Salut, hommes de peu de foi. Lorsque vous rencontrez celui qui doit vous guider, pourquoi êtes-vous aussi sceptiques. Cela serait-il parce que tout simplement vous êtes français, rouspéteurs institutionnels !
Bon, que fait la Russie ? Elle s'enfonce tout doucement dans le tsarisme dissimulé. C'est à Poutine que Le directeur de Libération aurait dû poser à la question du pouvoir personnel plutôt qu'à Sarko. Parce qu' entre nous, il n'en est qu'une pâle figurine.
Par contre, comment peut-on demander à la Chine ou à la Russie de passer directement à la démocratie alors qu'ils ont connu l'autocratie depuis tant de siècles.
Même les leaders africains émettent un avis défavorable lorsqu'on leur imposent le développement contre les droits de l'homme. Ils pointent le fait que l'Europe à mis des décennies avant d'y parvenir alors qu'on exige d'eux une application immédiate. La démocratie en tant que telle ne peut se construire lorsqu'on est comme eux des états sans nation.
Des états où la référence à l'ethnie se construit en source du pouvoir. Quel état africain a sû éviter ces écueils ?
Pour l'instant, le Mali, le Sénégal et encore pour combien de temps vu la pression islamiste. Et, qui d'autre ?
Le Botswana, peut-être. Et, qui encore ? Ah, peut-être la Namibie.
Mais, si, ces états se sont construits sans nation, n'est-ce pas aussi de la faute du découpage des frontières, héritage de la colonisation. Je rappelle que l'état français s'est construit sur des décénnies de massacres.
Mais, pour l'Afrique, comment a-t-on pu imaginer mettre les touaregs dans le même pays que ceux qu'ils ont eu l'habitude de razzier et soumettre à l'esclavage ?
Et, des exemples de ce type, en Afrique, il y en a un paquet.
En ce moment, la pression sur les terres cultivables de la zone sahélienne provoque des guerres civiles. L'eau et la terre sont des enjeux majeurs dans ces régions. C'est aussi bien une question de survie pour les agriculteurs que pour les éleveurs nomades. Et, plus la désertification s'étend, plus les zones de conflits apparaîtront. Ceux qui gagneront, sont ceux qui auront des armes. Et, dans la région des armes, il y en a à foison.
Bon, un petit mot quand même pour notre cher président qui sérieusement à part faire du copié collé, ne sait pas vraiment où il va. Le copié collé, c'est facile, mais, ça ne nous dit pas où il cherche à nous entraîner.
Après avoir fait un foin du diable contre la police de proximité, les culs terreux qui disputaient des matchs de foot contre les petits mecs des banlieues, il nous sort la police de quartier pour nous faire croire que c'est différent. Et, pour en parler, il nous sort sa politique de civilisation qui est à mon avis une vaste connerie. Même si, c'est un dénommé Morin qui l'a sorti. Lui le sort de son contexte pour en faire une cuisine à l'américaine. Un concept d'ailleurs englobant, peut-être pas vraiment signifiant.
Mais, basta de tout cela, parlons plutôt de la pollution.
Les pesticides tuent les agriculteurs et par la même empoissonnent les consommateurs. Mais, parle-t-on des ouvriers agricoles qui ont sont directement confrontés à ces poisons .
Dans un article de Gerardo Reyes du El Nuevo Hérald cité par le Courrier International du 21-27 juin 07, il est question de ces travailleurs agricoles du Nicaragua.
"Le sucre produit ici est souillé du sang de centaines de travailleurs nicaraguayens. Mais, personne ne veut l'entendre....Nous avons travaillé pour eux, (la famille Pellas) toute notre vie et ils nous ont jetés à la rue lorsqu'ils ont découvert que nous étions malades (IRC, insuffisance rénale chronique)......Il y a trois ans, l'assemblée nationale du Nicaragua, sous la pression des paysans, a adopté une loi faisant de l'insuffisance rénale chronique une maladie professionnelle".
Alors, quand, les paysans, notamment français arrêteront de nous inonder de saloperie chimique ? C'est pas qu'on leur demande d'arrêter tout de suite, vu le manque de solution pour pallier le problème des nuisibles (insectes ou autres). Mais, au moins qu'ils diminuent sérieusement l'utilisation de tous les produits chimiques qu'ils nous font ingurgiter en bout de chaîne.
Désolé, le temps me manque encore, je ne peux continuer à vous insuffler mon vague à l'âme. Aussi, un autre poème et à la fin du mois, je vous le promets si personne ne me dit de continuer, c'est juré, j'arrête.
Pensée en buvant mon café au lait
Dans cette caverne blanche
où tu me rejoins
tâche ma douce, ma jolie de faire de ma folie
son plus puissant accent
pour qu’il me rende la vie belle
et que j’ai dans les yeux
la fumée des étoiles comme un feu merveilleux
où brûle ma pupille
et la plonge dans un noir à jamais consumé.
Et à part ce noir devant mes yeux
qui t’envoie tout droit l’enfer.
Et, si par chance, tu y entres,
alors bois au calice, mon frère
qu’elle te tend
jusqu’à la fin du monde
et dans cette folle ronde
où nous sommes,
nous, galériens de la rue
âmes sans êtres, dans nos prisons de verre.
qui contemplons notre misère
pour paraître en habit de lumière
et faire croire l’aventure où il n’y a qu’ennui.
Alors, jetons les rames à la mer
pour que les flots engloutissent
jusqu’à nos destinées.
Paris le 14/05/2002
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