mardi 8 avril 2014

(blog à finir et à corriger)

Tiens, donc, mes chers cinq lecteurs, il y a des pays comme la Serbie qui veulent intégrer l'Europe et l'Islande qui n'y tient pas.

(source : La Tribune)

Islande dit adieu à l'Union européenne, sans même un référendum


ELARGISSEMENT EUROPÉENL'Islande va sans doute se passer de référendum pour mettre fin aux négociations avec l'UE
L'Islande va sans doute se passer de référendum pour mettre fin aux négociations avec l'UE
Romaric Godin  |   -  807  mots
Raykjavik devrait retirer officiellement sa candidature à l'UE déposée en 2009 sans en passer par une consultation populaire, contrairement aux promesses du gouvernement.
Adieu l'UE. Comme la Suisse et la Norvège en 1994, l'Islande devrait refuser officiellement son adhésion à l'Union européenne. Vendredi, les deux partis de centre-droit de la coalition au pouvoir, le parti du Progrès et le parti de l'Indépendance se sont mis d'accord sur une proposition de loi qui sera soumise à l'Althing, la chambre unique du parlement islandais. Ce texte prévoit de retirer la candidature du pays à l'UE sans passer par la voie du référendum comme l'avait promis le gouvernement lors de son entrée en fonction en avril dernier.

Négociations au point mort

En réalité, les négociations avec l'UE entamée en juillet 2009 sont au point mort depuis un vote de l'Althing de janvier 2013, précédant donc les dernières élections parlementaires, qui demandait le gel des discussions. En avril, le centre-droit au pouvoir avait confirmé la suspension de toutes les négociations en attendant un référendum.C'est le gouvernement de centre-gauche issu de la crise violente qu'a connu le pays en 2009 qui avait décidé de lancer l'Islande dans une procédure d'adhésion. Cette adhésion devait être suivie d'une adoption rapide de l'euro afin de donner au pays une « stabilité » dont elle rêvait alors. Mais ces négociations qui ne devaient être qu'une formalité ont achoppé sur trois sujets principaux.

Le problème de la pêche

Le premier, le plus essentiel, est le problème de la pêche. Avec l'effondrement de son système financier, la pêche est redevenue un secteur essentiel de l'économie islandaise.Son poids dans le PIB est passé de 4,7 % en 2008 à 7,1 % en 2012 et 42 % des exportations islandaises sont des produits de la pêche. Or, l'entrée dans l'UE signifierait l'adoption de quotas de pêche plus restreints. Or, compte tenu du poids économique de ce secteur, Reykjavik veut continuer à disposer de cette liberté. L'embargo imposé par l'UE aux harengs et maquereaux des îles Féroé en août dernier a inquiété beaucoup en Islande. Et puis, il y a cette épineuse question de la chasse à la baleine, toujours pratiquée en Islande à la grande indignation de Bruxelles et qui est un sujet fort sensible dans l'île nordique.

L'euro peu attirant

Le deuxième écueil est celui de l'euro. Sans doute pouvait-on voir la zone euro en juillet 2009 comme un « havre de stabilité. » Ce n'est plus guère le cas après quatre ans de crise profonde de l'UEM. Sans compter que, parallèlement, l'Islande a beaucoup profité (au prix d'une très forte inflation) de la dépréciation de la couronne qui a atteint jusqu'à un quart de sa valeur. Beaucoup d'Islandais doutent donc qu'il soit utile de perdre la maîtrise de sa politique monétaire. L'Islande, avec un PIB d'une dizaine de milliards d'euros et 380.000 habitants, sera certaine de voir ses intérêts ignorés par la BCE. Or, les avantages de l'euro sont assez limités puisque les importations en provenance de la zone euro ne représentent que 27 % du total (32 % avec le Danemark dont la monnaie est ancrée sur l'euro). Le jeu pourrait ne pas en valoir la chandelle. Mais enfin, l'Islande pourrait entrer dans l'UE en conservant la couronne.

Un intérêt limité

Troisième raison de l'échec des négociations, c'est la gestion de l'UE. L'Islande est sortie de la crise en tentant de préserver les intérêts de ses nationaux, notamment en pratiquant un défaut sur les investisseurs étrangers et en renonçant de facto à l'indépendance de sa banque centrale. C'eût été évidemment impossible en cas d'adhésion à l'UE. Les partis opposés à l'UE soulignent aussi combien la technocratie bruxelloise serait négative pour la démocratie islandaise. D'autant que, ajoute-t-il, l'Islande, membre de l'accord de libre-échange avec l'UE et de l'espace Schengen, bénéficie déjà d'une bonne intégration dans l'espace européen. Une adhésion à l'UE n'apporterait rien de plus à un pays qui compterait bien peu à Bruxelles.

Des sondages peu favorables à l'adhésion

Les derniers sondages laissaient peu de chances à l'adhésion à Bruxelles. Celui paru dans le quotidien Frettabladid du 3 février indiquait que 49 % des Islandais refusaient l'adhésion, 26 % l'acceptaient. "
Et, dans la rubrique invention, une nouvelle du Mexique :
(source : Citizenpost)

Ils transforment la pluie en électricité


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Au Mexique, des étudiants ont mis au point un système ingénieux pour générer de l’électricité à partir de l’eau de pluie. Ils sont déjà parvenus à alimenter en partie un quartier de Mexico.
En s’inspirant des systèmes hydrauliques des grands barrages, des étudiants de l’Université technologique du Mexique (UNITEC) ont mis au point un système semblable, mais réduit appelé « Rain Wild ». Celui-ci vise à utiliser des micro-turbines mises en mouvement par l’eau de pluie, recueillie sur les toits puis drainée vers un système de récupération.
Lorsque les micro-turbines sont en action, elles chargent des batteries portables de 12 volts, lesquelles assurent l’éclairage des immeubles et l’alimentation électrique de petits appareils électroménagers. Les essais menés dans le quartier pauvre Iztapalapa ont été concluants et les étudiants souhaitent maintenant améliorer leur système et les capacités de stockage afin de pouvoir fournir plusieurs habitations en électricité avec une seule turbine.
Épuration des eaux de pluie
Le projet ne s’arrête pas là puisqu’il vise également à améliorer la qualité des eaux en retraitants celles qui passent par les turbines du Rain Wild. Après avoir mis en mouvement les micro-turbines, les eaux de pluie sont dirigées vers un filtre à charbon actif, lequel va en éliminer les excès de chlore et les mauvaises odeurs. « Avec ce filtre, la qualité de l’eau que nous obtenons est égale ou même meilleure que l’eau du réseau d’approvisionnement de la ville de Mexico » a conclu Coca Leyva, un des initiateurs du projet.
- Crédit photo : Une centrale hydraulique à tourbillon. Par Ukko-wc

Bravo pour le Mexique !
Par contre, pas bravo pour la NSA américaine dont l'espionnite aigüe provoque des dégâts collatéraux dans l'industrie américaine.

(source : Inform'action)

Le scandale NSA coûterait jusqu’à 180 milliards de dollars à l’industrie américaine

Portrait de Renaud Schira
Date: 
24/03/2014

près de nouvelles révélations sur les écoutes de la NSA, les dirigeants de grands groupes high-tech assurent que l’urgence est économique. Pour l’industrie ITaméricaine, le manque à gagner est estimé entre 35 et 180 milliards de dollars d’ici 2016, selon les études. Même dans le plus favorable des scénarios, elle perdrait 15 points de parts de marché à l’international !

Après de nouvelles révélations sur la surveillance massive réalisée par l’Agence de sécurité nationale américaine (NSA), l’administration Obama use de diplomatie pour tenter de convaincre l’industrie de la pertinence d’une réforme annoncée en janvier. Sceptiques, les dirigeants de grands groupes high-tech américains s’inquiètent de l’impact économique du scandale.

 

25% des revenus de l’industrie


Accusés de contribuer aux programmes américains de collecte massive de données ou de métadonnées, y compris en offrant un accès direct aux données par le biais de portes dérobées (backdoors), les grands noms des technologies ont de facto de quoi s’inquiéter. Pour l’industrie IT américaine, la perte liée aux opérations d’espionnage effectuées par la NSA est estimée à 35 milliards de dollars d’ici 2016 par l’ITIF (Information Technology and Innovation Foundation).
La part de marché « Cloud » réalisée par ces entreprises hors des États-Unis passerait de 80% en 2014 à 65% en 2016, voire à 55% dans le pire des scénarios. L’industrieaméricaine, qui maintiendrait tout de même sa domination mondiale, pourrait donc perdre jusqu’à 20 points de parts de marché à l’international au cours des 2 ans qui viennent, et ce au bénéfice d’entreprises étrangères surfant sur la vague de la « souveraineté numérique »,  de l’éditeur norvégien de messagerie, Runbox, aux groupes du Cloud français Cloudwatt et Numergy.
Forrester Research va encore plus loin dans ses estimations. D’après la société d’études, le manque à gagner pour l’industrie IT américaine pourrait atteindre 180 milliardsde dollars d’ici deux ans, soit 25% des revenus globaux de ladite industrie. Les clients étrangers mais aussi américains se détournant de fournisseurs IT américains pour l’hébergement web, le Cloud et l’infogérance…

 

Cristallisation sur la la localisation de données


Pour limiter l’hémorragie, les multinationales américaines cherchent à « localiser » leurs offres. Microsoft, qui a perdu la confiance du gouvernement du Brésil – opposant de la première heure aux écoutes révélées l’an dernier par Edward Snowden –, envisage de proposer à ses clients le choix entre ses différents datacenters dans le monde pour stocker leurs données. IBM, de son côté, investit 1,2 milliard de dollars pour construire 15 nouveaux centres hors des États-Unis et mettre les données de ses clients à l’abri des regards indiscrets.
L’affaire NSA peut avoir un impact négatif sur les résultats financiers des entreprises, ont rappelé les dirigeants de grands groupes, du président de Google, Eric Schmidt, au Pdg de Facebook, Mark Zuckerberg, reçus vendredi 21 mars à la Maison Blanche. Mais, en dehors des estimations des cabinets d’étude, il est encore difficile de déterminer avec précision, aujourd’hui, l’impact économique des révélations sur les écoutes de la NSA, d’importants contrats pluriannuels ayant été conclus entre les groupes IT et leurs clients.
« Les clients se soucient plus que jamais de l’endroit où leur contenu est stocké et de la façon dont il est utilisé et sécurisé », explique John Frank, conseiller juridique adjoint de Microsoft. Un constat que partagent les analystes de Pierre Audoin Consultants. « Les risques se matérialisent avec l’affaire NSA/Prism, mais la bonne nouvelle pour les fournisseurs IT est que les entreprises sont davantage prêtes à investir pour sécuriser leurs réseaux et systèmes d’information », assurent-ils.

Source: 
Silicon.fr
thème principal: 

Et, dans la rubrique, "Et, quand, on joue au con !"

(source :  Daily geek show)

Le chasseur devient le chassé : un insecte évolue pour manger du maïs OGM empoisonné

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Xue Lueng, le 

Au fil des années, un insecte nuisible a réussi à développer une résistance à la toxicité d’une certaine variété de maïs OGM. Aujourd’hui, les champs sont à nouveau ravagés. Voici la preuve que la nature est capable d’évoluer pour survivre ! Bien que nous comprenons que cela puisse causer des problèmes vis-à-vis de la nourriture, nous sommes heureux de voir que la vie triomphe après tout.
Lorsque le maïs Bt a été conçu pour la première fois, il a été annoncé comme étant l’arme parfaite pour lutter contre le plus grand fléau dévoreur de maïs : lachrysomèle des racines du maïs. En 1996, quand cette variété génétiquement modifiée a été plantée, les populations de ces insectes invasifs ont massivement diminué, ce qui a permis aux agriculteurs d’économiser des milliards de dollars. Pourtant, les années passant, des chercheurs ont exprimé leurs inquiétudes quant au fait que la chrysomèle pouvait devenir résistante au maïs Bt. Les fermiers n’ont pas écouté ces avertissements et aujourd’hui, l’animal dévaste les cultures à nouveau.
Le maïs Bt représente 75 % de la production de maïs aux Etats-Unis. Très efficace il y a 15 ans, il est censé tuer les chrysomèles grâce à une protéine qui cible les intestins de l’animal. Cette substance nommée endotoxine Bt Deltadétruit les parois intestinales de l’insecte et laisse ainsi un passage aux bactéries qui y vivent. Elles se répandent alors dans tout le corps et causent une infection létale. Selon une étude publiée dans le magazine Proceedings of the National Academy of Sciences, certaines chrysomèles supportent très bien cette protéine.
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L’étude explique que la résistance à la toxine a commencé à se développer car certaines plantes produisent de plus faibles quantités de poison. Les doses réduites continuaient à tuer une partie des insectes, mais les plus résistants ont survécu, se sont reproduits et ont enfanté des générations d’individus résistants également. Avec le temps, ne sont restées que les chrysomèles les plus fortes. Cela n’aurait pas dû être un problème si sérieux car les agriculteurs ont pour obligation de conserver des zones appelées « refuges », dans lesquelles ils font pousser du maïs classique. Ces lieux sont essentiels car ils abritent des insectes toujours vulnérables aux toxines Bt. Lorsque ces populations s’accouplent avec les individus immunisés, cela diminue la résistance de leur progéniture. Pourtant, de nombreux fermiers ont abandonné l’idée de créer des zones « refuges » du fait de leurs trop faibles revenus. Les compagnies qui achètent le maïs ne font pas évoluer les choses non plus.
Bien que les chrysomèles résistantes se retrouvent toujours en plus grand nombre, le maïs Bt va rester la norme, car il continue d’être efficace contre d’autres types d’insectes. Cela va obliger les agriculteurs à utiliser plus de pesticides, avec les conséquences sur l’écologie et notre organisme que nous connaissons. Enfin, le recours à l’utilisation d’insecticides augmente les coûts d’entretien des cultures, donc les prix du produit final.
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Cette espèce d’insecte résistant aux maïs génétiquement modifiés nous prouve que nous ne réglerons pas les problèmes à coup de pesticides et autres produits chimiques. L’homme a effectivement besoin de produire sa nourriture, mais nous devons maintenant trouver d’autres solutions plus subtiles pour y parvenir. Pensez-vous que nous arriverons un jour à mettre au point une agriculture en harmonie avec la nature ?
nnnn

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