samedi 5 avril 2025

 (Comme a dit le maire de Londres, d'ailleurs l'un des dirigeants des villes intelligentes C40 avec la maire de Paris, "Londres n'est pas une ville anglaise" à cause de la population migrante. D'ailleurs, si les villes C40 sont programmées pour être brûlées, il faut qu'il nous confirme quels sont les quartiers visés à Londres, comme doit le faire aussi la maire de Paris. note de rené)

A Montreuil, le grand remplacement est en voie d’achèvement

« Celui qui n’est pas intérieurement préparé à la violence, est toujours plus faible que celui qui l’exerce. » Soljenitsyne

Je suis à la retraite et j’habite à Montreuil depuis une quinzaine d’année. Quand j’y suis arrivée, c’était une ville cosmopolite avec une grosse communauté malienne, qui a donné à Montreuil le surnom de deuxième capitale du Mali, et une grosse communauté arabe, mais la ville, gérée par un communiste d’obédience traditionnelle, Jean-Pierre Brard, était encore une ville globalement occidentale. Une ville agréable et vivante, avec une vie associative riche et variée dans laquelle il était facile de s’intégrer et où les prix restaient raisonnables. Je m’y sentais en sécurité, je n’avais pas peur de circuler seule dans les rues, même la nuit.

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Je me suis installée en centre-ville, j’ai adhéré à une association locale et je me suis fait des amis. Tout allait bien pour moi et je m’apprêtais à finir tranquillement ma vie dans la ville que j’avais choisie.

Je ne sais pas si c’est pareil pour vous, mais moi, il me faut parfois du temps pour m’apercevoir de ce qui change autour de moi. Je suis un peu comme la grenouille qui ne se rend pas compte que l’eau dans laquelle elle est plongée se met à chauffer, et qu’elle va finir par cuire.

Je me suis bien aperçue que je commençais à hésiter (puis à renoncer) à sortir seule ou à prendre le métro le soir, mais j’ai mis ça sur le compte de l’âge ; je me suis bien rendue compte qu’il y avait de plus en plus de mendiants (roms, arabes, européens de l’est, mais pas noirs) qui me réclamaient de l’argent de plus en plus agressivement dans la rue, mais j’ai mis ça sur le compte de l’appauvrissement général de la France et du pillage des richesses par l’oligarchie au pouvoir ; j’ai bien vu que dans les écoles il n’y avait presque plus de petits blancs et que dans notre association nous n’en avions pas un seul, mais je me suis dit que c’était parce que les autochtones mettaient leurs enfants dans les écoles privées ; j’ai bien remarqué qu’il y avait de plus en plus de banques africaines dans la rue de Paris, avec des queues de plus en plus longues d’Africains venant envoyer de l’argent à leurs familles, mais je n’en ai pas tiré de conclusion particulière ; il ne m’a pas échappé que le personnel de la Mairie était de plus en plus composé de personnes issues de l’immigration, ainsi que celui de l’hôpital et des administrations, mais je me suis dit, après tout, nous avons colonisé et pillé leurs pays, c’est un juste retour des choses ! Et je me suis résignée au fameux métissage dont parlait Mélenchon.

J’ai eu mon premier choc en accompagnant mon petit-fils à la piscine. Tout le personnel de la piscine, je dis bien toute l’équipe que je connaissais, avait été remplacée par des personnes venues de nos ex-colonies d’Afrique noire. Ce jour-là, un enfant s’est blessé en sautant du plongeoir. Le directeur africain a appelé les secours, fait sortir tout le monde de l’eau et a fait attendre sur le bord de la piscine tous les baigneurs qui ont grelotté pendant l’heure et demi qu’il a fallu aux secours pour arriver puis pour soigner dans les vestiaires le gamin, qui finalement n’avait rien. Nous ne pouvions pas partir, ni même aller dans les vestiaires. Nos protestations n’ont servi à rien. Le directeur prétendait respecter le règlement !

Quelques années plus tard, j’ai eu mon second choc. J’ai dû aller à la poste retirer un recommandé et, là, j’ai constaté que tout le personnel avait été remplacé exactement comme le personnel de la piscine. J’ai présenté une photocopie de ma carte d’identité comme je le fais toujours car je me suis fait voler mes papiers plusieurs fois. L’employé a refusé de me donner le pli recommandé. Comme j’insistais, vu que c’était la première fois que ça m’arrivait, il m’a emmenée au directeur qui a confirmé ce refus, en prétendant appliquer le règlement.

Je suis rentrée chez moi assez perturbée. Que se passait-il dans ma ville ? Qui étaient ces gens qui se montraient si peu compréhensifs avec la femme âgée que j’étais ? D’où venaient-ils ? Qui les avait mis là ? Pourquoi me prenaient-ils de haut ? Pourquoi est-ce que j’avais l’impression de n’être plus personne dans mon propre pays ? Tout cela était-il de ma faute ? Étais-je raciste ?

Du métissage ? Plutôt du laminage…

Et comme la vie se charge toujours d’apporter des réponses à ceux qui en cherchent, je suis bientôt tombée sur une interview (interdite) de Renaud Camus par André Bercoff pour le nouveau média indépendant, Tocsin.

Renaud Camus est un écrivain et un penseur persécuté par le pouvoir car il dénonce depuis des dizaines d’années ce qu’il appelle « le grand remplacement ». Il est étroitement surveillé par le ministère de l’Intérieur et régulièrement convoqué par la police. Il est évidemment ostracisé, interdit de médias et vilipendé. C’est courageux de la part de Tocsin de l’interviewer.

J’écoute la matinale de Tocsin depuis sa création car son animatrice, Clémence, a l’audace de donner la parole à tous ceux qui sont abandonnés, ostracisés et/ou persécutés par le système fasciste qui régit nos vies. J’utilise le mot fasciste au sens que lui donnait Mussolini : « L’État fasciste est ou bien corporatiste, ou bien il n’est pas fasciste ! » Un État fasciste est donc, selon le Duce lui-même, un État qui se confond avec le grand Capital, ce qui est bien le cas de l’UE et des États européens. Le système politique et le système judiciaire sont les bras armés du Grand Capital, raison pour laquelle, sans doute il n’a pas (encore ?) fait remplacer leur personnel.

Renaud Camus a théorisé ce qu’il a appelé le grand remplacement. Il considère que l’évènement le plus important de notre époque, c’est le remplacement de la population blanche européenne par des populations venant des pays autrefois colonisés par l’Occident, à la différence que la colonisation occidentale de pays d’Afrique noire, d’Afrique du nord ou d’Asie, n’était pas une colonisation de peuplement, mais une administration coloniale, aux méthodes certes criminelles, qui visait à extraire les richesses de la colonie pour se les approprier. Tandis que la colonisation que subit aujourd’hui l’Occident est une colonisation de peuplement, semblable à celle qui a annihilé les Amérindiens et qui extermine aujourd’hui les Palestiniens.

En occident, la délinquance est l’arme utilisée par les pouvoirs publics pour imposer cette colonisation. La délinquance est entretenue par les pouvoirs publics qui ne protègent plus la population (seulement les riches), assurent l’impunité des délinquants et interdisent aux victimes de se défendre. Elle joue le même rôle que pendant la conquête de l’Ouest aux Etats-Unis, où tout était permis contre les Indiens.

A la différence de ceux qui vivent à Neuilly et qui peuvent donc tourner en dérision le sentiment d’insécurité que ressentent les gens comme moi, je suis confrontée chaque jour, à cette délinquance officialisée, en me promenant, par exemple, au parc voisin, où sont confortablement installés, à côtés des jeux pour enfants, des guetteurs chargés d’alerter les dealers de la cité voisine. Les gardiens du parc, ni la police, n’y peuvent rien, apparemment. J’ai même vu l’autre jour deux ravissantes cavalières de la Garde Républicaine passer à cheval devant une rixe entre dealers, comme si elles ne les voyaient pas. C’était peut-être plus prudent d’ailleurs car les dealers n’auraient sans doute fait qu’une bouchée des deux demoiselles !

Le criminologue Xavier Raufer attribue à « la trouille », l’impunité et les millions d’argent public (politique de la Ville) dont ces délinquants bénéficient. Selon lui, l’ensauvagement se poursuit dans l’impunité, car le code pénal n’est pas appliqué dans les cités. Il y avait 22 cités hors la loi en 1983, à l’époque de Mitterrand, il y en avait 1400 en 2024.

Même si c’est en effet, sans doute la peur qui a rendu nos deux jolies fliquettes aveugles, Je pense qu’en ce qui concerne les pouvoirs publics, il s’agit, non pas de peur, mais de politique bien réfléchie. Une politique qui a deux objectifs, un objectif économique et un objectif de contrôle, comme l’anti-racisme. D’une part, le chômage atteint des records catastrophiques dans les cités et il faut bien que ces jeunes aient un emploi lucratif, même illégal, et d’autre part, la peur que les rixes meurtrières de ces jeunes engendrent dans la population laborieuse permet de faire voter des lois toujours plus répressives et liberticides, sans même parler des dernières émeutes, en juin 2023, qui ont été spectaculaires à Montreuil. Pendant plusieurs nuits de suite, des hordes de jeunes ont tout détruit dans la ville. Mais, miracle, elles se sont arrêtées, comme d’ailleurs les tags et la saleté, pile avant Vincennes, une municipalité peuplée de riches, voire de très riches…

A propos de lois liberticides, Alexandre Langlois, un ancien syndicaliste policier qui a démissionné de la police pour protester contre la dérive autoritaire en général et la violence exercée contre les Gilets Jaunes en particulier, parle sur Tocsin, décidément une mine d’informations, de la loi que le Parlement vient de voter mardi dernier, le 1er avril, la loi narco-trafic, qui autorise la surveillance des messages privés sur les réseaux sociaux, à travers un accès dérobé. Une loi qui, par contre, ne gênera pas le moins du monde les gros trafiquants. La France est en train de devenir le « pays des chuchoteurs », confie-t-il, comme l’URSS ou autres dictatures où mieux valait baisser la voix…

Selon Renaud Camus, c’est au milieu des années 1970 qu’ont commencé les grands bouleversements qui sont en train de détruire la population et la civilisation occidentale.

Ainsi, le dogme de l’antiracisme (les races n’existent pas), rend la résistance impossible à cette nouvelle forme de colonisation, car s’y opposer, ou même s’en plaindre, serait assimilé à du racisme. Ce grand remplacement, au 20e /21e siècle, d’une population par une autre est un crime contre l’humanité, de plus perpétré par les dirigeants des populations remplacées, ce qui est quand même une sacrée innovation, ironise-t-il. Il y a peu de tyrans dans l’histoire du monde qui ont eu l’idée de changer le peuple et de faire payer ce changement par les victimes.

Le remplacement des populations natives par des populations étrangères fait partie d’un mouvement plus large de remplacisme global. Pour des raisons économiques, on remplace sans arrêt tout ce qui existe pour faire baisser les salaires et diminuer les coûts de production jusqu’à ce que plus rien ne marche ! Dans ce contexte l’homme évidemment n’est qu’un coût remplaçable comme un autre.

Mais pour Renaud Camus, tout n’est pas perdu, car, parler de colonisation, permet de mettre le doigt sur la solution : la décolonisation. Tous les pays colonisés ont fini par être décolonisés, assure-t-il.

Je ne suis pas aussi optimiste que lui. Car, pour qu’il y ait décolonisation, il faut qu’il y ait encore un peuple autochtone… Les survivants amérindiens du nettoyage ethnique perpétré par les migrants européens n’ont jamais récupéré leurs terres, ni leurs pays, et ne le récupéreront jamais. Ils ont disparu en tant que peuple. Et je ne vois pas non plus venir la décolonisation de la Palestine, quoiqu’elle soit plus probable de celle de l’Amérique le peuple palestinien n’ayant pas encore été totalement annihilé.

Actuellement, selon Renaud Camus, nous vivons sous un droit colonial. La loi est la colonne vertébrale de la destruction de l’Europe. Le PM anglais, Starmer, a officialisé ce droit colonial en émettant une circulaire incitant officiellement à châtier les hommes blancs plus sévèrement que les autres (racisés, minorités ethniques et sexuelles, ainsi que les femmes).

En France, c’est pareil, comme le fait remarquer l’humoriste la Mite dans la caverne, car « considérer que le racisme ou l’antisémitisme sont des circonstances aggravantes en cas de meurtre revient à admettre, implicitement, qu’il est moins grave de tuer ceux qui ne sont pas concernés par ces problématiques, en gros le Français lambda ».

Marine le Pen dégommée – Quelle surprise !

Sur les chaînes de TV du système, on ne parle que de l’inéligibilité de Marine Le Pen.

Quel rapport, allez-vous me dire ? Eh bien le Rassemblement national (RN) est le principal parti d’opposition à l’immigration sauvage.

Jusqu’ici le RN permettait au système de perdurer en faisant l’union sacrée (Front républicain) contre lui. Mais voilà qu’il est devenu impossible de diaboliser le RN parce qu’Israël l’a adoubé. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est Georges Bensoussan sur France 24 :

« Le RN n’est plus le groupe fasciste et antisémite qu’il était à sa création en 1972. Depuis, la société française s’est droitisée et aujourd’hui le RN représente ceux qui votaient pour le PC en 1975, c’est-à-dire ceux que le système a rejetés dans la périphérie des métropoles, pendant que la gauche, ultra minoritaire aujourd’hui (moins d’un tiers de la population), s’est appropriée les métropoles, comme l’a théorisé Christophe Guilluy. Les grilles de lecture d’extrême droite de jadis ne s’appliquent pas au RN d’aujourd’hui. »

Le RN a cherché sa légitimité auprès d’Israël en se faisant le fer de lance de la lutte contre l’antisémitisme. Un engagement qui a culminé, le 13 novembre 2023, avec sa participation à la manifestation contre l’antisémitisme et pour la République.

Les Israéliens qui sont très isolés à cause de leur génocide des Palestiniens ont saisi la main tendue par le RN avec d’autant plus d’empressement qu’ils ont un ennemi commun : les arabes.

Légitimée par Israël, Marine le Pen était sure de gagner les élections présidentielles. Il fallait à tout prix empêcher ça et l’injustice française s’est mise en branle…

Personnellement, je vois une sorte de justice divine dans le fait que le couperet soit tombé juste après qu’elle a laissé nommer Ferrand, l’hyper-corrompu ami de Macron, à la présidence du Conseil Constitutionnel pour tenter de se le concilier, et envoyé une délégation conduite par son beau-fils Bardella en Israël pour obtenir le soutien du régime génocidaire à sa candidature…

Conclusion

En France, comme dans la plupart des pays d’Europe, le remplacement des classes populaires et de la petite bourgeoisie progresse vite, mais il ne touche pas la grande bourgeoisie et sa clientèle directe, car elle a les moyens financiers et sociaux de se protéger, exactement comme en Afrique du sud où les blancs ont gardé le pouvoir économique, alors même qu’ils ne représentent que 7,5% de la population : « Malgré les efforts pour plus de représentation des Noirs, les Blancs contrôlent encore plus de 70% de l’économie. Plus de 50% des Sud-Africains noirs vivent encore en dessous de la pauvreté. »

Dans nos états capitalistes, le Grand Capital a réussi à prendre le pouvoir et à asservir les classes populaires avec l’aide de la petite bourgeoisie. Les Gilets jaunes ont été l’ultime révolte de ces classes populaires contre la destruction de leur vie et de celle de leurs enfants, de leur environnement, de leur culture, de leur civilisation par les envahisseurs du haut (les puissances d’argent anglosaxonnes) et du bas (l’immigration sauvage). Elle a été écrasée dans le sang.

Bientôt la petite bourgeoisie sera presque entièrement composée d’immigrés ou d’enfants d’immigrés. Les autochtones, refoulés loin des centres de vie et de pouvoir, s’organiseront pour survivre dans la pauvreté et la soumission, jusqu’au jour où la petite bourgeoisie coloniale déclenchera, à son tour, une révolution pour chasser la grande bourgeoisie et prendre le pouvoir économique.

Et la boucle sera bouclée…

Camille Leroy

A Montreuil, le 3 avril 2025

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