La dépréciation monétaire finale a commencé
La fausse monnaie a créé un terrain de jeu inéquitable pour la plupart des gens ordinaires.
La monnaie représentait un moyen d’échange pour faciliter le troc. Plutôt que d’échanger des biens et des services, les gens recevaient un morceau de papier de valeur équivalente à celle de ces biens ou services. C’était, au départ, un système honnête quand, pour chaque service ou bien offert, il n’y avait qu’un seul billet émis.Les banquiers ont ensuite commencé à tricher et à émettre beaucoup plus de papier-monnaie qu’il n’y avait de valeur produite en contrepartie – et ce fut le début de l’impression monétaire. Il devint trop tentant et pratique, pour les gouvernements et les banquiers, de créer plus de monnaie, vu que personne ne s'en rendrait vraiment compte. Si la valeur d’une journée de travail ou d’un porc était, disons, de 100 $, la monnaie émise pour cela devrait être de 100 $ chacun. Mais, progressivement, les gouvernements/banques se sont mis à émettre de plus en plus de papier-monnaie, sans rien produire en contrepartie. Toutes les banques, aujourd’hui, prêtent au moins dix fois l’argent déposé; pour chaque 100 $ déposé, elles en prêtent 1 000 $. Mais l’effet de levier peut être bien plus grand, comme on le voit avec Deutsche Bank, qui a un ratio de levier de 50.
La monnaie représentait un moyen d’échange pour faciliter le troc. Plutôt que d’échanger des biens et des services, les gens recevaient un morceau de papier de valeur équivalente à celle de ces biens ou services. C’était, au départ, un système honnête quand, pour chaque service ou bien offert, il n’y avait qu’un seul billet émis.Les banquiers ont ensuite commencé à tricher et à émettre beaucoup plus de papier-monnaie qu’il n’y avait de valeur produite en contrepartie – et ce fut le début de l’impression monétaire. Il devint trop tentant et pratique, pour les gouvernements et les banquiers, de créer plus de monnaie, vu que personne ne s'en rendrait vraiment compte. Si la valeur d’une journée de travail ou d’un porc était, disons, de 100 $, la monnaie émise pour cela devrait être de 100 $ chacun. Mais, progressivement, les gouvernements/banques se sont mis à émettre de plus en plus de papier-monnaie, sans rien produire en contrepartie. Toutes les banques, aujourd’hui, prêtent au moins dix fois l’argent déposé; pour chaque 100 $ déposé, elles en prêtent 1 000 $. Mais l’effet de levier peut être bien plus grand, comme on le voit avec Deutsche Bank, qui a un ratio de levier de 50.
Le résultat de cette création monétaire est que le porc à 100 $ va éventuellement coûter 50 fois plus cher, soit 5 000 $. Le prix du porc n’a pas grimpé, vu qu’il n’y a pas de pénurie de porcs, mais c’est la monnaie qui ne vaut plus que 1/50 de ce qu’elle valait. C’est la même chose pour une journée de travail. Celui qui gagnait 100 $ par jour en gagne maintenant 5 000 $ pour le même travail. Il ne travaille pas plus dur, et le prix de la main-d’œuvre n’a pas grimpé, en termes réels. Mais la valeur de la monnaie a baissé, et il doit travailler une journée pour acheter quelque chose qui coûte 5 000 $. Il s’agit d’une explication un peu simpliste mais, dans le fond, c’est la manière dont fonctionne le système monétaire corrompu.
C’est ainsi que les gouvernements détruisent la valeur de la monnaie. Comme ils ne parviennent pas à gérer l'économie et à joindre les deux bouts, ils émettent simplement plus de papier sans valeur réelle, puisque cela ne fait que réduire le pouvoir d’achat de la monnaie.
La valeur de la papier-monnaie a été entièrement décimée, ces cent dernières années, depuis la création de la Fed, en 1913. Le graphique nous montre comment la papier-monnaie a perdu sa valeur par rapport à la "vraie monnaie", c'est-à-dire l’or. Toutes les principales devises ont perdu 97% à 99% de leur valeur par rapport à l’or durant cette période. Il ne leur reste plus qu'à perdre 1-3% avant d'atteindre ZÉRO. Mais, en partant du point actuel jusqu'à zéro, cela représente pour nous une autre chute de 100%, ce qui sera désastreux pour le monde et engendrera un effondrement économique, ainsi que de l’hyperinflation.
Dans un ultime effort pour sauver le monde, les gouvernements vont imprimer des quantités illimitées de monnaie. C’est ce qui rendra la papier-monnaie sans aucune valeur – elle atteindra zéro. Bien sûr, cela n’est pas nouveau dans l’histoire. Les gouvernements l’ont toujours fait. Les Romains l’ont fait, et plusieurs gouvernements l’ont fait depuis. Je ne sais pas combien de fois j’ai cité Voltaire, ces dernières 17 années, mais je vais encore le faire, car cela en vaut la peine. Voici ce qu’il a dit en 1729 :
"LA MONNAIE PAPIER FINIT TOUJOURS PAR RETOURNER À SA VALEUR INTRINSÈQUE : ZÉRO"
L’impression monétaire ne fait pas que détruire la valeur de la papier-monnaie. Créer de la monnaie à partir de rien rend le terrain de jeu encore plus inéquitable. Produire des biens ou des services nécessite beaucoup de travail pour les personnes ordinaires. Mais les gouvernements et les banquiers ont un avantage majeur, puisqu’ils ont seulement besoin d’un peu d’électricité pour produire de la monnaie en un clic. Cette monnaie a la même valeur que celle pour laquelle les gens ordinaires luttent.
Nous ne sommes pas loin du point où les bulles dans les actions, le crédit et l'immobilier vont imploser. Cela poussera les gouvernements à tenter futilement, une dernière fois, de sauver le monde en imprimant des quantités illimitées de monnaie. À ce moment-là, les gens normaux réaliseront que la monnaie qu’ils détiennent ne vaut absolument rien. Cela entraînera des protestations, des attaques contre les gouvernements et les banques, ainsi que des troubles sociaux.
Malgré un léger mouvement à la hausse ces derniers jours, plusieurs détenteurs de métaux précieux sont impatients. C’est normal, puisque nous sommes dans une fourchette de 150 $ au-dessus ou au-dessous du plus bas à 1 220 $ de juin 2013.
Les raisons du mouvement à venir sont variées. Les risques économiques et géopolitiques sont plus élevés que jamais. La situation de l’offre d’or physique est également très tendue. La production aurifère de 3 000 tonnes est facilement absorbée, et rien de plus ne peut être produit.
Dans une récente interview sur King World News, j’explique tout cela en détail. Par exemple, nous n’avons pas observé beaucoup de ventes d’or physique, et de gros acheteurs d’actifs de préservation de richesse reviennent vers l’or. Il y aura probablement des surprises dans les mois à venir.
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