Salut aux faiseurs de miracles de la banque Goldman Sachs. Votre dernier tour vous restera dans le gosier.

Oh, là, là, là. Déjà que y'avait pas besoin de prétexte pour déclencher une guerre, le changement climatique en rajoute. Quelle galère, cette vie !
Croyez moi, mes chers trois et uniques lecteurs, on n'est pas sorti de l'auberge.
Donc reprenons, l'avancée du désert en zone sahélienne fait disparaître les zones traditionnelles de pâturage. Et, évidemment, que font les éleveurs, ils migrent. Simple, non ?
Et, où migrent-ils ?
Dans les zones de culture occupés par les agriculteurs.
Et, comment font-ils pour s'imposer ?
Par la force, évidemment.
D'où conflit, surtout lorsque l'une des parties est détentrice d'arme de guerre.
Donc, l'Irin news nous prévient dans un article que les conflits vont se multiplier et risquent d'être meurtriers. Souvenez-vous du massacre de chrétien au Nigéria, c'était aussi une histoire entre éleveurs musulmans et agriculteurs chrétiens.
La religion en est-elle le déclencheur ou le manque de pâture pour les éleveurs nomades ?
En réalité les nomades veulent s'emparer des terres agricoles pour leur bétail. La religion n'étant que le prétexte pour fédérer les musulmans et obtenir soutien et armes. Ce qui annoncent de futurs djihads contre les chrétiens dans toute la zone sahélienne et des déplacements de populations importants. Mais, quel gouvernement de cette zone osera s'attaquer aux éleveurs nomades ?
Personne, au contraire, ils les laisseront faire et sans doute les armeront en douce.
Mais, lisez cet article et faites-vous votre opinion.

"BURKINA FASO: Risques de conflits fonciers transfrontaliers

Des vivres et du fourrage – les éleveurs en quête d’herbe plus verte
OUAGADOUGOU, 22 avril 2010 (IRIN) - Les conflits entre les éleveurs et les fermiers du Burkina Faso menacent de déborder dans les pays voisins à l’heure où les éleveurs burkinabés se déplacent en quête de pâturages, a prévenu le gouvernement.

« La compétition pour l’obtention de terres, de plus en plus rares, va entraîner la migration des éleveurs et de leur bétail vers les pays voisins, ce qui augmente le risque de conflits transfrontaliers », a dit à IRIN Tanga Guissou, directeur des espaces et aménagements pastoraux au ministère des Ressources animales.

Soixante pour cent des éleveurs du centre-sud du Burkina Faso vivent actuellement au Ghana, selon Hassan Barry, président d’une association d’éleveurs de la province de Zoumwéogo.

« Le problème est devenu grave », a dit Salam Kaboré, directeur de l’agriculture, originaire de la province de Nahouri, dans le sud. « Auparavant, il y avait assez de terres pour que les fermiers et les éleveurs puissent mener leurs activités côte à côte. Aujourd’hui, il n’y a pas assez de place et [des fermiers venus d’autres régions] occupent les pâturages réservés au bétail ».

Bon, mis à part ça, on peut se demander si notre président national n'a pas été trop rentre dedans au sujet du cas de la Grèce. Déjà, il nous a fait le principe de précaution pour la grippe porcine et la même pour aider les banques même si la plupart n'en avait pas besoin, distribuant ainsi des milliards. Maintenant, il nous fait le coup de la Grèce, genre vite, vite comme d'hab et s'apprête à prêter 3 milliards d'euros au taux de 5%. On ne peut pas dire qu'il n'est pas fébrile notre président, mais, pour la Grèce, il devrait peut-être laisser un peu de temps au temps au lieu de se précipiter comme un malade mental sur le cadavre exquis. Après tout la Grèce est un boulet dont l'europe ferait bien de se débarrasser. Et, n'oublions pas que ce sont ses propres dirigeants qui l'ont plongé dans cette situation. Ses propres dirigeants qui pratiquent l'honnêteté à coup de lance pierre.
Bon, sur ces mots très durs comme l'acier suédois, je vous salue bien bas, et je salue également la maman de mon collègue Pascal.
A bientôt.
René.

PS :J'ajoute ce texte qui s'adresse aux compagnons du coquelicot, vous savez, ils sont les membres de mon parti politique qui milite pour la disparition de l'espèce humaine.


Sérieux, les compagnons du coquelicot,
Il est temps de se réveiller !
Ils nous prennent trop pour des abrutis
En s’imaginant que sur nos fronts
S’inscrit en lettres de feu, le mot « victime ».
Je vous le dis compagnons
Allons-nous accepter de vivre
Comme des larves
A la merci de tous ces vautours
Spéculateurs, banquiers, arnaqueurs de la vie
Qui nous sucent jusqu’à la moelle
Sans nous laisser même un espoir
De pouvoir un jour vivre mieux.
Même l’état participe à l’hallali
Alors, je vous le demande compagnons
Doit-on continuer à le subir
Lui, qui protège et distribue notre argent
A ces vautours qui se nourriront bientôt
De notre chair, lorsqu’ils auront terminé
De nous plumer !
Je vous le dis, il est temps désormais !
Il est temps de se lever
Avant que la faim ne nous retire toute force.
Il est temps de réclamer des comptes
A tous ces salauds qui nous considèrent
Comme trop contrôlés pour pouvoir
Un jour leur demander des comptes.
Nous sommes le peuple
Leur avenir nous appartient.
Levons-nous !

Paris le 25/04/10