mardi 29 janvier 2008

"C'est celui qui n'a jamais exercé qui trouve que le pouvoir n'est pas plaisant". Proverbe africain.

Salut à la météorite qui est passée près de la terre. Dis à tes petites soeurs de ne pas nous faire du rentre dedans, s'il te plaît !

Alors, il paraît que, il paraît que.......le turfiste de la Société Général a des qualités insoupçonnées. Il se disait qu'il n'avait touché que 1600 euros de prime l'année dernière, mais qu'il aurait manipulé plus de deux milliards d'euros ? Est-ce possible ?
Qu'il est un expert de l'informatique au moins à la hauteur des pirates informatiques ? Est-ce vrai ?
Qu'il n'a rien volé, mais qu'il a perdu ? Bof !
Que sur le net, il est élevé à la hauteur de Robin des Bois. Trop délire !
Que ses patrons étaient au courant l'année dernière déjà. Trop top !
Qu'un des actionnaires a vendu une semaine avant l'annonce par la banque pour 80 millions d'euros d'actions. Trop fantasmagorique !
Que, que, que, c'est une histoire où encore nous sommes pris pour des cons. A part que les cinq milliards auraient suffi à doubler le minimum vieillesse par exemple. Par contre là, c'est pas sympa pour les vieux !
Tout ça ne nous dit pas si les cocus ne sont pas ceux qui cocufient au final !
Mais, cela aurait été tellement mieux avec du sang, des larmes et de l'amour. Cela aurait fait une histoire comme les aime notre éminent président qui rame à remonter la pente des sondages.
Il a beau s'agité notamment pour ce qu'il reste de la sidérurgie française, ce n'est pas son entretien avec Lakshimi Mittal qui va sauver les emplois à Gandrange. Après, tout, malgré le fait que l'entreprise puisse être potentiellement remise à flot, le déficit étant faible, sa production sera mieux valorisée en Inde. Alors, les désiratas du président ne survivront pas aux élections municipales. L'indien accepte d'attendre pour ne pas mettre Sarko en porte à faux pendant le déroulement desdites élections.
Pas plus, pas moins !
Quant-à sa charge contre le président de la Société Générale, tous les observateurs s'accordent à dire que ce n'est pas le moment d'ajouter une crise à une autre crise. Donc, pour le moment, il restera président, au moins tant que le danger d'un effondrement de la banque restera un danger potentiel.
Mais, toute cette histoire confirme publiquement qu'il y de l'argent en France. Cela donne donc raison à Besancenot qui affirme qu'il faut taxer les produits financiers. Rendez-vous compte, cinq milliards de perte pour un mouvement de 50 milliards. Prenons tous nos spéculateurs et le trou de la sécu est comblé les doigts dans le nez.
Pas si con, notre camarade Besancenot. Ces longues distributions du courrier à pied lui donne le temps de réfléchir. En tout cas, faut mieux lui que Ségolène qui continue à creuser la division au sein du PS.
PS qui d'ailleurs ressemble de moins en moins à un parti de gouvernement et de plus en plus à une ménagerie.
De plus, faut pas que le PS se fasse des illusions, si un vote majoritaire se dessine aux municipales en sa faveur. Ça sera surtout un vote de protestation contre les comportements de Sarko plutôt qu'une vague rose. Ça ne sera donc pas un électorat acqui, mais, plutôt un électorat prêt à accorder son soutien à d'autres ou à un autre à l'occasion d'autres élections.
En tout cas, il est évident que Sarko n'est pas à la hauteur de celui qu'il admire le plus, François Mitterrand. Pour preuve, il n'a pas réussi à liquider Bayrou et pas plus à neutraliser le PS.
Par contre, tous les petits partis qui se sont créés ou évoluent autour de l'UMP ont du souci à se faire, ils risquent de ne pas y survivre.
Et, tous ça, à cause de qui ? De celui pour qui, ils ont vendu leurs âmes !
Et, en ce qui concerne Bush et son discours à l'Union. Il n'y a rien à en retenir à part qu'il se retire dans la débâcle. Même pas, il n'aura une satisfaction en fin de règne avec une paix au Proche Orient. Il se retire pire que Bill Clinton qui n'avait pas réussi non plus au Proche Orient, mais qui laissait le pays avec une croissance enviée par les autres pays de l'hémisphère nord.
Et, le rêve de Sarko de faire un discours à la nation du perchoir de l'assemblée nationale, qu'en est-il ? Cette instance républicaine qu'il rend caduque en la traitant comme une simple chambre d'enregistrement de ses désirs.
Après tout, s'il veut lui donner un autre rôle, il n'a qu'à s'y marier, ça pourrait être marrant, non ?
Et, sur ce, je vous souhaite, une bonne année 2008 !
Mais, non, je rigole, ça va plutôt être une année à pleurer. Gardez quand même la niaque !
Un petit texte pour les petits mecs de banlieues ou les Kairas comme dit Sarko, tous ces salauds que je vous promets de nettoyer au carchère, dixit lui même.
Vraiment, des fois, il est pas poli notre président. Mais, il est vrai qu'il n'est pas le président de tous les français.

Bouge de là !

Si tu crois mon p’tit gars, si tu crois,
qu’t’iras loin avec tout ça,
lève les yeux, le plafond est plutôt bas.

Dans la jungle des sans-pitiés qui la font à l’envers,
tu traces pareil et tu t’essuies les pieds
sur tous ceux qui te servent de serpillière.

Et tu voudrais qu’on te respecte ?

Tu es fier de frapper ,
de dépouiller avec tes potes.
Sans compter les insultes pour la peur dans les yeux
et sentir la puissance de pouvoir les crever
mais as-tu oublié, le pourquoi, tu fais ça.

Alors, bouge,
fais en sorte que la prison ne soit pas la seule frontière
que tu puisses encore franchir.

Mais, si, c’est ça qu’tu veux, alors plonge,
engages-toi dans les troupes de voleurs de sacs,
de tireurs de voitures ou vendeurs de bédos,
pour en faire la littérature du rebelle qui baise
et la société et les cons qui la protègent.

Si tu crois mon p’tit gars, si tu crois,
qu’t’iras loin avec tout ça
sans même un détour côté taule ou bien cimetière
alors, mets le turbo !

Dans une voiture, tu traceras jusqu’à l’enfer
où tout est à vendre où tu pourras tout prendre
jusqu’à ce jour où la drogue, l’alcool et tes potes
te donneront aux poulets.

Alors, bouge,
fais en sorte que la prison ne soit pas la seule frontière
que tu franchisses avant le cimetière.

28/01/08

Allez, salut, les copains, les camarades, tout le monde, sauf les assassins de nos rêves, même les plus fous, comme celui d'un petit bonheur tout simple.
Ciao.
René.

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