Salut, les aminches du restau-café "les Routiers" !

Bon, aujourd'hui, je vais faire court du fait d'une grosse fatigue incommensurablement existentiel. Donc, voyons, il n'y aurait pas seulement le volcan islandais qui s'est réveillé. Loin, loin dans les îles du Pacifique, au Vanuatu, un autre volcan s'est mis à cracher. Mais, celui-là, il est positionné sur la ceinture de feu qui cercle tout le Pacifique. Et, il faut dire que cela peut craindre. A nos scientifiques de nous dire quels risques peuvent exister. Aussi, à vos projections, messieurs les scientifiques.

(source : les Nouvelles Calédoniennes)

"3000 personnes évacuées sur l'île de Gaua
Alors que le monde entier a les yeux tournés vers le volcan islandais Eyjafjöll, près de 3 000 personnes sont en cours d’évacuation de Gaua, petite île du nord du Vanuatu, menacée tout près de chez nous par un autre volcan, le Garet.
Ce nouvel épisode, le douzième depuis que le Garet s’est réveillé au début des années soixante, a commencé dans les derniers jours de septembre. Les habitants de l’île ont entendu des explosions au cœur du volcan et ont aussi observé une colonne de fumée en forme de champignon.
(...)L’intensité de l’éruption est encore montée d’un cran à partir de janvier, avec une augmentation des émissions de gaz et des explosions. Le panache de cendres peut atteindre désormais 3 000 mètres d’altitude, tandis que le volcan donne des signes d’activité strombolienne, avec des projections de bombes incandescentes éjectées du cratère. Et les pluies acides ont commencé à contaminer cette fois l’est de l’île.?Finalement, à la mi-avril, les autorités du Vanuatu ont décidé de jouer la prudence et de procéder à l’évacuation de 2 700 habitants de Gaua.
(...)Reste que le Garet est potentiellement très dangereux. Il est en effet bordé par le lac Letas, dont le volume d’eau est trois fois supérieur à celui du lac de Yaté.
Si la structure même du volcan venait à être déstabilisée, et si l’eau entrait massivement en contact avec la chambre magmatique située en dessous, il pourrait survenir une terrible explosion, du genre de celle qui, voici quelques siècles, a coupé en deux une autre île du Vanuatu".

Henri Lepot"

Nous continuons par ce qui semblerait être une bonne nouvelle. Le japon fait une proposition concernant les baleines en affirmant ne plus vouloir pêcher que le long de ses côtes. A mon avis, les japonnais le font déjà, alors, à quoi rime la proposition ci-dessous ?

(source : idem)

"Baleines : le Japon propose un deal
Le Japon a proposé de réduire de moitié sa pêche baleinière annuelle dans l'océan Antarctique en échange d'une autorisation à la reprendre dans ses eaux côtières, rapporte une agence de presse japonaise. Lors d'une réunion de la Commission baleinière internationale (IWC), la semaine dernière à Washington, Tokyo s'est dit prêt à ne plus pêcher que 400 petits rorquals en Antarctique au lieu des 850 qu'il vise d'ordinaire, s'il pouvait en retour se livrer à la même activité au large de ses propres côtes, rapporte Kyodo, qui cite des sources proches du dossier.
Le Japon est l'un des trois seuls pays au monde à encore pratiquer la pêche baleinière".

Si, vous êtes au courant, mes trois chers lecteurs de ce qui se cache derrière cette soi-disante bonne volonté, je vous invite à venir nous le dire sur ce blog.
Et, pour finir, reparlons de la désertification qui avance, qui avance.
L'Algérie en est une des victimes.
D'habitude, on parle du Niger, du Mali, des pays sahéliens, mais, pas du Maroc, pas de la Tunisie, pas de l'Algérie. Pourtant, ces pays sont autant concernés que tous les autres.

(source : El Watan)

"La wilaya d’Adrar, dont la superficie représente les 18% de celle du territoire national, classée comme zone désertifiée dans la carte nationale de sensibilité, ses Oasis et ses palmeraies constituent l’unique et maigre tissu vert. La formation forestière ne représente aussi que le 0.002% de sa surface globale, avec 115 ha de reboisement, quant au désert, lui, il prend les 90%. L’ensablement est cependant le principal facteur de la désertification dans la wilaya d’Adrar. La lutte contre cette désertification, selon M. Yahi, responsable de la conservation forestière d’Adrar, commence d’abord par la lutte contre cet ensablement. Les actions à mener sont l’atténuation de la progression des dunes de sable ou freiner leurs déplacements dans la mesure du possible. Pour cela, ses services préconisent une stratégie basée sur la fixation biologique de ces dunes, système qui consiste à implanter des arbres tout autour, et à la fixation mécanique qui se résume à ériger des palissades le long des cimes des dunes, à l’aide de palmes (appelées localement AFREG). Dans ce sens, le programme quinquennal (2005-2009) a intégré le reboisement de 420 ha par des arbres résistants à la sécheresse, mobilisant alors une enveloppe de 6,4 milliards de centimes, dont 170 ha ont été réalisés jusqu’à présent, ainsi que 1 190 km de palissades, pour une valeur de 10,3 milliards de cts, dont 162 km ont été exécutés. L’on nous indique que 640 postes d’emploi temporaires ont été créés par ce programme. Un autre programme a été initié par le président de la République, qui consiste à implanter 1 500 000 oliviers à travers toutes les régions touchées par ce phénomène. Adrar vient de bénéficier de 5 000 arbres, pour une valeur de 500 millions de cts, qui seront distribués à 25 fellahs à raison de 2 ha chacun et ce, lors de la prochaine campagne de plantation, en septembre".

Et, sur ce, je vous souhaite, une bonne journée.
A bientôt.
René.