dimanche 6 avril 2025

 


Trump’s taxes, défaite otano-kiévienne

par Xavier Moreau

00:00 – Géopolitique profonde

  • Ce qui nous a plu : «Le grenier de l’éco»
  • Condamnation de Marine Le Pen

07:43 – Économie

  • Trump’s taxes
  • Bloc asiatique
  • Percées technologiques chinoises
  • Robotisation russe
  • Flotte fantôme russe
  • Force de Sibérie 2

16:42 – Politico-diplomatique

  • Nouvel ambassadeur de France à Moscou
  • Wang Yi à Moscou
  • US vs «Le reste du monde»

22:30 – Empire du mensonge

  • Médias-mensonges
  • Moment bunker : New York Times

26:10 – Armement

  • F-35 pour tous

27:53 – Considérations militaires générales

  • De l’impossibilité d’une trêve
  • De l’impossibilité d’un accord avec Kiev

30:25 – Carte des opérations militaires

source : Stratpol

TV ADP. (France - Le journal d'abdel)

 


Le cauchemar de l’IA, arme de désinformation, de falsification et de contrôle numérique absolu

La désinformation numérique et l’arme IA : comment l’unité 8200 de guerre cybernétique israélienne et les sionistes contrôlent les narratifs dans le monde

par Louis

Introduction : Bienvenue dans l’usine à illusion

Dans un monde où la réalité est négociable et les narratifs sont aussi malléables que de la pâte à modeler aux mains d’un sculpteur, on pourrait penser que l’internet, vaste système de connaissance décentralisé, offrirait un sanctuaire de vérité. Hélas, chers lecteurs, si vous croyez cela, j’ai une page de Wikipedia légèrement usée sur le «siège de Gaza» à vous vendre. Pas cher…

Les plateformes numériques ne sont pas neutres. Elles sont devenues les nouveaux champs de bataille d’une guerre de la connaissance et de l’information, où la vérité n’est pas seulement obscurcie mais fabriquée, où l’histoire est réécrite avec une précision chirurgicale et où les algorithmes servent de bons et loyaux fantassins dans la guerre menée pour la perception mondiale des choses.

Au cœur de cette guerre se trouve l’Unité 8200, la division d’élite de la guerre cybernétique d’Israël et son réseau très étendu de noyaux et de centres de désinformation et d’intoxication, Wikipedia servant à la fois de Cheval de Troie et de forteresse de la propagande. Mais ça ne s’arrête pas là. Ajoutez-y un soupçon de modération du contenu par IA, un zeste de biais algorithmique de Google et nappez le tout d’une grande complicité du monde universitaire et académique et qu’est-ce que vous obtenez ?

Une illusion numérique s’auto-alimentant, de laquelle les voix dissidentes ont disparu, les faits se sont transformés en des fictions bien utiles et où la conscience du monde est maintenue otage des fabricants de narratifs.

Pourquoi cela est-il important maintenant : la tempête parfaite du contrôle de la connaissance

Nous ne sommes pas les témoins d’un cas isolé de manipulation numérique, nous vivons dans une ère où l’IA, la désinformation et les gardes-fou algorithmiques ont convergé pour créer la tempête parfaite d’un contrôle cognitif.

L’échelle de la fabrication narrative : des réseaux sophistiqués d’opérateurs numériques, particulièrement en provenance de l’Unité 8200 d’Israël font de l’IA une arme pour manipuler l’opinion et la conscience publiques à l’échelle planétaire.

Des Renforceurs Algorithmiques d’Idéologie : les Google, Facebook, YouTube et Twitter / X sont devenus les arbitres invisibles du discours et de la parole acceptables, imbriquant la conformité idéologique au sein de leurs algorithmes.

L’effacement des vérités historiques : que se passe t’il lorsque l’IA formée sur des bases de données tronquées et falsifiées, détermine quelles voix sont amplifiés et celles à réduire au silence ? L’histoire elle-même devient une victime.

Nous avons passé le seuil où les écosystèmes numériques ne reflètent plus simplement la perception publique, ils la fabriquent. Et à moins que nous ne confrontions cette hégémonie numérique dès maintenant, les générations futures hériteront d’un monde où la réalité elle-même est totalement fabriquée par des mains invisibles.

Chapitre 1 : Wikipedia – Le Cheval de Troie du contrôle narratif

Wikipedia, souvent révéré comme la plus grande encyclopédie au monde, est tout ce qu’on veut sauf neutre. Derrière sa façade «open source» se tapit un appareil de désinformation hautement coordonné fait pour façonner la perception publique des évènements géopolitiques, spécifiquement ceux impliquant Israël, la Palestine et le grand Moyen-Orient.

Le centre de Haïfa et la forteresse numérique de l’Unité 8200

Bien loin de l’utopie «open source» imaginée par ses créateurs, Wikipedia a été commandée par des opérateurs de l’Unité 8200, l’unité d’élite de la guerre cybernétique d’Israël. Opéré depuis un grand centre de désinformation financé par les États-Unis et basé dans la ville de Haïfa, ces guerriers cybernétiques manipulent le contenu avec une précision chirurgicale, s’assurant que les narratifs soient en faveur d’Israël et de ses intérêts tout en effaçant ou discréditant toute dissidence et avis contraires.

Comment font-ils ?

Des campagnes coordonnées de rédaction et d’editing : les opérateurs de l’Unité 8200 s’engagent dans une «guerre de la publication» systématique pour renforcer les narratifs favorables et effacer les vérités inconvénientes.

Des modérateurs «gardiens du temple» : des éditeurs responsables ayant un biais pro-Israël servent de «gardiens du temple», supprimant les vues dissidentes et opposées et bannissant les utilisateurs défiant les narratifs «officiels».

Campagnes de diffamation numérique : Tous les critiques de la politique d’Israël sont étiquetés «antisémites», «théoriciens du complot» ou pire, réduisant efficacement au silence la dissidence et entachant les réputations.

Chapitre 2 : IA – La nouvelle arme de la guerre cognitive

Alors que vous pensiez que Wikipedia était déjà bien mal, entre en scène l’IA comme gérant très zélé de l’information pompé aux stéroïdes (numériques) et avide de renforcer la conformité idéologique. Des algorithmes de modération de contenu, ostensiblement faits pour combattre le «discours de haine» et la «désinformation», sont devenus les shérifs numériques du contrôle narratif.

L’IA comme gardien invisible

Les algorithmes de modération par IA ne renforcent pas seulement les lignes de conduite de la communauté, elles ont encodé, les biais idéologiques imbriqués dans l’infrastructure numérique elle-même. Formés sur des bases de données foireuses et manipulés par des réseaux sionistes, ces algorithmes :

Donnent la priorité au contenu pro-israélien : les algorithmes de recherche de Google s’assurent que les narratifs pro-Israël apparaissent au top des résultats de recherches tout en enfouissant profondément les perspectives critiques ou dissidentes.

Les voix dissidentes réduites au silence : Les outils de modération par IA pénalisent et démonétisent les contenus qui défient le narratif officiel sur Israël, la Palestine et la politique étrangère des États-Unis.

Intègrent les biais cognitifs : les modèles à IA encodent les biais de leurs formateurs, s’assurant que les écosystèmes numériques perpétuent la vision du monde de leurs architectes.

Les grandes falsifications (Deepfakes), les médias synthétiques et les menaces futures

L’IA ne fait pas que manipuler l’information, elle la crée maintenant. La montée de la technologie du Deepfake et des médias artificiels introduit une nouvelle étape dans le mensonge, où on voit des vidéos et des bandes audios totalement fabriquées, brouiller toujours plus avant la ligne de démarcation entre la réalité et la fiction. Imaginez un monde où de la désinformation générée par IA puisse créer des crimes de guerre fictifs, inventés et «documentés» de toute pièce, fabriquer des déclarations politiques et créer des «preuves» qui n’ont jamais existé, tout cela au service d’un narratif méticuleusement préparé. Nous sommes aujourd’hui au plus près de cette triste et bien dangereuse réalité.

Chapitre 3 : Le monde académique et les médias – Complice ou captif ?

Si vous pensez toujours que le monde académique, universitaire et les médias sont les derniers bastions de la pensée indépendante, permettez-moi de vous présenter à leurs descendants algorithmiquement préparés.

Les journaux et magazines «peer-reviewed», les médias et les institutions académiques ont été aspirés dans la toile de la désinformation, servant à la fois de participants complices et de victimes ignares et involontaires.

Comment ça marche

Le biais de citation algorithmique : la recherche peer-reviewed qui s’aligne avec les narratifs pro-Israël reçoit une amplification algorithmique, tandis que la recherche critique et dissidente est supprimée ou enfouie.

Le gardien médiatique : Les organisations de presse utilisent des «fact checkers» qui sont imbriqués au sein du même écosystème idéologique, assurant ainsi la continuité narrative favorable.

Le silence académique par la peur : Les chercheurs universitaires défavorables à Israël et à sa politique font face à la mise au banc, ce qui limite la portée des recherches académiques légitimes et valides.

Chapitre 4 : Les implications pour la souveraineté globale de l’information

Les conséquences de cette désinformation numérique sont profondes. Lorsque la modération de contenu dirigée par IA devient le «gardien» de la réalité, la vérité n’est plus un fait objectif mais une illusion façonnée, fabriquée.

L’effondrement de la libre-pensée

Le conditionnement cognitif : le public, bombardé d’information fabriquée algorithmiquement, perd sa capacité de pensée critique.

La fabrication du consentement global : le contrôle narratif à une échelle planétaire s’assure d’une conformité idéologique, traçant le chemin d’une manipulation géopolitique hors de contrôle.

L’effacement des vérités historiques : les histoires supprimées et les perspectives dissidentes disparaissent de la conscience collective, le tout remplacé par un consensus fabriqué.

La propagande IA et la guerre cognitive

Aux mains des réseaux de désinformation sionistes, l’IA est devenue plus qu’un outil, elle est devenue une arme de guerre cognitive. Ces systèmes ne manipulent pas seulement les narratifs ; ils façonnent la perception du public, réécrivent l’histoire et fabriquent un consensus planétaire avec une redoutable efficacité.

Chapitre 5 : Les conséquences de la tyrannie algorithmique

Quand l’IA devient un kapo de l’idéologie, les conséquences sont catastrophiques. La liberté de pensée, de parole et le désaccord sont des victimes de la tyrannie algorithmique. L’érosion de ces principes fondamentaux pavent la route d’une ère où le désaccord n’est plus réduit au silence par la force mais par l’invisibilité algorithmique.

Les implications pour le monde

Crise de la souveraineté numérique : Nations et individus de même perdent le contrôle de leurs écosystèmes d’information, devenant captifs d’architectes externes créateurs de narratifs.

Effondrement du journalisme indépendant : le journalisme d’enquête devient insoutenable dans un paysage où les gardiens de la prison algorithmique suppriment systématiquement les voix dissidentes.

La mémoire historique comme arme : les évènements historiques sont réécrits ou totalement effacés, laissant les générations futures dénuées de tout contexte précis.

Conclusion : Briser les chaînes algorithmiques

Si la manipulation narrative est la maladie, la souveraineté numérique est le remède (NdT : ne traitant que les symptômes, pas la cause de la maladie, voir notre note ci-dessous…). Le chemin pour reprendre le contrôle des narratifs mondiaux réside en :

Plateformes décentralisées : construire des écosystèmes numériques résilient où libres pensée et parole puissent fleurir sans suppression algorithmique.

Des systèmes IA transparents : demander la transparence et la responsabilité dans la création et la formation des algorithmes modernes à IA.

Restauration des vérités historiques : amplifier les voix qui défient le consensus fabriqué et préservent les histoires censurées et supprimées.

Appel à l’action … C’est le moment

Nous nous tenons au bord du précipice d’une nouvelle ère, une ère où la ligne de démarcation entre la vérité et la fiction est brouillée sous le poids du contrôle numérique algorithmique. Mais la bataille est loin d’être perdue. La souveraineté numérique, la résistance narrative et l’éveil collectif sont les clefs pour que nous brisons les chaînes algorithmiques qui nous entravent.

La bataille pour la vérité sur le champ de bataille numérique, cybernétique, ne fait que commencer. Si nous ne défions pas ici et maintenant ces systèmes, les générations futures hériteront d’un monde où la réalité elle-même sera totalement fabriquée par des mains invisibles.

source : The Intel Drop via Résistance71

 


Changement de cap : pourquoi les États-Unis assouplissent-ils leur position vis-à-vis de l’Iran ?

par Viktor Mikhin

Ces derniers jours, l’administration de Donald Trump, connue pour sa position dure envers l’Iran, a montré des changements inattendus dans sa rhétorique.

L’envoyé spécial des États-Unis pour le Moyen-Orient, Stephen Whitcoff, qui prônait auparavant une politique de «pression maximale» sur Téhéran, parle désormais de la nécessité de «construire la confiance» et de «régler les différends». Ce virage brutal dans la stratégie étrangère soulève de nombreuses questions : qu’est-ce qui a poussé Washington à modifier son approche ? Quels facteurs ont influencé la décision d’adoucir sa position ? Et surtout, les États-Unis ont-ils un véritable plan d’action, ou s’agit-il simplement d’une manœuvre tactique temporaire ?

Une analyse de la situation montre que ce changement de cap est lié à un ensemble de raisons – de l’échec de la politique de sanctions aux calculs politiques internes de l’administration Trump. De plus, la réaction de l’Iran et de la communauté internationale joue un rôle clé dans l’évolution future des événements.

L’échec de la politique de «pression maximale»

En 2018, les États-Unis se sont unilatéralement retirés du Plan d’action global commun (PAGC), estimant que des sanctions sévères forceraient l’Iran à faire des concessions. L’administration Trump pensait alors que l’étouffement économique entraînerait soit un changement de régime à Téhéran, soit une capitulation sur la question nucléaire. Cependant, ces calculs se sont avérés erronés.

Au lieu de reculer, l’Iran a accru ses activités nucléaires. Selon l’AIEA, Téhéran a considérablement augmenté ses stocks d’uranium enrichi et a commencé à développer des centrifugeuses plus avancées. De plus, le pays a renforcé ses liens avec la Russie et la Chine, trouvant des moyens alternatifs pour contourner les sanctions. En conséquence, la politique de «pression maximale» n’a pas seulement échoué à atteindre ses objectifs, mais elle a, du point de vue de Washington, aggravé la situation en rapprochant l’Iran de la possession de l’arme nucléaire.

Aujourd’hui, Washington semble avoir réalisé que l’isolement de l’Iran n’a pas fonctionné et tente de passer à des méthodes diplomatiques. Cependant, la question est de savoir si ce n’est pas trop tard : Téhéran, marqué par une expérience amère, acceptera difficilement de nouvelles négociations sans garanties sérieuses.

Une autre raison de ce changement de cap pourrait être liée aux problèmes internes aux États-Unis. Face aux difficultés économiques et à l’absence de succès tangible, le président Trump a urgemment besoin d’une victoire en politique étrangère qu’il pourrait présenter comme un succès majeur de sa soi-disant «nouvelle politique».

Une guerre totale avec l’Iran est un scénario trop risqué, susceptible de provoquer une catastrophe tant pour la région que pour les États-Unis eux-mêmes. Ainsi, l’administration parie probablement sur un accord temporaire qui pourrait être présenté comme une «percée diplomatique». Cependant, cette approche risque de créer de nouveaux problèmes : si l’accord s’avère éphémère, cela ne fera qu’éroder davantage la confiance envers les États-Unis sur la scène internationale.

Divisions internes dans l’administration américaine. Ce changement de rhétorique reflète également de profondes divergences au sein de la direction américaine. Alors que certains responsables, comme Stephen Whitcoff, évoquent la nécessité de négociations, d’autres, dont le conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz, continuent d’exiger un abandon complet du programme nucléaire iranien.

Ces contradictions révèlent l’absence d’une stratégie cohérente. Une partie de l’appareil semble avoir compris l’inefficacité d’une pression accrue, tandis qu’une autre reste attachée à une ligne dure. Cette division rend toute stratégie américaine à long terme instable – un changement d’administration ou même un rééquilibrage des forces au Congrès pourrait annuler les accords conclus.

La réponse de l’Iran : pourquoi Téhéran ne fait pas confiance aux États-Unis

Les autorités iraniennes accueillent avec un grand scepticisme les nouvelles propositions de Washington. Le Guide suprême, l’ayatollah Khamenei, a répété à plusieurs reprises que «les menaces et la corruption ne fonctionnent pas sur l’Iran». L’expérience du PAGC de 2015 a montré que les États-Unis pouvaient à tout moment se retirer de l’accord, même si l’Iran respectait scrupuleusement toutes les conditions.

Après la rupture unilatérale de l’accord par Washington, Téhéran a perdu confiance dans les garanties américaines. Désormais, les dirigeants iraniens exigent non seulement la levée des sanctions, mais aussi des engagements juridiquement contraignants empêchant les États-Unis de revenir sur leurs promesses.

La situation est compliquée par les luttes politiques internes en Iran. Les conservateurs, renforcés après l’échec du PAGC, s’opposent à toute concession envers l’Occident. Par ailleurs, l’Iran an appris à vivre sous les sanctions, trouvant des marchés alternatifs pour son pétrole et renforçant sa coopération avec la Chine et la Russie. Cela réduit l’efficacité de la pression américaine et diminue les incitations pour Téhéran à faire des concessions.

Réactions internationales

Même les alliés les plus proches de Washington, comme Israël, ont exprimé leur mécontentement face à ce changement de cap. Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a déclaré qu’il ne faisait pas confiance aux nouvelles négociations avec l’Iran et considérait toute concession comme dangereuse.

Les pays européens, en revanche, plaident depuis longtemps pour une reprise du dialogue. L’Allemagne, la France et le Royaume-Uni, restés dans le PAGC après le retrait américain, espèrent une désescalade. Cependant, leur influence est limitée, car les décisions clés sont prises à Washington et Téhéran.

L’avenir des relations américano-iraniennes

Pour l’instant, les négociations sont dans l’impasse. Les États-Unis proposent un dialogue tout en maintenant la pression des sanctions, tandis que l’Iran refuse de faire des concessions sans garanties. Les experts estiment que Trump tente de reproduire la tactique du «bon et du mauvais flic», comme avec la Corée du Nord.

Cependant, contrairement à 2015, Téhéran n’est plus prêt à négocier sous la pression. Les autorités iraniennes savent que le temps joue en leur faveur : plus les États-Unis tardent à atteindre leurs objectifs, plus leur position s’affaiblit.

Une issue possible ?

Une sortie de l’impasse dans laquelle les États-Unis se sont enfermés avec l’Iran est possible, comme en ont discuté la Chine, la Russie et l’Iran lors de réunions trilatérales à Pékin. Une initiative en cinq points a été proposée pour résoudre la crise nucléaire iranienne :

  1. Une voie pacifique plutôt que des sanctions – Toutes les parties doivent renoncer à la pression coercitive et aux mesures restrictives illégales, en privilégiant le dialogue.
  2. Un équilibre entre droits et obligations – L’Iran doit respecter son engagement à ne pas développer d’arme nucléaire, tandis que la communauté internationale doit reconnaître son droit à l’énergie nucléaire civile dans le cadre du TNP.
  3. Un retour au PAGC comme base de l’accord – Les parties doivent se recentrer sur le Plan d’action global commun et accélérer la reprise des négociations.
  4. Le dialogue plutôt que la pression via l’ONU – Une implication prématurée du Conseil de sécurité de l’ONU ne ferait qu’éroder la confiance.
  5. Progressivité et concessions mutuelles – Seules des consultations équitables permettront de trouver un compromis.

L’assouplissement de la rhétorique américaine est un signe clair que la politique de «pression maximale» a échoué. Cependant, sans concessions réelles et garanties, les négociations ont peu de chances d’aboutir. L’Iran a appris à jouer la montre, et Washington devra choisir : soit un dialogue sérieux sur un pied d’égalité, soit une escalade aux conséquences imprévisibles. Pour l’instant, la situation reste en suspens, et aucune des parties n’est prête à faire le premier pas.

source : New Eastern Outlook