mardi 17 janvier 2023

 (J'ai comme un gros doute sur le nouveau lula, attendons de voir. note de rené)


Brésil : Lula remplace la direction de tous les médias publics du pays


Réseau International, 17 janvier 2023
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Le président du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva, a destitué par décret la direction de tous les médias publics du pays suite au traitement qu’ils ont réalisé de la prise des trois pouvoirs publics à Brasilia le 8 janvier dernier.

Cette décision a été prise vendredi soir et comprend la nomination de la journaliste Kariane Costa à la présidence de l’Entreprise Brésilienne de Communication, dont dépendent des médias importants comme l’agence d’information, Agencia BrasilTV Brasil ou la station Radio National. Cette mesure suppose l’ouverture d’un processus de transition et de réorganisation de l’Entreprise Brésilienne de Communication qui durera environ 30 jours, a fait savoir la présidence dans un communiqué.

La presse brésilienne souligne que la direction de ces médias était toujours assurée par les personnes nommées par le président précédent, Jair Bolsonaro, dont les sympathisants ont attaqué le congrès, le palais présidentiel et le siège du tribunal fédéral suprême, il y a une semaine.

Ces faits auraient été le détonateur des changements puisqu’alors que la majorité des médias brésiliens qualifiaient les sympathisants de Bolsonaro, de « vandales » ou « putschistes », les médias publics continuaient à les qualifier de « manifestants », ont fait savoir des sources proches du Gouvernement citées par le journal Folha de Sao Paulo.

La source a expliqué qu’on craignait une couverture encore plus radicale de la part des médias dirigés par des personnes proches de Bolsonaro et la propagation éventuelle d’idées antidémocratiques ou même un sabotage technique pour interrompre les retransmissions et les apparitions du Président.

Le lendemain de l’attaque des trois pouvoirs, le bulletin d’information de TV Breizh, il a diffusé des déclarations du sénateur Flavio Bolsonaro, le fils de l’ancien président, ce qui a été interprété par les personnalités politiques, du parti des travailleurs au pouvoir comme une provocation.

source : Cuba Debate

traduction Françoise Lopez pour Bolivar infos

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