(La protection américaine signifiant la soumission totale, mieux vaut rester maître en sa demeure et travailler avec les Brics. Je prends la Roumanie par exemple qui a rejoint l'UE, qu'est-ce que cela lui a rapporté, les entreprises de l'ouest massacrent ses forêts, IKEA en tête, les salaires n'augmentent pas vu que les entreprises de l'Ouest viennent profiter des bas salaires, le gouvernement roumain place le pays en première ligne dans une guerre contre la Russie, l'agro-business de l'ouest s'empare des terres agricoles et la démocratie est remisée au placard en faveur d'un totalitarisme imposé par l'UE, alors, dites-moi, qu'est-ce que la Roumanie a gagné dans l'histoire ? Je parle de la Roumanie, parce que c'est le type de relations qu'imposent les Etats-Unis à ses commensaux. note de rené)
Cette exigence étant inatteignable à court terme, aussi bien qu'à moyen terme, chacun doit se préparer à des lendemains très difficiles.Il est probable que les États-Unis n'assumeront plus le rôle du SACEUR et ne protégeront plus que quelques très rares États capables de consacrer immédiatement à leur défense les sommes exigées.
Dans « l'Histoire Secrète de la Guerre en Ukraine » [1], le New York Times reconstruit avec des détails significatifs que les États-Unis ont fourni à l'Ukraine, durant l'Administration Biden, non seulement d'énormes quantités d'armements pour le montant d'environ 70 milliards de dollars, mais ont planifié et dirigé les opérations militaires ukrainiennes contre la Russie depuis le quartier général de l'U.S. Army en Europe, à Wiesbaden (Allemagne). Que la guerre ait été planifiée et dirigée par les États-Unis et par l'OTAN sous leur commandement, nous l'avons soutenu dès le départ sur Grandangolo sur la base de faits précis. Sur cette même base, nous avons mis en garde contre le facile optimisme que l'Administration Trump mette rapidement fin à la guerre avec un accord direct entre les présidents Trump et Poutine et que, en opposition avec les Alliés européens, elle se retire des opérations OTAN contre la Russie, voire de l'OTAN même.
Ce qu'est la position de l'Administration Trump a été clarifié par le secrétaire d'État, Marco Rubio, à la rencontre des ministres des Affaires étrangères de l'OTAN, qui s'est tenue à Bruxelles, pour la « construction d'une OTAN plus forte, plus partagée et plus létale ». Le secrétaire d'État a déclaré :À la rencontre de Bruxelles a participé, en costume de partenaire, le ministre des Affaires étrangères de l'Ukraine, à qui ses homologues, y compris le secrétaire d'État Marco Rubio, ont garanti un soutien militaire ultérieur. Complètement ignoré le fait, dénoncé par Moscou, que Kiev continue à attaquer les infrastructures énergétiques russes en violant l'accord avec Trump, que la Russie par contre observe en n'attaquant pas celles de l'Ukraine.
Pendant qu'il continue à renvoyer la rencontre promise avec le président Poutine, le président Trump projette d'aller au Moyen-Orient où les États-Unis sont en train de renforcer leur présence militaire en préparant, de concert avec Israël, l'attaque de l'Iran, pays des BRICS avec qui la Russie est sur le point de conclure un accord stratégique aussi. Ce qu'est la stratégie de l'Occident a été déclaré par le secrétaire Général de l'OTAN à la rencontre des ministres des Affaires étrangères à laquelle a participé le secrétaire d'État USA :Le thème est amplement traité par un groupe d'analystes qui, dans le Wall Street Journal, explique comment « Chine, Russie, Iran et Corée du Nord se sont unis en un nouvel axe, le CRINK, qui est en tain de travailler contre l'Amérique pour défier les sanctions occidentales et miner les intérêts des États-Unis. »
Bref résumé de la revue de presse internationale Grandangolo de vendredi 4 mars 2025 sur la chaîne TV italienne Byoblu[1] « The Secret History of the War in Ukraine », Adam Entous, New York Times, March 29, 2025.
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