samedi 13 octobre 2018


Plastiques interdits: la liste du Parlement européen s’allonge
 12 oct. 2018 (mis à jour:  12 oct. 2018) 
Les eurodéputés de la commission environnement étendent les interdictions visant les plastiques à usage unique. Ils visent aussi les emballages de la vente à emporter, les bouteilles et les mégots, explique notre partenaire, le Journal de l’environnement.
Si la proposition de la Commission vise déjà l’interdiction de neuf produits en plastique à usage unique en 2021 (cotons-tiges, fourchettes, couteaux, cuillères, baguettes, assiettes, pailles, touillettes et bâtons de ballon), les eurodéputés de la commission environnement ont rallongé la liste lors d’un vote le 10 octobre.
Ils prohibent les sacs en plastique très légers, les produits contenant des plastiques oxodégradables et les emballages de fast-food en polystyrène expansé.

Bruxelles va révéler son plan d’attaque contre les plastiques non réutilisables, dont la première version avait reçu un accueil mitigé.
Haro sur les emballage de vente à emporter
Le rapport rédigé par l’eurodéputée belge Frédérique Ries (ADLE) préconise aussi de réduire «de façon ambitieuse et durable», d’ici 2025, les emballages à usage unique pour les burgers, sandwichs, fruits, légumes, desserts et glaces.
Autre ajout: les bouteilles en plastique devront être collectées séparément et recyclées à 90% d’ici 2025.
Moins de mégots
Comme en France, les mégots de cigarettes font l’objet de mesures spécifiques. La commission environnement préconise une réduction des déchets de filtres contenant du plastique de 50% en 2025 et de 80% en 2030. Et demande aux industriels du tabac de couvrir les frais engendrés par leur collecte, transport et traitement.
Une mesure qui devrait hérisser les fabricants. Dans l’Hexagone, les représentants de Philip Morris, British American Tobacco, Japan Tobacco International, et l’Association des fournisseurs de tabac à fumer ont jugé toute collecte «irréaliste». Ils préfèrent à cette mesure le lancement de campagnes de sensibilisation contre les comportements d’incivilité et la distribution gratuite de cendriers de poche. Le bras de fer est lancé.

La loi Egalim, qui élargit l’interdiction du plastique jetable en France, est loin d’être isolée sur la scène internationale. Si l’industrie fait pression pour limiter ces interdictions, elle expérimente aussi des stratégies d’adaptation, explique notre partenaire, La Tribune.
(L'industrie du plastique doit payer comme l'industrie alimentaires qui introduit des nanosparticules dans ses produits doit prévoir de payer en cas de déclenchement de maladies provoquées chez les consommateurs. note de rené)

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