Dans son ouvrage Les apprentis sorciers (éd. Albin Michel) consacré à l'ARN et à la technologie vaccinale de l'ARN messager, la généticienne Alexandra Henrion-Caude écrit cette phrase lourde de sens : « Imaginer qu'on a injecté ce vaccin à des millions d'hommes, de femmes, de jeunes, et maintenant d'enfants sans avoir pris la moindre précaution pour protéger la molécule la plus intime qui soit - notre ADN, notre génome, notre patrimoine génétique - me plonge dans une perplexité vertigineuse ».
Dense et sans fioritures, le livre comporte trois aspects principaux : la passion d'une scientifique pour son objet de recherche : l'ARN ; des décennies d'échec concernant les thérapies vaccinales avec ARNm ; les conséquences actuelles et à venir des vaccins ARNm anti-Covid.
L'ARNm : des échecs thérapeutiques successifs
L'ARNm étant thérapeutique - 12 médicaments, souvent hors de prix, ont été mis au point pour traiter diverses maladies graves, « C'est une folie de traiter une population saine comme si elle était malade ».
Les échecs successifs de vaccins pour traiter les cancers de la prostate, de la peau ou le VIH (p. 72-77) montrent à l'évidence toute la difficulté à faire de cette technologie médicale une réussite.
Et il ne s'agissait évidemment que de ne traiter que des malades puisque ces « vaccins » avaient pour objectif de soigner :Bref,La responsabilité est donc politique, les dirigeants ayant remis le sort des populations qu'ils dirigeaient entre les mains d'une science sans garde-fous.
L'ARN : une connaissance scientifique encore insuffisante
Découvert il y a plus de cinquante ans, le rôle de l'ARN en lien avec l'ADN dans la cellule reste difficile à comprendre et à circonscrire : il est l'élément instable qui s'intercale entre l'ADN stable et les protéines.
Les ARN servent de régulateurs dans les organismes, qu'il s'agisse des plantes, des animaux et bien entendu des humains puisque nous appartenons au règne animal, et ils sont sensibles à l'environnement. Il y a même des microARN, les MitomiR notamment, qui assurent le lien de la cellule avec nos mitochondries : « Tous ces éléments nous interdisent de dire qu'on les connaît ».
L'ARN messager permet la transcription et la traduction entre l'ADN et les protéines, mais avec bien des inconnues : « Ce serait trop simple de s'imaginer qu'il ne comporte qu'un seul message ! ». Surtout, injecter de l'ARNm dans un organisme comporte toujours une part d'aléatoire :Alors, faire produire de la protéine Spike aux cellules humaines est juste aventureux. Le vaccin ARNm fut un échec aussi pour soigner le glioblastome (tumeur cérébrale), mais rien n'interdit de penser qu'il puisse le déclencher. Puisque l'ARN est comparé à Maître Yoda par Alexandra Henrion-Caude, du fait de son omniprésence, on peut dire alors que le vaccin ARNm est un laser surpuissant qui balaye large là où il faudrait une arme moins spectaculaire, mais réellement efficace.
Les vaccins ARNm anti-Covid : une « radioactivité » à l'intérieur des corps ?
Les données concernant les effets indésirables de ces vaccins sont incroyables : à partir des documents déclassifiés de Pfizer par un juge américain, on observe :
L'ARNm conduit les cellules à se transformer en usine, à produire la protéine Spike :Et comme cet ARNm n'est pas naturel, il reste longtemps dans l'organisme, tout en circulant partout jusque dans le lait maternel. Par traduction inverse, il peut de même s'insérer dans l'ADN et modifier le génome d'un individu. Or, un génome modifié augmente le risque de cancer. Et, bien sûr, il n'y eut pas d'études au préalable pour évaluer la cancérogénicité ni la génotoxicité du vaccin puisque le temps manquait... et que le temps, c'est de l'argent !
On comprend pourquoi la généticienne a donné comme titre à son livre les apprentis sorciers. Car il s'agit bien de cela. La vaccination ARNm anti-Covid semble bien être notre Tchernobyl à nous... Les gains astronomiques générés par l'industrie pharmaceutique avec la complicité des États semblent sonner la fin d'un système capitaliste néolibéral qui est allé au bout de sa logique au point de mettre en danger des populations entières.
L'Occident entre arrogance et idéologie déconnectée du réel
La seule approximation commise par Alexandra Henrion-Caude est géographique : non, toute l'humanité n'a pas été concernée par cette vaccination, car si 70 % de la population mondiale a été vaccinée, les vaccins ARNm ont principalement été utilisés dans les pays occidentaux, pays si fiers de cette avancée technologique.
Ces pays sont : l'anglosphère (pour parler comme Emmanuel Todd), de l'Angleterre à l'Australie, en passant, bien évidemment, par « Maison mère » : les États-Unis, et les pays de l'Union européenne, essentiellement d'Europe de l'Ouest. Prenons un exemple : avant l'arrivée de Mario Draghi à la tête de l'Italie, ce pays semblait favorable à la production du vaccin russe. Par idéologie, l'ancien directeur de la Banque centrale européenne Draghi ne se fia plus qu'à l'Agence européenne du médicament, validant les vaccins anglo-américains et refusant les vaccins non-occidentaux (russe, chinois et indien), tout en entonnant un discours de peur et accusatoire : si on ne se fait pas vacciner, on meurt et on tue...
À l'heure où le ministre de la Santé allemand, Karl Lauterbach, reconnaît les effets indésirables des vaccins ARNm, il est temps en France aussi que les consciences se réveillent. L'enfer est pavé de bonnes et de mauvaises intentions, entremêlées, et science sans conscience n'est que ruine de l'esprit et du corps.
Le livre se conclut sur la vaccination des enfants qui a freiné l'ardeur autocratique des dirigeants occidentaux, mais nombre d'entre eux l'ont été quand même. Dans quel monde voulons-nous les faire grandir ? Un monde opaque dans lequel on voue aux gémonies, antivax et complotistes ou bien un monde de vérité et de débats constructifs ?
Les pays occidentaux sont à l'heure du choix : soit ils reconnaissent leurs failles, soit ils poursuivent dans leur déni et vont droit vers l'effondrement. Malheureusement, nous ne voyons pas venir à la tête de la première puissance mondiale l'équivalent d'un Gorbatchev pour nous sortir de cette idéologisation excessive qui confine à l'aveuglement total.
Dense et sans fioritures, le livre comporte trois aspects principaux : la passion d'une scientifique pour son objet de recherche : l'ARN ; des décennies d'échec concernant les thérapies vaccinales avec ARNm ; les conséquences actuelles et à venir des vaccins ARNm anti-Covid.
L'ARNm : des échecs thérapeutiques successifs
L'ARNm étant thérapeutique - 12 médicaments, souvent hors de prix, ont été mis au point pour traiter diverses maladies graves, « C'est une folie de traiter une population saine comme si elle était malade ».
Les échecs successifs de vaccins pour traiter les cancers de la prostate, de la peau ou le VIH (p. 72-77) montrent à l'évidence toute la difficulté à faire de cette technologie médicale une réussite.
Et il ne s'agissait évidemment que de ne traiter que des malades puisque ces « vaccins » avaient pour objectif de soigner :Bref,La responsabilité est donc politique, les dirigeants ayant remis le sort des populations qu'ils dirigeaient entre les mains d'une science sans garde-fous.
L'ARN : une connaissance scientifique encore insuffisante
Découvert il y a plus de cinquante ans, le rôle de l'ARN en lien avec l'ADN dans la cellule reste difficile à comprendre et à circonscrire : il est l'élément instable qui s'intercale entre l'ADN stable et les protéines.
Les ARN servent de régulateurs dans les organismes, qu'il s'agisse des plantes, des animaux et bien entendu des humains puisque nous appartenons au règne animal, et ils sont sensibles à l'environnement. Il y a même des microARN, les MitomiR notamment, qui assurent le lien de la cellule avec nos mitochondries : « Tous ces éléments nous interdisent de dire qu'on les connaît ».
L'ARN messager permet la transcription et la traduction entre l'ADN et les protéines, mais avec bien des inconnues : « Ce serait trop simple de s'imaginer qu'il ne comporte qu'un seul message ! ». Surtout, injecter de l'ARNm dans un organisme comporte toujours une part d'aléatoire :Alors, faire produire de la protéine Spike aux cellules humaines est juste aventureux. Le vaccin ARNm fut un échec aussi pour soigner le glioblastome (tumeur cérébrale), mais rien n'interdit de penser qu'il puisse le déclencher. Puisque l'ARN est comparé à Maître Yoda par Alexandra Henrion-Caude, du fait de son omniprésence, on peut dire alors que le vaccin ARNm est un laser surpuissant qui balaye large là où il faudrait une arme moins spectaculaire, mais réellement efficace.
Les vaccins ARNm anti-Covid : une « radioactivité » à l'intérieur des corps ?
Les données concernant les effets indésirables de ces vaccins sont incroyables : à partir des documents déclassifiés de Pfizer par un juge américain, on observe :
- qu'il y eut 14 morts par jour lors des essais cliniques, soit 1 223 en trois mois, et que 158 893 effets indésirables ont été constatés entre le 1er décembre 2020 et le 28 février 2021 ;
- que la pharmacovigilance américaine révèle une augmentation de 4 800% d'effets indésirables pour ces seuls vaccins par rapport aux vaccins habituels ces dix dernières années ;
- que la baisse de l'immunité générale des vaccinés conduit à de nombreuses infections auxquelles ne sont pas sensibles les non-vaccinés, etc.
L'ARNm conduit les cellules à se transformer en usine, à produire la protéine Spike :Et comme cet ARNm n'est pas naturel, il reste longtemps dans l'organisme, tout en circulant partout jusque dans le lait maternel. Par traduction inverse, il peut de même s'insérer dans l'ADN et modifier le génome d'un individu. Or, un génome modifié augmente le risque de cancer. Et, bien sûr, il n'y eut pas d'études au préalable pour évaluer la cancérogénicité ni la génotoxicité du vaccin puisque le temps manquait... et que le temps, c'est de l'argent !
On comprend pourquoi la généticienne a donné comme titre à son livre les apprentis sorciers. Car il s'agit bien de cela. La vaccination ARNm anti-Covid semble bien être notre Tchernobyl à nous... Les gains astronomiques générés par l'industrie pharmaceutique avec la complicité des États semblent sonner la fin d'un système capitaliste néolibéral qui est allé au bout de sa logique au point de mettre en danger des populations entières.
L'Occident entre arrogance et idéologie déconnectée du réel
La seule approximation commise par Alexandra Henrion-Caude est géographique : non, toute l'humanité n'a pas été concernée par cette vaccination, car si 70 % de la population mondiale a été vaccinée, les vaccins ARNm ont principalement été utilisés dans les pays occidentaux, pays si fiers de cette avancée technologique.
Ces pays sont : l'anglosphère (pour parler comme Emmanuel Todd), de l'Angleterre à l'Australie, en passant, bien évidemment, par « Maison mère » : les États-Unis, et les pays de l'Union européenne, essentiellement d'Europe de l'Ouest. Prenons un exemple : avant l'arrivée de Mario Draghi à la tête de l'Italie, ce pays semblait favorable à la production du vaccin russe. Par idéologie, l'ancien directeur de la Banque centrale européenne Draghi ne se fia plus qu'à l'Agence européenne du médicament, validant les vaccins anglo-américains et refusant les vaccins non-occidentaux (russe, chinois et indien), tout en entonnant un discours de peur et accusatoire : si on ne se fait pas vacciner, on meurt et on tue...
À l'heure où le ministre de la Santé allemand, Karl Lauterbach, reconnaît les effets indésirables des vaccins ARNm, il est temps en France aussi que les consciences se réveillent. L'enfer est pavé de bonnes et de mauvaises intentions, entremêlées, et science sans conscience n'est que ruine de l'esprit et du corps.
Le livre se conclut sur la vaccination des enfants qui a freiné l'ardeur autocratique des dirigeants occidentaux, mais nombre d'entre eux l'ont été quand même. Dans quel monde voulons-nous les faire grandir ? Un monde opaque dans lequel on voue aux gémonies, antivax et complotistes ou bien un monde de vérité et de débats constructifs ?
Les pays occidentaux sont à l'heure du choix : soit ils reconnaissent leurs failles, soit ils poursuivent dans leur déni et vont droit vers l'effondrement. Malheureusement, nous ne voyons pas venir à la tête de la première puissance mondiale l'équivalent d'un Gorbatchev pour nous sortir de cette idéologisation excessive qui confine à l'aveuglement total.
- Christophe Lemardelé est historien des religions, spécialiste des sacrifices dans l'Antiquité méditerranéenne.
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