Aujourd'hui, je vais manger avec des collègues. Donc no comment, à part ce texte en l'honneur des amoureux transis d'antan, les rêveurs et les mélancoliques et certainement pas ceux qui droguent ou frappent les meufs pour les violer en tournante dans des caves. Ceux-là, à mon avis, on devrait les condamner à perpet.
J’aime à m’en souvenir
Je me souviens,
je me souviens des jours heureux, du temps passé, des rires joyeux,
de tous ces gens, des amoureux., de toi, de moi, main dans la main, aux plus beaux matins du printemps,
nous étions tellement heureux.
Ensemble, nous rajoutions des étoiles au temps
pour fixer ces moments
où nous nous sommes posés la question
de savoir.
T’en souviens-tu seulement ?
Il n’y a pas tellement longtemps,
hier peut-être ou maintenant, lorsque nous nous promenions au milieu des champs
même les fleurs participaient à l’harmonie du bonheur d’un instant.
Mais t’en souviens-tu seulement ?
Tu avais posé sur ma main la fraîcheur d’un baiser mouillé,
nous étions des adolescents,
le printemps nous avait noyé de sensations
couchés au milieu des champs.
Le chant des oiseaux nous avait soufflé de ne pas attendre et d’oser.
T’en souviens-tu seulement ?
Dans le bonheur d’un instant, il n’y a pas tellement longtemps
nous nous sommes noyés, peut-être bien consumés.
C’était hier ou aujourd'hui, je m’en souviens parfaitement
les fleurs autour de nous faisaient comme un rempart
de couleurs éclatantes comme d’immenses petits espoirs.
Toi, moi, main dans la main, nous sommes repartis
sur le chemin de la vie.
Mais t’en souviens-tu seulement ?
Paris le 09/02/98
A demain et au plaisir.
René.
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