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par Marturin Atcha
Le Burkina Faso n’exclut pas de quitter l’Union africaine et les Nations unies. Pour le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, cette option est envisageable si ces organisations ne revoient pas leur posture néocolonialiste.
L’affirmation de la souveraineté au Burkina Faso n’a pas de limite. Pour le régime militaire au pouvoir à Ouagadougou, un retrait de l’Union africaine et même des Nations n’est pas exclu si ces organisations continuent d’adopter des postures néocolonialistes.
«Nous observons l’Union africaine, si elle se comporte comme la CEDEAO nous la quitterons, et même l’ONU n’est pas exclue», a déclaré le Premier ministre. Une déclaration qui sonne comme une mise en garde pour les organisations régionales ou internationales, dont le pays en encore membre.
Cette menace de retrait est intervenue après des propos du commissaire de l’Union africaine au dernier sommet de la CEDEAO à Abuja. L’émissaire avait qualifié le retrait des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) d’inacceptable. Ce qui avait provoqué la colère de Bamako, Ouagadougou et Niamey qui l’ont fait savoir via un communiqué commun.
source : Actu Cameroun
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