(blog à finir et à corriger)
Dites-moi, mes chers cinq lecteurs, vous croyez que vos élus français travaillent en notre faveur, alors, détrompez-vous, ils travaillent à notre détriment pour la finance et les multinationales exactement comme aux Etats-Unis.
Tel l'initiative d'un député UMP qui trahit littéralement la paysannerie française !
(source : le Monde Planète)
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/11/29/pour-les-agriculteurs-ressemer-sa-propre-recolte-sera-interdit-ou-taxe_1610778_3244.html#Lc7whKQIrYQfzzlY.99
Et, quand, en Californie, la liberté sanitaire est supprimée.
Là-bas, comme en Europe, le nombre de victime importe peu à l'industrie pharmaceutique qui continue à ajouter des adjuvants à ses vaccins.
(source : Initiative Citoyenne)
Et, comme l'on dit, les multinationales ont toujours raison, l'exemple du Mexique.
(source : Reporterre)
Et, quand la fondation Clinton mange à tous les râteliers.
Pour dire qu'hillary clinton ne sera pas favorable à l'indépendance du peuple Sahraoui de l'ancien sahara espagnol occupé militairement par le Maroc.
(source : El Watan)
Et, oui, mes chers lecteurs, c'est comme cela que dans la famille Clinton en détermine la politique étrangère des Etats_unis. Seulement, les candidats dans son parti commence à se dévoiler.
A mon avis, elle ne fait pas l'unanimité.
(source : Le Vif.be)
Alors, là, mes chers lecteurs, j'espère qu'il va défendre la santé des américains, parce que nous, de ce côté de l'Atlantique, les experts et les élus européens se couchent plutôt devant l'industrie pharmaceutique.
(source : Basta !)
vv
Dites-moi, mes chers cinq lecteurs, vous croyez que vos élus français travaillent en notre faveur, alors, détrompez-vous, ils travaillent à notre détriment pour la finance et les multinationales exactement comme aux Etats-Unis.
Tel l'initiative d'un député UMP qui trahit littéralement la paysannerie française !
(source : le Monde Planète)
Pour les agriculteurs, ressemer sa propre récolte sera
interdit ou taxé
Le Monde.fr | • Mis à jour le |Par Angela Bolis
Dans le champ de l'agriculture, l'usage libre et gratuit des graines ne sera bientôt plus qu'un doux souvenir rappelant des méthodes paysannes d'un autre temps. Surnommées "semences de ferme", ces graines étaient jusqu'alors sélectionnées par les agriculteurs au sein de leurs propres récoltes et replantées l'année suivante.
Depuis plusieurs décennies, ces pratiques n'allaient déjà plus de soi lorsque ces semences étaient protégées par un Certificat d'obtention végétale (COV) – à savoir le droit de propriété des "obtenteurs" de l'espèce. Ressemer ces graines était théoriquement interdit. Mais cet usage demeurait, dans les faits, largement toléré en France. Il est désormais strictement réglementé par une proposition de loi UMP adoptée lundi 28 novembre par le Parlement.
"Sur les quelque 5 000 variétés de plantes cultivées dans le commerce, 1 600 sont protégées par un COV. Ces dernières représentent 99 % des variétés cultivées par les agriculteurs", explique Delphine Guey, du Groupement national interprofessionnel des semences (GNIS). Or, environ la moitié des céréales cultivées étaient jusqu'ici ressemées par les agriculteurs, selon la CNDSF (Coordination nationale pour la défense des semences fermières). Presque toujours illégalement, donc. Mais le temps de "l'incertitude juridique" semble révolu : pour le ministre de l'agriculture, Bruno Le Maire, ces semences "ne peuvent pas être libres de droit, comme elles le sont aujourd'hui".
- Ce qui change
En fait, la proposition de loi du sénateur UMP Christian Demuynck transpose un règlement européen de 1994 sur la protection des obtentions végétales, jusqu'ici nullement en vigueur en France. Conséquence : les semences de ferme, jusqu'ici tolérées, sont désormais légalisées... à condition de verser une "rémunération aux titulaires des COV" – à savoir aux entreprises de semenciers –, "afin que soit poursuivi le financement des efforts de recherche et que les ressources génétiques continuent d'être améliorées", dit le texte de loi. En sont exemptés les petits agriculteurs produisant moins de 92 tonnes de céréales.
Depuis 2001, cette taxe est appliquée pour une seule espèce : le blé tendre. Nommée "contribution volontaire obligatoire", elle est empochée par l'interprofession des semenciers. L'agriculteur doit payer 50 centimes par tonne de blé lors de la livraison de sa récolte. Ce système devrait donc être étendu à 21 espèces, dont la liste reste ouverte, assure Xavier Beulin, président de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles), sur le site du syndicat.
En somme, pour Guy Kastler, délégué général du réseau Semences paysannes et membre de la Confédération paysanne, "pour la moitié des espèces cultivées – le soja, les fruits, les légumes… –, il est interdit de réutiliser ses propres graines, et pour l'autre moitié – céréales et plantes fourragères –, il faut payer pour ressemer."
- Vers une privatisation des semences ?
Plusieurs associations écologistes et paysannes craignent ainsi une mainmise accrue de la filière semencière sur l'accès aux graines, via un droit de propriété étendu aux récoltes et aux graines qui en sont issues. Avec la taxe, "même les agriculteurs qui se passent des semences commerciales doivent payer pour ces semences", déplore Guy Kastler. Le militant redoute que la part des semences de ferme ne s'amenuise, à mesure que ces dernières deviennent plus chères et donc moins intéressantes pour l'agriculteur. Entre cette taxe et l'interdiction de ressemer ses propres graines, l'agriculteur est de plus en plus incité, non plus à produire, mais à acheter ses semences. D'où la crainte d'une dépendance accrue aux entreprises semencières.
Mais du point de vue de Xavier Beulin, la contribution de tous à la recherche sur les espèces cultivées se justifie, dans la mesure où même les semences de ferme en sont généralement issues. Dressant un parallèle avec la loi Hadopi visant à "protéger les créateurs" de films et de musique, le président de la FNSEA estime qu'il est "normal que [ceux qui utilisent des semences fermières] participent aussi au financement de la création variétale, puisqu'ils en bénéficient". Opposé à cet argumentaire, le syndicat Coordination rurale relève sur son site que Xavier Beulin n'est pas seulement à la tête du premier syndicat agricole. Il dirige aussi le groupe Sofiprotéol, "qui détient des participations dans plusieurs grands groupes semenciers français (Euralis Semences, Limagrain...)".
- Vers une perte de biodiversité ?
Autre crainte : l'impact de cette mesure sur la diversité agricole. Certes, ressemer une même variété – presque toujours issue de la recherche – n'accroît pas, a priori, la biodiversité. D'autant que "pour les grandes cultures, aucune variété utilisée n'est le fruit d'une conservation ancestrale ; toutes ont été développées grâce à la création variétale", souligne Xavier Beulin.
Toutefois, ressemer sa récolte peut entraîner des variations dans l'espèce, et donc favoriser cette biodiversité, nuance Guy Kastler. "Des caractères nouveaux apparaissent, permettant à la plante d'être mieux adaptée au sol, au climat, aux conditions locales. Il est alors possible de réduire les engrais et les pesticides. A l'inverse, les semenciers adaptent les plantes aux engrais et aux pesticides, qui sont partout les mêmes." Ils tendraient donc plutôt à créer de l'uniformité dans les plantes, où qu'elles soient cultivées.
- Vers le régime du brevet ?
Le COV est, en France, une alternative au brevet sur le vivant, en vigueur aux Etats-Unis par exemple. Ce droit de propriété intellectuelle est détenu par les entreprises ayant obtenu, par la recherche, les espèces cultivées, et qui jouissent donc du monopole de la vente des semences de cette espèce avant qu'elle ne tombe dans le domaine public – comme c'est le cas d'environ 450 d'entre elles en France. D'aucuns, comme Guy Kastler, craignent un glissement vers ce régime du brevet, en limitant le droit des agriculteurs d'utiliser librement les semences protégées.
Toutefois, à la différence du COV, le brevet interdit complètement aux agriculteurs de ressemer leur récolte, indemnités ou pas, note Delphine Guey. C'est le cas des variétés OGM de la firme américaine Monsanto qui, selon Marie-Monique Robin dans le documentaire Le Monde selon Monsanto, a même créé une sorte de "police des semences" spécialisée dans la traque des agriculteurs semant ou échangeant illégalement les graines qu'ils récoltent.
Autre différence avec le brevet, le COV permet aux obtenteurs d'utiliser librement une variété protégée pour utiliser ses ressources génétiques et en sélectionner de nouvelles. Ainsi, travailler sur un gène d'une espèce ne permet pas de la breveter et donc de se l'approprier totalement. Une distinction qui a permis, selon Delphine Guey, de préserver une diversité d'entreprises semencières françaises. Et donc de laisser aux agriculteurs un plus ample choix d'espèces à leur disposition. Toutefois, si le brevet des espèces vivantes n'est pas de mise en France, le brevetage des gènes des plantes y est, lui, de plus en plus pratiqué.
Et, quand, en Californie, la liberté sanitaire est supprimée.
Là-bas, comme en Europe, le nombre de victime importe peu à l'industrie pharmaceutique qui continue à ajouter des adjuvants à ses vaccins.
(source : Initiative Citoyenne)
29 avril 2015
La Californie a-t-elle été vendue à Big Pharma pour entraîner le pays dans une tyrannie médicale ?
Manifestation de masse en Californie contre le projet de loi SB277.- Coalition californienne pour le choix vaccinal
Commentaire de l’éditeur de « Health Impact News »
Le Dr Richard Pan de Californie est l’auteur d’un projet de loi parmi les plus tyranniques qui aient jamais été proposés aux Etats-Unis, et destiné à retirer au public le droit à un consentement éclairé pour toute procédure médicale.
Le projet SB277 est une proposition de loi californienne qui serait susceptible de supprimer toutes les exemptions vaccinales pour croyances personnelles et interdire la fréquentation de l’école à tous les enfants qui ne seraient pas complètement vaccinés.
Une audience publique sur le SB 277 a eu lieu dans la capitale de l’état le 15 avril 2015. L’opposition populaire à ce projet fut écrasante : 53 personnes ont voulu soutenir le projet de loi et 743 s’y sont clairement opposées.
Comme plusieurs membres du Comité de l’Education au Sénat éprouvaient des réserves, le projet de loi n’a pas été voté ce jour-là. Le vote a été postposé au 22 avril, soit une semaine plus tard.
Lors de la réunion de 22 avril, après 13 minutes de discussion, le Comité a adopté le projet de loi par un vote de 7 contre 2 !
Que s’est-il passé ? Comment ce Comité a-t-il pu faire passer ce projet de loi avec pareille opposition des électeurs ?
Le Dr Rowen a écrit ce qui suit sur Facebook :
[…] « Il faut que vous réalisiez que l’industrie du vaccin peut rapporter des milliards. La défaite par rapport à ce projet de loi aurait, pour l’industrie, été une énorme épine dans le pied pour les années à venir, comme pour les autres états qui épient ce qui se passe en Californie pour se positionner. Je pense sincèrement que Big Pharma a fait comprendre aux sénateurs qu’il leur fallait, à leur tour rendre les « faveurs » par rapport aux généreux dons qui leur avaient été prodigués. Cela ne devait évidemment pas se faire en pleine lumière la semaine précédente où des centaines d’opposants s’étaient rassemblés pour contrer les mesures « draconiennes » et pour réclamer la liberté religieuse. Finalement, les dirigeants marionnettes ont cédé et se sont prosternés devant leur maître Big Pharma, au lieu de suivre la voix de leurs électeurs. »
Les préoccupations du Dr Rowen ont été reprises par d’autres :
Jefferey Jaxen, un journaliste d’investigation a récemment expliqué comment le Dr Richard Pan répondait à des questions du public en demandant aux lobbyistes de l’industrie ce qu’il devait dire :
« Après l’élan historique des familles qui s’opposaient au projet SB 277, mercredi dernier en Californie, l’information a maintenant été rendue publique pour permettre la mise en question de la crédibilité du projet de loi. […] Ce n’est pas sur base des milliers de familles qui sont venues manifester leur opposition au projet de loi que le Sénateur Pan semble avoir pris ses décisions, mais plutôt sur l’avis des lobbyistes. Quand Richard Pan s’est retourné vers Hicks et Norman pour recevoir ses ordres, il est devenu clair que ces individus étaient bien ceux qui se trouvaient derrière le projet de loi SB277. »
Il y a maintenant plusieurs années que la Californie est en crise. Depuis longtemps, le budget n’a plus pu être équilibré. Les gens quittent l’état en masse. Sans l’industrie du film de Hollywood dans le sud, et les milliardaires de la Silicon Valley, dans le nord, toute l’économie de l’état se serait effondrée depuis de nombreuses années.
Et maintenant, avec une des plus terribles sécheresses de l’histoire, un strict rationnement de l’eau à l’échelle de tout l’état, qu’est-ce qui empêche la plus grande partie de ce qui reste de la classe moyenne de quitter l’état, tout spécialement quand ces gens prennent conscience et voient de leurs propres yeux des groupes comme Big Pharma leur enlever leurs libertés, comme veut le faire le Dr Pan et ses lobbyistes avec le projet de loi SB277 ?
Sur sa page Facebook, le Dr Robert Rowen écrivait :
« Dans mon cabinet de consultation, j’ai eu de nombreux parents qui m’ont dit qu’ils allaient quitter l’état s’ils étaient obligés de faire quoi que ce soit qui n’était pas dans le meilleur intérêt de leurs enfants, comme par exemple la vaccination forcée… »
Si le peuple de ce grand état de Californie n’a plus d’espoir de sauver sa patrie d’une tyrannie totale, le temps est vraiment venu d’agir. Tous les représentants et législateurs ont besoin d’entendre la voix de leurs électeurs. Ces gens doivent être menacés de perdre leur poste si la Californie doit encore avoir quelque chance.
Source: Health Impact News
L’avis de Dr Wakefield
« Nous vivons une sorte quitte ou double. Il est absolument crucial dans l’histoire de ce pays, et en fait dans l’histoire du monde de savoir qui doit l’emporter, de savoir à qui appartiennent vos enfants. Si nous ne parvenons pas à faire comparaître William Thompson devant une série de comités du Congrès afin de pouvoir préciser la nature et l’ampleur exacte de la fraude du CDC… si nous ne faisons pas cela, si nous perdons cette bataille, vos enfants, vous-mêmes deviendrez propriété de l’industrie pharmaceutique, de même que les enfants de vos enfants. Pour ces compagnies nous représentons essentiellement des marchés. Chaque naissance est quantifiée en termes de vaccinations, en termes de profits qu’elles peuvent générer pour l’industrie pharmaceutique dans un programme de vaccinations obligatoires pour lesquelles il n’y a pas de véritable recours pour tout litige qui nécessiterait un véritable et juste dédommagement pour les victimes de la vaccination.
Ils veulent donc vous enlever vos droits par rapport au fait que ce soit vous qui décidiez ou non de faire vacciner vos enfants. Mais si la santé de vos enfants est endommagée par les vaccins – la Cour Suprême des Etats-Unis les a déclarés« Inévitablement dangereux » - alors, il ne vous reste qu’à ramasser les morceaux.
C’est à pareil système que nous avons à faire face, et au bout du compte ce qui aura de l’importance ce seront les profits gigantesques que pourra faire l’industrie pharmaceutique. »
« Quand nous donnons au gouvernement le pouvoir de prendre des décisions médicales à notre place, nous acceptons essentiellement que c’est l’état qui POSSEDE nos propres corps. »
Dr Ron Paul, médecin gynécologue, Député du Texas
Et, comme l'on dit, les multinationales ont toujours raison, l'exemple du Mexique.
(source : Reporterre)
Au Mexique, la population manque d’eau potable mais Coca-Cola prospère
27 avril 2015 / Alain Sousa (Silence)
Comment dit-on « eau potable » en mexicain ? Réponse : Coca-cola... Cette blague est malheureusement loin d’être une boutade : dans tout le pays, il est plus facile — et souvent moins cher — d’acheter une bouteille de boisson gazeuse que de se procurer de l’eau. Pollution, réseau vétuste, surexploitation des nappes... Etat des lieux.
Mexico, reportage
Le Mexique compte 119 millions d’habitants... dont 12 millions n’ont pas d’accès à l’eau potable. La ville de Mexico est l’exemple le plus frappant de cette situation dramatique : l’agglomération compte 19 millions de personnes, dont 35 % ne sont pas connectées au réseau d’eau, et 1,3 million de personnes n’ont aucun accès a une source d’eau potable...
Pourtant, un réseau d’eau existe. Mais il est extrêmement vétuste et peu entretenu, avec des fuites importantes. Selon les estimations, le réseau accuse ainsi 40 % de pertes. Cela correspondrait à environ mille litres par seconde.
- Autre problème majeur au Mexique, les eaux usées, ou agua negra, sont souvent rejetées sans aucun système de retraitement.
Ajoutez a cela le réseau des eaux usées qui lui aussi fuit, contaminant le réseau d’eau potable et rendant impropre à la consommation le peu d’eau qui parvient jusqu’aux différents foyers. Et vous vous retrouvez avec des mesures d’urgence qui deviennent la norme, tel le district d’Iztapalapa, où mille camions-citernes distribuent chaque jour de l’eau pour deux millions d’habitants.
Conséquence de ce manque d’eau potable, le pays détient le record mondial de consommation d’eau en bouteille, avec 234 litres par an et par habitant. Dans les bouteilles que vous trouvez en magasin, pas d’eau de source ou d’eau minérale. Il s’agit simplement d’eau filtrée et traitée... Bref de l’eau du robinet. Si Danone et Coca-cola sont leaders sur ce marché de l’or bleu, ce sont surtout les milliers d’entreprises de microfiltration qui fournissent cette eau en bouteille aux populations.
- Certaines régions du Mexique connaissent d’importantes précipitations, comme ici dans la ville de Merida. Une richesse insuffisamment exploitée.
Cette consommation d’eau a des conséquences catastrophiques sur l’environnement. Selon l’organisation Food and Water Watch, 21 millions de bouteilles plastiques sont ainsi jetées chaque année au Mexique. 20 % sont recyclées, le reste terminant dans des décharges, ou simplement dans la nature
Récolter la pluie
Cela a aussi un coût. Dans certaines familles, l’eau représente jusqu’à 20 % des dépenses. Des solutions émergent aujourd’hui pour aider les plus pauvres, notamment les populations indigènes. Ces actions sont souvent menées par des associations ou des structures locales. L’une des solutions les plus simples et les plus avantageuses, c’est la récolte d’eau de pluie.
C’est la mission que s’est fixée une petite organisation, Isla Urbana, créée en 2009 par de jeunes Mexicains. Leur constat était simple : certaines zones telles Tlalpa ou Xochimilco enregistrent mille millimètres de pluies chaque année... et pourtant près de 130 000 habitants n’ont pas accès à l’eau. Ils ont donc décidé d’équiper les populations de systèmes de collecte d’eau de pluie, en réduisant les coûts au maximum et avec l’aide de mécènes.
- De telles installations, ici réalisée par l’organisation Isla Urbana, permettent de récupérer jusqu’à 50 000 litres par an.
Le système, avec séparation des premières pluies et filtration, permet de fournir 50 000 litres d’eau sur l’année, soit six mois de consommation pour une famille entière. L’installation de ces systèmes de captation est accompagnée de programmes d’éducation et de sensibilisation a l’environnement.
Ces initiatives locales, certes importantes, restent une goutte d’eau face au problème auquel sont confrontés plusieurs millions d’habitants de Mexico. Sans mesures drastiques pour améliorer l’accès à l’eau au Mexique, la situation déjà dramatique pourrait se transformer en crise majeure. A moins que Tlaloc, le dieu Maya de l’eau, ne vienne en aide au peuple mexicain...
COCA-COLA, MON AMOUR...
Corollaire de ce manque d’eau, ou phénomène indépendant, la consommation de boissons gazeuses a explosé au Mexique. Ce pays est ainsi le premier consommateur au monde de cette boisson sucrée avec l’équivalent de 728 bouteilles de 25 cl par an et par habitant, contre 406 pour les Etats-Unis ou 149 pour la France (chiffres Coca-Cola 2012). Le Mexique consomme a lui seul 42 % de tout le Coca-Cola bu en Amérique Latine...
Il faut dire que la compagnie pratique une politique commerciale très agressive. Outre les publicités omniprésentes, la compagnie propose des demi canettes ou des minis bouteilles à des prix ridicules, pour s’assurer que les populations les plus pauvres ou les enfants avec trois pesos en poche consomment la boisson gazeuse.
Bien sûr cette consommation de Coca-Cola est l’un des facteurs de l’épidémie de surpoids et d’obésité qui frappe le Mexique : 70 % de la population sont en surpoids, dont 33 % d’obèses et 13 % de diabétiques.
Outre ces conséquences sur la santé, cette consommation du soda a un impact dramatique sur les ressources en eau, car fabriquer un litre de Coca-cola nécessite au moins deux litres d’eau. La compagnie a choisi d’implanter ses usines d’embouteillage dans des endroits stratégiques.
Elle a ainsi négocié 27 concessions sur tout le territoire pour pomper de l’eau et 8 concessions pour rejeter ses eaux usées. L’une de principales usines se situe ainsi au cœur d’une des régions emblématiques du Mexique : le Chiapas. La compagnie y pompe plus de 100 millions de litres d’eau chaque année. Plusieurs associations dénoncent la catastrophe environnementale et humaine que représente l’usine. La surexploitation de la nappe est non seulement un désastre écologique, mais prive également les populations locales de précieuses ressources en eau.
Si le gouvernement mexicain ne souhaite pas contrarier la multinationale, il a tout de même, face à la pression de la société civile, adopté fin 2013 une taxe sur les boissons gazeuses : 10 % du prix (les associations de consommateurs demandaient 25 %). Avec une majoration d’un peso par litre seulement, le flot de Coca-cola n’est pas prêt de se tarir.
Note : Il faut ajouter que le président du Mexique de décembre 2000 à novembre 2006, Vincente Fox, était avant d’être élu, président de Coca-Cola pour l’Amérique latine et salarié de la firme depuis 1964. Il était aussi député depuis 1988.
Pour aller plus loin
Un excellent documentaire, H2Omx, a récemment mis en lumière les problèmes de gestion de l’eau à Mexico. Voir le site www.h2o.mx.
Pour en savoir plus sur le problème de Coca-cola au Chiapas, voir le site de l’associationCasacollective.
Pour en savoir plus sur Isla Urbana et la collecte d’eau de pluie au Mexique :www.islaurbana.org.
Pour en savoir plus sur le problème de Coca-cola au Chiapas, voir le site de l’associationCasacollective.
Pour en savoir plus sur Isla Urbana et la collecte d’eau de pluie au Mexique :www.islaurbana.org.
Et, quand la fondation Clinton mange à tous les râteliers.
Pour dire qu'hillary clinton ne sera pas favorable à l'indépendance du peuple Sahraoui de l'ancien sahara espagnol occupé militairement par le Maroc.
(source : El Watan)
La Fondation Clinton a accepté un don d’une entreprise marocaine exploitant du phosphate sahraoui
le 28.04.15 | 10h00 3 réactions
Deux membres du Congrès américain ont dénoncé, l’acceptation récente par la Fondation Clinton d’un don d’un million de dollars octroyé par l’Office chérifien des phosphates (OCP) qui exploite illégalement les ressources naturelles du Sahara occidental occupé. Dans une lettre adressée récemment à la Fondation, les deux sénateurs, Joseph Pitts et Christopher Smith, s’indignent du fait que ce don ait été concédé par une entreprise de l’Etat marocain qui exploite illégalement du phosphate dans le territoire du Sahara occidental occupé, en violation des règles du droit international et d’un grand nombre de traités internationaux et d’obligations légales applicables aux territoires non autonomes. «L’OCP, une entreprise publique marocaine, extrait des minéraux du territoire du Sahara occidental occupé, sans considération aucune pour les besoins et les intérêts de la population du territoire contesté du Sahara occidental et représente la source de revenus marocaine la plus importante», lit-on dans cette lettre.«La compagnie extrait des ressources dont elle profite et, ce, en contravention de traités et obligations juridiques applicables à tout territoire non autonome», ajoute la même source, relevant que l’OCP «a contribué avec au moins un million de dollars américain pour l’organisation de la rencontre prévue».
Les deux membres du Congrès rappellent, en outre, que l’accord de libre-échange conclu entre les Etats-Unis et le Maroc «ne couvre que le commerce et les investissements avec le seul territoire du Maroc tel que reconnu par les Etats Unis, qui n’inclut pas le Sahara occidental». Par conséquent, les Etats-Unis «ne sauraient admettre l’importation de produits émanant de ce territoire même s’ils sont frauduleusement étiquetés comme étant originaires du Maroc», relèvent-ils.
Pour les deux membres du Congrès américain, l’exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental par l’OCP, qui est une entreprise publique, «signifie qu’elle aide directement à financer l’occupation et le contrôle du territoire et le gouvernement marocain». APS
A mon avis, elle ne fait pas l'unanimité.
(source : Le Vif.be)
USA: Bernie Sanders, unique socialiste du Congrès, candidat à la Maison Blanche contre Hillary Clinton
L'unique élu "socialiste" du Congrès des Etats-Unis, Bernie Sanders, a annoncé mercredi qu'il défierait Hillary Clinton sur sa gauche aux primaires démocrates de 2016, dans des interviews à des médias américains.
Le sénateur Bernie Sanders, 73 ans, a annoncé au journal USA Today et l'agence Associated Press qu'il serait candidat à l'investiture démocrate pour la présidentielle de novembre 2016.
Les Américains "veulent un changement fondamental pour que l'Etat serve les Américains ordinaires, et pas seulement les milliardaires", a dit Bernie Sanders à USA Today.
Bernie Sanders est un habitué des médias nationaux, où il représente régulièrement la faction la plus à gauche de la politique américaine. Il sait que son manque de notoriété, face à sa formidable adversaire, est le premier défi de sa campagne.
"La plupart des gens en Amérique n'ont jamais entendu parler de Bernie Sanders. Plus de 90% des Américains connaissent Hillary Clinton", a-t-il dit au quotidien. "Elle aura absolument plus de moyens que moi. Mais je pense que nous pourrons lever des montants significatifs grâce à des petites contributions individuelles".
"Les gens ne devraient pas me sous-estimer", a-t-il dit à l'agence AP.
Bernie Sanders n'est pas aujourd'hui membre du parti démocrate mais il siège, en tant qu'"indépendant", avec le groupe démocrate du Sénat.
Son entrée dans la course ne menace pas la position de favorite d'Hillary Clinton, mais pourrait forcer la démocrate à clarifier ses déclarations sur des sujets socio-économiques brûlants comme les traités de libre-échange en cours de négociation, auxquels la gauche du parti démocrate, les syndicats et Bernie Sanders sont hostiles.
Les liens historiques de Bill et Hillary Clinton avec Wall Street font aussi grincer les dents de certains démocrates, bien qu'Hillary Clinton ait récemment durci son discours contre les traders.
Les primaires débuteront au début de l'année 2016."
Alors, là, mes chers lecteurs, j'espère qu'il va défendre la santé des américains, parce que nous, de ce côté de l'Atlantique, les experts et les élus européens se couchent plutôt devant l'industrie pharmaceutique.
(source : Basta !)
MENACE INVISIBLE
Santé publique : le coût faramineux des perturbateurs endocriniens
Poster
Obésité, infertilité, retard intellectuel, autisme, troubles de l’attention… : la liste des pathologies liées aux perturbateurs endocriniens est (de plus en plus ) longue. Et ces maladies, ou troubles chroniques, coûtent très cher : au moins 157 milliards d’euros par an (soit 1,2 % du PIB), rien que pour l’Union européenne. Publiée dans le « Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism », l’étude qui a débouché sur ces chiffres a été menée par 18 chercheurs européens et américains. Ils ont admis des marges d’incertitudes, et placent la fourchette haute de leur estimation à 270 milliards d’euros annuels, soit 2 % du PIB européen [1] !
Présents dans de nombreux pesticides et plastiques, dans certains cosmétiques et matériaux de conditionnement alimentaires, les perturbateurs endocriniens sont « des imposteurs hormonaux, qui imitent si bien la structure chimique des hormones naturelles que le corps n’y voit que du feu et les confond », détaillent Marine Jobert et François Veillerette, auteurs d’un récent ouvrage sur le sujet, Perturbateurs endocriniens, la menace invisible [2]. Une fois entrées dans les cellules du corps, ces substances synthétiques « troublent leur fonctionnement normal ». Et ce n’est pas la dose qui fait l’effet... Même d’infimes quantités de ces produits peuvent avoir des conséquences graves sur la santé, notamment en cas d’exposition in utero, le fœtus étant en plein développement et donc très vulnérable.
Des poisons encore autorisés
Pour les chercheurs qui ont mené cette étude sur le coût sanitaire des perturbateurs endocriniens, l’exposition prénatale aux organophosphorés a par exemple un impact redoutable sur le développement cérébral. 13 millions de retards mentaux pourraient leur être attribués chaque année ! « Pire encore, certains perturbateurs endocriniens peuvent provoquer des effets délétères qui ricochent d’une génération à la suivante, les effets sont dits "transgénérationnels" », insistent Marine Jobert et François Veillerette. Les auteurs citent le cas du distilbène, cette hormone de synthèse utiliser pour « soigner » la ménopause, puis pour lutter contre les fausses couches. « Ce sont les jeunes femmes dont les mères ont absorbé le "médicament" pendant la première moitié de leur grossesse, qui développent aujourd’hui plus de cancers du vagin que la moyenne. »
Ces poisons seront-ils interdits un jour ? Certains d’entre eux – bisphénol A et phtalates – ont fait l’objet de restrictions ou d’interdiction, mais la plupart des perturbateurs endocriniens que l’on connait sont encore autorisés. L’adoption d’un cadre règlementaire européen, qui pourrait conduire à l’interdiction de nombreux produits (pesticides, composés d’emballages alimentaires, composés de cosmétiques) ne cesse d’être repoussée. Elle a pour le moment été renvoyée à 2016. Il faut dire que les intérêts économiques sont énormes ! Les industriels veillent donc au grain. Les lobbies industriels « cherchent d’abord à empêcher toute nouvelle mesure ; puis, lorsqu’une nouvelle réglementation apparaît inévitable, ils s’efforcent d’en limiter la portée, en d’en retarder l’adoption », explique le député écologiste Jean-Louis Roumégas, auteur d’un rapport d’information sur la stratégie européenne en matière de perturbateurs endocriniens [3].
Une menace au quotidien
Ajoutons que, pour renoncer aux perturbateurs endocriniens, il faudrait revoir une bonne partie de nos comportements quotidiens et des objets qui nous entourent. Prenons le bisphénol A. « S’il se retrouve dans les urines de 95% de la population, c’est bien parce qu’il rend de fiers services », estiment Marine Jobert et François Veillerette. Les auteurs dressent une liste vertigineuse d’objets dans lesquels on retrouve ce composé miracle qui sert notamment à fabriquer le polycarbonate, un plastique très solide : ordinateurs, housses pour téléphones mobiles, récipients alimentaires pour le micro-ondes, vinyles, appareils électroménagers, adhésifs et joints, amalgames dentaires, encres d’imprimerie, jouets, lentilles de contact, billets d’avion, reçus de parkings, pneus, verres de lunettes... Éradiquer cette menace invisible prendra du temps. Et si on commençait rapidement ?
vv
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