(blog à finir et à corriger)
Mais, qu'est-ce que c'est que cette démocratie que soutient l'Europe en Ukraine, mes chers cinq lecteurs ?
Un personnage fait parler de lui, puissant au point de menacer le président du pays. Une histoire d'oligarques soutenus par les oligarques américains ou un oligarque avec passeport israélien, donc disposant de l'argent du lobby juif américain ?
Et, ce en finançant des bataillons néo-nazis ukrainiens sur lesquels ils s'appuient pour menacer la république d'Ukraine. Et, qui règle l'histoire, l'ambassadeur américain !
(source : Novorossia)
cc
Mais, qu'est-ce que c'est que cette démocratie que soutient l'Europe en Ukraine, mes chers cinq lecteurs ?
Un personnage fait parler de lui, puissant au point de menacer le président du pays. Une histoire d'oligarques soutenus par les oligarques américains ou un oligarque avec passeport israélien, donc disposant de l'argent du lobby juif américain ?
Et, ce en finançant des bataillons néo-nazis ukrainiens sur lesquels ils s'appuient pour menacer la république d'Ukraine. Et, qui règle l'histoire, l'ambassadeur américain !
(source : Novorossia)
En France cet homme est quasiment inconnu et pourtant il joue un rôle important dans la Révolution brune de l’Euromaïdan, un homme pas tant de l’ombre que cela. Le torchon a brûlé donc la semaine dernière entre le président ukrainien, lui-même oligarque et surnommé Le Roi du Chocolat et Kolomoïsky le milliardaire d’origine chypriote, ukrainienne et israélienne. Avec un mauvais masque de carnaval aux couleurs de la « Démocratie », l’Ukraine se réveille plus mafieuse que jamais.
Son poids est énorme en Ukraine, l’homme était classé en 2013 comme la 2e plus grosse fortune de son pays avec 3,645 milliards de dollars américains (selon le classement Forbes mais plus de 6 milliards selon le journal ukrainien Корреспондент, Correspondant). Avec une telle puissante, son influence mise au service de la Révolution de l’Euromaïdan et de la lutte contre les insurgés de l’Est de l’Ukraine a été capitale pour le régime. A la tête d’un groupe industriel et financier, Privat, présent dans le secteur bancaire, la pétrochimie, la métallurgie, l’industrie agro-alimentaire, l’agriculture, le transport aérien, le sport et les médias, c’est un homme qui pèse et qui continuera de peser très lourd. Il avait été nommé président de l’Administration régionale à Dniepropetrovsk dès le 2 mars 2014 et fort de son pouvoir, à la manière des seigneurs de la guerre chinois ou mandchous du XXe siècle, il avait monté une véritable armée privée composée essentiellement de mercenaires et de volontaires des mouvements fascistes Svoboda et Pravy Sektor. Sa main invisible mais sanglante a été derrière les répressions terribles qui ont frappées les opposants politiques dans l’Ukraine de l’Est et particulièrement à Dniepropetrovsk où ses milices se sont livrées à des actes terribles. Introduit dans de nombreuses officines, il possède la nationalité israélienne depuis 1995 et se trouve par ailleurs Vice-président de la Fédération ukrainienne de football et président du club de football Dniepr de Dniepropetrovsk, mais aussi des clubs de basket et de hockey locaux, répandant son argent à profusion.
Homme d’affaires féroce et habile, le groupe Privat a été fondé en quelques années sur la base de stratégies agressives et musclées. Il fut très tôt engagé dans des actions sociales et politiques notamment et surtout dans la communauté juive. Il est membre depuis 1998 du Conseil d’administration de la communauté juive de Dniepropetrovsk, ancien président et membre jusqu’en 2011 du Conseil européen des communautés juives. En 2008, il accéda à la présidence de l’Union ukrainienne des organisations juives et aurait été élu pour une durée de cinq ans à la présidence du Conseil européen des communautés juives en 2010 ce qui est sujet à caution. Toutefois, il fut élu en 2011 président de l’Union européenne juive (EJU) pour la même durée afin de coordonner les activités de la communauté juive en Europe. Ses différentes casquettes et sa soif de faire des affaires ont rendu très vite l’engagement du personnage trouble en faveur de la Révolution malgré sa promesse dès sa prise de poste à Dniepropetrovsk « de parler ukrainien et de ne pas faire d’affaires » sur le dos de la Révolution. L’opération « anti-terroriste » dans l’Est de l’Ukraine, lui a permis de surfer sur la vague de l’état quasi de guerre pour obtenir un contrôle dangereux sur l’administration locale. Sous couvert de patriotisme, il a proposé et obtenu la nationalisation d’entreprises et de propriétés de personnalités russophones, d’opposants politiques (dont des communistes) mais aussi de concurrents.
La querelle est venue à propos du contrôle de deux sociétés pétrolières et gazières, UkrTransNafta et UkrNafta, dont Kolomoïsky a cherché il y a peu à prendre le contrôle par la force. Appuyé sur ses milices privées et des fonds presque illimités, cet événement a démontré le caractère mafieux des oligarques ukrainiens qui sont aux commandes du pays depuis la Révolution brune de l’Euromaïdan. Affaibli politiquement, le président Porochenko ne pouvait décemment pas laisser la voie libre à son adversaire. Ce dernier prenant par ailleurs une importance dans le pays mettant en danger la sécurité même de l’Etat ukrainien de Kiev péniblement mis en place avec l’aide des USA et de l’Union européenne. Electron libre, les Etats-Unis sentant l’effondrement possible de leur poulain à Kiev sont intervenus par la voie de leur ambassadeur pour peser de toutes leurs forces et influences dans la balance de Porochenko. Mais en face de lui, Kolomoïsky, bailleur de fonds des unités formées par les partis néo-nazis (un comble pour un Israélien !), dispose de moyens militaires importants. La guerre dans le Donbass s’est faite en partie par l’apport de ses 2 ou 3 000 soldats privés, constitués en bataillon de répression à la manière des Einsatzgruppen : les bataillons Azov, Dniepr 1 et Dniepr 2, entre autres. Le mouvement d’Autodéfense du Maïdan, les partis Pravy Sektor et Svoboda (ce dernier financé partiellement par les Etats-Unis durant l’Euromaïdan) sont de surcroit derrière Kolomoïsky, il faut dire qu’en dépensant près de 10 millions de dollars pour les financer, et malgré que les intéressés s’en défendent, il y a de quoi être fidèle à la main qui vous nourrit.
Nous assistons donc à une guerre d’intérêts privés entre oligarques ukrainiens exclusivement de l’Ouest après l’éviction de ceux de l’Est du pays. Cette guerre a commencé dès la première victoire de l’Euromaïdan par la mise sur la touche du symbole de la Révolution Orange, Timochenko qui fut mise très vite sur la touche. Les sommes d’argent en jeu et les contrôles de pans entiers de l’économie ukrainienne sont énormes. Ils attisent les appétits des intéressés qui pourtant sont décrits en Ukraine « comme incorruptibles car immensément riches ». C’est assez peu connaître la nature humaine que de s’appuyer sur ce raisonnement naïf. Derrière la Démocratie de façade, l’entrée dans l’Union européenne n’est finalement souhaitée que par une très petite minorité dont ne sont certainement pas les sbires de Kolomoïsky. La farce ukrainienne tourne donc à la vendetta et à l’empoignade de gangsters. Dans un pays ravagé par la Révolution brune qui aurait dû en principe le sauver, les parts du gâteau à se partager, notamment sur la tête des russophones et des « ennemis » si souvent chantés, ou plutôt hurlés dans les slogans du Maïdan, la preuve est faite que les « dirigeants » de l’Ukraine sont bien toujours les oligarques détestés par le Peuple ukrainien décidément bien crédule.
Les médias français et occidentaux nous aurons tout vendu à propos de l’Ukraine : néofascistes, mafieux, épuration ethnique, invasion russe, faux démocrates mais vrais nazis ukrainiens, supporters de football et runes de la SS. Le scénario tourne au tragi-comique d’autant qu’après l’intervention américaine et devant la menace de Kolomoïsky de débarquer à Kiev avec ses milices pour faire le ménage, le président Porochenko a du partiellement se coucher, monnayant une entente avec des avantages sonnants et trébuchants. Porochenko a bien perdu la face dans cette scabreuse histoire, mais les Etats-Unis ont sauvé l’apparence de son régime et plus ou moins sermonnés ces enfants turbulents dans le sens des intérêts immédiats de l’OTAN, des USA, de l’Allemagne et bien sûr de l’Union européenne en tant qu’entité pernicieuse. Kolomoïsky reste en embuscade, l’homme réputé par sa ténacité et sa virulence sera certainement dans l’attente d’un deuxième round. Pour l’instant l’incident est donc clos. L’Ukraine s’enfonce donc clairement dans un scénario mafieux où les plus grands coupables ont les rênes du pouvoir. Les troubles internes attisés de l’Occident n’ont pas fini de ravager ce pays de fonds en comble. Il n’était déjà pas certain que les Ukrainiens puissent profiter de cette « Démocratie » magnifiée par les médias occidentaux et qui ressemble aujourd’hui plutôt à un immense terrain de jeu pour des bandits et escrocs de tout poil. Les journalistes français nous trouverons comme toujours une explication dans le grand silence dont ils sont désormais si friands… quand il ne va pas dans le sens voulu.
Laurent Brayard pour Novorossia Vision
mardi, 31 mars 2015|Mots clés : analyses, guerre du Donbass, Laurent Brayard, nazis en Ukraine, Ukraine|0 Commentaire
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