vendredi 21 mai 2010

Salut ces messieurs qui nous dirigent sans savoir vraiment où eux mêmes veulent nous entraîner. Un conseil, ne vous laissez pas mener par les évènements, précédez les.

Alors, finalement le yuan ne va pas dévaluer ?
Eh, bien, non, mes chers trois lecteurs.
Pourtant, vous me direz que l'on nous a rebattu les oreilles sur les moultes interventions internationales pour persuader le gouvernement chinois d'agir en ce sens.
C'est raté !
Pourquoi ?
A cause de la crise dans la zone euro. Bien sûr. Tout ça parce que le gouvernement chinois préjuge que la crise européenne va pénaliser ses exportations. Don, perte de fric, donc, pas le moment de faire des plans sur la comète en dévaluant le yuan. Mais, jugez en par vous même.

(source : le Quotidien du Peuple)

"La réévaluation du Yuan être mise en veilleuse

Les chances d'une réévaluation à court terme du Renminbi paraissent improbables et elle pourrait arriver beaucoup plus tard que ce que l'on attendait, considérant le fait que les excédents commerciaux de la Chine pourraient connaître une forte érosion à cause de la crise de la dette en Europe et les mesures de protectionnisme croissantes prises contre les exportations chinoises, ont dit hier des économistes et experts de renom.

Les estimations précédentes avaient laissé entendre que la Chine laisserait le Renminbi se réévaluer au cours du deuxième trimestre, à hauteur de 3 à 5% pour toute l'année.

Des responsables du Ministère du Commerce ont indiqué lundi que pour cette année, les perspectives d'exportation de la Chine n'étaient guère optimistes et que l'excédent commercial annuel pourrait connaître une forte chute.

« Une meilleure balance commerciale constituera pour la Chine une bonne base pour mettre en application sa politique macro-économique, et le problème de la monnaie ne doit pas être trop politisé », a déclaré le porte-parole du Ministère, Yao Jian.

« La croissance des importations devrait cependant largement excéder celle des exportations, du fait de l'augmentation des prix des produits importés, mais le fort déclin de l'excédent commercial ne devrait pas être un problème si grave que cela », a dit Dong Xian'an, économiste en chef chez Industrial Securities Shanghai.

M. Dong s'attend à ce que l'excédent commercial de cette année baisse de 30% à 137,5 milliards de Dollars US, contre 196,1 milliards de Dollars en 2009".

Eh, bien voilà, tout est dit.
Par contre, j'ai regardé l'interview sur la 2 de Dominique Strauss Kahn. Je dois dire que j'ai eu l'impression d'avoir en face de moi, le gros chat d'Alice au pays des merveilles.
Qu'est-ce qui me fait dire ça ?
Simple, le ton et le contenu du discours. En tout cas pour ce que j'en ai compris.
Il n'est pas responsable en tant que directeur du FMI du plan de rigueur élaboré par le gouvernement grec. Bizarre, parce que celui-ci a resorti les mêmes vieilles recettes imposées aux pays en voie de développement.
Ensuite que le FMI est à la limite une institution qui ne veut que le bien des états. Il aurait pu rajouter celui des banques également qui se voient garantir leurs investissements spéculatifs. Notamment des françaises et des allemandes.
Quant-à son probable intérêt à se porter candidat pour la prochaine présidentielle en France, "Circulez, y'a rien à voir !"
Naturellement, il a eu peur, comme tout le monde d'ailleurs, que l'euro ne fasse le plongeon et le craint-il encore.
Sans doute, a-t-il raison de vouloir une meilleure gouvernance européenne.
Mais, le doute me titille sur une institution centrale de bonne gouvernance économique lorsque l'Europe n'a joué que contre les services publics et plutôt sur une réduction des services envers les citoyens.
Alors, cela me pose un problème.
En tout cas, voilà ce que j'ai perçu de la prestation médiatique de Strauss Kahn, finalement, un bon discours de politicien. Pas plus, pas moins.
A contrario, j'apprécie la déclaration de la chancelière allemande au sujet de la taxe Tobin, la taxation des transactions financières. Là, je dois dire, j'applaudis des deux mains. Alors, si, Nicolas Sarkozy, Angela Merkel, José Manuel Barroso sont d'accord, finalement, il ne reste à convaincre que les Etats-Unis, la Chine, le Japon, le Brésil, l'Inde pour ne parler que des principaux qui pourraient faire capoter le projet.
Pourtant, c'est non seulement réalisable, mais, applicable sans qu'un accord international ne soit la condition sine qua non de sa mise en place en ce concerne les états favorables.
Mais, il y aura toujours loin de la déclaration à la réalisation.
Sauf que, sauf que, si, certains nous dirons, "Oui, mes les capitaux s'investiront ailleurs !"
Très bien qu'ils le fassent les capitaux spéculatifs et en peu de temps, ils feront exploser les économies locales.
Et, entre-nous, toujours pour parler de la même, ceux qui rêvent qu'une taxation des transactions financières servira à sauver les pays du tiers monde ou à lutter contre le sida ou la malnutrition ou même travailler sur l'accès à l'eau potable, ils ont rêvé.
Si, taxe, il y a, elle sera redistribué dans le circuit économique des états concernés. Et, si, il en reste, là, d'accord, il y aura accentuation de l'aide qui entre-nous, en tout cas, en ce qui concerne la France n'a fait que diminuer. Donc, sans doute, on ne fera que rattraper le niveau des années 1970.
Mais, passons et revenons à un article du Quotidien du Peuple.
La Chine cherche à augmenter sa production agricole. Alors, évidemment, il y a plusieurs voies, les OGM par exemple qui soi-disant n'ont pas pénétré en Chine. Il y a le super riz, toutes choses dont j'ai parlé dans des lettres précédentes. Mais, il y a aussi la manière classique, étendre les surfaces cultivables. Bon, ça, c'est l'intention, après, évidemment, il faudra suivre le dossier. Peut-être, que les chinois donneront des idées au monde, par exemple pour fleurir les déserts. Quoique, il le font en replantant leurs déserts avec des millions d'arbre et cela sur les dunes.

"La Chine s'efforce d'élargir de 10 millions de mus la superficie de ses champs cultivables

Le gouvernement chinois envisage d'investir 56 milliards de yuans dans l'aménagement territorial d'ici trois ans et s'efforce d'élargir, à l'issue de ce délai, la superficie de ses champs cultivables de 10 millions de mus.

Le ministère des Finances, et celui des Ressources territoriales, ont établi des accords le 19 mai avec les provinces du Hebei, du Heilongjiang, du Jilin, du Jiangsu, de l'Anhui, du Jiangxi, du Shandong, du Hubei, du Guangxi et de la Mongolie-Intérieure sur la création de zones exemplaires d'aménagement de champs cultivables dans les campagnes. Ceci marque le lancement officiel d'une nouvelle étape de l'aménagement des champs dans les campagnes grâce à l'élargissement des budgets concernés au niveau du gouvernement central et des gouvernements locaux.

Selon l'accord, le fisc central débloquera 26 milliards de yuans d'ici trois ans dans les projets de travaux publics pour créer ces zones exemplaires dans les 10 provinces concernées. Les autorités locales contribueront 30 milliards de yuans au budget général.

Selon des experts, compte tenu des 10 projets majeurs accomplis, la superficie générale des projets financés par les autorités centrales d'aménagement territorial et de création des zones exemplaires d'aménagement s'est élevée à 580 millions de mus (1 mu = 667mètres carrés). Il est prévu d'élargir de 10 millions de mus la superficie des champs cultivables et d'accroître de 20 milliards de livres la production de céréales.

En bref, de 1997 à 2009, la superficie générale des champs agricoles aménagés s'est élevée à plus de 200 millions de mus, avec 45,83 millions de mus nouvellement étendus, a indiqué Yuan Xiaosu, ministre adjoint du ministère des Ressources territoriales".

Et, sur cette réflexion, oh, combien profonde, je me propose de vous quitter en catimini, mes chers trois lecteurs. Demain, je vous donnerais des nouvelles de mes problèmes avec ma banque, la LCL, crédit lyonnais. Et, je vous assure, ce sont des salopards.
A bientôt.
René.

PS : Je vous rajoute un texte pour vous rassurer sur mon état mental.

VALERIE

Brume, dans la brume
silence oppressant
instant suspendu
à attendre quoi ?
Toi ?
Mais, ma pauvre chérie
il y a longtemps
que nos routes ont convergé
pour devenir même.
Donc, il ne s’agit pas de ça
de ce sentiment
de séparation.
Non, simplement
un désir de me retrouver
pour mieux nous rencontrer.
Tu vois, ce n’est pas
que je ne t’aime plus.
Ce n’est pas cela.
C’est plus simple
juste une envie
d’être ailleurs
pour un moment.
Juste un désir
qui me dit
qu’après
je te rencontrerais.

Paris, le 20/05/2010

Aucun commentaire: