Le président Evo Morales dénonce la menace d’une intervention états-unienne au Venezuela
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Le président de la Bolivie, Evo Morales, a demandé le mardi 13 février 2018 que se réunisse en urgence un sommet de l’Union des Nations Sud-américaines (UNASUR) face à la menace états-unienne d’intervenir militairement au Venezuela depuis la Colombie.
Depuis La Paz, le dirigeant bolivien a réaffirmé sa solidarité avec le peuple frère du Venezuela et demandé à l’UNASUR de faire respecter sa souveraineté.
La menace d’une intervention militaire au Venezuela a été brandie par le secrétaire d’Etat états-unien, Rex Tillerson, lors de sa tournée au Mexique, en Colombie, au Pérou, en Argentine et en Jamaïque, pour préparer le renversement du gouvernement de Nicolás Maduro.
« Tillerson vient visiter plusieurs pays, j’imagine, pour convaincre ou influencer ses présidents de droite en vue de participer à une intervention militaire ou pour noyer le Venezuela », a déclaré Morales lors de son émission de radio « Caminando con el pueblo ».
Le président Morales a également dénoncé les déclarations du sénateur républicain Marco Rubio, qui a déclaré peu après Tillerson, que « c’est le meilleur moment pour un coup d’État au Venezuela, pour des raisons humanitaires ».
Le dirigeant bolivien a rappelé que dans les années 70 et 80, le Plan Condor a été créé pour exercer clandestinement le terrorisme d’Etat contre les dirigeants syndicaux, anticapitalistes et militants de gauche qui s’opposaient aux dictatures du Chili et de l’Argentine. Brésil, Paraguay, Bolivie et Uruguay.
Le Plan Condor a été coordonné avec les États-Unis et la CIA, avec un solde d’au moins 50 000 morts, 400 000 emprisonnés et 30 000 disparus.
Traduction: T.D.
(Par Colombie interposé et les USA ferait jouer les accords militaires pour venir à son aide ? note de rené)
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