samedi 31 octobre 2015
La Pologne, nouvel eldorado des vendeurs d'armes
Par Romain Mielcarek via RFI
L'entreprise Airbus Helicopters espère vendre 50 hélicoptères Caracal à la Pologne pour un montant de 3 milliards d'euros.© Airbus Helicopters/Anthony Pecchi
La Pologne veut donner du poids à ses armées, et pour cela, elle investit massivement dans ses matériels militaires. Il n'en fallait pas plus pour attirer de nombreux industriels de ce secteur, intéressés par une grosse dizaine de contrats particulièrement juteux : des sous-marins, des hélicoptères ou encore des missiles.
Kielce était, jusqu'à récemment, une ville tout à fait méconnue de Pologne. Elle est devenue le lieu d'acceuil du Salon international de l'industrie de défense... Une rencontre longtemps restée assez confidentielle. Pourtant, en septembre dernier, pour sa 23e édition, cette foire aux armements attirait tout le gratin de l'industrie militaire : 543 exposants en provenance de 28 pays en tête desquels les Etats-Unis, l'Allemagne, la France ou encore le Royaume-Uni.
Qu'ils fabriquent des missiles, des hélicoptères ou des navires de combat, tous ces géants de l'industrie ont été attirés par les ambitions de Varsovie en matière de défense. « La Pologne est l'un des rares pays à maintenir un budget conséquent, explique Guillaume Farde, maître de conférence à Science-Po Paris. Il n'y a aucun Etat de taille critique dans l'Union européenne qui ait une telle politique publique. »
Avec un budget de Défense proche des 2 %, la Pologne fait en effet office d'exception dans une Europe qui hésite à investir dans ce secteur. Le conflit entre Russie et Géorgie, notamment, aurait encouragé cette évolution : « La Pologne s'est rendue compte en 2008 que personne n'avait réagi, analyse Krzystof Soloch, chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS). Pour la Pologne, c'est la confirmation que l'Europe n'est plus la priorité des Etats-Unis. Il fallait moderniser les forces armées pour faire face à des menaces plus importantes aux frontières. »
Varsovie a donc décidé de renforcer rapidement les moyens de ses militaires, notamment à travers onze programmes prioritaires d'achat de sous-marins, d'hélicoptères de combat et de transport, de drones ou encore de défense anti-missiles. Autant d'importants contrats que les industriels viennent se disputer.
L'eldorado de l'armement
En tout, il y aurait près de 120 milliards d'euros sur la table pour les années à venir. « Je n'irai pas jusqu'à parler de grand eldorado, pondère Xavier Mesnet, directeur marketing opérationnel chez DCNS, l'un des industriels français intéressés par ce marché. Nous discutons avec l'inspecteur de l'armement polonais. Ils savent ce qu'ils veulent : nous avons construit avec eux un dialogue depuis quatre ans. » L'objectif : se positionner sur des marchés de sous-marins et de corvettes.
Paris est conscient des enjeux liés aux investissements polonais. Il y a quelques mois, l'ambassade, à Varsovie, voyait même un attaché de défense supplémentaire arriver avec, comme mission, d'assurer la promotion des matériels tricolores. D'autres sont en effet en lice, comme Thales ou Airbus Helicopter, qui est en pleines négociations pour la vente de 50 hélicoptères Caracal pour un montant de trois milliards d'euros.
Pour convaincre Varsovie, DCNS propose de travailler avec un industriel local. Si des navires étaient vendus, ils seraient construits en partenariat dans des chantiers polonais. « C'est une opportunité, estime Xavier Mesnet. Le fait de former leurs équipes garantit une autonomie dans la maintenance des matériels. »
« Poloniser » l'industrie
Ce type d'organisation est aussi et surtout un argument pour la Pologne, qui espère ainsi rattraper son retard industriel. Les transferts de savoirs et de technologie qui iraient avec de tels contrats sont au cœur d'une politique baptisée « polonisation ». « Le but n'est pas d'acheter pour acheter, tout en restant dépendant de ceux qui vous approvisionnent, explique Guillaume Tarde. Le but est de développer une base industrielle et de faire monter en puissance les industries nationales. »
La Pologne pourrait-elle en profiter pour faire émerger sa propre industrie sur un marché international ? Varsovie pousse ses voisins, les pays du Groupe de Visegrad, les Baltes, ainsi que la Roumanie et la Hongrie, à investir massivement eux aussi. Des propositions de projets communs se font entendre, ici et là. « C'est fragile, tempère Krzystof Soloch. Il y a beaucoup d'idées portées au niveau politique, mais qui ne sont pas encore suivies au niveau industriel. »
La Pologne pourrait-elle s'imposer à l'avenir comme un acteur émergent du commerce de l'armement ? Krzystof Soloch note que l'on en est encore loin et que la priorité reste à la restructuration des entreprises. Guillaume Farde, lui, se montre plus confiant dans les capacités de Varsovie à pousser ses ambitions : « Ils sont en plein rattrapage. Et ils se donnent les moyens de le faire. »
Vers une baisse contenue de la production de soja en 2015-16
Par Franck Stassi - Publié le
La production de soja pourrait reculer au cours de la campagne 2015-16, une première en quatre ans. La Chine, premier importateur mondial, fait la pluie et le beau temps sur ce marché.
D’après le Conseil international des céréales (IGC), l’envolée de la production de soja enregistrée ces dernières années (+18% entre 2012-13 et 2014-15) devrait connaître un coup d’arrêt. Pour la première fois en quatre campagnes, les récoltes reculeraient de 1% entre les campagnes 2014-15 et 2015-16, à 319 Mt. Cette baisse ne devrait pas pour autant affecter le marché : la consommation resterait toujours inférieure à la production (317 Mt), tandis que les stocks de report (49 Mt) s’apprécieraient de nouveau d’une campagne à l’autre.
2014-15 | 2015-16 | |
Production | 321 | 319 |
Commerce | 125 | 126 |
Consommation | 306 | 317 |
Premier importateur mondial de soja, la Chine joue un rôle clef sur ce marché. Les échanges mondiaux resteraient stables entre les campagnes 2014-15 et 2015-16, à 126 Mt. "Une modeste hausse des importations de la Chine compenserait des baisses de commandes d’autres pays. Bien que la situation économique et le climat financier soient incertains, la Chine a poursuivi sa politique de dévaluation de la monnaie, qui pourrait améliorer la compétitivité des exportations brésiliennes, dépassant largement celle des Etats-Unis", explique l’IGC.
L’analyste en charge de l’agriculture et de l’agroalimentaire de la banque néerlandaise ABN Amro, Frank Rijkers, met lui aussi en évidence les conséquences des soubresauts économiques chinois sur le marché du soja. "Les prix des graines de soja se sont stabilisés, mais à un plus faible niveau qu'avant le refroidissement de l'économie chinoise", rappelle-t-il. L’effondrement des indices phares des bourses de Shanghai et de Shenzen, cet été, a mis un coup de projecteur sur le poids pris par la Chine dans l’univers des matières premières. "Cet accident a alimenté les craintes d'une stagnation de l’économie chinoise, qui a davantage accentué la pression sur les cours des matières premières sur les marchés internationaux", indique-t-il.
Franck Stassi
La production céréalière mondiale diminuerait légèrement cette année
1999 millions de tonnes (Mt) seraient produites au cours de la campagne 2015-16, en recul de 1,3% par rapport à la campagne précédente. Entre septembre et octobre, l’organisme a revu à la hausse ses prévisions de production pour l’ensemble des céréales et, plus spécifiquement, le maïs et le soja. "Les estimations de récoltes de maïs sont plus importantes qu'auparavant, y compris aux États-Unis, tandis que de meilleurs résultats que prévu au Canada et dans l’Union européenne contribuent à relever les chiffres pour l'orge. La récolte de blé devrait encore atteindre un nouveau record", commente l’IGC.
» Si la Catalogne devient indépendante, elle sortira de l’UE, prévient Bruxelles
» Si la Catalogne devient indépendante, elle sortira de l’UE, prévient Bruxelles (Ils en ont de la chance, note de rené)
Découverte de la préparation d’un coup d’état de Saakachvili en Géorgie
Le frénétique agent américain en Europe de l’Est ne dort jamais. Saakachvili se préparait à fomenter une autre révolution colorée en Géorgie, colorée avec du sang comme cela a été révélé par la suite. Le petit agent à tout faire avait prévu de se servir de ses amis sur place, de les liquider ensuite, tout en prenant soin de recommander de ne pas les faire trop souffrir (sympa, quand même). Et, comble d’horreur, pour frapper de stupeur le monde entier, il avait prévu l’assassinat filmé d’une femme enceinte. Façon Daech ! RI
***
L’enregistrement d’une conversation téléphonique, dont l’authenticité a été confirmée par un participant, révèle le plan de l’ex-président du pays.
Mikhaïl Saakachvili a proposé au directeur général de la chaîne d’opposition géorgienne Rustavi-2 de mener une révolution lors d’une conversation téléphonique récemment rendue publique.
« Agissez selon un scénario révolutionnaire. Vous devez résister aux forces armées gouvernementales lors de l’assaut possible de la compagnie de télévision. Construisez des barricades. Faites des barricades et résistez pendant quelques semaines », a ordonné M.Saakachvili lors de la conversation téléphonique avec le directeur général de la chaîne d’opposition Nikolas Gvaramiya.« Nous allons tabler sur une semaine. Trouvez des combattants qui vous protègeront. Qu’ils ne puissent entrer dans le bâtiment qu’en utilisant des armes », a-t-il ajouté.
Cet enregistrement publié sur Internet il y a une semaine a immédiatement attiré l’attention des services de renseignement géorgiens.
Son authenticité a été confirmée par M.Gvaramiya. Pourtant le directeur de « Rustavi-2″ a assuré qu’il n’avait pas l’intention d’exécuter les ordres de Mikhaïl Saakachvili.
« Tout d’abord, Saakachvili est mon ami, j’écoute son opinion, pourtant je ne cherche pas à mettre en œuvre ses conseils. Nous ne faisons que nous battre pour la liberté d’expression, nous ne sommes pas un parti politique, mais une chaîne de télévision, notre objectif est de filmer et montrer ce qui se passe, et non pas résister aux forces armées », a-t-il expliqué.
Il semblerait que le directeur général de « Rustavi-2″ soit un brin naïf, car selon un autre texte rendu public par un site Web ukrainien Wikileaks Center, Mikhaïl Saakachvili préparait le rôle de la victime pour son « ami » Nikolas Gvaramiya.
« Je veux que Niko (Nikolas, ndlr) ne souffre pas trop. Il peut être couvert de sang, cela produira plus d’effet. S’ils abattent une femme, une femme avec un enfant, une mère, c’est ce qu’il nous faut. Choisissez-en une du personnel. Nous allons faire exploser ce sujet comme une bombe. Une attaque contre les médias libres bouleversera le monde entier. Il est nécessaire de tout filmer. Gvamaria deviendra un héros, tandis que le meurtre d’une jeune mère provoquera l’insurrection du peuple géorgien. Tes gars avec des masques doivent disparaître sans que quiconque puisse le remarquer », a indiqué M.Saakachvili à Giga Bokeria, ex-secrétaire du Conseil de sécurité géorgien.
Le service de sécurité national de la Géorgie a lancé une enquête pour tentative d’un coup d’Etat.
M. Saakachvili, arrivé au pouvoir en Géorgie en 2004 suite à la révolution dite de la Rose, est resté au poste du président jusqu’en 2013. Poursuivi en Géorgie pour abus de pouvoir, il est aujourd’hui gouverneur de la région d’Odessa en Ukraine.
(Il a été nommé sur ordre des américains gouverneur du port d'Odessa en Ukraine que les américains dont les américains veulent faire une base. Si, cela est vrai, pourquoi, son idée avec mac caine d'abattre un avion américain en Syrie pour accuser les russes ne serait-elle pas vrai ?
Décidément, ce monsieur fait beaucoup parer de lui. note de rené)
Viktor Orban dénonce une « conspiration » contre l’Europe
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, partisan d’une ligne dure face à la crise des migrants, a affirmé vendredi que l’Europe avait été « trahie » à cet égard par une conspiration menée par de puissants financiers, la gauche et des responsables non élus.
« L’Europe a été trahie, si nous ne défendons pas (ses intérêts), le continent n’appartiendra plus aux citoyens qui vivent ici », a déclaré M. Orban lors d’une conférence à Budapest.
Il a notamment mis en cause le financier américain d’origine hongroise George Soros, affirmant que les plans « de financiers bien organisés, ceux qui pensent au-delà des Etats-nations, et de dirigeants qui n’ont jamais été élus » pourraient devenir réalité.
Il a également accusé la gauche européenne d’oeuvrer à l’affaiblissement des Etats-nations au profit de la dimension internationale et du cosmopolitisme.
« Il est difficile d’imaginer » que d’importants pays européens dotés « d’immenses services de renseignement fonctionnant bien » n’aient pas été préparés à l’afflux quotidien de milliers de réfugiés en Europe, a-t-il dit.« Les gens se doutent que ce n’était pas une coïncidence », a-t-il ajouté.
Vendredi, M. Orban a également affirmé dans une interview à la radio publique que M. Soros apportait un important soutien aux militants « qui veulent soutenir tout ce qui affaiblit les Etats-nations ».
La Hongrie a annoncé son intention de contester les quotas décidés par l’Union Européenne pour répartir les réfugiés dans les Etats membres, et de refuser les demandeurs d’asile ou migrants qui seraient renvoyés sur son territoire en provenance d’Europe de l’Ouest.
« Qui en Europe a voté pour permettre à des gens d’arriver illégalement par millions et d’être ensuite répartis » dans les pays de l’UE, s’est demandé le Premier ministre dans cette interview.« Ce qui se passe aujourd’hui ne se déroule pas sur une base démocratique », a-t-il encore affirmé, estimant que l’UE avait abandonné la légalité au profit de « l’anarchie ».« L’immigration est un problème culturel, notre identité est en jeu », a-t-il asséné.
vendredi 30 octobre 2015
LE BLOGUE NOIR DE BROCELIANDE: Entretien avec Sergueï Lavrov (24 Octobre 2015) [+...
LE BLOGUE NOIR DE BROCELIANDE: Entretien avec Sergueï Lavrov (24 Octobre 2015) [+...: Interview du Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov accordée à l'émission Les nouvelles du samedi, 24 octobre 2015 : ...
L’Ukraine multi-ethnique était aussi multi-religieuse comprenant différentes communautés, chrétiennes bien sûr mais aussi musulmanes par la présence par exemple des Tatars. Le résultat de l’explosion de haine du Maïdan a tout changé. Les vieux démons du passé ont ressurgi, dans tous les conflits entre peuples et ethnies cousines, la religion a été et reste un problème majeur. Les médias français ont peu communiqué sur ce fait, mais l’Ukraine était aussi une zone de fracture non pas seulement entre l’Europe occidentale et la Russie, entre les russophones de l’Est et ceux de langue ukrainienne de la lointaine Galicie mais une zone de fracture religieuse. Protestants, catholiques, catholiques uniates, orthodoxes, pour ces derniers ceux obéissant à différents patriarches, celui de Kiev ou celui de Moscou, la confusion répandue par la guerre a mis les prêtres au premier rang des victimes.
L’un des remparts de la résistance, comme dans toutes les guerres civiles ou les occupations étrangères, ce sont les prêtres au cœur des résistances passives ou actives. C’est le cas du Père Andreï Novikov, théologien célèbre et qui eut l’audace d’écrire sa critique de la Junte de Kiev dans un livre. Menacé d’une arrestation par le SBU ce qui l’aurait conduit immanquablement à une arrestation, un emprisonnement et le sort peu enviable des torturés, il décida de s’enfuir et se trouve réfugié actuellement en Russie. D’autres prêtres sont dans le même cas. C’est celui d’André Tkachev lui aussi écrivain et prédicateur qui dénonçait la nature du régime ukrainien. Lui aussi en fuite. Sans parler encore d’Oleg Trofimov, missionnaire, écrivain connue pour ses actions pastorales, le rétablissement d’églises orthodoxes dans le pays, la création d’une école à Severodonetsk. Il est aujourd’hui poursuivi par la justice ukrainienne et recherché par le SBU pour « terrorisme ».
Ceux qui ont eu en quelque sorte la chance de ne pas se retrouver prisonnier dans la zone occupée par les Ukrainiens sont bombardés. Leurs églises réduites en poussière ainsi que leurs maisons, c’est le cas du prêtre mais aussi avocat Gennady Eremenko, fondateur de l’Union des avocats orthodoxes de Lougansk et activiste défenseur des droits de l’Homme célèbre dans la région. C’est le cas de Maxime Volounets du même diocèse qui exerçait aussi la profession de journaliste. Que dire du Père Théophane désormais vénéré comme un Saint dans le Donbass. L’homme avait dénoncé les manœuvres de Kiev pour diviser et séparer l’Eglise orthodoxe en diabolisant la Russie. Il avait été le fondateur d’un monastère dans le Donbass qui fut un lieu d’asile au début de l’attaque et des répressions ukrainiennes, jusqu’à qu’il fût lui-même arrêté. Les agents du SBU le torturèrent pendant deux mois dans les prisons de Marioupol et Kharkov. A sa libération par échange, il témoigna de l’extrême violence des tortures qui lui furent infligées : battu et roué de coups sauvagement, strangulations, nous plongeons là dans l’horreur absolue.
Parmi les autres martyrs nommons encore le Père Vladimir Maretsky. Arrêté par le SBU (mai 2014), il fut lui aussi soumis à des tortures innommables pendant plusieurs mois dans une prison de Kharkov. Et les tortures et répressions se poursuivent. C’est le cas du Père Artëm Barabach, saisi par la police politique ukrainienne non loin de son église. Il se rendait à l’enterrement d’une vieille femme, beaucoup d’hommes d’églises officient en effet entre les deux lignes du front, passant de l’une à l’autre pour les besoins de leur sacerdoce. Plusieurs comme lui ont été arrêtés. Certains indiquent avoir été gardés pieds et poings liés pendant des semaines et avoir encore un sort meilleur que de pauvres hères en train littéralement de mourir sous les coups des nazis ou des agents du SBU. Certains prêtres ont disparu complètement, probablement sauvagement assassinés, leur arrestation pose parfois des problèmes aux autorités, car derrière eux se trouvent des communautés de croyants entières.
En visant le berger, c’est le troupeau que l’on veut effrayer. Ce fut le cas du Père George Dorosh, arrêté pendant le Jeudi Saint en train de réciter les évangiles près d’Odessa. Sous la pression populaire et la colère montante des habitants et paroissiens, un ordre fut donné par Porochenko pour le libérer ce qui prouve que les décrets d’arrestations passent en fait entre les mains des plus hauts dirigeants. L’arrivée au poste de gouverneur du sieur Saakachvili a vu à nouveau des persécutions dirigées à son encontre et il se trouve à cette heure sous la menace d’une nouvelle arrestation. Dans le même district d’Odessa nous pouvons aussi citer le Père Alex Grekou poursuivi également pour « terrorisme ».
Mais il nous faut revenir sur le cas du Père Maretsky car il fut torturé par les sbires du bataillon Aydar en présence de la fameuse néonazie Savtchenko « dire qu’ils nous ont battu n’est rien, cela ne veut rien dire, ils nous ont tué. Nous avons été battus à mort, pour nous briser les os, frappant à coups de poings et de pieds mais aussi de crosses de fusil, Savtchenko était présente, elle voulait nous rançonner à notre église puis nous faire fusiller et elle a participé activement à nos tortures se livrant personnellement à des actes sadiques à notre encontre, je ne suis pas prêt d’oublier sa voix, je m’en souviendrais jusqu’à la fin de mes jours ». L’homme ne fut échangé qu’après quatre mois d’un tel traitement qu’aucun média occidental ou français n’a relaté. Au contraire, des Français se sont déshonorés en supportant la cause de la néonazie parfois jusque dans l’hémicycle du Sénat ou du Parlement européen.
L’accumulation de preuves et de témoignages est grande, la vérité déborde de tous les côtés, mais nos journalistes gardent honteusement le silence. A l’heure où je vous parle d’autres prêtres sont encore emprisonnés. Le retour aux pratiques des terribles guerres de religion, en Ukraine aussi c’est possible. Pendant ce temps-là les portes de l’Elysée sont grandes ouvertes à ceux qui orchestrent et ordonnent ces persécutions.
Categories: à la une de DONiPress
Tags: Laurent Brayard
Le Parlement européen s’oppose à la commercialisation des OGM
28/10 16:45 CET
| mise à jour il y a xx mn
| mise à jour le 28/10 - 18:39 source : euronews
1446053942
1446047133
- Du miel chinois dans les pots européens30/10 12:41
- Un geste de l’UE vers la Biélorussie29/10 17:02
- Le blogueur Raïf Badawi lauréat du prix Sakharov29/10 15:35
- Le prix Sakharov décerné à Raïf Badawi29/10 11:45
- Le Parlement européen confirme la neutralité du net28/10 13:04
- Le Parlement cherche les responsabilités dans le scandale Volkswagen27/10 18:07
- Le Kosovo en route vers l’adhésion à l’Union27/10 15:55
- Le Parlement appelle à la transparence fiscale27/10 14:31
- Le Parlement partagé sur l’issue du sommet consacré aux réfugiés26/10 17:10
- La Slovénie dépassée par l’afflux de réfugiés22/10 18:28
- Les citoyens veulent une Europe ambitieuse sur le climat21/10 16:43
- Redressement fiscal pour Fiat et Starbucks21/10 13:39
- Ouverture du premier hotspot grec16/10 16:56
- Un sommet européen pour une nouvelle étape vers une politique migratoire commune15/10 17:38
- Un nouveau sommet européen sur la crise des réfugiés14/10 16:29
- L’UE demande l’arrêt des frappes russes en Syrie12/10 18:34
- Les Britanniques pro-européens en ordre de bataille12/10 16:34
- L’UE se penche sur l’intervention russe en Syrie12/10 11:43
- Premiers pas du plan européen de relocalisation09/10 17:50
- Nouvelles initiatives de l’UE face à la crise des réfugiés08/10 16:20
A une très large majorité le Parlement européen rejette une proposition de la Commission européenne sur l’importation d’OGM. Le texte voulait donner plus de liberté aux États membres pour autoriser ou non le commerce de produits destinés à l’alimentation humaine ou animale.
Pour l’eurodéputé italien et rapporteur du texte au sein de l’hémicycle, Giovanni La Via, ce dispositif aurait été contraire aux règles du Marché unique avec en plus un retour aux contrôles douaniers au sein de l’Union.
Ce système ouvrirait d’ailleurs une autre brèche. Il exposerait les États membres à des actions légales pour violation des règles du marché intérieur européen et du commerce international. Les multinationales qui produisent des OGM et les pays exportateurs pourraient ainsi déposer des plaintes auprès de l’Organisation mondiale du commerce ou la Cour de justice européenne.
Les parlementaires demandent donc à la Commission de retirer son texte. Une perspective rejetée immédiatement par le Commissaire en charge de la Santé et de la Sécurité alimentaire.
Pour l’eurodéputé italien et rapporteur du texte au sein de l’hémicycle, Giovanni La Via, ce dispositif aurait été contraire aux règles du Marché unique avec en plus un retour aux contrôles douaniers au sein de l’Union.
Ce système ouvrirait d’ailleurs une autre brèche. Il exposerait les États membres à des actions légales pour violation des règles du marché intérieur européen et du commerce international. Les multinationales qui produisent des OGM et les pays exportateurs pourraient ainsi déposer des plaintes auprès de l’Organisation mondiale du commerce ou la Cour de justice européenne.
Les parlementaires demandent donc à la Commission de retirer son texte. Une perspective rejetée immédiatement par le Commissaire en charge de la Santé et de la Sécurité alimentaire.
Inscription à :
Articles (Atom)