vendredi 1 décembre 2017


Arbres de 500 ans abattus. Stop au massacre dans l'Ouest canadien !
Les forêts pluviales de l'Ouest canadien forment l’un des écosystèmes les plus rares de la planète. Pourtant, ces forêts vierges sont en train de disparaître. 90% des arbres géants ont déjà été abattus sur l’île de Vancouver. Demandons au gouvernement de Colombie britannique de mettre fin au massacre de la nature !
Lettre
Au Premier ministre et au Ministre des forêts de la Colombie britannique
Les forêts pluviales de Colombie britannique sont en danger. Merci de mettre fin à l’abattage des arbres centenaires et de protéger les forêts vierges.
Les premières images qui viennent à l'esprit lorsque l'on pense au Canada sont celles de forêts sans fin, de lacs cristallins et de monts enneigés. Imaginer de tels paysages menacés est presque impossible. Et pourtant, les plus anciennes forêts à l'ouest du pays sont en danger. Sur la seule île de Vancouver, les forêts côtières disparaissent au rythme effréné de 10.000 hectares par an, soit 3 m2 par seconde.
Même les arbres les plus impressionnants, épinettes de Sitka, sapins de Douglas et autres thuyas géants pouvant atteindre 80 mètres de hauteur, sont abattus. La destruction des forêts pluviales côtières entraine de graves dommages aux écosystèmes complexes. Saumons, loups et ours perdent leur habitat. La population de Guillemots marbrés, une espèce d'oiseaux marins adaptés à la forêt vierge, s'est effondrée.
« Une fois rasées, ces forêts vierges sont perdues pour toujours », affirme Jens Wieting de l'organisation écologiste Sierra Club BC. Les arbres qui leur succéderont seront coupés après quelques décennies, empêchant toute régénération d'une biodiversité naturelle. Sans parler des effets négatifs sur le climat…
L'ampleur des coupes rases s'est révélée en 2014 avec la publication de photos de « Big lonely Doug », un sapin de Douglas géant esseulé dans une zone déboisée.
Parvenir à la conservation de grandes zones forestières est possible. En 2016, plus de 3 millions d'hectares de la forêt pluviale du Grand Ours, au nord de l’île de Vancouver, ont été protégés. Un rôle central y est joué par les populations autochtones, appelées Premières Nations au Canada.
Écrivons au gouvernement de la province de Colombie britannique. Les forêts pluviales côtières et ses arbres majestueux ne doivent pas être sacrifiés pour des intérêts économiques !

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