dimanche 6 avril 2025

(trump va donc tuer beaucoup de monde, à peine élu, il se lance dans la guerre et tout ça pour que les juifs israéliens puissent continuer à massacrer des musulmans, de plus en plus de musulmans. A eux deux, pensez-vous qu'ils vont réussir à tuer tous les musulmans dans la région ? note de rené) 

Les États-Unis déploient rapidement des moyens militaires majeurs au Moyen-Orient pour menacer l'Iran (WSWS)

par SLT 5 Avril 2025, 16:39 Yemen Iran USA Impérialisme Israël Collaboration Trump Netanyahu Colonialisme Palestine Articles de Sam La Touch

Un bombardier furtif B-2 Spirit sur la base aérienne de Hill, dans l'Utah, le 29 juin 2024. [Photo: Air Force Senior Airman Jack Rodgers ]

Un bombardier furtif B-2 Spirit sur la base aérienne de Hill, dans l'Utah, le 29 juin 2024. [Photo: Air Force Senior Airman Jack Rodgers ]

Dans le contexte du génocide perpétré à Gaza par Israël et des attaques américaines continues contre le Yémen, l'administration Trump accélère l'envoi de matériel militaire au Moyen-Orient, tout en multipliant les menaces d'attaquer l'Iran.
 

Bien que le prétexte avancé par l'administration Trump pour menacer l'Iran soit le prétendu développement de son programme nucléaire, les plans de guerre américains contre l'Iran s'inscrivent dans une offensive américano-israélienne utilisant comme prétexte les attaques du 7 octobre 2023 par le Hamas, mais préparée depuis des décennies. Ces plans visent à remodeler le Moyen-Orient et à le placer sous domination impérialiste directe. Dans ce cadre, Israël procède à un nettoyage ethnique de Gaza et cherche à annexer ce territoire.

Mardi, le Pentagone a annoncé que le groupe aéronaval du porte-avions USS Carl Vinson serait déployé au Moyen-Orient pour rejoindre celui du porte-avions USS Harry S. Truman.

Le Pentagone a également envoyé six bombardiers furtifs B-2 sur la base de Diego Garcia dans l'océan Indien, à portée de frappe de l'Iran. Ces appareils représentent 30 % de la flotte américaine de bombardiers furtifs et sont capables de transporter des armes nucléaires ainsi que les plus puissantes bombes anti-bunker des États-Unis, conçues pour atteindre des installations nucléaires souterraines iraniennes.
 

L'analyste en aviation militaire Peter Layton a déclaré à CNN que le déploiement de six B-2 serait excessif pour des cibles au Yémen et ne pourrait être utilisé que dans une attaque contre l'Iran. « Six, c'est un nombre sérieux. Pour des cibles profondément enfouies des Houthis, deux ou trois suffiraient peut-être, mais six B-2 représentent un effort majeur», a-t-il affirmé.

En plus des porte-avions et des bombardiers, les États-Unis ont envoyé des destroyers supplémentaires capables de lancer des missiles de croisière à longue portée et des batteries de défense antimissile Patriot dans toute la région.

Le week-end dernier, le président américain Donald Trump a déclaré qu'à moins que l'Iran ne se plie aux exigences des États-Unis, «il y aura des bombardements».

Le mois dernier, le conseiller à la Sécurité nationale Michael Waltz a déclaré sur CBS que les États-Unis visaient le «démantèlement complet» du programme nucléaire iranien. Waltz a précisé:

Ce n'est pas un simple jeu de représailles comme sous les administrations Obama ou Biden... C'est tout le programme. Abandonnez-le ou il y aura des conséquences.

Mercredi, le président français Emmanuel Macron a tenu une réunion pour discuter de la probabilité d'une attaque américaine contre l'Iran. Un porte-parole a ensuite déclaré qu'une escalade militaire semblait «presque inévitable».

Le 15 mars, l'administration Trump avait lancé une série de campagnes de bombardement au Yémen, touchant des centaines de cibles dans ce qui représente le bomabrdement américain le plus intense contre ce pays à ce jour.

Mardi, Trump a renouvelé ses menaces contre le Yémen en déclarant :

Nous venons juste de commencer, et la véritable douleur reste à venir, tant pour les Houthis que pour leurs sponsors en Iran.

Le même jour, la porte-parole de la Maison-Blanche Karoline Leavitt a affirmé que les États-Unis avaient mené plus de 200 attaques au Yémen et déclaré :

L'Iran est incroyablement affaibli par ces attaques, et nous avons constaté qu'elles ont éliminé des dirigeants houthis.

En réponse aux menaces américaines contre l'Iran, le guide suprême iranien Ali Khamenei a averti: «Si [les Américains] commettent une quelconque folie, ils recevront assurément un coup en retour.»

Selon The Telegraph, un responsable iranien a déclaré dimanche que les troupes britanniques pourraient également être ciblées en cas d'attaque américaine contre l'Iran :

«Il n'y aura aucune distinction de faite entre les forces britanniques et américaines si l'Iran est attaqué depuis une base dans la région ou à portée des missiles iraniens.»

Il a ajouté :

Quand le moment viendra, peu importe que vous soyez un soldat américain, britannique ou turc – vous serez visé si votre base est utilisée par les Américains.

Une attaque américaine contre l'Iran menace d'intensifier massivement la guerre en cours au Moyen-Orient et pourrait potentiellement entraîner la Chine et la Russie dans le conflit.

La semaine dernière, Mohammad Qalibaf, président du Parlement iranien, a déclaré :

Si les Américains attaquent la souveraineté de l'Iran, toute la région explosera comme une étincelle dans un dépôt de munitions.

Pendant son premier mandat présidentiel, Donald Trump avait retiré les États-Unis du Plan d'action global conjoint (JCPOA) conclu en 2015 sous l'administration Obama pour limiter le programme nucléaire iranien. En décembre dernier, l'Agence internationale de l'énergie atomique avait signalé que l'Iran avait accru sa capacité d'enrichissement d'uranium.

Cette semaine, Ali Larijani, conseiller du guide suprême Khamenei, a évoqué la possibilité que l'Iran développe une arme nucléaire en réponse aux menaces américaines. Ali Larijani a dit:

Nous ne nous dirigeons pas vers [les armes nucléaires], mais si vous faites une erreur concernant la question nucléaire iranienne, vous forcerez l'Iran à aller dans cette direction pour se défendre.

Il a ajouté :

L'Iran ne souhaite pas en arriver là, mais... (il) n'aura pas le choix. [...] Si à un moment donné vous (les États-Unis) optez pour des bombardements, directement ou via Israël, vous forcerez l'Iran à prendre une décision différente.
 

Pendant ce temps, le génocide continue de s'étendre à Gaza. Al Jazeera rapporte qu'au moins 77 Palestiniens ont été tués mercredi dans ce territoire assiégé par des attaques terrestres et aériennes incessantes des Forces de défense israéliennes (FDI). Lors d'une attaque de missile sur une installation médicale des Nations Unies dans le camp de réfugiés de Jabalia, au moins 22 personnes – dont des femmes et des enfants – ont été tuées.
 

Mardi encore, le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies a annoncé que toutes ses boulangeries opérant à Gaza avaient fermé en raison des pénuries alimentaires et énergétiques causées par le blocus israélien en cours.

Depuis près d'un mois maintenant, Israël empêche toute entrée de nourriture, carburant, eau et électricité dans la bande de Gaza comme partie d’une politique délibérée visant à affamer et nettoyer ethniquement les Palestiniens pour annexer leurs terres.

Mardi également, Israël a annoncé une expansion majeure de son offensive terrestre à Gaza et indiqué que de larges portions du territoire seraient saisies et placées sous contrôle militaire.

De nouveaux détails continuent aussi d’émerger concernant les 15 travailleurs humanitaires, dont un employé des Nations Unies, massacrés par les forces israéliennes le 23 mars et jetés dans une fosse commune. Après que le Guardian a rapporté mardi que les victimes avaient été ligotées et exécutées, le New York Times a révélé que les secouristes «avaient reçu plusieurs balles avant d’être enterrés dans une fosse commune»

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