(En France, tous les partis d'opposition sont pour la guerre en Ukraine contre la Russie. De toute façon, nos grands leaders ont peur que les médias des milliardaires les boycottent, donc, ils font les moutons. Par contre, ils nous affirment qu'ils se battent pour nous. Vu l'état dans lequel on se trouve en France, on ne peut pas dire qu'ils soient efficaces. J'espère pour eux que la paie est bonne. note de rené)
par Robin Philpot
« Nous sommes de fiers alliés des États-Unis ! ». Voilà ce que Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois, a dit à Joe Biden lors du passage de Biden au Parlement canadien à Ottawa. Blanchet l’a claironné fièrement sur son compte Twitter peu après la rencontre.
Le Bloc Québécois, avec le Parti Conservateur du Canada et les anonymes du Service d’espionnage canadien, du SCRS, et de ses alliés de Five Eyes, mène la charge contre la Chine et sa supposée ingérence dans la démocratie canadienne. Ce qui fait sûrement plaisir à Joe Biden.
Dans cette chronique, Robin Philpot revient sur quelques-uns des élus canadiens d’origine chinoise ciblées par les sources anonymes des services d’espionnage canadien et des Five Eyes et qui voient leurs carrières politiques suspendues. Ce sont notamment :
Mme Xixi Li. Conseillère municipale à Brossard, en banlieue de Montréal ;
Monsieur Han Dong – député libéral de la région de Toronto écartée sur la foi de soupçons chuchotés par des sources anonymes du SCRS ;
Mary Ng, ministre fédérale du commerce international de la promotion des exportations et députée libérale de Markham ;
Ken Sim, maire de Vancouver, premier maire d’origine asiatique de cette ville qui a une très forte communauté chinoise ; et
Michael Chan, maire suppléant de Markham, ancien député et ancien ministre du gouvernement libéral ontarien.
Michael Chan, courageux, a répondu du tac au tac. Il a envoyé une lettre à Justin Trudeau dans laquelle Il demande une enquête publique sur les agissements illégaux, le profilage racial et la diffusion de fausses allégations sur des Canadiens d’origine chinoise par le Service canadien de renseignements de sécurité (SCRS).
Le Bloc Québécois aurait dû prendre la balle au bond et exiger une enquête publique sur le SCRS, considérant l’histoire des agissements illégaux au Québec de la GRC et de son successeur, le SCRS.
L’animateur rappelle que le Gouvernement du Canada a proclamé la loi sur les Mesures de guerre en octobre 1970 sur des fausses informations : résultat 12 500 troupes à Montréal, 500 personnes arrêtées et emprisonnées et plus.
La GRC, ancêtre du SCRS, plantait des bombes, infiltrait le conseil des ministres du gouvernement québécois (Claude Morin), volait des listes de membres d’organisations démocratiques et plus. Et c’est à la suite d’une enquête publique sur les agissements illégaux de la GRC (Commission Macdonald) que le SCRS a été créé.
De plus, le Canada n’a pas hésité à s’ingérer dans la démocratie québécoise, notamment lors du référendum de 1995. Il violait au vu et au su de tous la loi québécoise sur les consultations populaires et empêchait le Québec d’enquêter à ce sujet. De plus, dans le cas d’Option Canada, une « ancienne » employée du SCRS signait des chèques pour l’organisation occulte Option Canada en violant flagrante de la loi québécoises.
Au lieu de veiller aux intérêts du Québec, le Bloc Québécois est devenu le porte-étendard des États-Unis et de son fidèle vassal, le Canada.
Le chef du Bloc Québécois aurait été plus honnête s’il avait dit à Joe Biden : « Nous sommes de fiers « vassaux » des États-Unis ».
source : Le Pied à Papineau
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire