mercredi 29 mars 2023

 (Quel est la différence entre sa puce cérébrale et la puce que veut nous imposer le forum économique mondial de klaus swhwab ? note de rené)


Neuralink veut s’associer à un partenaire chirurgical qui implantera ses puces chez l’homme


L’entreprise d’Elon Musk doit encore obtenir l’autorisation de la FDA pour aller de l’avant.

Neuralink, la société de biotechnologie d’Elon Musk, qui avait l’ambitieux projet d’implanter ses puces d’interface neuronale chez l’homme d’ici 2022, cherche désormais un partenaire chirurgical avec lequel s’associer pour mener des essais sur l’homme en premier lieu, selon un rapport de Reuters.

Neuralink développe depuis 2016 des implants cérébraux qui, selon elle, pourront aider à guérir des personnes atteintes de maladies allant de la cécité à la paralysie. L’entreprise a testé sa technologie sur des singes et en a fait la démonstration à plusieurs reprises. Cependant, avant d’être utilisée à grande échelle chez l’homme, cette technologie doit d’abord être testée et l’entreprise d’Elon Musk n’a pas encore trouvé de partenaire pour procéder à l’implantation.

Neuralink s’approche du centre d’Arizona

Selon le rapport de Reuters, Neuralink a approché le Barrow Neurological Institute, un institut neurologique basé à Phoenix, en Arizona, en tant que partenaire potentiel pour ses essais, mais les pourparlers sont toujours en cours et ne déboucheront pas nécessairement sur quelque chose de concret.

L’institut Barrow est l’un des pionniers des implants cérébraux aux États-Unis et a contribué à normaliser les méthodes permettant au patient de rester endormi pendant l’implantation. Avec un historique de plus de 175 000 implants cérébraux, un rapprochement avec l’organisation aiderait Neuralink à avancer dans ses projets.

Cependant, les implants de l’institut sont des dispositifs de stimulation cérébrale profonde destinés à aider les patients atteints de la maladie de Parkinson à réduire leurs tremblements, tandis que l’implant de Neuralink est une interface qui communique avec des ordinateurs, tout en étant connectée au cerveau. Jusqu’à présent, aucun implant de ce type n’a reçu l’approbation de la FDA pour être mis sur le marché.

Les chances de Neuralink de trouver un partenaire approprié pour des essais sur l’homme pourraient être entravées par le fait qu’elle fait actuellement l’objet d’une enquête de la part de deux agences fédérales. L’année dernière, le ministère américain de l’agriculture a ouvert une enquête sur des allégations selon lesquelles l’entreprise aurait précipité ses expériences et causé des souffrances inutiles et la mort de ses singes.

Interesting Engineering a également rapporté que le ministère des transports enquêtait également sur l’entreprise pour sa manipulation de pathogènes dangereux entre les années 2018 et 2020. Le partenaire de l’entreprise pour les essais sur les animaux, l’Université de Californie à Davis, a mis fin à son partenariat sans en préciser les raisons au cours de l’année 2020.

Les difficultés de l’entreprise sont d’autant plus grandes que des sociétés concurrentes semblent bien progresser avec leur technologie. Synchron, qui utilise également un implant d’interfaçage, a reçu l’approbation de la FDA pour des essais en 2021 et a implanté son premier dispositif l’année dernière. Elon Musk avait également exprimé son intérêt à investir dans cette société auparavant.

Le cofondateur de Neuralink, Max Hadok, a depuis lors lancé une autre société appelée Science Corp, qui utilise un dispositif d’interface mais qui n’a pas besoin d’être implanté chirurgicalement, selon un rapport de Gizmodo.

Neuralink est également en pourparlers avec d’autres centres scientifiques aux États-Unis, tout en essayant de convaincre la FDA d’approuver son dispositif.

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Source : Interesting Engineering – Traduit par Anguille sous roche

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