dimanche 12 avril 2015

Mosanto, nouvelles !

Monsanto, de pire en pire…

Pas étonnant que les États-Unis soient surnommés « le grand Satan » par certains, quelques unes des puissances les plus maléfiques de la planète se trouvent là-bas, et je ne parle pas de cela au niveau occulte, mais dans le sens intrinsèque du terme! Parmi les nombreuses puissances actives, la Goldman Sachs pour la finance contre qui personne ne se bat réellement, et Monsanto, abomination qui souhaite privatiser la nature qu’elle a enfermé dans un bunker en espérant piller la planète en détruisant ses ressources.
monsanto
Deux actualités ressortent ces derniers jours sur la firme américaine, la première sur le service qu’elle finance pour discréditer les personnes qui tentent de dire la vérité, ou qui la démontre:
Un employé de Monsanto l’a reconnu : il existe un département entier pour « discréditer » les scientifiques. Mais personne ne le sait.
Gare si vous osez publier une étude contre les biotechnologies : Monsanto va vous diffamer, vous discréditer. Pour la première fois, un employé de Monsanto reconnaît publiquement qu’au sein de l’entreprise, un service entier a pour seul but de « discréditer » et « dégommer » les scientifiques qui critiquent les OGM .
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a récemment classé le glyphosate – qui est présent dans le Roundup, le produit en tête des ventes chez Monsanto – comme cancérigène, une information qui enflamme le débat sur les biotechnologies. Monsanto a tout simplement exigé que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) reviennent sur leur position concernant le caractère toxique de ce produit pour la santé humaine. Monsanto exige cela alors qu’une étude contrôlée par des pairs et publiée en mars 2015, dans le très respecté journal « The Lancet for Oncology » présentait des analyses qui prouvaient que le glyphosate était en fait « probablement cancérigène ».
Philip Miller, vice-président chez Monsanto pour les Affaires règlementaires mondiales, affirmait à l’agence Reuters dans une interview : « Nous nous posons des questions sur la qualité de l’évaluation. L’OMC doit des explications ». Pourtant, les explications ont déjà été données, Mr Miller. Dans l’étude, on peut lire :
« Le glyphosate est un herbicide à large spectre, dont les volumes de production sont actuellement les plus élevés de tous les herbicides. Il est utilisé dans plus de 750 produits en agriculture, sylviculture et dans des usages urbains et domestiques. Son utilisation a fortement augmenté avec l’expansion des variétés de plantes modifiées génétiquement pour être tolérantes au glyphosate. On a retrouvé du glyphosate dans l’air lors des épandages, dans l’eau, et dans les aliments. Il y AVAIT des preuves limitées du caractère cancérigène du glyphosate chez les humains.
On a mis en évidence la présence de glyphosate dans le sang et les urines de travailleurs agricoles, ce qui indique qu’il a été absorbé. Les microbes du sol dégradent le glyphosate en acide aminométhylphosphonique (AMPA). La recherche d’AMPA dans le sang après une intoxication, suggère un métabolisme microbien chez les humains. Le glyphosate et les formules à base de glyphosate provoquent des lésions de l’ADN et des chromosomes dans des cellules in vitro de mammifères et d’humains. Une étude fait état de lésions chromosomiques (micronoyaux) des marqueurs sanguins, chez les habitants de plusieurs collectivités après l’épandage de formules contenant du glyphosate. »
Lors d’une conférence à laquelle participaient essentiellement des étudiants qui espéraient recevoir des stages bien payés dans leur domaine, un étudiant demanda ce que Monsanto faisait pour contrer les allégations de « mauvaise science », à propos du travail de l’entreprise. Le Dr Willian « Bill » Moar, qui est employé de Monsanto pour animer des conférences sur les produits de Monsanto dans le but de rassurer tout le monde sur le fait qu’ils sont sans danger, oublia peut-être que la conférence était publique, lorsqu’il révéla ouvertement que :
« Il y a tout un service (en écartant ses bras pour bien souligner l’ampleur) dédié uniquement au dégommage des scientifiques qui ne sont pas d’accord avec nous. »
C’est probablement la première fois qu’un salarié de Monsanto reconnaît publiquement que l’entreprise utilise tout son poids politique et financier pour faire pression sur les scientifiques qui osent publier quelque chose contre l’entreprise. Bien sûr, vous ne trouverez aucune trace de ce service de désinformation sur leur site Internet.
Rien n’empêchera cette entreprise de discréditer et de dévaluer les contributions d’une revue respectée et irréprochable comme le Lancetet d’organismes scientifiques comme l’OMS et le CIRC notamment.
Article complet sur Amisdelaterre.org via Sott.net
Seconde actualité, Monsanto et les abeilles. Il y a quelques années, le frlon asiatique est arrivé en Europe faisant des ravages colossaux dans les ruches. Les JT en ont parlé, expliquant qu’il y avait une bonne nouvelle, il y avait un moyen de lutter contre cette espèce de frelon: les OGM! Et voilà une méthode utilisée pour nous vendre le concept de plantes génétiquement modifiées. Et si l’effondrement continue de ce côté-là, c’est également en partie dû aux pesticides nicotinoïdes que le gouvernement a refusé d’interdire dernièrement.
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C’est une des stratégies les plus secrètes de la firme Monsanto, promoteur mondial des semences transgéniques : investir les différentes entreprises qui font de la recherche sur les abeilles. Aux Etats-Unis, les apiculteurs s’inquiètent de la politique du géant des OGM.

Après les semences, les pesticides, les engrais… Voilà que Monsanto s’intéresse à la pollinisation. Ou plus précisément, aux abeilles. Un tiers de notre alimentation dépendrait de leur patient travail, un service évalué à 153 milliards d’euros par an par une équipe de chercheurs de l’INRA.
Depuis quelques années, Monsanto s’intéresse à la mauvaise santé des abeilles, et explique vouloir les sauver à coup de recherche génétique. Le principal promoteur des plantes transgéniques débarque dans un contexte très difficile pour les apiculteurs.
Depuis la fin des années 1990 en France, et l’hiver 2006-2007 aux Etats-Unis, les essaims semblent victimes d’un mal mystérieux. Environ 30 % (presque un tiers !) des ruches meurent chaque année, sans explication apparente. Alors qu’une mortalité « normale »selon les apiculteurs, s’établit autour de 10 %.
Les scientifiques n’ont pas réussi à trouver une seule explication à ce « syndrome d’effondrement des colonies », mais un ensemble de causes qui provoqueraient la disparition des colonies d’abeilles :
- des causes « pathogènes » comme certains parasites, virus ou champignons,
- le manque de diversité génétique (les abeilles ont été sélectionnées pour leur productivité, mais sont moins adaptées à leur milieu),
- le manque de nourriture dû à une agriculture intensive qui réduit la biodiversité,
- les pratiques des apiculteurs, qui notamment aux Etats-Unis transportent les ruches à travers tout le pays pour polliniser les cultures et affaiblissent leurs essaims par ces voyages incessants,
- enfin (et surtout ?) les pesticides : « Le catalogue des produits phytopharmaceutiques dénombre aujourd’hui 5 000 produits commerciaux dont l’utilisation selon des méthodes non autorisées est susceptible de provoquer des dommages irréversibles sur les colonies d’abeilles », indique un rapport de l’ANSES daté de 2008.
Monsanto rachète une entreprise de préservation des abeilles
Pour endiguer cette disparition, les recherches vont bon train. Et c’est là que Monsanto entre en scène. En 2011, la multinationale rachète Beeologics, une entreprise spécialisée dans la recherche et la production de solutions pour améliorer la santé des abeilles. « Notre mission est de devenir les gardiens de la santé des abeilles partout dans le monde », indique son site internet.
Dans un communiqué de presse la firme américaine justifie ce rachat : « Monsanto sait que les abeilles sont une composante clé d’une agriculture durable dans le monde. »
Beeologics a développé un produit à base d’ARN (une sorte de copie de l’ADN qui permet aux cellules de fabriquer les protéines dont elles ont besoin) pour lutter contre certains virus : « Une copie d’une séquence d’ARN du virus est introduite dans la nourriture des abeilles et leur organisme le perçoit comme un signal pour détruire le virus » explique Jay Evans, chercheur spécialiste de la génétique des abeilles au ministère de l’agriculture des Etats-Unis. Ce traitement, appelé Remebee, « réduit le syndrome d’effondrement des colonies », promet Beeologics.
« La technologie à l’air sûre et c’est un succès, c’est pour cela que Monsanto a racheté Beeologics », poursuit le chercheur, joint au téléphone.
Mais Christoph Then, vétérinaire, spécialiste des biotechnologies et ancien expert pour Greenpeace, ne partage pas cet enthousiasme :« Le procédé utilisé a été découvert il y a seulement quelques années. On ne connaît pas encore tous ses effets, il y a débat dans la communauté scientifique. » Surtout, Beeologics a testé les conséquences de son produit sur les abeilles, mais qu’en est-il sur d’autres organismes « L’ARN utilisé n’est pas stable et peut passer d’un organisme à l’autre, poursuit cet expert. Donc à ce stade, cette technologie n’est pas assez sûre pour être utilisée dans l’environnement. »
Pourtant au ministère de l’Agriculture américain, Jay Evans prédit déjà un bel avenir à ce remède pour les abeilles : « La technologie va se développer dans les prochaines années. » Beeologics espère même commercialiser un produit qui, grâce au même procédé, rendrait les abeilles résistantes au varroa, l’un de leurs parasites les plus destructeurs et contre lequel les apiculteurs sont de plus en plus démunis. Ce marché des traitements pour abeilles est dans doute minuscule comparé à celui des semences ou des pesticides, mais cela permet au moins à Monsanto de se racheter une image auprès de certains apiculteurs.
Un « sommet sur la santé des abeilles »
D’ailleurs, pour montrer son implication dans la protection des abeilles, Monsanto est allé jusqu’à organiser en juin de l’année dernière un« sommet sur la santé des abeilles » à son siège de Chesterfield.
Réunissant chercheurs, apiculteurs et industriels, l’initiative a étonné aux Etats-Unis. Au programme des discussions, les multiples causes du syndrome d’effondrement des colonies. A savoir la destruction des habitats et des sources de nourriture des abeilles, le varroa… et les pesticides.
Siège de Monsanto à Chesterfield
Au programme des discussions, les multiples causes du syndrome d’effondrement des colonies. A savoir la destruction des habitats et des sources de nourriture des abeilles, le varroa… et les pesticides.
Il s’agirait d’une belle opération d’enfumage, pour faire oublier que les pesticides sont les principaux responsables de la disparition des abeilles, estime l’association environnementale Pesticide Action Network. Elle dénonce les « efforts insidieux de Monsanto et des autres fabricants de pesticides pour discréditer les études scientifiques sur les impacts des pesticides sur les abeilles ». Selon elle, Monsanto tente de faire croire que les pesticides ne sont qu’un problème mineur et que c’est le varroa destructor, ce parasite des abeilles, qui serait la menace la plus sérieuse…
« Les abeilles dérangent, rappelle Henri Clément, porte-parole de l’UNAF (Union National des Apiculteurs de France), elles posent la question de la qualité de l’environnement. Elles sont des lanceurs d’alerte et ont été les premières touchées par les pesticides. »
Les néonicotinoides, nouveau danger
Surtout, remarquent les apiculteurs, l’apparition du syndrome d’effondrement des colonies coïncide étrangement avec la mise sur le marché d’une nouvelle classe de pesticides à partir des années 1990 : les néonicotinoides.. Produits par Bayer ou Syngenta (par ailleurs producteurs, eux aussi, de semences transgéniques), ils enrobent aussi les semences de Monsanto, notamment les graines de maïs.
Article complet sur Reporterre

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