dimanche 1 septembre 2019

(En voulant éradiquer les états arabes autour de lui avec le soutien des Etats-Unis, Israël a amené une situation où ces états sont encore plus sur-armés alors que les armes sur le marché sont devenues plus performantes et plus faciles à fabriquer comme les missiles. Netanyahou y croie encore et croit mener la danse à la place des States. Sauf, que le bouclier anti-missile patriote n'est plus capable de le protéger ni, celui qu'Israël crée, d'ailleurs. Sans compter que l'explosion de la région pourrait avoir des effets collatéraux catastrophiques pour les Etats-Unis. note de rené)




Sun Sep 1, 2019 7:55AM




Un char Merkava, abattu par un missile de la Résistance.(Archives)
Un char Merkava, abattu par un missile de la Résistance.(Archives)

Israël retient son souffle : bien que le chef d'état-major israélien, le général Koutchavi ait dépensé des trésors d'énergie pour convaincre les colons du Nord du bien-fondé de la mèche que Netanyahu vient d'allumer, quitte à faire voler en éclat l'équilibre de la terreur, et ce, dans l'espoir o combien irréaliste d'inverser le rapport des forces en faveur de Tel-Aviv, rien n'y fait, Israël a diablement peur.  Après la disparition des patrouilles militaires israéliennes le long des frontières avec le sud du Liban et leur remplacement par des leurres, des unités blindées et d'artillerie se positionnent, la mort dans l’âme. Signe de la totale confusion qui règne sur le front nord, l’armée israélienne a annulé un exercice d'entraînement prévu la semaine prochaine pour renforcer la préparation des troupes.
En alerte maximale, elle aurait pu pourtant s'exercer, ne serait-ce que pour mieux faire face aux combattants du Hezbollah. Mais vu l'état de panique, le général Aviv Koutchavi en a décidé autrement. Depuis le début de la semaine , l' armée limite les mouvements des soldats dans les "zones à risque", annulant les congés de fin de semaine pour les effectifs de pas moins de cinq bataillons sur le front nord. 
L'exercice militaire qui vient d'être annulé aurait du mobiliser l'armée de terre, l'armée de l'air et la marine, mais puisque le ciel de la Galilée ainsi que l'espace aérien de "Shmona" sont fermés, et ce par crainte des missiles ou des drones du Hezbollah, pas la peine d'insister. L'écart étant béant entre la prétention à être prêt à tous les scénarios et l'annulation de ces exercices, le communiqué de l'armée israélienne dit que la manœuvre  prévue pour cette semaine sera plutôt fusionnée avec une autre opération prévue du 8 au 12 septembre. Et par la même occasion, elle commande aux réservistes invités à l’exercice à se maintenir en état d’alerte en attendant la riposte du Hezbollah.
Walla évoque les unités navales d'Israël, elles aussi en état d'alerte puisque la riposte du Hezbollah pourrait, pourquoi pas, être de nature "maritime". Le secrétaire général du Hezbollah a affirmé samedi 31 août que la riposte se fera malgré les pressions de certaines parties étrangères à vouloir la bloquer. Face à cette situation, la panique semble s’être emparée aussi des analystes militaires israéliens et Netanyahu ne compte plus que sur le soutien des États-Unis d’Amérique et de l’ensemble de l’OTAN pour le sortir du fond de la bouteille dans laquelle il s’est engouffré sans vraiment y réfléchir vu qu’il ne raisonne plus qu’en termes de basse logique politicienne.
Al Mayadeen  voit même le début d'un certain lâchage de la part des États-Unis en direction d'Israël. Selon Khassem Ezzedin, l'analyste libanais, alors que le monde retient son souffle en attendant la riposte du Hezbollah, le secrétaire d'État US, Pompeo commence à tourner sa veste et à revenir sur son soutien à une guerre totale d'Israël contre la Résistance. Selon des sources bien informées, Pompeo aurait demandé au Hezbollah d'"adoucir sa riposte". La demande a été formulée lors d'un contact téléphonique avec le PM Hariri où Pompeo a émis l'espoir que la riposte du Hezbollah ne débouche pas sur une guerre totale....les dissensions terribles qui déchirent les rangs des Israéliens en ces jours de pré-guerre et l'unité totale qu'affiche le Liban entier ont dû faire réfléchir les Américains. Israël n'est pas à la hauteur de la tâche qu'on lui demande à savoir être le gendarme de la région du Moyen-Orient. Pour s'en convaincre, il suffit de suivre les alliés arabes d'Israël. Le silence est total sur ce sujet du côté de Riyad et d'Abou Dhabi... À mesure que le temps passe, les États-Unis se rendent compte de leur erreur; car la réponse de la Résistance risque de ne pas être conjoncturelle. Nasrallah veut répliquer à Israël de sorte que ce dernier ne se permette plus de refaire le coup de Zahiya. Le Hezbollah veut surtout établir un équilibre de la terreur encore plus puissant que celui qui existait avant le 25 août. Nasrallah l'a dit en quelques mots : on fera en sorte que le mal soit "éliminé une bonne fois pour toutes". 

Dans la matinée du dimanche 25 août, deux drones israéliens ont attaqué les positions de la Résistance libanaise au sud de Beyrouth. Le secrétaire général du Hezbollah n’a pas tardé à mettre en garde que l’agression israélienne ne resterait pas sans riposte.

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