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Par Valentin Vasilescu
Le colonel Turki al-Malki, un porte-parole de l’armée saoudienne, a présenté les restes d’un des engins d’attaque qui, selon lui, serait un missile de croisière de fabrication iranienne « Ya Ali » et qui auraient été « retrouvés » à quelques dizaines de kilomètres de la cible.
Selon lui, le missile est la preuve que l’attaque contre les raffineries saoudiennes a été lancée depuis l’Iran. La « preuve » a convaincu les dirigeants des États-Unis, de l’Angleterre, de la France, de l’Allemagne, etc. que l’Iran était l’auteur de l’attaque.
Qu’est-ce qui cloche dans la déclaration de l’Arabie Saoudite ?
- L’inscription sur le corps du missile iranien est : ”MC 79050”. Ainsi, l’Iran est passé à l’alphabet latin.
- En outre, l’Iran a également adopté la normalisation de l’OTAN pour identifier le type d’arme « Système de désignation de type électronique (JETDS) ».
- Selon cette norme, la lettre « M » désigne l’utilisation d’un véhicule de vol porteur, lancé depuis le sol ou depuis un aéronef. La lettre « C » signifie qu’il a été monté sur ce véhicule porteur un équipement électronique de brouillage et non des ogives avec des charges destructrices (https://fr.wikipedia.org/wiki/Joint_Electronics_Type_Designation_System).
- Par conséquent, la prétendue « preuve » n’est pas liée à l’attaque des raffineries du 14 septembre, le missile qui a été montré n’était pas armé d’un explosif, mais d’une installation de test électronique. Très probablement, ce missile expérimental appartenait à un pays membre de l’OTAN et avait été testé dans un champ de tir situé à des milliers de kilomètres de l’Arabie Saoudite, il y a plusieurs mois ou années, et amené en Arabie Saoudite pour être présenté comme étant l’engin iranien utilisé pour attaquer les raffineries.
- Les Saoudiens, quand ils mentent, font pire que les Américains.
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