Bonjour, mes chers cinq lecteurs, l'histoire du rachat de mosanto me pose question.
Il me semble que Bayer appartient déjà aux américains depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
source : L'Histoire du Cartel pharmaceutique
"(...)
Il me semble que Bayer appartient déjà aux américains depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
source : L'Histoire du Cartel pharmaceutique
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1945
Le plan d'I.G. Farben pour dominer les marchés mondiaux du pétrole et des médicaments a échoué. Les forces alliées ont gagné la guerre. Mais ce conflit a coûté la vie à un nombre colossal de soldats américains et alliés. Pourtant les récompenses des forces alliées sont bien maigres comparées à d'autres. Les actions industrielles des perdants, I.G. Farben inclus, sont absorbées par le trust Rockefeller (U.S.A.) et Rothschild/ J.P. Morgan (R.U.).
1947
Le tribunal de Nuremberg a jugé 24 directeurs de Bayer, BASF, Hoechst et d'autres responsables du cartel I.G. Farben pour crimes contre l'humanité. Les chefs d'accusation incluaient: organisation de guerre d'agression, institution de l'esclavage, massacres collectifs. Au cours de son réquisitoire, le procureur général Telford Taylor (USA) a résumé les faits commis par ces entreprises criminelles : « Sans I.G. Farben, la deuxième guerre mondiale n'aurait pas été possible ».
Il est étonnant de constater que les plus faibles sentences du tribunal de Nuremberg ont été prononcées contre les vrais responsables des 60 millions de victimes de la deuxième guerre mondiale – les cadres supérieurs d'I.G. Farben. Même ceux qui étaient directement responsables des crimes commis à I.G. Auschwitz n'ont été condamnés qu'à un maximum de douze années d'emprisonnement. Surpris ? Vous ne devriez pas l'être.
En 1944, Nelson Rockefeller faisait déjà partie de la direction exécutive du gouvernement américain. Débutant comme Sous-secrétaire d'État, il est devenu en quelques années Conseiller spécial du Président Truman pour les Affaires spéciales. En d'autres termes, à chaque situation critique de l'histoire du vingtième siècle, les intérêts du conglomérat Rockefeller avaient déjà un rôle déterminant dans les décisions prises au plus haut niveau. Ils ont façonné le monde de l'après-guerre et organisé la distribution de ses richesses.
Ainsi, si l'on tient compte de l'influence du Département d'État américain, les sentences prononcées à Nuremberg contre les directeurs d'I.G. Farben trouvent une explication évidente. Outre la prise de contrôle des opérations industrielles d'I.G. Farben, et donc de leurs activités sur les marchés mondiaux du pétrole et des médicaments, Nelson Rockefeller s'est assuré que les vrais coupables ne seraient pas pendus. En effet, comme nous le verrons, il allait avoir besoin d'eux (...)"
source : Wikipedia
Après la Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
Les dirigeants d’IG Farben sont jugés par un tribunal américain en 1947 à Nuremberg ; certains sont reconnus coupables de crimes de guerre et condamnés à des peines de prison18. En partie dans le cadre de la dénazification, la société est dissoute par décret en août 1950, et démantelée en 1952 en douze sociétés héritières, dont Agfa, BASF,Hoechst, Bayer AG et Dynamit Nobel. Une nouvelle société, IG Farben in Abwicklung (« IG Farben en dissolution »), est créée afin de régler des contentieux juridiques en cours. Celle-ci est dissoute à son tour en 2003.
Le siège social d’IG Farben, construit à Francfort-sur-le-Main par l'architecte Hans Poelzig et qui était considéré, en son temps, comme étant le bâtiment le plus moderne d'Europe, fut récupéré intact par les Américains en 1945. Il abrita jusqu’à la chute du Mur de Berlin le quartier général des forces américaines en Allemagne. Après leur départ, il a été entièrement rénové et transformé en un campus, celui de l'Université Johann Wolfgang Goethe.
Une controverse relative à la direction de l'entreprise durant la période nazie perdure : plusieurs hommes d'affaires américains, dont Edsel Ford, Henry Ford, Walter Teagle,C.E. Mitchell, Paul Warburg et W.E. Weiss, ont joué un rôle essentiel dans le développement d'IG Farben19 (...)
Donc, si, je ne m'abuse, mes chers lecteurs, si, les rockfellers et
les rothschild font parti des actionnaires majoritaires de mosanto
et seulement si,
cette acquisition serait donc une affaire interne.
les rothschild font parti des actionnaires majoritaires de mosanto
et seulement si,
cette acquisition serait donc une affaire interne.
La maison mère rachèterait sa filiale pour en augmenter
sa valeur sur les places financières.
sa valeur sur les places financières.
Un simple jeu boursier en quelque sorte,
Qu'en pensez-vous, mes chers lecteurs ?
rené
source : Les Brindherbes engagés
Qu'en pensez-vous, mes chers lecteurs ?
rené
source : Les Brindherbes engagés
Bayer demande Monsanto en mariage pour créer le plus gros monstre agro-chimique du monde
Et si nous nous unissions tous pour créer le plus grand mur du refus mondial ?
Bayer prêt à débourser 55 milliards d’euros pour Monsanto
Des paroles puis… des actes. L’Allemand Bayer a annoncé lundi 23 mai avoir fait une offre à 62 milliards de dollars (55 milliards d’euros) pour racheter le fabricant américain de semences OGM Monsanto et créer un géant mondial des pesticides et des engrais. Le groupe de chimie-pharmacie indique faire « une offre en numéraire pour acquérir toutes les actions de Monsanto au prix de 122 dollars par action ou une valeur totale de 62 milliards de dollars », écrit l’industriel allemand dans un communiqué, quelques jours après avoir annoncé, sans détails, avoir approché Monsanto.
En avalant Monsanto, Bayer espère réaliser, au bout de trois ans, environ 1,5 milliards de dollars d’économies et enregistrer une hausse de son bénéfice par action d’environ 5% la première année et d’au moins 10% les suivantes. Déjà lourdement endetté, le chimiste allemand se dit pourtant « hautement confiant » dans sa capacité à financer un tel rachat.
C’est l’opération la plus ambitieuse et la plus risquée jamais envisagée par une entreprise allemande, ce pourrait aussi être la plus impopulaire.
Ce gigantesque rachat ferait de Bayer le géant mondial incontesté des pesticides et des semences. L’allemand mêlerait aussi son destin à une des entreprises les plus haïes du monde, connue du grand public pour être l’inventeur du fameux glyphosate, l’herbicide le plus vendu sur la planète, qui divise les experts sur son potentiel effet cancérigène.
Pour Bayer, l’initiative est spectaculaire. Quelques semaines après son arrivée à la tête du groupe, le nouveau PDG Werner Baumann ose la plus grosse prise de contrôle de l’histoire de l’entreprise. Selon la presse économique du pays, certains dirigeants de Bayer songeaient en interne depuis longtemps au rapprochement avec Monsanto, mais la possibilité avait toujours été écartée par l’ancien PDG Marijn Dekkers. Son départ, fin avril, a laissé la voie libre à son successeur pour imprimer un tournant dans l’histoire du chimiste allemand.
Vague de consolidation
Vague de consolidation
Monsanto, de son côté, a déclaré la semaine dernière étudier l’offre de Bayer. Pour le groupe installé à Saint-Louis, dans le Missouri, être la cible du groupe allemand est pour le moins ironique : c’est l’américain, par son offre de rachat de son concurrent suisse Sygenta en 2015, qui avait lancé la vague de consolidation qui bouleverse actuellement le secteur de l’agrochimie.
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