samedi 29 mai 2010

Bon, aujourd'hui, pas l'envie d'écrire, je compléterais sans doute demain sur la même feuille.
En tout cas, de plus en plus l'équipe Sarko et son gouvernement se sont donné pour tâche de liquider les acquis sociaux et ce qu'il reste des services publics avant de transformer le système de retraite par répartition en bateau ivre !
Pourtant, une réflexion, hier, les européens réclamait à haute voix la ré-valuation du yuan chinois. Aujourd'hui, ce sont les chinois qui réclament une ré-valuation de l'euro. Parce qu'ils ont acheté de l'euro, à mon avis, pas pour le voir descendre et qu'ils ont perdu sur la valeur comme tous les créanciers de la zone europe.
Heureusement, ils vont continuer, selon leur déclaration à soutenir l'euro.
Donc, la perte nous fait gagner à l'exportation, mais, pas à l'import.
Et, alors, il n'y a qu'à acheter au Vietnam !
Cependant, il faudrait que les gouvernements européens arrêtent de nous bassiner avec "une crise" de l'euro. Au moins, si l'euro est faible, les français resteront peut-être plus en France. Sans compter qu'il y en a de moins en moins qui peuvent partir en vacances.
Et, si le gouvernement s'aperçoit que de moins en moins de français peuvent partir en vacances, il va peut-être décider de les supprimer pour tout le monde.
De toute façon, bientôt, il ne restera plus que les congés annuels comme dernier acquis social, dernier bastion à défendre.
Allons, allons, messieurs du gouvernement, avouez-le, cela vous titille de supprimer notre mois de congé annuel au mois d'août !
En tout cas, sachez, mes trois chers lecteurs que la crise de l'euro dont on vous re-bassine les oreilles pour vous expliquer qu'elle participe à la crise, c'est du pipo !
Depuis le temps que c'est le secteur de l'exportation qui est le levier de l'équilibre des comptes publics, faut arrêter de nous prendre pour des canards sauvages.
Par contre, que Sarko ait persuadé l'Allemagne de protéger les prêts bancaires qui entre-nous ne risquaient pas grand chose vu que les taux pratiqués sont variables plutôt que fixes, c'est pas mal non plus. Ah, oui, pour éviter un défaut de paiement de la Grèce, une défaut, mais, envers qui ? Envers ses créanciers spéculateurs dont la France notamment. Eh, oui, c'est peut-être vrai après tout. Cependant, le montage financier du sauvetage me laisse un sale goût dans la bouche. Comme une impression que cela arrangeait beaucoup de monde du côté de ceux qui veulent à tout prix liquider les acquis sociaux.
Et, que les milliards annoncés n'arrangent rien. Surtout, qu'au final, il n'y a pas que la Grèce qui ait menti.
Alors ?
Et, il n'y aura plus assez d'argent pour sauver quiconque cette fois-ci, à moins de faire marcher la planche à piller et à préparer les brouettes pour aller faire ses courses.
Moi, je vous le dis, les états en continuant à soutenir les marchés et à les protéger malgré leurs déclarations d'intentions annoncent la fin de l'Europe.
Alors, moi, je vous le dis, débarrassez-vous des canards boiteux avant qu'ils ne coulent l'idée même de l'Europe.
Ce qui m'amène à cette réflexion, si, la Turquie était déjà dans l'Europe, son économie aurait coulé comme celle de la Grèce. Et, attention, les fantômes du passé sont proches de ressurgir.
Et, sur ces bonnes paroles qui je l'espère vous apporteront des cauchemars pour cette nuit. Je vous souhaite bien le bonjour chez vous.
Et, croyez-moi, ce n'est pas Strauss Kahn qui va vous sauver. A mon avis, il va tous nous pousser dans la précarité la plus profonde.
A bientôt.
René.

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