dimanche 1 septembre 2019

(Ils ont essayé la voie démocratique à un moment où le mouvement marquait le pas. Rien n'a changé, à part que quelque uns d'entre eux se sont fait assassinés et avec trump, l'oligarchie américaine veut mettre tous les pays du continent à genoux. Il était temps qu'ils reprennent les armes. note de rené)


Colombie: Les FARC annoncent reprendre la lutte armée

Publié par wikistrike.com sur 31 Août 2019, 08:28am
Colombie: Les FARC annoncent reprendre la lutte armée
Le Commandant Ivan Marquez est réapparu dans une vidéo avec d’autres leaders des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie, tels que Jesus Santrich et El Paisa, pour annoncer « une nouvelle étape de la lutte armée ».
« Nous annonçons au monde que la deuxième Marquetalia (lieu de naissance des FARC il y a plus d’un demi-siècle) a commencé sous la protection du droit universel de tous les peuples du monde à se soulever en armes contre l’oppression« , a déclaré Marquez dans la vidéo publiée sur Internet, dans laquelle il est apparu aux côtés d’une vingtaine d’hommes armés de fusils.
Parmi ceux qui l’accompagnent se trouvent Seuxis Paucias Hernández, Jesús Santrich et Hernán Darío Velásquez, « El Paisa ».
« Nous n’avons jamais été vaincus, ni idéologiquement battus. C’est pourquoi la lutte continue. L’histoire écrira dans ses pages que nous avons été contraints de reprendre les armes« , a-t-il affirmé dans une autre partie du manifeste lu dans la vidéo de 32 minutes du 29 août 2019.
Dans l’enregistrement, Márquez déclare qu’ils parlent depuis un lieu dans la région du fleuve Inírida, situé dans le sud-est de l’Amazonie du pays, près des frontières avec le Venezuela et le Brésil.
Márquez a assuré que la décision de reprendre les armes « est la continuation de la lutte de guérilla en réponse à la trahison par l’État de l’accord de paix de La Havane » et a fait savoir qu’ils vont chercher des alliances avec la guérilla de l’Armée de Libération Nationale (ELN).
Márquez avait déjà critiqué à plusieurs reprises depuis la clandestinité l’abandon des armes par les FARC, qu’il qualifiait « d’erreur ». Márquez ajoute que depuis la signature de l’accord de paix en novembre 2016, l’assassinat de dirigeants sociaux et d’anciens combattants de la guérilla n’a pas cessé, et il reproche à l’État de ne pas avoir respecté ce qui avait été convenu.
A la fin du manifeste lu par Márquez, Santrich intervient pour lancer la harangue « Vive les FARC-EP », à laquelle les autres guérilleros répondent par un « vive ».

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