(Des centaines de milliers de jeunes filles avec une vie foutue. note de rené)
Depuis quelques semaines, les lobbys des entreprises pharmaceutiques ont mobilisé les médias et notre ministre de la Santé pour faire la promotion de la vaccination anti-HPV (papillomavirus humain) et notre président a déploré qu'« un tiers des jeunes filles" et moins de 10% des garçons se font vacciner », se déclarant [1] « ouvert à une vaccination obligatoire » sur le sujet.
Mais comment peuvent-ils être aussi ignorants des résultats très inquiétants de cette vaccination dans le monde réel ? La Commission de la transparence dans son avis du 13 septembre 2017[2] précisait pourtant : « Les données disponibles ne permettent pas de répondre aux interrogations concernant... l'efficacité en termes de prévention des cancers ».
L'évaluation objective d'une mesure sanitaire nationale ne doit pas se juger sur des simulations mensongères rédigées par des auteurs liés aux fabricants du vaccin, mais sur les données officielles des registres des cancers des pays pionniers de cette vaccination anti-HPV. Or, ceux-ci montrent que nulle part la vaccination n'a fait régresser les cancers invasifs et que parfois paradoxalement la vaccination anti-HPV augmente le risque de cancer invasif du col de l'utérus ![3]
Le lien de causalité exclusive entre infection à HPV et cancer n'est pas démontré
Un ami gendarme m'a rappelé que « sur les lieux d'un crime, on trouve aussi les témoins ».
Avant la mise sur le marché de ce vaccin, tous les articles recherchant les causes du cancer du col utérin démontraient que ce dernier est statistiquement lié à de très nombreux facteurs favorisants, eux-mêmes liés entre eux, dont : l'activité sexuelle précoce, importante et variée (source de microtraumatismes répétés et d'inflammations chroniques qui constituent des causes classiques de cancérisation), le tabagisme, le nombre élevé d'enfants (plus de cinq), les déficits immunitaires et les infections génitales dont l'herpès, la chlamydia et une vingtaine de souches de HPV. Depuis la mise sur le marché des vaccins anti-HPV, les articles détaillant les facteurs favorisants des cancers se focalisent uniquement sur ces derniers virus et prétendent qu'ils en seraient les seuls responsables.
Le papillomavirus qui ne donne aucun signe clinique est habituellement commensal comme le staphylocoque blanc sur la peau, le colibacille dans l'intestin et le bacille de doderlein dans le vagin. Plus de 150 souches de papillomavirus infestent l'homme. La contamination se fait par simple contact cutané (plus de 50 % des vierges sont ou ont été infectées[4]) ou lors d'un acte sexuel. Près de 80 % des personnes sexuellement actives seront infectées sans le savoir un jour ou l'autre, et à plusieurs reprises, et s'en débarrasseront naturellement dans 90 % des cas en quelques mois, sans séquelles, avec acquisition d'une immunité solide contre la souche concernée.
Une réinfection est possible avec une autre des 150 souches existantes. En outre, la multiplicité des partenaires et des contacts sexuels fréquents favorisent la persistance d'une infection à HPV. Une vingtaine de souches connues peuvent précéder un cancer de plusieurs années. Il existe certes une corrélation statistique entre persistance d'infection à HPV et cancer, mais aucune preuve de causalité directe n'a jamais été établie avec certitude.
On n'a jamais réussi à créer un cancer chez une lapine en infestant son col de l'utérus par des HPV, alors qu'on fait apparaître un cancer cutané en badigeonnant de goudron la peau d'un lapin. Les HPV se comportent donc possiblement comme de simples témoins d'une activité sexuelle importante et/ou d'une immunité déficiente et sont accusés d'être coupables de cancérisation parce qu'ils sont présents sur les lieux. Possibles témoins innocents du cancer.
L'absence de lien de causalité exclusive démontré entre infection à HPV et cancer rend très hypothétique l'efficacité des vaccins anti-HPV contre les cancers associés au virus, qu'il s'agisse du cancer du col de l'utérus, du cancer anal ou ORL.
En Australie, la vaccination n'a pas fait reculer l'incidence des cancers invasifs
L'Australie a été le premier pays à instaurer la vaccination scolaire des filles dès 2006. Des journalistes ignorants ou corrompus proclament régulièrement que le pays va « éradiquer le cancer du col grâce à la vaccination »[5][6] mais les chiffres officiels montrent que depuis la généralisation de la vaccination, l'incidence standardisée[7] des cancers invasifs ne diminue plus alors qu'elle avait diminué de plus de 50 % entre 1987 et 2006 grâce aux dépistages par frottis cytologiques.
La capture d'écran qui suit illustre cette vérité officielle que chacun peut vérifier à l'adresse Internet qui y figure. On peut regretter que ce graphique publié en décembre 2022 par l'agence sanitaire australienne (AIHW) ne donne des chiffres observés que jusqu'en 2019 (les services statistiques officiels australiens ne sont pas très réactifs) mais les prévisions officielles des années suivantes ne font que confirmer la tendance avec une incidence 2022 estimée à 7,1 / 100 000.
De plus, le nombre annuel des cancers invasifs, loin de diminuer, augmente.
Les articles qui claironnent la victoire de la vaccination sur le cancer du col en Australie ne reposent donc sur aucun fait réel, mais seulement sur la croyance que la diminution des infections à HPV entraînera une diminution des cancers invasifs, à l'aide de simulations aux hypothèses incertaines, alors que les faits constatés dans le monde réel démontrent le contraire.
Prétendre comme tant de journalistes que l'Australie serait en train d'éradiquer le cancer du col grâce à la vaccination n'est donc qu'un énorme mensonge !
En Grande-Bretagne non plus, la vaccination n'a pas fait régresser les cancers invasifs
La Grande-Bretagne a été le second pays à généraliser la vaccination des jeunes filles à l'école. En 2008, la Grande-Bretagne a mis en place une campagne de vaccination systématique contre les papillomavirus humains. Les dates de vaccination dépendent de l'âge : dès 2008 pour les jeunes filles de 12 - 13 ans et en rattrapage entre 2008 et 2010 pour les 14 - 18 ans. Entre 2008 - 2009 et 2011 - 2012, la couverture annuelle (pour une dose du vaccin) en Angleterre se situait entre 85,9 % et 90,6 %.
Un article mensonger récent[8] mélangeant allègrement vrais cancers invasifs et dysplasies bénignes, largement diffusé par les médias, proclame fièrement : « Vaccin anti-HPV : quasi-élimination du cancer du col utérin en Angleterre ». Mais, curieusement, l'agence officielle Cancer research UK (CRUK) publie sur son site : « Dans la dernière décennie, l'incidence du cancer du col est restée stable », annonçant une incidence standardisée de cancer invasif de 9,6 / 100 000 supérieure de 50 % au taux français.
Depuis les campagnes de vaccination, l'évolution globale d'incidence des cancers invasifs au Royaume-Uni se caractérise par l'absence de diminution, ainsi que l'illustre ce graphique consulté le 14 décembre 2022.
De 1993 à 2006, l'incidence avait régressé de 13 / 100 000 à 9 / 100 000 sous l'effet du dépistage cytologique. Mais depuis le début de la vaccination, l'incidence standardisée est passée de 9 /100 000 en 2006 - 2008 à 10 / 100 000 en 2016 - 2018, dernière période publiée.
L'analyse par groupe d'âges objective une diminution franche d'incidence chez les femmes âgées, non vaccinées qui ont globalement poursuivi le dépistage cytologique.
À l'opposé, le groupe des 20-24 ans, le plus vacciné, souffre d'une augmentation d'incidence des cancers invasifs passée de 16 / 100 000 en 2007 à 19 /100 000 en 2016 - 2018, dernière période publiée.
En Suède, l'incidence des cancers invasifs a augmenté depuis la vaccination
En Suède, grâce au dépistage cytologique, une diminution franche de l'incidence standardisée des cancers invasifs[9] a été observée de 24 /100 000 (en 1965) à 8 /100 000 (en 2011). La généralisation de la vaccination à l'école, au contraire, a été suivie d'une augmentation de l'incidence des cancers invasifs de 7 / 100 000 en 2006 - 2009 à 11.5 / 100 000 en 2014-2015 (p <0.03)[10] et même 13 / 100 000 en 2021[11], augmentation que reconnaissent les avocats de cette vaccination qui tentent seulement de nier le lien de causalité [12] avec la vaccination.
Ces articles et les données officielles du registre national du cancer suédois sont incompatibles avec les conclusions d'une étude non randomisée récente[13] qui, prenant en compte les 10 - 30 ans (alors que les cancers du col sont rarissimes avant 25 ans), prétend que presque seules les non-vaccinées seraient victimes du cancer.
En Norvège, l'incidence des cancers invasifs n'a pas diminué depuis la vaccination
La vaccination HPV a été commencée en automne 2009 pour les Norvégiennes. Contrairement aux articles écrits par des auteurs trop liés aux labos, qui claironnent les bénéfices supposés de la vaccination anti HPV, la consultation du registre norvégien du cancer[14] montre que l'incidence de ce cancer est passée de 12,1 /100 000 en 2007-2011 à 13,5 en 2017-2021.
Résultats globaux des vaccinations anti-HPV : efficace sur le virus, inefficace sur le cancer
Globalement, dans tous les pays qui l'ont instauré, la vaccination anti-HPV s'est révélée efficace sur les souches de virus visées, les verrues et les dysplasies cytologiques mais s'est jusqu'ici révélée inefficaces (avec 16 ans de recul) sur les cancers invasifs.
En 2016, nous avions fait part de nos inquiétudes au président de l'Institut du cancer et le député Gérard Bapt avait interrogé oralement la ministre de la Santé de l'époque, ne s'attirant comme réponse qu'un « il est trop tôt ». Six ans plus tard, la situation est toujours aussi préoccupante et la publicité mensongère s'intensifie en France sans jamais évoquer les problèmes que soulève cette vaccination.
En France, faible taux de vaccination et faible incidence du cancer invasif du col utérin
En France, la prudence envers cette vaccination explique un taux de vaccination relativement bas par rapport aux pays voisins qui va de pair avec une incidence de cancers moindre que chez les champions de la vaccination. En France, en 2018, l'incidence standardisée monde était de 6,1 /100 000[15] et est depuis passée en dessous de 6 / 100 000 (seuil définissant les maladies rares, selon l'OMS) alors qu'elle atteint des taux supérieurs dans tous les pays apôtres de la vaccination : 7,1 en Australie, 9 en Grande-Bretagne, 13 en Suède et 13,5 en Norvège. Pourquoi notre président qui pleure sur le faible taux de vaccinées, ne rappelle-t-il pas ces chiffres officiels ?
Des accidents post vaccination graves ont été constatés dans de nombreux pays
En France, le calvaire de Marie-Océane Bourguignon [16][17] a mis en évidence les risques neurologiques de ces vaccins liés possiblement à l'aluminium utilisé comme adjuvant et à une prédisposition génétique. Le lien de causalité a été reconnu par les experts et une indemnisation accordée par les juges.
Les complications post Gardasil ont été rapportées dans de nombreux autres pays (Danemark, Bolivie, Japon, Irlande) où elles ont motivé des manifestations de parents pourtant a priori partisans de la vaccination, puisqu'ils ont fait vacciner leurs enfants.
En août 2022, une commission judiciaire américaine a rendu une ordonnance validant plus de 31 actions en justice intentées contre Merck pour des complications graves survenues après injection de son vaccin anti-HPV Gardasil.
Les poursuites intentées comprennent des recherches en responsabilité des produits, des actions en rupture de garantie, en fraude, en négligence et, dans certains cas, en violation des lois étatiques de protection des consommateurs.
Les poursuites montrent que le géant pharmaceutique a accéléré le processus d'approbation de Gardasil par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis et a mené des essais cliniques trompeurs pour masquer les effets secondaires graves et pour exagérer l'efficacité du vaccin. L'argument de Merck selon lequel la tenue des procès augmenterait l'hésitation à se faire vacciner et provoquerait un afflux de plaintes « infondées » pour complications dues aux vaccins, n'a pas convaincu la commission. « La consolidation de tous les cas de blessures liées au Gardasil aux Etats-Unis dans une seule salle d'audience signifie que chaque enfant et chaque adulte victime du vaccin Gardasil peuvent maintenant plaider leur cause devant un seul juge fédéral », a déclaré Robert F. Kennedy Jr.
Ne vaccinons pas surtout pas les garçons par le Gardasil
Le risque de cancer anal possiblement lié aux HPV a été le prétexte de la proposition des centres de contrôle et de prévention des maladies infectieuses (CDC) américains et de la Haute Autorité de santé française de vacciner les garçons. Mais ce cancer, exceptionnel (800 cas/an), ne menace qu'un groupe très restreint de la population mâle (74% d'homosexuels adeptes de rapports anaux passifs, aux multiples partenaires sexuels et séropositifs au sida dans 77% des cas) et ne justifie donc pas une vaccination généralisée.
Il existe certes une corrélation statistique entre la présence de HPV et le cancer anal, mais là encore la responsabilité causale n'est pas démontrée. Lorsqu'on n'est pas homosexuel passif, le risque de cancer anal est infime, même si on est porteur de HPV.
De plus, les exemples de l'Australie et de la Grande-Bretagne ne sont pas en faveur d'une efficacité préventive des vaccins anti-HPV contre le cancer anal car, depuis 15 ans, malgré le très fort taux de vaccination chez les filles, leur incidence de cancer anal a augmenté et même plus vite que celle des garçons très peu vaccinés.
L'évolution d'incidences britanniques sont très démonstratives depuis la vaccination des filles.
L'incidence du cancer anal chez les femmes a augmenté beaucoup plus vite que chez les hommes. Cancer research UK précise[18] ainsi : « Au cours de la dernière décennie, les taux d'incidence du cancer anal chez les femmes ont augmenté de plus de la moitié (53 %) et les taux chez les hommes ont augmenté d'environ un septième (13 %). »
On peut donc craindre que ce vaccin anti-HPV favorise paradoxalement l'éclosion d'un cancer anal comme il favorise l'apparition plus précoce et fréquente d'un cancer du col utérin.
Un vaccin jugé peu efficace et trop cher par 400 praticiens[19]
Rappelons que la vaccination anti-HPV ne permet pas de se dispenser du dépistage et peut-être justifierait une fréquence accrue, comme le suggère les Suédois.
Le coût financier de la généralisation de cette vaccination serait exorbitant car, avec près de 500 euros, le coût de chaque vaccination complète (trois doses plus quatre consultations), il faudrait dépenser environ 400 millions d'euros chaque année sans même pouvoir espérer le moindre résultat avant 15 ans ! En prenant les hypothèses d'efficacité les plus invraisemblables (100% d'efficacité sur 100% des cancers concernés) le coût / efficacité financière atteindrait 200 000 euros par année de vie gagnée ajustés sur la qualité de vie (QALY), alors que la Grande-Bretagne fixe le seuil d'acceptabilité à 30 000 euros par qaly. Un coût colossal, totalement disproportionné à un bénéfice très incertain !
Mais comment peuvent-ils être aussi ignorants des résultats très inquiétants de cette vaccination dans le monde réel ? La Commission de la transparence dans son avis du 13 septembre 2017[2] précisait pourtant : « Les données disponibles ne permettent pas de répondre aux interrogations concernant... l'efficacité en termes de prévention des cancers ».
L'évaluation objective d'une mesure sanitaire nationale ne doit pas se juger sur des simulations mensongères rédigées par des auteurs liés aux fabricants du vaccin, mais sur les données officielles des registres des cancers des pays pionniers de cette vaccination anti-HPV. Or, ceux-ci montrent que nulle part la vaccination n'a fait régresser les cancers invasifs et que parfois paradoxalement la vaccination anti-HPV augmente le risque de cancer invasif du col de l'utérus ![3]
Le lien de causalité exclusive entre infection à HPV et cancer n'est pas démontré
Un ami gendarme m'a rappelé que « sur les lieux d'un crime, on trouve aussi les témoins ».
Avant la mise sur le marché de ce vaccin, tous les articles recherchant les causes du cancer du col utérin démontraient que ce dernier est statistiquement lié à de très nombreux facteurs favorisants, eux-mêmes liés entre eux, dont : l'activité sexuelle précoce, importante et variée (source de microtraumatismes répétés et d'inflammations chroniques qui constituent des causes classiques de cancérisation), le tabagisme, le nombre élevé d'enfants (plus de cinq), les déficits immunitaires et les infections génitales dont l'herpès, la chlamydia et une vingtaine de souches de HPV. Depuis la mise sur le marché des vaccins anti-HPV, les articles détaillant les facteurs favorisants des cancers se focalisent uniquement sur ces derniers virus et prétendent qu'ils en seraient les seuls responsables.
Le papillomavirus qui ne donne aucun signe clinique est habituellement commensal comme le staphylocoque blanc sur la peau, le colibacille dans l'intestin et le bacille de doderlein dans le vagin. Plus de 150 souches de papillomavirus infestent l'homme. La contamination se fait par simple contact cutané (plus de 50 % des vierges sont ou ont été infectées[4]) ou lors d'un acte sexuel. Près de 80 % des personnes sexuellement actives seront infectées sans le savoir un jour ou l'autre, et à plusieurs reprises, et s'en débarrasseront naturellement dans 90 % des cas en quelques mois, sans séquelles, avec acquisition d'une immunité solide contre la souche concernée.
Une réinfection est possible avec une autre des 150 souches existantes. En outre, la multiplicité des partenaires et des contacts sexuels fréquents favorisent la persistance d'une infection à HPV. Une vingtaine de souches connues peuvent précéder un cancer de plusieurs années. Il existe certes une corrélation statistique entre persistance d'infection à HPV et cancer, mais aucune preuve de causalité directe n'a jamais été établie avec certitude.
On n'a jamais réussi à créer un cancer chez une lapine en infestant son col de l'utérus par des HPV, alors qu'on fait apparaître un cancer cutané en badigeonnant de goudron la peau d'un lapin. Les HPV se comportent donc possiblement comme de simples témoins d'une activité sexuelle importante et/ou d'une immunité déficiente et sont accusés d'être coupables de cancérisation parce qu'ils sont présents sur les lieux. Possibles témoins innocents du cancer.
L'absence de lien de causalité exclusive démontré entre infection à HPV et cancer rend très hypothétique l'efficacité des vaccins anti-HPV contre les cancers associés au virus, qu'il s'agisse du cancer du col de l'utérus, du cancer anal ou ORL.
En Australie, la vaccination n'a pas fait reculer l'incidence des cancers invasifs
L'Australie a été le premier pays à instaurer la vaccination scolaire des filles dès 2006. Des journalistes ignorants ou corrompus proclament régulièrement que le pays va « éradiquer le cancer du col grâce à la vaccination »[5][6] mais les chiffres officiels montrent que depuis la généralisation de la vaccination, l'incidence standardisée[7] des cancers invasifs ne diminue plus alors qu'elle avait diminué de plus de 50 % entre 1987 et 2006 grâce aux dépistages par frottis cytologiques.
La capture d'écran qui suit illustre cette vérité officielle que chacun peut vérifier à l'adresse Internet qui y figure. On peut regretter que ce graphique publié en décembre 2022 par l'agence sanitaire australienne (AIHW) ne donne des chiffres observés que jusqu'en 2019 (les services statistiques officiels australiens ne sont pas très réactifs) mais les prévisions officielles des années suivantes ne font que confirmer la tendance avec une incidence 2022 estimée à 7,1 / 100 000.
De plus, le nombre annuel des cancers invasifs, loin de diminuer, augmente.
Les articles qui claironnent la victoire de la vaccination sur le cancer du col en Australie ne reposent donc sur aucun fait réel, mais seulement sur la croyance que la diminution des infections à HPV entraînera une diminution des cancers invasifs, à l'aide de simulations aux hypothèses incertaines, alors que les faits constatés dans le monde réel démontrent le contraire.
Prétendre comme tant de journalistes que l'Australie serait en train d'éradiquer le cancer du col grâce à la vaccination n'est donc qu'un énorme mensonge !
En Grande-Bretagne non plus, la vaccination n'a pas fait régresser les cancers invasifs
La Grande-Bretagne a été le second pays à généraliser la vaccination des jeunes filles à l'école. En 2008, la Grande-Bretagne a mis en place une campagne de vaccination systématique contre les papillomavirus humains. Les dates de vaccination dépendent de l'âge : dès 2008 pour les jeunes filles de 12 - 13 ans et en rattrapage entre 2008 et 2010 pour les 14 - 18 ans. Entre 2008 - 2009 et 2011 - 2012, la couverture annuelle (pour une dose du vaccin) en Angleterre se situait entre 85,9 % et 90,6 %.
Un article mensonger récent[8] mélangeant allègrement vrais cancers invasifs et dysplasies bénignes, largement diffusé par les médias, proclame fièrement : « Vaccin anti-HPV : quasi-élimination du cancer du col utérin en Angleterre ». Mais, curieusement, l'agence officielle Cancer research UK (CRUK) publie sur son site : « Dans la dernière décennie, l'incidence du cancer du col est restée stable », annonçant une incidence standardisée de cancer invasif de 9,6 / 100 000 supérieure de 50 % au taux français.
Depuis les campagnes de vaccination, l'évolution globale d'incidence des cancers invasifs au Royaume-Uni se caractérise par l'absence de diminution, ainsi que l'illustre ce graphique consulté le 14 décembre 2022.
De 1993 à 2006, l'incidence avait régressé de 13 / 100 000 à 9 / 100 000 sous l'effet du dépistage cytologique. Mais depuis le début de la vaccination, l'incidence standardisée est passée de 9 /100 000 en 2006 - 2008 à 10 / 100 000 en 2016 - 2018, dernière période publiée.
L'analyse par groupe d'âges objective une diminution franche d'incidence chez les femmes âgées, non vaccinées qui ont globalement poursuivi le dépistage cytologique.
À l'opposé, le groupe des 20-24 ans, le plus vacciné, souffre d'une augmentation d'incidence des cancers invasifs passée de 16 / 100 000 en 2007 à 19 /100 000 en 2016 - 2018, dernière période publiée.
En Suède, l'incidence des cancers invasifs a augmenté depuis la vaccination
En Suède, grâce au dépistage cytologique, une diminution franche de l'incidence standardisée des cancers invasifs[9] a été observée de 24 /100 000 (en 1965) à 8 /100 000 (en 2011). La généralisation de la vaccination à l'école, au contraire, a été suivie d'une augmentation de l'incidence des cancers invasifs de 7 / 100 000 en 2006 - 2009 à 11.5 / 100 000 en 2014-2015 (p <0.03)[10] et même 13 / 100 000 en 2021[11], augmentation que reconnaissent les avocats de cette vaccination qui tentent seulement de nier le lien de causalité [12] avec la vaccination.
Ces articles et les données officielles du registre national du cancer suédois sont incompatibles avec les conclusions d'une étude non randomisée récente[13] qui, prenant en compte les 10 - 30 ans (alors que les cancers du col sont rarissimes avant 25 ans), prétend que presque seules les non-vaccinées seraient victimes du cancer.
En Norvège, l'incidence des cancers invasifs n'a pas diminué depuis la vaccination
La vaccination HPV a été commencée en automne 2009 pour les Norvégiennes. Contrairement aux articles écrits par des auteurs trop liés aux labos, qui claironnent les bénéfices supposés de la vaccination anti HPV, la consultation du registre norvégien du cancer[14] montre que l'incidence de ce cancer est passée de 12,1 /100 000 en 2007-2011 à 13,5 en 2017-2021.
Résultats globaux des vaccinations anti-HPV : efficace sur le virus, inefficace sur le cancer
Globalement, dans tous les pays qui l'ont instauré, la vaccination anti-HPV s'est révélée efficace sur les souches de virus visées, les verrues et les dysplasies cytologiques mais s'est jusqu'ici révélée inefficaces (avec 16 ans de recul) sur les cancers invasifs.
En 2016, nous avions fait part de nos inquiétudes au président de l'Institut du cancer et le député Gérard Bapt avait interrogé oralement la ministre de la Santé de l'époque, ne s'attirant comme réponse qu'un « il est trop tôt ». Six ans plus tard, la situation est toujours aussi préoccupante et la publicité mensongère s'intensifie en France sans jamais évoquer les problèmes que soulève cette vaccination.
En France, faible taux de vaccination et faible incidence du cancer invasif du col utérin
En France, la prudence envers cette vaccination explique un taux de vaccination relativement bas par rapport aux pays voisins qui va de pair avec une incidence de cancers moindre que chez les champions de la vaccination. En France, en 2018, l'incidence standardisée monde était de 6,1 /100 000[15] et est depuis passée en dessous de 6 / 100 000 (seuil définissant les maladies rares, selon l'OMS) alors qu'elle atteint des taux supérieurs dans tous les pays apôtres de la vaccination : 7,1 en Australie, 9 en Grande-Bretagne, 13 en Suède et 13,5 en Norvège. Pourquoi notre président qui pleure sur le faible taux de vaccinées, ne rappelle-t-il pas ces chiffres officiels ?
Des accidents post vaccination graves ont été constatés dans de nombreux pays
En France, le calvaire de Marie-Océane Bourguignon [16][17] a mis en évidence les risques neurologiques de ces vaccins liés possiblement à l'aluminium utilisé comme adjuvant et à une prédisposition génétique. Le lien de causalité a été reconnu par les experts et une indemnisation accordée par les juges.
Les complications post Gardasil ont été rapportées dans de nombreux autres pays (Danemark, Bolivie, Japon, Irlande) où elles ont motivé des manifestations de parents pourtant a priori partisans de la vaccination, puisqu'ils ont fait vacciner leurs enfants.
En août 2022, une commission judiciaire américaine a rendu une ordonnance validant plus de 31 actions en justice intentées contre Merck pour des complications graves survenues après injection de son vaccin anti-HPV Gardasil.
Les poursuites intentées comprennent des recherches en responsabilité des produits, des actions en rupture de garantie, en fraude, en négligence et, dans certains cas, en violation des lois étatiques de protection des consommateurs.
Les poursuites montrent que le géant pharmaceutique a accéléré le processus d'approbation de Gardasil par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis et a mené des essais cliniques trompeurs pour masquer les effets secondaires graves et pour exagérer l'efficacité du vaccin. L'argument de Merck selon lequel la tenue des procès augmenterait l'hésitation à se faire vacciner et provoquerait un afflux de plaintes « infondées » pour complications dues aux vaccins, n'a pas convaincu la commission. « La consolidation de tous les cas de blessures liées au Gardasil aux Etats-Unis dans une seule salle d'audience signifie que chaque enfant et chaque adulte victime du vaccin Gardasil peuvent maintenant plaider leur cause devant un seul juge fédéral », a déclaré Robert F. Kennedy Jr.
Ne vaccinons pas surtout pas les garçons par le Gardasil
Le risque de cancer anal possiblement lié aux HPV a été le prétexte de la proposition des centres de contrôle et de prévention des maladies infectieuses (CDC) américains et de la Haute Autorité de santé française de vacciner les garçons. Mais ce cancer, exceptionnel (800 cas/an), ne menace qu'un groupe très restreint de la population mâle (74% d'homosexuels adeptes de rapports anaux passifs, aux multiples partenaires sexuels et séropositifs au sida dans 77% des cas) et ne justifie donc pas une vaccination généralisée.
Il existe certes une corrélation statistique entre la présence de HPV et le cancer anal, mais là encore la responsabilité causale n'est pas démontrée. Lorsqu'on n'est pas homosexuel passif, le risque de cancer anal est infime, même si on est porteur de HPV.
De plus, les exemples de l'Australie et de la Grande-Bretagne ne sont pas en faveur d'une efficacité préventive des vaccins anti-HPV contre le cancer anal car, depuis 15 ans, malgré le très fort taux de vaccination chez les filles, leur incidence de cancer anal a augmenté et même plus vite que celle des garçons très peu vaccinés.
L'évolution d'incidences britanniques sont très démonstratives depuis la vaccination des filles.
L'incidence du cancer anal chez les femmes a augmenté beaucoup plus vite que chez les hommes. Cancer research UK précise[18] ainsi : « Au cours de la dernière décennie, les taux d'incidence du cancer anal chez les femmes ont augmenté de plus de la moitié (53 %) et les taux chez les hommes ont augmenté d'environ un septième (13 %). »
On peut donc craindre que ce vaccin anti-HPV favorise paradoxalement l'éclosion d'un cancer anal comme il favorise l'apparition plus précoce et fréquente d'un cancer du col utérin.
Un vaccin jugé peu efficace et trop cher par 400 praticiens[19]
Rappelons que la vaccination anti-HPV ne permet pas de se dispenser du dépistage et peut-être justifierait une fréquence accrue, comme le suggère les Suédois.
Le coût financier de la généralisation de cette vaccination serait exorbitant car, avec près de 500 euros, le coût de chaque vaccination complète (trois doses plus quatre consultations), il faudrait dépenser environ 400 millions d'euros chaque année sans même pouvoir espérer le moindre résultat avant 15 ans ! En prenant les hypothèses d'efficacité les plus invraisemblables (100% d'efficacité sur 100% des cancers concernés) le coût / efficacité financière atteindrait 200 000 euros par année de vie gagnée ajustés sur la qualité de vie (QALY), alors que la Grande-Bretagne fixe le seuil d'acceptabilité à 30 000 euros par qaly. Un coût colossal, totalement disproportionné à un bénéfice très incertain !
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