(blog à finir et à corriger)
Hélas, mes chers cinq lecteurs, nous sommes mal barrés !
(source : PluXactu.com)
Mais, bon Dieu, que se passe-t-il, même les américains en ont marre de leur mal bouffe !
(source : Le Nouveau Paradigme)
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Hélas, mes chers cinq lecteurs, nous sommes mal barrés !
(source : PluXactu.com)
Pesticides : l'empoisonnement de masse continue
SAMEDI 25 AVRIL 2015
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Ces dernières années, toute une série d'études et d'analyses ont été publiées et démontré à quel point le glyphosate, l'herbicide le plus utilisé dans le monde, est dangereux. Partout dans le monde, des organisations de protection de l'environnement et de protection des consommateurs, ont lancé des campagnes d'information sur les dangers de l'herbicide et fait circuler des pétitions.
La sécurité du glyphosate devait être réexaminée dans l'Union européenne en 2012, mais cet examen a été repoussé à 2015. Récemment, l'OMS a classé le poison comme « probablement cancérigène ». En Allemagne, le Bundesinstitut für Risikobewertung (BfR) (L'Institut fédéral pour l'évaluation des risques), a de son côté annoncé que ses investigations étaient terminées et qu'il laissait le soin à l'EFSA, l'Autorité européenne de sécurité des aliments, de continuer à procéder à l'examen des risques potentiels de cancer. Un vrai scandale.
On trouve du glyphosate partout. Depuis que Monsanto l'a fait breveté en 1974 et l'a vendu dans son Round Up, l'herbicide à large spectre, des centaines de millions de tonnes ont été répandues partout dans le monde - avec des conséquences d'une grande portée pour l'homme, les animaux et les sols. Le glyphosate est non seulement le composant le plus important présent dans le Round Up de Monsanto, l'herbicide le plus vendu dans le monde, mais aussi dans bien d'autres herbicides. Il a été prouvé qu'il s'accumulait entre autres dans les eaux souterraines, les rivières et les lacs et que du sang humain et du lait de vache en contenaient des traces. (cf. article précédent). En Mars, une étude réalisée par le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC), a été publiée dans la revue médicale « The Lancet » ; les conclusions ont été que le glyphosate était « probablement cancérigène ». Le Roundup pourrait être à l'origine du cancer des ganglions lymphatiques et du poumon chez l'homme. L'OMS a récemment considéré que le glyphosate présentait un risque potentiel de cancer ('probable or possible carcinogens').
L'Institut fédéral pour l'évaluation des risques (BfR) chargé de ré-évaluer la composition du glyphosate initialement prévue en 2012, puis repoussée en 2015, a arrêté ses conclusions début avril, sans tenir compte de la nouvelle position de l'OMS qui a classé la substance comme étant « probablement cancérigène ». Harald Ebner, du parti des Verts au Bundestag et expert en matière d'OGM et de glyphosate, considère que c'est scandaleux et irresponsable. Le BfR et le gouvernement fédéral avaient annoncé qu'ils examineraient avec soin le classement établi par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l'OMS. Le fait est, que « l'on a voulu discrètement échapper à toute responsabilité », a-t-il déclaré. Et en ajoutant : « le glyphosate devrait être retiré de la circulation tant que toute suspicion de risque de cancer n'aura pas été écartée scientifiquement ». lI faudrait arrêter de toute urgence en particulier, la vente du produit dans les surfaces de bricolage et les jardineries. « En Allemagne, on trouve plus de 70 produits contenant du glyphosate dont plus de 40 sont vendus à des jardiniers amateurs ».
L'évaluation en incombe à L'EFSA qui a la réputation d'être aux mains des lobbies pro-OGM
L'évaluation en incombe à L'EFSA qui a la réputation d'être aux mains des lobbies pro-OGM
L'Autorité allemande d'évaluation des risques (BfR), chargée de ré-examiner l'extension d'usage du glyphosate pour l'ensemble de l'UE, n'a pas respecté le principe de précaution, a vivement critiqué Harald Ebner. L'EFSA, l'Autorité européenne de sécurité des aliments à qui le BfR a remis
son rapport, est considérée par de nombreux organismes de protection de l'environnement, comme noyautée par l'industrie biotechnologique. Expert en génie génétique, Christoph Then n'a pas manqué de lancer un avertissement à l'automne 2014 :
« L'évaluation des risques faite par l'EFSA ne voit que trop par les intérêts de l'industrie biotechnologique ; on peut affirmer qu'il y a sécurité alors même que les données vraiment fiables font défaut » (cf. article précédent). Dans ce contexte, il est particulièrement irresponsable de laisser à l'EFSA le soin d'examiner la question. C'est franchement inacceptable», a déclaré Harald Ebner.
Aux États-Unis, la situation est encore plus catastrophique
« L'évaluation des risques faite par l'EFSA ne voit que trop par les intérêts de l'industrie biotechnologique ; on peut affirmer qu'il y a sécurité alors même que les données vraiment fiables font défaut » (cf. article précédent). Dans ce contexte, il est particulièrement irresponsable de laisser à l'EFSA le soin d'examiner la question. C'est franchement inacceptable», a déclaré Harald Ebner.
Aux États-Unis, la situation est encore plus catastrophique
La situation est encore pire aux États-Unis. On est sur le point d'y utiliser l'herbicide ,Enlist Duo" fabriqué par Dow Agrosciences (sans doute parce qu'entre temps Monsanto s'est taillé une mauvaise réputation à cause des nombreux rapports critiques et des campagnes d'information anti Round Up). Depuis l'automne dernier, le pesticide qui contient en plus du glyphosate aussi du 2,4 D (désherbant sélectif contre les mauvaises herbes), a été autorisé dans neuf autres États. « Ce désherbant est connu en tant que composant de l'agent orange, un défoliant très toxique utilisé pendant la guerre du Vietnam » est-il dit dans un rapport de Testbiotech, un service d'information en ligne dédié à la biotechnologie.
L'Agence américaine de Protection de l'Environnement (Environmental Protection Agency (EPA), l'équivalent de l'EFSA, a donné l'autorisation d'utiliser l'herbicide. Au même titre que Monsanto, Dow vend le maïs et le soja OGM avec le poison. De cette façon, le grand groupe agro-alimentaire entend garder la main mise sur la situation à laquelle de nombreux agriculteurs américains se trouvent aujourd'hui confrontés: les mauvaises herbes deviennent résistantes aux graines transgéniques Monsanto combinées au Roundup, principalement utilisées jusque là ; des « super mauvaises herbes » contre lesquelles ils ne peuvent pas faire grand chose, ont proliféré. Dow promet aux agriculteurs d'y remédier.
L'Agence américaine de Protection de l'Environnement (Environmental Protection Agency (EPA), l'équivalent de l'EFSA, a donné l'autorisation d'utiliser l'herbicide. Au même titre que Monsanto, Dow vend le maïs et le soja OGM avec le poison. De cette façon, le grand groupe agro-alimentaire entend garder la main mise sur la situation à laquelle de nombreux agriculteurs américains se trouvent aujourd'hui confrontés: les mauvaises herbes deviennent résistantes aux graines transgéniques Monsanto combinées au Roundup, principalement utilisées jusque là ; des « super mauvaises herbes » contre lesquelles ils ne peuvent pas faire grand chose, ont proliféré. Dow promet aux agriculteurs d'y remédier.
L'organisation de protection de l'environnement, Environmental Working Group (EWG), considère l'extension d'usage du Enlist Duo, comme catastrophique. Le glyphosate et le 2,4D pourraient être facteurs de risque et développer chez l'être humain des maladies du système lymphatique, comme le lymphome malin non hodgkinien. C'est la conclusion de recherches scientifiques. Les autorités font courir aux agriculteurs, à ceux qui travaillent avec eux et aux habitants des zones rurales, un risque accru de cancer, a déclaré Scott Faber de l'Organisation de protection de l'environnement EWG. L'empoisonnement global de notre planète continue - Incompréhensible, un vrai scandale !
Mais, bon Dieu, que se passe-t-il, même les américains en ont marre de leur mal bouffe !
(source : Le Nouveau Paradigme)
McDonald’s poursuit sa chute...
Le bénéfice trimestriel du restaurateur s’est effondré d’un tiers sur un an. Les ventes baissent partout dans le monde.
McDonald’s a perdu la recette du succès. La chaîne de restauration rapide a vu son bénéfice trimestriel s’effondrer d’un tiers (33 %) sur un an. Elle accuse une baisse de ses ventes dans toutes les régions du monde (–11 %), y compris aux Etats-Unis (–2,6 %). La descente aux enfers s’est accélérée en mars, avec une baisse de chiffre d’affaires de l’ordre de 4 %. La marque subit une profonde défiance de la part des consommateurs : les Américains s’en détournent au profit d’enseignes plus « responsables », tels les restaurants Chipotle qui vendent des tacos issus de l’agriculture biologique. Les campagnes menées pour réduire l’obésité – qui disposent d’un ambassadeur de taille avec Michèle Obama – n’y sont pas pour rien. Cette maladie a baissé de 43 % en dix ans parmi les enfants de deux à cinq ans, indiquent les services de santé américains. Sensibilisées par les ONG, les institutions publiques (écoles, hôpitaux, etc.) sont nombreuses à avoir rompu leur partenariat avec McDonald’s.
Les déboires sont également nombreux à l’international : les ventes ont souffert des retombées d’un scandale sanitaire en Chine, d’une pénurie de pommes de terre au Venezuela et de la fermeture de certains restaurants en Russie liée aux tensions géopolitiques des derniers mois. La flambée du dollar, qui a pris plus de 25 % par rapport aux principales devises mondiales, complique encore les choses : les revenus générés à l’étranger sont moins importants lorsqu’ils sont convertis en dollars, ce qui réduit d’autant le chiffre d’affaires.
Atténuer une image de « malbouffe »
Nommé il y a trois mois, le nouveau directeur général Steve Easterbrook a déjà annoncé plusieurs mesures pour redresser la marque et atténuer cette image de « malbouffe » qui lui porte tant préjudice aujourd’hui. Il promet de réduire l’utilisation d’antibiotiques dans les « nuggets » de poulets, s’alignant ainsi sur le niveau de qualité de Chipotle et de Chick-Fil-A. La complexité de la carte ayant considérablement allongé l’attente aux caisses, il a décidé de supprimer le tiers des menus. Un plan de relance plus ambitieux doit encore être annoncé début mai. « Enfin, nous allons savoir où ils vont ! », salue Lynne Collier, analyste chez Sterne Agee. C’est effectivement un soulagement pour les investisseurs, qui ont fait grimper le titre de 4 % mercredi.
Confronté aux mêmes déboires, Coca-Cola est en train de prouver qu’il est possible de redresser la barre. Le groupe d’Atlanta, qui présentait ses résultats lui aussi mercredi, a annoncé une hausse de ses ventes trimestrielles de l’ordre de 1,3 % – une première depuis plus de deux ans. Il essaie de s’adapter aux changements de consommation, en lançant des boissons plus saines. Il commercialise des canettes plus petites, qui lui apportent de plus fortes marges. Il a lancé une nouvelle marque de lait, ainsi qu’un Coca-Cola « vert » sucré à la stevia. Il vient d’acheter des boissons végétales en Chine, à base de céréales et de légumes notamment. Il a également pris une participation de 16 % dans le capital de Monster, une marque de boissons énergisantes.
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