mercredi 31 mars 2021
Des employées de plantations poursuivent une entreprise britannique pour des viols
MALAWI
La maison mère britannique d'une entreprise détenant des plantations de thé au Malawi est poursuivie en justice à Londres pour des violences sexuelles à l'encontre de ses travailleuses
AFP via Le Temps
Publié dimanche 28 mars 2021 à 16:51
Modifié dimanche 28 mars 2021 à 16:51
La maison mère britannique d'une entreprise détenant des plantations de thé au Malawi, qui fournit les plus célèbres marques anglaises, est poursuivie en justice à Londres pour des violences sexuelles à l'encontre de ses travailleuses, selon l'AFP.
Ces femmes souhaitent obtenir une réparation financière de la part de leur employeur direct au Malawi, Lujeri Tea Estates, et de sa maison mère britannique PGI Group Ltd, a indiqué dimanche le cabinet d'avocats britannique Leigh Day dans un communiqué. Elles accusent devant la Haute Cour de Londres plusieurs responsables hiérarchiques des plantations de thé et de noix de macadamia où elles travaillent d'au moins dix faits de viols et d'autres violences sexuelles.
Des preuves «évidentes» de fautes
Les faits concernent entre autres une mère de famille de 39 ans qui a commencé à être harcelée sexuellement par un superviseur peu après ses débuts en tant que cueilleuse de macadamia en 2018, dans une plantation du sud du Malawi appartenant à Lujeri. Lorsqu'elle a refusé ses avances, son salaire a été retenu, dénonce Leigh Day.
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«Après plusieurs autres semaines de harcèlement, le superviseur a violé la plaignante, qui est en conséquence tombée enceinte puis a accouché d'un fils mort-né en décembre 2019», révèle le communiqué du cabinet.
Leigh Day affirme que PGI Group et Lujeri Tea Estates ont manqué à leur devoir de protection envers leurs employées. Contactés par l'AFP, PGI Group n'a pas répondu dans l'immédiat, tandis que Lujeri s'est dit «profondément troublé» par ces accusations, annonçant avoir engagé des procédures disciplinaires à l'encontre de 25 employés face à des «preuves évidentes de fautes».
Des mesures insuffisantes
Après un rapport très critique d'Oxfam en 2016 sur l'industrie du thé au Malawi, l'entreprise avait déjà institué des changements pour lutter contre les abus. «Il est clair qu'ils ne sont pas allés assez loin», a reconnu dans un communiqué son directeur général Grant Bramsen, jurant d'appliquer «à la lettre» les nouvelles recommandations formulées par un cabinet extérieur.
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Lujeri fournit en thé de célèbres marques britanniques comme Tetley, Typhoo, Lipton et PG Tips, ainsi que de nombreuses marques de distributeurs. Toutes les entreprises concernées ont assuré examiner ces accusations et plusieurs d'entre elles ont suspendu leurs liens avec Lujeri, selon le Sunday Times.
Le géant Unilever, qui détient les marques Lipton et PG Tips, a indiqué dimanche considérer tout abus à l'encontre des travailleuses comme «inacceptable».
Vers un règlement financier?
Unilever «continuera à travailler avec des groupes industriels et des partenaires pour aider l'industrie du thé du Malawi à améliorer la vie des travailleuses du thé et à mettre fin aux violences sexuelles et sexistes», a affirmé à l'AFP un porte-parole. En février, Leigh Day avait réussi à obtenir du fournisseur alimentaire britannique Camellia un accord à l'amiable d'une valeur de 6,9 millions de livres (8,1 millions d'euros) pour des accusations similaires au Kenya et au Malawi.
L'affaire visant PGI Group pourrait elle bien aller jusqu'au procès, mais ce n'est pas la piste privilégiée par le cabinet. «Un règlement financier satisfaisant serait une bonne issue», a indiqué à l'AFP l'avocate Sapna Malik, qui réclame aussi «des changements concernant les pratiques de travail dans les plantations de Lujeri».
(Vu que la thérapie génique injectable expérimentale agit différemment sur chaque individu, nous sommes potentiellement capables individuellement de produire un nouveau variant. Pour le moment en France, il a quatre variants marseillais, un variant breton, un variant alsacien et maintenant celui-là. note de rené)
Covid-19 : un nouveau variant découvert à l'hôpital Henri Mondor de Créteil (France)
30 mars 2021, 19:44 © REUTERS , le 30 mars 2020. via RT France
Un nouveau variant du Covid-19 a été identifié début février à l'hôpital Henri Mondor situé à Créteil dans le Val-de-Marne. Ce «variant d'intérêt» pourrait être plus transmissible et plus résistant aux vaccins, des études sont en cours. Comme le rapporte France Inter, d'après une étude à paraître dans la revue médicale Emerging Infectious Diseases Journal, un nouveau variant aurait été identifié début février à l'Hôpital Henri Mondor situé à Créteil, dans le Val-de-Marne. Ce nouveau variant serait porteur de plusieurs mutations qui le rendraient plus transmissible et peut-être plus résistant aux vaccins. Lire aussi L'Agence européenne des médicaments ouvre la porte à une autorisation du vaccin Spoutnik V Interrogé par le quotidien 20 minutes, le directeur de la plateforme de séquençage de l'hôpital, Christophe Rodriguez, explique que les équipes l'ont appelé variant «Henri Mondor» au départ, mais que ce virus avait maintenant la «nomenclature internationale A27». L'OMS (Organisation mondiale de la santé) a classé ce variant comme étant un «variant d'intérêt», c'est-à-dire un variant en émergence qui doit être suivi de près. D'après les premières données collectées sur ce virus, il serait porteur de 18 mutations dont sept qui seraient situées sur la protéine «spike», ce qui le rendrait plus transmissible et peut-être plus résistant aux vaccins. Sollicité par France Inter, le professeur et chercheur Jean-Michel Pawlotsky explique : «On a identifié deux mutations qui sont intéressantes : la mutation 501Y, qui semble associée à une meilleure transmissibilité du virus. Et une autre mutation en position 452, dont il a été suggéré qu'elle pouvait diminuer la sensibilité à l'effet de la vaccination.» Plusieurs cas décelés en France A ce jour, une centaine de personnes auraient été identifiées comme porteuses de ce nouveau variant en France. Plusieurs cas ont été recensés dans le Val-de-Marne, en Dordogne mais aussi dans le Sud de la France. «Est-ce que ce nombre de cas va augmenter ?», s'interroge le professeur Pawlotsky, «ou est-ce que, finalement, ce variant sera étouffé par les autres variants ? C'est une question à laquelle on ne pourra répondre qu'avec le temps, dans les semaines qui viennent», explique le virologue à France Inter. Début mars, selon France Inter, ce nouveau variant correspondait en France à près de 2% des contaminations, contre 63% pour le variant anglais, 5,3% pour le sud-africain et 0,1% pour le brésilien. Des recherches sont déjà en cours à l’hôpital Henri Mondor pour déterminer les spécificités de ce variant et comprendre dans quelle mesure il serait nécessaire (ou non) d'apporter une concentration plus élevée d’anticorps dans les vaccins afin de le neutraliser.
En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/france/85222-covid-19-nouveau-variant-decouvert-hopital-henri-mondor-creteil?fbclid=IwAR1QQ7U9-IpJlr6LD0Vj2u4rdAhe5whpPr-vR35gC3qsYKMbhX2VLX8QXr4
(Le Qatar soutient les frères musulmans et les frères musulmans, c'est, "femme reste à la maison et fermes ta gueule ou tu te prends une grande baffe dans ta gueule".
Qatar rejects HRW report on women's rights, freedom
March 30, 2021 at 1:51 pm | Published in: Middle East Monitor
March 30, 2021 at 1:51 pm
Qatar yesterday rejected a report prepared by Human Rights Watch about women's rights and freedoms in the Gulf state, saying that gender equality and female empowerment are central to the country's success and vision.
"The report issued by Human Rights Watch inaccurately portrays Qatar's laws, policies, and practices related to women," the Qatari Government Communication Office said in a statement, adding that "the accounts mentioned in the report are not aligned with our constitution, laws or policies. The government will investigate these cases and prosecute anyone who has broken the law."
"In Qatar, women hold prominent roles in all aspects of life, including economic and political decision making," it said.
"Qatar leads the region by nearly every gender equality indicator. This includes the highest labour force participation rate for women, equal pay in the government sector, and the highest percentage of women enrolled in university programmes," it added.
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Qatar has strengthened its efforts to ensure that all women have access to the highest levels of education and opportunities in all sectors, it explained, especially in science, technology, engineering, and mathematics.
Earlier yesterday, HRW issued a 94-page report entitled "'Everything I Have to Do is Tied to a Man': Women and Qatar's Male Guardianship Rules", which said the Gulf state has a discriminatory male guardianship system which denies women the right to make many key decisions about their lives.
Netanyahu's crisis with Jordan may lead to unrest at the border, analyst warns
March 30, 2021 at 3:58 pm | Published in: Middle East Monitor
March 30, 2021 at 3:58 pm
Rising political tensions between Jordan and Israel could translate to instability at their shared border, Haaretz newspaper's military analyst Amos Harel warned on Sunday.
The analyst said officials in the Israeli security apparatus are anticipating that the crisis in the relations between incumbent Prime Minister of Israel Benjamin Netanyahu and King Abdullah of Jordan will be reflected in the security situation at the 300 kilometre-long border between the two sides.
This comes weeks after Jordanian Crown Prince Hussein Bin Abdullah was forced to cancel a planned trip to Al-Aqsa Mosque, after a dispute arose between the kingdom and Israel over the security arrangements.
This led to Amman refusing to allow Netanyahu to fly through its airspace on his way to the UAE for his first official visit to the Emirates the following day.
Tensions escalated further days ago when Netanyahu turned down the Jordanian request to increase water supplies to the kingdom.
READ: Netanyahu rejects Amman's request to increase water supplies to Jordan
According to Israeli media, Netanyahu believes King Abdullah interfered in the Israeli elections when he received Defence Minister and the head of the Blue and White party, Benny Gantz, Netanyahu's rival, just weeks before the Israeli elections. At the time Gantz said: "Netanyahu is an unwanted figure in Jordan."
"Many members of Israel's defense establishment have reservations about the tough stance adopted by Netanyahu in relation to Amman, " Harel wrote.
Warning: "A weakening of the royal family in Jordan could also impact Israel and the long and stable border between the two countries, in a manner that will oblige the IDF [Israeli army] to allocate more resources, manpower, and intelligence efforts."
This, along a border which has not seen defences upgraded for decades, he explained.
Rencontrez Stretch : Boston Dynamics présente son nouveau robot
Stretch le robot marque l’entrée officielle de l’entreprise dans l’automatisation des entrepôts.
Boston Dynamics, l’entreprise qui nous inspire autant qu’elle nous fait craindre une révolte des robots, vient de révéler son nouveau robot « Stretch ».
Cette nouvelle machine aidera l’entreprise à s’imposer dans le secteur de la logistique et « soutiendra la demande croissante de solutions d’automatisation flexibles dans l’industrie de la logistique », explique Boston Dynamics dans un communiqué de presse.
Ce dévoilement marque l’entrée officielle de l’entreprise dans l’automatisation des entrepôts, a précisé l’entreprise.
La dernière décennie a été marquée par une forte augmentation de la demande en matière de commerce électronique. Cette tendance n’a été que renforcée par la pandémie en cours – un facteur qui a considérablement accru l’énorme richesse du fondateur d’Amazon, Jeff Bezos.
Dans le but d’appliquer son expertise en robotique au commerce électronique et à la logistique, Boston Dynamics a construit un « robot mobile polyvalent [qui] est conçu pour s’attaquer à un certain nombre de tâches nécessitant un déplacement rapide des boîtes, en commençant par le déchargement des camions, puis en passant à la préparation des commandes », explique la société.
Boston Dynamics veut répondre à la demande de logistique d’entrepôt intelligente
Stretch a été conçu pour améliorer le flux de marchandises, renforcer la sécurité des employés qui entreprennent des tâches physiquement difficiles et réduire le coût de l’automatisation fixe.
Le robot est doté d’une petite base mobile omnidirectionnelle qui lui permet de se déplacer dans des espaces restreints et de s’adapter facilement aux nouveaux aménagements d’entrepôts. Un bras et une pince intelligente dotés d’une détection avancée et de caméras de vision par ordinateur lui permettent de naviguer dans les espaces de l’entrepôt et d’identifier et de manipuler une grande variété d’articles.
« Nous envisageons de ramasser des boîtes d’environ 23 kilogrammes, et notre cadence maximale de ramassage et de déplacement des boîtes peut atteindre 800 caisses par heure. C’est donc un robot qui se déplace rapidement et qui est très polyvalent », a déclaré Michael Perry, vice-président du développement commercial de Boston Dynamics, dans une interview à Reuters.
Perry a également expliqué que l’entreprise a conçu Stretch après que son équipe de R&D ait identifié que « de manière quasi universelle dans le domaine de l’entreposage, le déchargement des camions est l’une des tâches les plus difficiles et désagréables physiquement ».
Boston Dynamics est bien sûr connu pour ses robots « Spot » et « Atlas » – plusieurs vidéos de l’entreprise montrant la manœuvrabilité athlétique des deux robots sont devenues virales ces dernières années. En décembre de l’année dernière, Hyundai a acheté une participation majoritaire de 1,1 milliard de dollars dans Boston Dynamics.
Bien que Boston Dynamics n’ait pas communiqué de prix pour Stretch, la société a déclaré que le système peut être installé « sans nécessiter de reconfiguration coûteuse ou d’investissements dans de nouvelles infrastructures fixes ».
Lire aussi : Les robots de Boston Dynamics dansent sur « Do You Love Me » dans la dernière vidéo
Source : Interesting Engineering – Traduit par Anguille sous roche
Selon un journaliste du L.A. Times, les passeports sanitaires sont bons pour « briser la résistance » (USA)
On dirait un personnage dans un thriller dystopique.
Harry Litman, journaliste au L.A. Times, estime que les passeports vaccinaux sont une « bonne idée » car ils aideront l’administration Biden à « briser la résistance ».
M. Litman est un ancien procureur américain et assistant adjoint du procureur général, nommé par Bill Clinton. Il est aujourd’hui chroniqueur juridique.
« Les passeports vaccinaux sont une bonne idée », a tweeté Litman. « Entre autres choses, ils singulariseront le contingent encore important de personnes qui refusent les vaccins, qui seront empêchées de faire beaucoup de choses que leurs pairs peuvent faire. Cela devrait aider à faire tomber la résistance. »
Cette remarque était en réaction aux informations selon lesquelles l’administration Biden a travaillé avec des entreprises technologiques et des organisations à but non lucratif pour créer un passeport vaccinal qui « jouera un rôle dans de multiples aspects de la vie ».
Comme nous l’avons souligné précédemment, le passeport vaccinal sera probablement intégré à une carte d’identité numérique liée à la technologie de reconnaissance faciale, ce qui préparera l’introduction d’un système de crédit social onéreux de type communiste chinois.
Comme il est probable qu’un Américain sur quatre refuse de prendre le vaccin COVID-19, la Maison Blanche cherchera à rendre la vie ordinaire presque impossible pour ceux qui refusent de se faire vacciner, laissant des millions d’Américains dans un état de facto de confinement permanent.
Le gouverneur de New York, Andrew Cuomo, a déjà dévoilé l’« Excelsior Pass », qui obligera les New-Yorkais à « prouver leur statut vaccinal, ou l’historique récent d’un test COVID-19 négatif, afin d’accéder à des événements et des entreprises ».
Le commentaire de Litman ressemble à ce que dirait un personnage maléfique dans un thriller dystopique sur une dictature high-tech.
Et c’est précisément le but recherché.
Lire aussi : Dans l’UE, les passeports vaccinaux numériques permettant la liberté semblent inévitables
Les dirigeants mondiaux appellent à plus de mondialisme pour se préparer aux futures pandémies
La crise sanitaire est utilisée pour vanter les mérites de la « communauté mondiale » en remplacement du « nationalisme ».
Vingt-quatre dirigeants mondiaux ont signé une lettre appelant à plus de mondialisme pour lutter contre les futures pandémies, citant l’épidémie de coronavirus comme une occasion de reléguer le nationalisme aux oubliettes de l’histoire.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron sont les figures de proue de cet engagement, auquel 21 autres chefs d’État ont souscrit.
Elle affirme que « personne n’est en sécurité tant que tout le monde ne l’est pas » et qu’une « communauté mondiale » doit être davantage mise en œuvre afin de lutter contre les « inévitables » pandémies futures.
« À une époque où Covid-19 a exploité nos faiblesses et nos divisions, nous devons saisir cette opportunité et nous rassembler en tant que communauté mondiale pour une coopération pacifique qui s’étend au-delà de cette crise », indique la lettre.
« Le renforcement de nos capacités et de nos systèmes pour y parvenir prendra du temps et nécessitera un engagement politique, financier et sociétal soutenu sur de nombreuses années », ajoute-t-elle.
La lettre compare la situation aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale et appelle à la fin de « l’isolationnisme et du nationalisme ».
L’engagement appelle à un renforcement de l’infrastructure de l’Organisation mondiale de la santé, malgré les échecs avérés de l’organisme mondial de santé face à la pandémie et les accusations persistantes selon lesquelles il aurait facilité les mensonges et les tromperies du gouvernement communiste chinois.
Le directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a également signé la lettre, après avoir critiqué à plusieurs reprises des pays tels que la Grande-Bretagne et les États-Unis pour avoir fait passer leurs propres populations en premier lorsqu’il s’agissait de se rétablir.
La lettre appelle spécifiquement à la signature d’un traité mondial sur les pandémies afin d’établir des « règles et normes » internationales pour la production et la distribution de vaccins, ainsi qu’une coordination des « systèmes d’alerte, du partage des données et de la recherche ».
On peut supposer que tout traité mondial porterait également sur les restrictions à mettre en place en cas de pandémies futures, bien que cela ne soit pas précisé dans la lettre.
Les ministres de la santé des pays doivent se réunir en mai à l’Assemblée mondiale de la santé et pourraient y discuter d’un traité mondial.
Vous trouverez ci-dessous l’intégralité de la lettre signée par 24 dirigeants mondiaux :
« La pandémie de Covid-19 est le plus grand défi lancé à la communauté mondiale depuis les années 1940. À cette époque, après les ravages des deux guerres mondiales, les dirigeants politiques se sont réunis pour forger le système multilatéral. Les objectifs étaient clairs : rassembler les pays, dissiper les tentations d’isolationnisme et de nationalisme, et relever les défis qui ne pouvaient être relevés qu’ensemble, dans un esprit de solidarité et de coopération, à savoir la paix, la prospérité, la santé et la sécurité.
Aujourd’hui, nous gardons le même espoir qu’en luttant ensemble pour vaincre la pandémie de Covid-19, nous pouvons construire une architecture sanitaire internationale plus solide qui protégera les générations futures. Il y aura d’autres pandémies et d’autres urgences sanitaires majeures. Aucun gouvernement ni aucune agence multilatérale ne peut faire face seul à cette menace. La question n’est pas de savoir si, mais quand. Ensemble, nous devons être mieux préparés à prédire, prévenir, détecter, évaluer et répondre efficacement aux pandémies de manière hautement coordonnée. La pandémie de Covid-19 nous a rappelé de manière brutale et douloureuse que personne n’est en sécurité tant que tout le monde ne l’est pas.
Nous sommes donc déterminés à garantir un accès universel et équitable à des vaccins, des médicaments et des outils de diagnostic sûrs, efficaces et abordables pour cette pandémie et les suivantes. L’immunisation est un bien public mondial et nous devrons être en mesure de développer, de fabriquer et de déployer des vaccins aussi rapidement que possible. C’est pourquoi l’Accélérateur d’Accès aux Outils Covid-19 (ACT-A) a été mis en place afin de promouvoir l’égalité d’accès aux tests, traitements et vaccins et de soutenir les systèmes de santé à travers le monde. L’ACT-A a porté ses fruits sur de nombreux aspects, mais l’accès équitable n’est pas encore atteint. Nous pouvons faire davantage pour promouvoir l’accès mondial.
À cette fin, nous pensons que les nations devraient travailler ensemble à l’élaboration d’un nouveau traité international pour la préparation et la réponse aux pandémies. Un tel engagement collectif renouvelé constituerait une étape importante dans le renforcement de la préparation à la pandémie au niveau politique le plus élevé. Il serait ancré dans la constitution de l’Organisation mondiale de la santé et ferait appel à d’autres organisations pertinentes et essentielles à cette entreprise, afin de soutenir le principe de la santé pour tous. Les instruments mondiaux existants en matière de santé, en particulier le Règlement sanitaire international, serviraient de base à ce traité, garantissant ainsi un fondement solide et éprouvé sur lequel nous pourrions construire et améliorer.
L’objectif principal de ce traité serait d’encourager l’approche de l’ensemble des gouvernements et de la société, en renforçant les capacités et la résilience nationales, régionales et mondiales face aux futures pandémies. Il s’agit notamment de renforcer considérablement la coopération internationale pour améliorer, par exemple, les systèmes d’alerte, le partage des données, la recherche, ainsi que la production et la distribution locales, régionales et mondiales de contre-mesures médicales et de santé publique, telles que les vaccins, les médicaments, les diagnostics et les équipements de protection individuelle.
Le traité reconnaîtrait également l’approche “One Health”, qui relie la santé des humains, des animaux et de notre planète. Un tel traité devrait conduire à davantage de responsabilité mutuelle et de partage des responsabilités, de transparence et de coopération au sein du système international et avec ses règles et normes.
Pour y parvenir, nous travaillerons avec les chefs d’État et de gouvernement du monde entier et avec toutes les parties prenantes, y compris la société civile et le secteur privé. Nous sommes convaincus qu’il est de notre responsabilité, en tant que dirigeants des nations et des institutions internationales, de veiller à ce que le monde tire les leçons de la pandémie de Covid-19.
À l’heure où le Covid-19 a exploité nos faiblesses et nos divisions, nous devons saisir cette opportunité et nous rassembler en tant que communauté mondiale pour une coopération pacifique qui s’étende au-delà de cette crise. Le renforcement de nos capacités et de nos systèmes pour y parvenir prendra du temps et nécessitera un engagement politique, financier et sociétal soutenu sur de nombreuses années.
Notre solidarité pour faire en sorte que le monde soit mieux préparé sera notre héritage, qui protégera nos enfants et petits-enfants et réduira au minimum l’impact des futures pandémies sur nos économies et nos sociétés. La préparation aux pandémies nécessite un leadership mondial pour un système de santé mondial adapté à ce millénaire. Pour faire de cet engagement une réalité, nous devons être guidés par la solidarité, la justice, la transparence, l’inclusion et l’équité. »
Boris Johnson, premier ministre du Royaume-Uni ; Emmanuel Macron, président de la France ; Angela Merkel, chancelière d’Allemagne ; le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé et 21 autres dirigeants mondiaux.
Lire aussi : Le pape François appelle à l’instauration d’un « nouvel ordre mondial » après la pandémie
(Les banques en sont à faire des partenariats avec d'autres banques ou institutions financières également en faillite pour faire remonter le cours de l'action afin que les actionnaires principaux puissent s'en débarrasser sans trop de pertes et après vogue la galère. note de rené)
Un banquier d’affaires s’exprime : « C’est une industrie qui récompense les psychopathes »
« Banquier d’affaires » est un titre que des milliers de personnes dans le monde rêvent d’obtenir.
Les gens travaillent dur. Etudier dur. Des nuits blanches. De longues journées de travail. Il faut trop de sacrifices pour atteindre un simple siège. Et ce siège n’est pas seulement synonyme de pouvoir, mais aussi de beaucoup d’argent : des primes et des allocations importantes. Mais comme tout le reste, cette région abrite aussi un monde beaucoup, beaucoup plus sombre.
Un ancien banquier d’affaires, qui a souhaité rester anonyme, s’est récemment exprimé sur cet « endroit un peu fou ». L’industrie financière peut sembler prometteuse de l’extérieur. Mais les révélations faites par cet homme ne sont pas seulement devenues virales. Il a réussi à attirer l’attention des personnes peu éclairées.
Il a déclaré que la décision de parler de lui est venue de la prise de conscience qu’« il était temps que quelqu’un explique ce qui se passe vraiment ».
Ex-banquier d’affaires : un visage derrière un visage
Pendant une douzaine d’années, c’est-à-dire de 1996 à 2008, ce banquier d’affaires a travaillé dans le secteur qui se targue de ses prouesses.
Mais à plusieurs reprises au cours de la décennie, il s’est rendu compte que les choses ne tournaient pas rond. Il a qualifié le secteur de « monde incroyablement secret ». Il a ajouté qu’on pourrait appeler la banque d’investissement « mettre en relation des personnes qui veulent investir de l’argent et des personnes qui veulent que de l’argent soit investi dans leurs entreprises ».
Le banquier d’affaires a ensuite mentionné que le secteur de l’investissement « couvre une multitude de péchés ». Il a étudié dans une université décente et a pu s’asseoir avec les meilleurs d’entre eux. Et il pense que c’est la partie la plus critique du travail dans la ville. Il a ensuite dénoncé le système, décrivant la ville comme un endroit « qui récompense les conneries ».
Sa première mauvaise rencontre
L’ex-investisseur bancaire a expliqué la première fois qu’il a senti que c’était « un endroit fou ». Lui et une centaine d’hommes-banquiers sont entrés dans un sous-sol. Là, il y avait plusieurs chaises en plastique disposées en demi-cercle. Lorsque les hommes étaient assis, deux femmes sont entrées et ont commencé à avoir des relations sexuelles entre elles. Pendant ce temps, les hommes ont commencé leur ligne de cocaïne et ont regardé.
Ensuite, les femmes se sont emparées des hommes des premiers rangs et ont commencé à avoir des relations sexuelles avec eux aussi. Exprimant ce qu’il a ressenti à ce moment-là, il a déclaré : « Il y a quelque chose de grotesque dans le fait que 100 hommes en costume regardent deux femmes s’envoyer en l’air… » C’est à ce moment-là qu’il a ressenti pour la première fois que l’endroit était « un peu fou ».
L’autre fois qu’il s’en est rendu compte, c’est lorsqu’il a fait sa première présentation devant 200 personnes dans une salle de marché. C’était après avoir passé une nuit blanche. Alors qu’il commençait, selon lui, il a commencé à entendre des ricanements dans la foule. Quand il a baissé les yeux, il s’est rendu compte que sa chemise blanche impeccable était trempée de sang provenant de son nez.
La cocaïne et les banquiers : la drogue parfaite pour les banquiers d’affaires
Ce banquier d’affaires a révélé que la cocaïne est la drogue parfaite pour les banquiers. Il a qualifié les personnes qui travaillent dans ce secteur de « glamour » et de « psychopathes ». Et il parlait de psychopathes dans la vie de tous les jours – pas de personnes considérées médicalement comme mentalement instables. Mais des gens qui sont « manipulateurs » et même « charmants ». Il a également dit que ces personnes « détestent les emplois qui demandent des qualifications sérieuses » et qui n’ont pas « d’empathie » ou de « remords ».
« C’est une industrie qui récompense les psychopathes, et c’est une industrie dans laquelle les psychopathes prospèrent », a-t-il poursuivi. « Les délits d’initiés se produisent tout le temps. » Il a mentionné comment les initiés de l’industrie ne sont jamais satisfaits de leurs « salaires ou bonus à six chiffres ». Ils veulent plus. Et il a évoqué la façon dont ces banquiers d’affaires ont purgé la crise financière de 2008 pour en tirer profit.
Des rumeurs circulent sur une banque qui demanderait un prêt au gouvernement. Mais ces gens, selon notre ex-banquier d’affaires, aggravaient la situation en gagnant eux-mêmes leur vie. Il a poursuivi en disant que c’était « un de ces crimes pour lesquels vous n’êtes jamais découvert ». Il a avoué que la cocaïne étant chère, elle était parfaite pour attirer les clients par des intérêts communs.
Les confessions de l’ex-banquier : la conclusion
La cruauté de l’industrie de l’investissement est vaste et s’étend. Notre ex-banquier d’investissement a avoué que tous ces crimes sont simples. Les initiés réalisent plusieurs « délits d’initiés, diffusion de fausses rumeurs, manipulation du marché » ou « n’importe quoi pour gagner de l’argent rapidement ». « Ils jouent simplement avec le système. »
« Je jouais pour l’équipe qui était du côté des sociétés qui violaient cette planète. » Il a également déclaré que ces organismes et entreprises ne se souciaient pas de leur main-d’œuvre. Mais ils ne se souciaient que « de leurs bénéfices trimestriels ». Il a admis que tout cela le touchait, a-t-il dit. D’autant plus qu’il n’a pas seulement été élevé dans la religion, mais aussi « assez à gauche ».
Aujourd’hui, quand il raconte aux enfants ce métier et cette industrie, « les strip-teaseuses, les repas à mille livres, la cocaïne », les jeunes lui demandent comment décrocher un tel emploi. Mais l’ex-banquier d’affaires affirme qu’il y a du changement. Qu’il y a aujourd’hui une réglementation sur le bonus, qu’un associé peut gagner. « Ce n’est plus un terrain de jeu pour les jeunes drogués qui s’amusent. » Il a également ajouté qu’il était « reconnaissant » de la façon dont les choses ont changé. C’est parce qu’il pensait que la façon dont ils se comportaient auparavant n’était pas correcte.
Sur son lit de mort, il a déclaré qu’il ne serait pas fier de ses dernières années dans l’industrie. Il a avoué avoir pratiquement « vendu son âme au diable », mais il en a obtenu un excellent prix.
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