Montréal – Vers la fin de la semaine dernière, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a révisé de façon importante ses données concernant l’ampleur de la COVID-19 au Québec. Or, ces changements importants sont passés relativement inaperçus.
Dans cette mise à jour de l’INSPQ, le pourcentage de cas actifs passant soudainement de 44,4 % à 2,5 %, celui des guérisons de 45,6 % à 87,6 %.
« Clairement, les données doivent être mises à jour de façon plus fréquente. On peut se demander depuis combien de temps on répétait un nombre de cas actifs au Québec qui était à des années-lumière de la réalité », observe Gaël Campan, économiste senior à l’IEDM. Effectivement, le nombre de cas actifs a chuté de plus de 94 % lors de la modification des données par l’INSPQ.
« Un climat de peur, peu propice au débat rationnel, est alimenté par des données qui manifestement n’étaient plus bonnes. Il faut faire nettement mieux à ce chapitre », poursuit l’économiste.
« Cette correction spectaculaire de l’INSPQ démontre qu’il est important de mettre à jour régulièrement les données afin d’alimenter la discussion publique. Espérons que cela soit fait fréquemment à l’avenir », conclut M. Campan.
———-
L’Institut économique de Montréal est un think tank indépendant sur les politiques publiques. Par ses publications, ses apparitions dans les médias et ses services consultatifs aux décideurs politiques, l’IEDM stimule les débats et les réformes des politiques publiques en se basant sur les principes établis de l’économie de marché et sur l’entrepreneuriat.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire