mardi 28 avril 2015

(blog à finir et à corriger)

Leur Europe, mes chers cinq lecteurs, est un danger pour la santé des citoyens. Il faut que les peuples descendent dans la rue et protestent  massivement, ils veulent nous interdire de planter nos potagers en nous obligeant à acheter des graines industrielles.
Dans mon potager, les graines industriels ne marchent pas, si, je ne les nourris pas avec de l'engrais chimiques et par la suite ne les protègent pas avec des pesticides.
Il ne s'agit pas d'un problème de santé public, il s'agit d'une question de "FRIC !"
Le Tafta est déjà là !

(source : Etat du Monde, Etat d'être)

Publié le 3 oct, 2013 dans Faites vos jeux, rien ne va plus

Europe : vers une interdiction des potagers privés

(Source : Chaos Contrôlé)

(c) http://www.deesillustration.com/
Une nouvelle loi proposée par la Commission européenne souhaite l’illégalité de la pousse, la reproduction ou la vente des semences de végétaux qui n’ont pas été testées et approuvées par une nouvelle autorité, l’Agence européenne des variétés végétales. En criminalisant la culture privée de légumes, la Commission européenne remettrait le contrôle de l’approvisionnement alimentaire à des sociétés comme Monsanto.
Les eurodéputés verts voient d’un mauvais oeil la proposition de la Commission jugée « contreproductive et dangereuse »: « La biodiversité est en danger. Les multinationales ont focalisé leurs efforts sur la création de plantes à haut rendement, mais qui sont fragiles. Elles ne peuvent subsister que dans un environnement artificialisé dépendant des engrais chimiques et des pesticides, donc du pétrole », affirme José Bové.
Plus de semences régionales, plus de variétés ancestrales ou endémiques. Bref des semences F1, transgéniques ou pire OGM. Fin de la bio-variété dans nos jardins. Fini les jardins ouvriers et les marchés d’échanges de plants et semences entre particuliers. Bref finie la bonne bouffe.
Le texte pondu par notre chère commission européenne, rien que le titre vaut le jus : « Des règles plus intelligentes pour des denrées alimentaires plus sûres: la Commission propose un paquet législatif primordial pour moderniser, simplifier et renforcer la filière agroalimentaire en Europe ».

Et, oui, mes chers lecteurs, la bio-diversité se meurt et en France, déjà, nous n'avons plus le droit de ne pas nous empoisonner.

(source : Basta !"






INSECTICIDES

Un deuxième vigneron bio poursuivi en justice pour avoir refusé de polluer

PAR 

Bis repetita. Après « l’affaire Emmanuel Giboulot » – un vigneron poursuivi en justice pour avoir refusé de traiter son vignoble avec un insecticide [1] – un autre vigneron bio, Thibault Liger-Belair, est convoqué au tribunal correctionnel de Villefranche-sur-Saône (Rhône) le 19 mai prochain. Son délit ? « Refus d’effectuer les mesures de protection des végétaux contre les organismes nuisibles en l’espèce : lutte insecticide contre le vecteur de la flavescence dorée », selon la convocation consultée par Basta !.
Thibault Liger-Belair est vigneron à Nuits-Saint-Georges (Côte-d’Or) et à Moulin-à-Vent dans le Beaujolais. La particularité de l’appellation Moulin-à-Vent est qu’elle se trouve sur deux départements : le Rhône et la Saône-et-Loire. En 2013, un arrêté préfectoral impose trois traitements aux pesticides dans les vignobles de Saône-et-Loire, mais pas dans le Rhône. Une route traverse les vignes de Thibault Liger-Belair : d’un côté, les vignes qui doivent être traitées, selon l’arrêté préfectoral, de l’autre, celles qui échappent aux insecticides parce que le département n’oblige pas au traitement. « C’est une délimitation purement administrative, et non agronomique », confie-t-il à Basta !« Quand une loi est mal faite, cela ne nous pousse pas à la suivre. On ne peut pas prendre une carte et tirer un trait rouge, sans se préoccuper des limites du vignoble. Qu’on veuille protéger nos vignobles, oui, mais qu’on le fasse intelligemment et de manière mesurée », argue le vigneron.
Thibault Liger-Belair fait partie d’un collectif de vignerons contre la flavescence dorée, créé en décembre 2013 en Bourgogne. « On apporte des idées, des innovations et les informations de différents scientifiques d’Europe, de Suisse, pour en savoir plus et appliquer des zonages beaucoup plus précis », explique-t-il. « Nous voulons préserver les terres, les vignes qu’on nous a léguées, et les rendre en meilleur état. »
Cette procédure judiciaire contribuera, espère Thibault Liger-Belair, à pointer du doigt un certain nombre de dysfonctionnements, à débattre, à réfléchir autrement afin de préserver les terres. Pour rappel, l’affaire Giboulot s’est finalement soldée le 4 décembre 2014 par une relaxe, la Cour ayant invalidé l’arrêté préfectoral obligeant à traiter les vignobles.
Et, avec pour conséquence, devinez-vous ?

(source : idem)





TOXIQUES

La famille d’un viticulteur victime des pesticides porte plainte pour homicide involontaire

PAR 

C’est une première : la famille d’un viticulteur décédé d’une maladie causée par les pesticides a décidé de porter plainte contre X, pour « homicide involontaire, omission de porter secours, abstention délictueuse et délit de tromperie ». James Bernard Murat, vigneron du Bordelais, est décédé en 2012 d’un cancer bronchopulmonaire. Le caractère professionnel de sa maladie a été reconnu en 2011 : il a traité ses vignes avec de l’arsénite de sodium, pendant 42 ans.
« Ni les représentants de la chambre d’agriculture, ni les distributeurs, ni les coopératives où il s’approvisionnait ne l’ont informé ou averti que le fait de pulvériser ces produits présentait des dangers pour sa santé », expliquait sa fille en 2013 dans untémoignage publié par Basta !« Nous avons tous ressenti une grande colère quand nous avons appris qu’il avait été empoisonné par l’industrie chimique. » La dangerosité de l’arsénite est reconnue depuis au moins 1955, rapporte l’association Générations futures. Mais l’État n’a définitivement interdit ces produits à base d’arsenic qu’en 2001.
James Bernard Murat a décidé d’en parler. Un fait rare. « Chez les paysans, on ne parle pas de ses difficultés, qu’elles soient financières ou de santé. Il y a une sorte de chape de plomb, décrit Valérie Murat. Il y a aussi chez eux une sorte de culpabilité : ils se sentent à la fois victimes et coupables, puisque ce sont eux qui ont pulvérisé les produits. Mais mon père avait décidé de parler pour toutes les victimes qui mourront dans les prochaines années, et pour leurs familles qui seront détruites comme la nôtre. »
Briser l’omerta
Cette plainte a pour but de révéler toutes les responsabilités – des entreprises qui fabriquent et commercialisent ces produits, des services de l’État qui encadrent leur utilisation et les homologuent.« Je tiens à cette action en justice pour que mon père soit reconnu victime d’entreprises prédatrices, de leur collusion avec les services de l’État, pour qu’il ne soit pas mort aussi injustement pour rien,affirme Valérie Murat. Pour briser l’omerta qui règne dans la viticulture Bordelaise, alerter les professionnels afin qu’ils soient à même de se saisir de leurs droits et enfin mobiliser l’attention des citoyens sur cette problématique : les Français acceptent-ils une société qui sacrifie des professionnels au profit d’intérêts économiques ? »
Mi-avril, la Cour d’Appel de Bordeaux a demandé une expertise médicale dans une affaire similaire. Denis Bibeyran, salarié viticole du bordelais, a pulvérisé pendant des années des pesticides dans les vignes. Sa famille se bat pour que le cancer dont il est décédé à 47 ans soit reconnu comme maladie professionnelle (lire ici). Un jugement qui pourrait aussi faire jurisprudence.
Mais, hélas, l'exemple de la France n'est pas suivi d'effets salvateurs, il y en a d'autres qui utilisent un max de pesticides comme nous. N'oublions pas que dans notre ex-beau pays, les viticulteurs sont les premiers consommateurs de pesticides et que nous sommes les premiers au niveau européen.
Déjà, qu'en Chine, car, il s'agit d'elle, respirez signifie s'empoisonner, alors, je vous laisse imaginer ce que les pesticides vont rajouter !

(source : Le Figaro.fr)

La Chine dépasse la France comme deuxième vignoble du monde





La vigne de Gevrey-Chambertin en Bourgogne. Crédit photo: Sébastien Soriano / Le Figaro.
INFOGRAPHIE - L'Empire du Milieu est devenu en 2014 le deuxième vignoble du monde avec près de 800.000 hectares se situant derrière l'Espagne, selon les dernières statistiques de l'Organisation internationale du vin. Mais la France a repris sa place de premier producteur.
Superficie5 pays représentent 50 % du vignoble mondial
L'Espagne reste largement en tête pour les surfaces cultivées de vignes dans le monde avec plus d'un million d'hectares (1,021 million ha) en 2014. La péninsule ibérique se situe devant la Chine (799.000 ha) et la France (792.000 ha). Viennent ensuite l'Italie (690 mha) et la Turquie (502 mha). A eux cinq ces pays représentent la moitié de la superficie du vignoble mondial. Le vignoble chinois qui représentait moins de 4 % des vignes mondiales en 2000 compte aujourd'hui pour près de 11 %, selon l'OIV (Organisation internationale du vin).
«Les Chinois s'ouvrent de plus en plus à la consommation de vin, souligne Jean-Marie Aurand, directeur général de l'OIV. Ils ont beaucoup investi dans la formation d'œnologues et experts viticoles internationaux qui apportent leur savoir faire. Les cépages plantés sont par exemple duCabernet, Sauvignon, Merlot, Syrah. La qualité du vin chinois s'améliore mais il mélange leur production locale avec des importations en vrac. Il faudra en outre attendre 5 ans pour les que les premières vignes produisent du jus».
• Production: la France sur la première marche mondiale avec 46,6 millions d'hectolitres
Après deux années de faibles rendements, la France revient sur la première marche mondiale de production de vins en 2014 avec 46,7 millions d'hectolitres soit 17 % de la production mondiale. Cette dernière est estimée à 279 millions d'hectolitres en baisse de 4 % par rapport à l'année 2013 exceptionnelle en volume dans pratiquement toutes les parties du monde. C'est en Chine et en Amérique du Sud principalement que les vignobles continuent de croître. En revanche, l'Union européenne continue de réduire ses surfaces avec des politiques d'arrachage pour réduire les volumes sur le marché et augmenter la qualité et les prix. Entre 2008 et 2011, l'Union européenne a adopté un plan de régulation du potentiel de production qui l'a amenée à diminuer de 94.000 ha en moyenne chaque année la surface de ses vignobles. Elle atteignait 3,4 millions d'ha (soit un recul de 21.000 ha) en 2014. Ces deux dernières années ce sont principalement l'Italie et le Portugal qui ont poursuivi cet effort avec des baisses respectives de moins 15.000 et moins 5.000 ha par an.
•Consommation: une légère baisse par rapport 2013
La consommation mondiale de vin est estimée à 240 millions d'hectolitres en 2014, en légère baisse (-0,82 %) par rapport à l'année précédente. Depuis 2000 la consommation a diminué surtout dans les pays traditionnellement consommateurs au profit de nouveaux pays consommateurs. Cinq pays les États-Unis, la France, l'Allemagne, l'Italie et la Chine consomment la moitié du vin du monde. Avec 30,7 millions d'hectolitres (Mio hl) les États-Unis confirme leur place de 1er consommateur, suivi par la France (27,9 Mio hl), l'Italie (20,4 Mio hl), l'Allemagne (20,2 Mio hl) et la Chine (15,8 Mio hl)."

Et, quand, les consommateurs se retournent contre leur produit, eh bien, ils évoluent.
Car, n'oublions mes chers lecteurs, nous sommes encore les décideurs en bout de chaîne, si, nous n'achetons pas, leurs actionnaires ne toucheront pas de dividende et en Bourse, ils s'effondreront.

(source : Le Contrarien Matin)





évolution humaine 2

PepsiCo abandonne l’aspartame aux États-Unis

Le groupe agroalimentaire américain PepsiCo a annoncé abandonner l’utilisation de l’aspartame dans la production de ses boissons sans sucre et sans calories.
En effet, l’édulcorant traditionnel sera remplacé notamment par la sucralose, commercialisée en France sous le nom Canderel.
Si pour l’instant cette décision ne concerne que le marché US, il se pourrait que cela soit étendu.
Mais n’attendez pas… Évitez par tous les moyens tous les sodas light car l’aspartame est de plus en plus décrié dans les études médicales notamment en raison des conséquences sur la santé (en particulier les maladies cardiaques).
L’aspartame c’est nocif. Surtout pour les jeunes enfants. Faites passer le message. Si PepsiCo effectue ce changement, ce n’est pas par bienveillance mais parce que les procès pourraient coûter fort cher !!
Charles SANNAT
De toute façon, de notre santé, ils n'en ont rien à foutre, ils ont nos gouvernements dans leur poche.

(source : Initiative Citoyenne)

26 avril 2015
                      Pour ce directeur scientifique britannique:                     
les craintes concernant le vaccin ROR se sont avérées fondées

D’après Sue Corrigan, Daily Mail, 22 mars 2006


Un ancien médecin du gouvernement chargé de décider si les médicaments sont sûrs, a accusé le gouvernement de « complaisance inexplicable » à propos du triple vaccin ROR (Rougeole - Oreillons - Rubéole) pour les enfants.

Le Dr Peter Fletcher, qui avait été Directeur Scientifique du Département de la Santé Publique a déclaré que s’il était prouvé que le vaccin provoquait l’autisme, «  le refus du gouvernement d’évaluer correctement les risques constituerait l’un des plus grands scandales de l’histoire de la médecine. »

Il a ajouté qu’après avoir accepté, pour le compte des avocats de parents, d’être  témoin-expert au cours d’essais cliniques sur la sécurité des médicaments, il avait reçu et étudié des milliers de documents relatifs à cette affaire. Il estimait aussi que dans ce domaine, le public avait le droit de savoir.

Il a dit  qu’il avait vu une « accumulation constante de preuves » émanant de scientifiques du monde entier qui montraient que le vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole  était à l’origine de lésions cérébrales chez certains enfants.

Mais il a aussi ajouté : « Il y a des gens très puissants jouissant d’une grande autorité en Grande-Bretagne et ailleurs qui ont fondé leur réputation et leur carrière sur la sécurité du vaccin ROR, et ces gens-là sont prêts à faire presque n’importe quoi pour se protéger. »

Son avertissement fait suite à des rapports qui montrent que cette semaine, le gouvernement est en train de planifier un nouveau vaccin contre la méningite à pneumocoques pour les bébés, vraisemblablement pour le mois d’avril prochain. Il envisage également des vaccins antigrippaux pour les moins de deux ans – non pas pour protéger les enfants, mais les adultes qu’ils pourraient infecter.

A la fin des années ’70, le Dr Fletcher était directeur scientifique au DoH et évaluateur médical au comité sur la sécurité des médicaments, ce qui signifie qu’il était également le responsable qui décidait si les nouveaux vaccins étaient sans danger.

Il a d’abord exprimé ses préoccupations au sujet du ROR dès l’année 2001, précisant  qu’avant l’introduction du vaccin en Grande-Bretagne, les essais lui paraissaient  insuffisants.

Maintenant, il déclare que les craintes théoriques qu’il avait évoquées lui semblaient bien être devenues réalité.

Il a déclaré que la marée montante des cas d’autisme et la meilleure compréhension scientifique  des maladies de l’intestin liées à l’autisme l’avaient convaincu que le vaccin ROR pouvait être à blâmer.

« Des données scientifiques et cliniques s’accumulent régulièrement pour montrer que le virus vivant de la rougeole faisant partie du vaccin ROR pouvait provoquer des dommages cérébraux, des troubles de l’intestin et du système immunitaire chez un sous-ensemble d’enfants vulnérables. » a-t-il précisé.

Il n’y a pas une seule pièce concluante de preuves scientifiques tangibles pour la bonne raison que ces preuves sont très rares quand on commence à suspecter des réactions indésirables aux médicaments. Lorsque des dommages vaccinaux sont en jeu chez les enfants, il est plus difficile encore de prouver les liens.

« Mais c’est l’accumulation régulière de preuves qui émanent d’un certain nombre d’universités respectées, d’hôpitaux et de laboratoires du monde entier, c’est tout cela qui importe ici. Il y a beaucoup trop de choses que nous ignorons. Pourtant, semble-t-il, les autorités gouvernementales de Santé sont plus que satisfaites de leur politique. »

« Pourquoi le gouvernement ne prend-t-il pas plus au sérieux cet énorme problème de santé ? »

Le Dr Fletcher explique qu’il trouvait «cette complaisance officielle inexplicable », surtout à la suite de l’augmentation explosive sur un plan mondial de l’autisme régressif et de la maladie inflammatoire de l’intestin chez les enfants. Cette maladie a, pour la première fois, été liée au virus vivant de la rougeole du vaccin ROR  par le chercheur Andrew Wakefield en 1998.

« Quand des scientifiques ont soulevé des craintes au sujet d’un lien possible entre la maladie de la vache folle et une variante apparemment nouvelle de  la MCJ qu’ils avaient détectée chez à peine 20 ou 30 patients, tout le monde a commencé à paniquer et des millions de vaches ont été abattues. » a déclaré le Dr Fletcher.

«Pourtant, les cas d’autisme et de dommages cérébraux qui lui sont liés ont été multipliés par dix au cours des 15 dernières années. Ceci coïncidait à peu près avec l’introduction du ROR, ainsi qu’à une augmentation préoccupante des maladies inflammatoires de l’intestin chez les enfants et des troubles immunitaires comme le diabète. Et…, aucune autorité n’accepte de voir ce qui se passe, sans même parler d’envisager des recherches sur les causes de cette situation. »

Le Dr Fletcher a précisé qu’il n’était pas possible que cette multiplication par dix des cas d’autisme puisse être le résultat d’une meilleure reconnaissance et d’une meilleure définition des changements survenus, comme le prétendent les autorités de santé.

« Il est très probable qu’au moins une partie de cette augmentation ait un rapport avec la vaccination.» a-t-il déclaré. «Mais quoi qu’il en soit, pourquoi le gouvernement ne prend-t-il pas cet énorme problème de Santé publique plus au sérieux ? »

Le franc parler du Dr Fletcher risque de rendre furieuses les autorités sanitaires qui ont dépensé des millions de livres pour maintenir la confiance dans le ROR depuis la déclaration du Dr Wakefield en 1998.

Le Dr Fletcher  a déclaré que le gouvernement sapait la confiance du public dans la sécurité des vaccins  en refusant d’effectuer des recherches approfondies pour éliminer les craintes que le ROR puisse provoquer des dommages aux enfants.

Il a ajouté que les risques de dommages cérébraux ou de troubles de l’intestin après les injections de ROR semblaient beaucoup plus importants chez les enfants dont un frère ou une sœur souffrait de diabète, un trouble immunitaire.

« Le fait que certains enfants courent des risques après la vaccination ROR représente un signal clinique très fort »  a-t-il ajouté. Pourquoi le gouvernement n’approfondit-il pas ses enquêtes – en détournant une partie de ces millions de livres consacrées à des campagnes de publicité et de relations publiques destinées à promouvoir le vaccin ROR, pour les investir préférentiellement dans des recherches cliniques approfondies ? »

Maintenant à la retraite après une brillante carrière de 40 ans dans la science et la médecine en Grande-Bretagne, en Europe et aux Etats-Unis, le Dr Fletcher a voulu préciser que, sans ces recherches, les autorités sanitaires ne parviendraient pas à évacuer les craintes qui subsistent à propos du ROR.

Il a ajouté : « Il est tout à fait possible que les systèmes immunitaires d’une petite minorité ne puissent  tout simplement pas faire face au défi que représentent les trois virus vivants du vaccin ROR, comme à l’augmentation sans cesse croissante de la charge vaccinale en général. »

Le Dr Fletcher précise qu’il a pris la décision de parler en raison de sa profonde préoccupation face à l’absence de traitements pour les enfants atteints d’autisme et de troubles intestinaux, comme l’a révélé The Daily Mail  il y a deux semaines.

Quant à la cessation soudaine de l’aide juridique aux parents d’enfants dont la santé aurait été endommagée par la vaccination à la fin de l’année 2003, il n’a pas hésité à évoquer « une monstrueuse injustice ». Après avoir accepté d’être témoin pour des parents, il reconnait avoir reçu des milliers de documents relatifs à cette affaire.

« A moins que les parents ne puissent forcer le gouvernement à restaurer cette aide légale, il semble maintenant qu’une grande partie de ces preuves révélatrices ne puissent jamais sortir de l’ombre » a-t-il déclaré.

Le département de la santé a déclaré : « Le ROR reste la meilleure protection contre la rougeole, les oreillons et la rubéole. L’organisation Mondiale de la Santé a reconnu que ce vaccin avait une fiche de sécurité exceptionnelle. Il existe aussi une abondance de preuves qui montrent que les enfants qui reçoivent le ROR ne courent pas plus de risque de devenir autistes que ceux qui ne reçoivent pas le vaccin. »

Source : Daily Mail

Le vaccin ROR fait partie des vaccins que l'Office de la Naissance et de l'Enfance (ONE) exige pour tous les enfants dans ses structures d'accueil (crèches et gardiennes agréées) et bien entendu, si votre enfant devient handicapé suite à cette vaccination, l'ONE vous dira aussi que c'est juste "une coïncidence" puisque cette institution a déjà osé se ridiculiser en affirmant dans la presse que, nous citons: "Pour la quasi-totalité du monde médical à l'échelle de la planète, il n'y a pas de complication grave des vaccins " (!) Malheureusement si l'ONE ne risque que le "ridicule" avec ce genre de propos, votre enfant, lui, risque le handicap ou la mort... 

Et, dans la rubrique, un peu de détente écologique :

(source : Ufunk.net)


Le recul impressionnant des glaciers d’Alaska en seulement 100 ans

22/04/2015 // Photographie Populaires

Le recul alarmant des glaciers d’Alaska en seulement 100 ans, visualisé en comparant des photos réalisées au siècle dernier avec des photos réalisées ces dernières années. Une série d’images impressionnante compilée par le USGS (United States Geological Survey) qui nous montre l’évolution du Muir Glacier, du Reid Glacier, du Carroll Glacier et des autres grands glaciers d’Alaska…
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Images © Department of the Interior / USGS / via / via

Et, si, les villes américaines faisaient comme Paris.
L'eau est un bien public !

(source : Basta !)
BIEN COMMUN

Comment Paris a repris le contrôle de son service public de l’eau

PAR 
Un service public de l’eau plus démocratique, plus innovant, plus attentif aux enjeux sociaux et environnementaux, et moins coûteux pour le consommateur. Tel est le bilan de la remunicipalisation de l’eau par la ville de Paris, un service délégué jusqu’en 2010 aux entreprises Suez et Veolia. Comment cette reprise en main a-t-elle été possible ? Quelles leçons en tirer ? Entretien avec Anne Le Strat, adjointe au maire de Paris et ancienne présidente d’Eau de Paris, cheville ouvrière de cette remunicipalisation dans la capitale.
Basta ! : Qui était favorable à la remunicipalisation de l’eau à Paris ? Était-ce avant tout une décision politique de la nouvelle municipalité arrivée aux commandes de la ville en 2001 ?
Anne Le Strat : C’était clairement une décision politique. Initialement, nous étions très seuls. La plupart des nouveaux élus socialistes n’étaient pas convaincus. Les services administratifs de la Ville de Paris n’étaient pas favorables à un retour en régie publique. Les employés de l’ancienne société d’économie mixte ont été convaincus quand nous avons mené avec eux une démarche de concertation sur l’avenir de la gestion de l’eau à Paris. En revanche, les syndicats des groupes privés étaient globalement défavorables à un retour en régie publique. La CGT Veolia, en particulier, s’est opposée activement à la remunicipalisation, et continue dans une certaine mesure de le faire aujourd’hui. Quant à la société civile, elle était très peu mobilisée à l’époque sur la question de l’eau.
Comment expliquer, dans ces conditions, que le maire de Paris Bertrand Delanoë ait persisté dans la décision de remunicipaliser le service de l’eau ?
Bertrand Delanoë et son cabinet ont d’abord été convaincus sur le plan technique et économique : ils ont vu qu’un opérateur public unique était la meilleure option. Ensuite, Bertrand Delanoë a vu le coup politique : la remunicipalisation de l’eau était un marqueur à gauche et une rupture avec l’époque des maires de droite, Jacques Chirac et Jean Tiberi. Elle s’inscrivait dans une politique municipale plus large de renforcement des services publics. Il y a aussi eu des facteurs personnels, comme la relation de confiance que nous avions, Bertrand Delanoë et moi, et le fait que contrairement à d’autres élus, il n’a jamais été lié aux grands groupes.
Quel a été le rôle des autres expériences de remunicipalisation de l’eau en France, notamment à Grenoble, dans cette démarche ?
Nous avons effectué des visites d’étude à Grenoble et à Cherbourg. Mais les exemples antérieurs n’ont joué qu’un rôle limité, parce que les remunicipalisations étaient encore très peu nombreuses à l’époque, et que la situation à Paris est très spécifique. Avant la création d’Eau de Paris, nous avions trois contrats de délégation de service public : deux contrats distincts pour la distribution avec Suez et Veolia pour la rive gauche et la rive droite respectivement, et un contrat pour la production avec une société d’économie mixte où la Ville était administratrice majoritaire et où Suez et Veolia étaient aussi administrateurs. C’était une situation très complexe, et il n’y avait pas réellement de précédent sur lequel s’appuyer.
A-t-il été facile d’intégrer les anciens personnels de Suez et Veolia ?
L’application du code du travail a permis le transfert des techniciens qui travaillaient sur le réseau de distribution, mais la plupart des cadres de Suez et Veolia ont été mutés au sein des groupes juste avant le retour en régie publique. Des négociations sociales ont permis une harmonisation des conditions salariales vers le haut pour l’ensemble du personnel. Mais la remunicipalisation a parfois été vécue comme une absorption des deux distributeurs (filiales de Suez et Veolia) par la société d’économie mixte de production, d’où une difficulté ressentie par certains salariés du privé au sein de la régie. Ce sont des problèmes que l’on retrouve à chaque fois qu’il y a fusion de personnels de sociétés différentes. La construction d’une culture commune prend du temps.
Veolia et Suez ont-ils mis des bâtons dans les roues ?
C’est clair. C’est raconté en détail dans l’ouvrage d’Agnès Sinaï, L’eau à Paris, retour vers le public (à télécharger ici). Cela dit, il y a eu une nette différence de ce point de vue entre Suez, qui a été relativement constructive, et Veolia, qui a vraiment cherché à nous rendre la tâche la plus difficile possible.
Le service de l’eau est-il aujourd’hui assuré dans son intégralité par la régie publique Eau de Paris, ou bien y a-t-il encore des délégations sur certains aspects du service ?
Il n’y a plus aucune délégation au secteur privé. Nous avons passé des marchés transitoires pendant deux ans pour les systèmes d’informations, le temps qu’Eau de Paris mette en place son propre système. L’enjeu des systèmes d’informations est aussi important que méconnu. Cela concerne aussi bien la facturation, les données relevées sur les compteurs, que les travaux d’intervention sur les infrastructures. Aujourd’hui, Eau de Paris est totalement maître d’ouvrage sur ce domaine, mais elle dépend encore pour partie de Suez et Veolia pour des questions de propriété de logiciels, dans le traitement de l’information.
Une réflexion est en cours au sein d’Eau de Paris pour se dégager totalement de cette relation. Aujourd’hui encore, lorsque nous demandons une information purement technique à Veolia par exemple, c’est difficile de l’avoir. Il reste également un autre marché avec Veolia sur la gestion des compteurs (pose et entretien). Là encore, Eau de Paris se pose la question de reprendre à son compte cette gestion.
Les rapports de la Chambre des comptes adressent un large satisfecit à la politique parisienne de l’eau. Est-ce une validation implicite du retour en régie ?
Le rapport de la Chambre ne cherche pas directement à comparer la gestion publique actuelle avec celle des anciens prestataires privés. Pour faire cette comparaison, il faut aller voir les précédents rapports de la Chambre sur la gestion de l’eau à Paris du temps de Suez et Veolia, notamment celui de 2000. C’est le jour et la nuit. De manière générale, les rapports des Chambres régionales des comptes ou de la Cour des comptes sont souvent extrêmement critiques, parce qu’ils sont là pour identifier des problèmes et inciter les collectivités à s’améliorer. En ce sens, les deux récents rapports sur la politique de l’eau à Paris sont en effet très positifs.
Le deuxième rapport de la Chambre sur la politique de l’eau de Paris déclare explicitement que le retour en gestion publique a permis à Paris de baisser le prix de l’eau tout en maintenant un niveau élevé d’investissement...
Ce constat est juste et c’est gratifiant que ce soit la Chambre qui l’admette. Le rapport qui porte sur la politique de l’eau de Paris en général est encore plus positif, car il valide les grandes orientations de cette politique. Des orientations stratégiques pour lesquelles je me suis parfois heurtée au scepticisme d’une partie des services administratifs parisiens, comme le fait de maintenir et valoriser le réseau d’eau non potable de Paris. Le rapport donne crédit également à la municipalité d’avoir mis en œuvre une politique de l’eau qui dépasse la seule dimension du petit cycle de l’eau, et d’avoir pris en compte des enjeux de préservation, de durabilité et de démocratie.
Au final, le bilan d’Eau de Paris est donc très largement positif ?
Eau de Paris jouit plutôt d’une bonne notoriété, à juste titre. Cela fonctionne, nous avons baissé le prix de l’eau tout en maintenant un programme d’investissement ambitieux sur le long terme, et la régie est très innovante sur de nombreux domaines. Je constate même que certaines de nos innovations sont reprises par les grands groupes.
Pourtant les entreprises privées n’arrêtent pas de dire que ce sont elles qui « innovent »…
Eau de Paris est le seul opérateur à permettre une participation du personnel et de représentants d’usagers et d’associations (avec voix délibérative). C’est une avancée démocratique qui inspire d’autres services et même les grands groupes. Eau de Paris a aussi été pionnière dans le domaine de l’égalité hommes/femmes au travail, sur les enjeux de préservation de la ressource en eau avec des partenariats avec les agriculteurs pour protéger la qualité de l’eau à la source, dans le domaine des économies d’eau, à travers les kits économiseurs d’eau que nous avons généralisé dans le cadre d’une charte signée avec tous les bailleurs sociaux parisiens. Sur le plan technique, nous avons été innovants en matière de services aux abonnés et aux usagers (centre d’appels, suivi des fuites, gestion des courriers et des réclamations etc.). Cette amélioration de la relation avec l’abonné/usager a été reconnue car Eau de Paris est récompensée depuis trois ans par le prix du « meilleur service clients » pour la distribution de l’eau.
Malgré le jugement extrêmement favorable de la Chambre régionale des comptes sur la gestion de l’eau à Paris, tout ce que la presse en a retenu lors de sa publication a été la perspective d’une future hausse du prix de l’eau. Qu’en est-il ?
Eau de Paris est confronté, comme tous les autres services de France et même d’Europe, à un « effet ciseau » entre des recettes (facturation de la consommation) qui diminuent en raison de la baisse de la consommation d’eau et des dépenses qui augmentent à cause notamment de nouvelles normes de traitement de l’eau. Cela n’a rien à voir avec le débat sur la gestion publique ou privée de l’eau, et cela n’est pas lié à un problème dans le fonctionnement d’Eau de Paris. Au contraire, Eau de Paris est plutôt en bonne situation financière. C’est l’un des rares acteurs du secteur à ne pas avoir besoin de recourir à l’emprunt, bien que les tarifs de l’eau n’aient pas augmenté depuis la remunicipalisation. Mais il est vrai qu’à terme Eau de Paris devra probablement, comme les autres, augmenter ses tarifs pour assurer l’équilibre de la régie. Pour moi, la question fondamentale est celle du mode de financement : on ne peut plus assurer le service uniquement sur la base d’une tarification à la consommation, au prix du mètre cube consommé. Et encore moins lorsque, comme Eau de Paris, on a une politique d’incitation des usagers à réduire leur consommation d’eau.
Quelle est la solution ?
Il faudrait réussir à différencier les usages de l’eau à Paris, pour distinguer entre usages commerciaux et usages domestiques, et faire payer davantage les premiers. Aujourd’hui, les acteurs économiques – cafés et restaurants, coiffeurs, pressings, dentistes,...– paient leur eau moins cher que les ménages parce qu’ils ont la possibilité de défiscaliser leurs charges. C’est un sujet politiquement sensible et ce ne sera pas simple techniquement mais je pense que cela serait plus juste.
Pensez-vous qu’il y ait un risque de voir la gestion de l’eau de Paris retourner au privé dans le futur ?
La question de la métropole parisienne est très complexe sur le plan institutionnel. Je constate que la droite parisienne n’a pas demandé le retour à la gestion privée sur Paris. Les tendances électorales récentes ne sont pas forcément favorables à la cause de la gestion publique, mais l’argument économique est clairement en faveur d’Eau de Paris. Et s’il y avait réellement une menace, il y aurait des levées de boucliers importantes. Eau de Paris a suffisamment fait preuve de sa solidité pour être soutenue, et il y a maintenant des forces prêtes à se mobiliser dans la société civile parisienne. Paradoxalement, le retour en régie et la création de l’Observatoire parisien de l’eau ont redynamisé la société civile.
Qu’est-ce que l’Observatoire parisien de l’eau ?
L’objectif était de mettre en place un espace citoyen de vigilance et d’information, auquel les élus de la Ville de Paris, les services administratifs et les agents d’Eau de Paris soient tenus de rendre des comptes. Tous les actes, tous les rapports, toutes les délibérations relatives à la gestion de l’eau doivent être présentées à l’Observatoire avant d’être examinées par le Conseil de Paris. Initialement, beaucoup de gens étaient sceptiques, mais maintenant ils en voient l’intérêt. Ce n’est pas une simple chambre d’enregistrement, informée a posteriori, comme il en existe beaucoup. Certes, c’est toujours le Conseil de Paris qui prend les décisions. Mais on tient compte de leur avis et, plus important encore, on doit leur présenter les informations de manière accessible. Cela n’enchante pas toujours l’administration, parce que globalement cela prend plus de temps pour expliquer les dossiers ou les rendre accessibles… Mais au final, cela conduit à une plus grande démocratie de l’eau, et c’est favorable à la gestion publique.
Existe-t-il des équivalents ailleurs ?
Très peu d’opérateurs publics de l’eau ont mis en place des espaces citoyens de ce type. Grenoble a créé un conseil des usagers, que l’on consulte sur le prix de l’eau. S’inspirant de l’expérience parisienne, la régie de Viry a également une gouvernance ouverte à la société civile. Mais l’Observatoire mis en place à Paris n’a pas véritablement d’équivalent. La plupart des opérateurs publics sont réticents à ouvrir leur gouvernance aux usagers et aux associations car cela implique des délais d’instruction et plus de moyens. Je pense pourtant que c’est indispensable pour la qualité du service public. Ce sont d’ailleurs ces innovations démocratiques qui intéressent le plus les observateurs étrangers.
Est-ce que l’Observatoire parisien touche réellement beaucoup de monde ?
L’Observatoire a permis à un certain nombre de personnes de se former aux enjeux de l’eau. Elles ne sont pas forcément extrêmement nombreuses, mais ce sont des gens issus de conseils de quartier, de bailleurs sociaux, d’associations qui tiennent à l’Observatoire et qui constituent des relais importants vis-à-vis du reste de la population parisienne. De même pour les associations qui siègent au conseil d’administration d’Eau de Paris, Que Choisir et France Nature Environnement : il s’agit de grosses structures d’envergure nationale.
Eau de Paris a rapidement acquis une très grande importance symbolique et politique au niveau français, européen et mondial. Vous avez été sollicitée pour vous rendre dans de nombreux pays pour soutenir des luttes contre la privatisation de l’eau...
J’ai été sollicitée pour témoigner de l’expérience parisienne, en Colombie au moment de la campagne pour le référendum sur le droit à l’eau de 2009, en Italie, à Berlin, etc. Ma spécificité était d’avoir des responsabilités à la fois politiques, en tant que militante et élue locale, et opérationnelles, en tant que présidente de la société d’économie mixte, puis de la régie Eau de Paris. Je suis aussi l’une des rares personnes à avoir suivi tout le processus de retour en régie à Paris depuis 2001. Pendant ce temps, les directeurs ont changé, d’autres élus sont partis. Et bien sûr, il s’agit de Paris, de la capitale de la France avec sa force symbolique. Tout cela confère une position très singulière.
Il y a aussi eu la création de structures plus institutionnelles, comme Aqua Publica Europea et France Eau Publique.
Aqua Publica Europea a été fondé par un petit groupe de personnes, pour défendre la gestion publique au niveau européen face au lobbying du secteur privé. En France, il existait déjà une sorte de club de régies, mais nous avons voulu créer une branche française d’Aqua Publica Europea – France Eau Publique – pour pouvoir nous renforcer et mutualiser davantage nos compétences. L’atout d’une multinationale, c’est la capacité de mutualisation au sein d’un même groupe : c’est l’objectif du réseau France Eau Publique de tenter de mettre en place des mutualisations, y compris des achats groupés, entre une multitude de régies.
Comment jugez-vous l’évolution de la situation en France depuis 2001 en ce qui concerne la gestion publique de l’eau ?
Il y a clairement une tendance favorable au retour en gestion publique, mais on ne peut pas dire que ce soit massif. Certes, il y a eu des remunicipalisations importantes, y compris dans des villes gouvernées par une majorité de droite, comme Nice, ce qui est très important. La cause des services publics peut dépasser certains clivages politiques. Quand Eau de Paris est revenue en gestion publique, de nombreuses régies en France ont sabré le champagne, parce qu’ils savaient qu’ils ne seraient plus considérés comme des sortes d’exceptions bizarres et détestables. Beaucoup de collectivités se sont servis des retours en régie publiques pour négocier des conditions plus favorables avec leurs prestataires. Suez et Veolia ont dû changer leurs contrats, ils gagnent moins d’argent. Au-delà des remunicipalisations proprement dites, la charge de la preuve s’est en quelque sorte inversée : maintenant, ce sont les prestataires privés qui doivent convaincre les collectivités de l’intérêt de passer par une délégation de service public plutôt que par une régie. Ce n’est pas rien.
Propos recueillis par Olivier Petitjean (février 2015)

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