Salut à mes compagnons. Nous nous sommes battus, mais le rêve a été récupéré. Souvenons-nous et retrouvons l'espoir pour d'autres jours de lutte.
Bon, mes chers lecteurs. J'ai reçu un message anonyme qui dit,"On te surveille !"
Bien, alors, je demande si c'est quelqu'un que je connais qu'il se manifeste autrement, j'en ai rien à cirer.
En tout cas, comme disent les africains, le discours de Sarko m'a laissé pantois. Pour moi, c'est un discours fait de rien.
Rassurez-vous, lorsque je pose le mot "rien", cela ne signifie pas que je vais repartir dans le débat que nous avons eu sur le rien et le néant. Quoique ?
Par contre, je suis d'accord avec un député socialiste qui dit que le gouvernement compte privatiser une partie des chaînes publiques pour faire plaisir à des copains, plein de fric sans doute, afin de récupérer des tunes.
Et, en ce qui concerne la durée du travail, il va sans doute s'enliser dans l'art et la manière d'avancer masquer pour petit à petit réduire les 35 heures à merci.
A part ça, le vide des abysses !
Ah, si ! Ah, si ! Le medef exige de faire passer le mois d'essai à trois mois renouvelable pour le simple travailleur et à un an pour le cadre.
Et la rentabilité sociale de l'entreprise ? A-t-elle seulement existé un jour ?
Tout à fait, je vous l'affirme.
Elle existait lorsque les entreprises familiales comme Michelin ou à l'époque les grandes familles industrielles créaient des crèches, des écoles, des magasins pour leurs ouvriers et des bourses pour les fils d'ouvriers. C'était le bon temps, aujourd'hui disparu. Dommage. !
Y'a qu'à voir certaines grosses entreprises américaines qui avaient acceptés de mettre en place une caisse retraite pour leurs salariés et qui aujourd'hui font machine arrière grave à cause du coût final.
Mais, voilà, on critique, on critique et on ne fait pas de proposition. Le gouvernement a raison dans un sens, vous critiquez, mais, vous ne proposez rien.
Il a raison, on cause, on cause, mais, à part ça, on se la coule. Alors, une idée ?
Bon, nous allons tenter de réfléchir. D'abord avant de réfléchir, il faut savoir sur quel champ, nous nous devons de réfléchir.
Le pouvoir d'achat ?
Non, je ne pense pas car ce n'est qu'un effet collatéral.
Mais, un effet collatéral de quoi ?
Ben, mes bons messieurs, de la croissance, off course !
Et, la croissance, c'est, je vous le donne en mille, le revenu.
Et, pour avoir un revenu, il faut avoir un travail.
Donc, maintenant que nous avons cerné le champ, il faut l'identifier.
Qu'est-ce qui amène du travail en France, à mon avis, c'est le tissu nationale des PME-PMI. N'êtes-vous pas d'accord ?
Donc, il faut pouvoir booster nos braves industriels qui actuellement cherchent à exploiter à mort leurs salariés. Besancenot, au secours !
C'est quoi ton problème comme dirait Georges Marchais ?
Leur problème, c'est qu'ils ont cru que la libéralisation de la circulation des biens et des personnes allaient être un arc de triomphe pour balancer leurs produits dans le monde. Les plus malins ont tout de suite compris que la délocalisation allait leur permettre d'atteindre un stade international.
Ailleurs, nos délocalisés produisent pour moins cher des biens qu'ils revendent en France au même tarif. Ça, c'est pas gentil !
D'autre part, les industries au pays se retrouvent confronter à un savoir faire des pays émergents qui ne peut aller qu'en s'améliorant.
Alors que faire ?
Simple, comme dirait Sarko, il faut créer les conditions localement pour que nos industriels puissent répondre à la concurrence internationale. Et, quelle est sa solution, simple encore, car vous apprenez ça quand vous faites un MBA américain, réduire les coûts de production et optimiser la chaîne de production.
Dans ce cadre, le travailleur n'est plus qu'une force de travail corvéable à merci et à coût réduit. Entre-nous, faut pas être grand clerc pour arriver à une telle abstraction de la productivité.
Bon, vous me direz que c'est du baratin et que je repars dans mes délires.
Alors, je vous réponds, si cela ne marche plus avec du vieux, créons du neuf. Inventons puisque nous n'avons pas de pétrole, mais des idées, des produits innovants.
Parce que selon la bonne loi de la consommation, c'est pas le produit qui détermine le marché, c'est le besoin créé de toute pièce qui provoquent l'effet d'entraînement.
En peu de mots. Considérons, les produits qui sont fortement concurrencés et créons leur un nouvel emballage pour intégrer le marché, en somme une nouvelle utilité.
Ce qui veut dire, que sur les produits, il faut imaginer de nouvelles transformations. Pas tous s'y prêteront évidemment, un certain nombre, c'est sûr.
Les pays émergents reproduisent, à nous alors d'inventer de nouvelles présentations de nos produits pour les rendre audibles et attrayants.
Bon, je m'excuse! Je dois rompre là parce que j'écris pendant l'heure du repas et là, le temps va me manquer. Il est donc temps de conclure.
Aussi, je vous propose ce texte, pas vraiment terminé et qui est aussi une réflexion sur ce que nous ne pourrons plus faire du fait de la chute drastique de notre pouvoir d'achat.
Rêve en couleurs.
Il y a tant à voir
tant de choses à connaître
tant d'aventures à vivre
tant d'amours à en jouir
que ma vie seule
ne saurait y suffire.
J'aspire pourtant d'en faire
une pérpétuelle surprise
de ce que je ressens
et ne connais encore.
Il y a tant à parcourir
de ces terres si lointaines.
Malgré tout, un jour
mes voyages ont dépassés
mes rêves.
Mais, en vrai
je n'ai pas quitté mon quartier.
Paris, le 08/1/2008
C'est vrai, c'est un peu court et pas vraiment fini. Je vous promets de faire mieux la prochaine fois.
Donc, c'est l'histoire d'un mec qui n'est pas parti parce qu'il n'avait pas les moyens. Ce qui me fait penser à tous ceux qui en France ne partent plus en vacances. Merci François Mitterrand pour les nouveaux pauvres de ton époque.
Après, on dira que tu as été un grand président !
Et, sur ces paroles de miel et de sucre, je vous tire ma révérence.
A bientôt.
René.
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