(blog à finir et à corriger)
Bon, reprenons, mes chers cinq lecteurs sur le gouvernement ukrainien que désavoue même officieusement le gouvernement allemand, « Le gouvernement ukrainien est un assemblage de dilettantes pragmatiques, d’oligarques douteux et d’ultra-nationalistes brutaux ». C'est le résumé de la logique – même si elle n’est pas explicitement décrite dans ces termes - de la position allemande sur les nouveaux dirigeants à Kiev. (source : Express.be)
(source : idem)
Et, ces connards ont engagé une agence de sécurité américaine privée (de merceanires) pour faire face aux militants pro-russes dans l'est du pays. Il les paye grâce aux subventions européennes.
Qui cherche un conflit armée avec la Russie, les multinationales et quelques milliardaires américains ?
Faut dire qu'ils sont capables de tout, comme le suggèrent les anonymous lorsqu'ils suggèrent que la disparition du boeing de la malaysian airline sert les intérêts de jacob rotschild (voir plus bas).
Mais, passons, parce que les multinationales lorsqu'elles sont mises en accusation se contentent de payer une amende qui pour elle n'est qu'une goutte d'eau, même, si, les actions lesquelles, sont passibles des tribunaux détruit la vie de milliers de gens.
Mais, passons.
Par contre en ce moment, beaucoup de monde se préoccupe de la caldera de Yellowstone, qui, si, elle explose rayera de la carte la moitié des Etats-Unis et dont le nuage de cendre parvenant en Europe, risque aussi de rayer l'Europe de la carte.
Mais, personne ne parle des puits de gaz de schiste qui entourent le parc de Yellowstone et provoque des milliers de petits séismes tout autour de la caldera, provoquant, sans doute, une déstabilisation de celle-ci.
Il ne faut surtout pas en parler, car, il s'agit de la libre entreprise et la libre entreprise aux States, c'est sacré, même, si, elle risque de rayer de la carte une partie de l'humanité.
Mais, passons, cela ne s'appelle plus l'ultra-libéralisme, mais, la volonté de certaines familles qui contrôlent, et, la finance et l'industrie de rayer de la carte les démocraties.
Car, ils ne nous veulent pas du bien !
(source ; Reporterre)
Bon, reprenons, mes chers cinq lecteurs sur le gouvernement ukrainien que désavoue même officieusement le gouvernement allemand, « Le gouvernement ukrainien est un assemblage de dilettantes pragmatiques, d’oligarques douteux et d’ultra-nationalistes brutaux ». C'est le résumé de la logique – même si elle n’est pas explicitement décrite dans ces termes - de la position allemande sur les nouveaux dirigeants à Kiev. (source : Express.be)
(source : idem)
Le gouvernement ukrainien 'des horreurs': des ultra-libéraux, des néo-nazis, et autres 'racailles' |
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© - VIKTOR DRACHEV / AFP
« Fuck the EU» (‘Que l’UE aille se faire fo*tre’) est l'expression que l'Occident a retenue lorsqu’une conversation téléphonique entre la sous-secrétaire d'Etat américain pour les affaires européennes et eurasiennes, Victoria Nuland, et l'ambassadeur américain à Kiev, a été divulguée sur YouTube.
Pourtant, cet extrait contenait bien plus que cette grossièreté : les deux Américains y évoquaient deux dirigeants de l’opposition ukrainienne, « Yats » pour Arseni Iatseniouk, et « Klitsch » pour Vitali Klitschko, l’ancien champion du monde de boxe, et le rôle éventuel qu’ils pourraient jouer dans le nouveau gouvernement, comme s’ils leur appartenait de distribuer les postes au sein de ce nouveau gouvernement. Environ un mois plus tard, force est de constater que les propositions faites par Nuland ont été scrupuleusement suivies.
L’Américaine considérait qu’il n’était pas « une bonne idée » que «Klitsch » rejoigne le nouveau gouvernement, elle envisageait « Yats » pour le poste de Premier ministre. Les néo-nazis de Svoboda (Liberté) et Pravy Sektor (secteur de droite) le bras terroriste du mouvement de l’Euromaïdan, devaient également récupérer un rôle dans le nouveau gouvernement.
En Occident, le coup d'Etat qui a conduit à la destitution du président Viktor Ianoukovitch a été représenté comme une victoire démocratique ... En dépit de l’opération de force, de l’entrée de néo-nazis dans le gouvernement, mais « nos médias ont de la peine désormais à nous vendre la mascarade ukrainienne », écrit l’actuaire français Olivier Berruyer sur son blog « Les-crises.fr ». Beruyer a effectué un formidable travail d’enquête sur les personnalités qui composent le nouveau gouvernement en Ukraine. Ses conclusions sont sans appel : il s’agit du « gouvernement des horreurs » :
Le Premier ministre, Arseni Iatseniouk, est un banquier de 39 ans qui a pris la barre de la « Batkivchtchina » (‘Patrie’), le parti de l'oligarque Ioulia Timochenko, au moment de l’incarcération de celle-ci. Iatseniouk est soutenu par les Etats-Unis et il est présent depuis longtemps dans les allées du pouvoir ukrainien où il a occupé les postes de Président du Parlement, ministre des Affaires étrangères, ministre de l'Economie, et président de la banque centrale. Il est connu pour son parcours pro-européen et sa soumission aux diktats du FMI en échange d'argent. Lorsqu’il s’est présenté aux élections présidentielles de 2010, il n’a obtenu que 7% des suffrages, ce qui l’a conduit à dire qu’il serait certainement le Premier ministre le plus impopulaire de l'histoire de l'Ukraine.
Le fait qu’Arseni Iatseniouk n'appartient pas à un parti extrémiste lui a sans doute permis de « se vendre » plus facilement à l'Ouest. Il est très proche de l'Allemagne et de l'UE, où son pays est déjà qualifié de « Grèce de l'Est».
Son gouvernement se partage d’une part entre des tenants d’une austérité pure et dure pour satisfaire les exigences de l’UE, du FMI et des Etats-Unis et obtenir leur aide financière, et d'autre part, d'une série d'extrémistes qui ambitionne de purger l'Ukraine de certains groupes et minorités ethniques, remettre à l’honneur des collaborateurs de la période nazie et défier la Russie.
Ce gouvernement est formé avec 4 groupes d’individus :
✔ Les ultra-libéraux et les pro-européens ;
✔ des membres de la soiété civile de Maïdan
✔ des nazis
✔ des « voyous ».
« Un mélange hétéroclite mais cohérent : des banquiers prêts à obéir au FMI, de « businessmen » nés de la chute de l’URSS formés aux États-unis, des « ministres professionnels » pro-européens, trempés dans les scandales de corruption, proches des clans oligarques.des salauds », écrit Béruyer.
De façon remarquable, le parti néo-nazi Svoboda dont on voit ci-contre le logo original, a réussi à obtenir 6 des 19 maroquins de ministres.
Parmi eux, le vice-premier ministre Oleksandr Sych, l'idéologue de Svoboda, connu pour ses diatribes au parlement, sa lutte contre l’avortement et son anticommunisme. Depuis sa nomination, il a déposé un projet de loi visant à interdire l’avortement, même pour les victimes de viol.
« Les femmes feraient mieux d’apprendre a mener un genre de vie pour éviter le risque de viol, y compris celle de la consommation d’alcool et d’être en mauvaise compagnie » a-t-il estimé.
Le ministre de l'Agriculture, Ihor Shvaika, est un avocat de 38 ans, qui a été accusé par sa troisième ex-femme d'avoir enlevé leur fils. Il a dit, à propos de la communauté vietnamienne de sa ville de Kharkivqu’il s’agissait d’ « une tumeur maligne » qui menace les rues et les entreprises ukrainiennes ».
On trouve également des gens dangereux. Ainsi Dmytro Yarosh, principal adjoint du ministre de la Défense Andriy Parubiy, lui-même un fasciste notoire. Yarosh dirige le bras armé du parti fasciste Pravy Sektor, un parti dont les racines remontent aux Ukrainiens qui se sont battus pour Hitler contre l’Union soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale.
Beaucoup attribuent à Yarosh une grande part des violences qui ont émaillé les manifestations, dont des lancers de cocktails molotov et de pavés sur la police.
Last but not least, le président de Svoboda, Oleh Tyahnybok, qui est illustré ci-dessus. Bien qu'il ait refusé un poste ministériel (il a jeté son dévolu sur la présidence) il est aujourd'hui l'une des personnes les plus puissantes du pays. En 2004, Tyahnybok a prononcé un discours lors d'un service commémoratif d’un résistant de l’Armée insurrectionnelle ukrainienne qui a tué des dizaines de milliers de Juifs, de Polonais et de communistes.
A cette occasion, il a formulé les commentaires suivants : « [Tu es de ceux] que la « mafia moscovite juive » qui gouverne l’Ukraine craint le plus». Il a également salué le collaborateur Stepan Bandera pour s’être battu contre les Moscovites, les Allemands, les Juifs et les autres « racailles » qui voulaient s’emparer de notre Etat ukrainien ». Ces deux saillies lui ont valu l’éviction de la faction parlementaire à laquelle il appartenait à l’époque, « Notre Ukraine ».
A propos de «racaille», le nouveau ministre de l'Intérieur Arsen Avakov figure sur la liste des personnes recherchées au niveau international ... par Interpol. Il a été reconnu coupable de la privatisation illégale de terres et d'abus de pouvoir. En 2012, il a fui en Italie. Sa fortune était évaluée à près de 400 millions de dollars en 2008.
Enfin, la ministre des Affaires sociales, Lioudmila Denisova, a été poursuivie en justice par plusieurs ONG pour abus de pouvoir, népotisme et détournement de fonds.
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Et, ces connards ont engagé une agence de sécurité américaine privée (de merceanires) pour faire face aux militants pro-russes dans l'est du pays. Il les paye grâce aux subventions européennes.
Qui cherche un conflit armée avec la Russie, les multinationales et quelques milliardaires américains ?
Faut dire qu'ils sont capables de tout, comme le suggèrent les anonymous lorsqu'ils suggèrent que la disparition du boeing de la malaysian airline sert les intérêts de jacob rotschild (voir plus bas).
Mais, passons, parce que les multinationales lorsqu'elles sont mises en accusation se contentent de payer une amende qui pour elle n'est qu'une goutte d'eau, même, si, les actions lesquelles, sont passibles des tribunaux détruit la vie de milliers de gens.
Mais, passons.
Par contre en ce moment, beaucoup de monde se préoccupe de la caldera de Yellowstone, qui, si, elle explose rayera de la carte la moitié des Etats-Unis et dont le nuage de cendre parvenant en Europe, risque aussi de rayer l'Europe de la carte.
Mais, personne ne parle des puits de gaz de schiste qui entourent le parc de Yellowstone et provoque des milliers de petits séismes tout autour de la caldera, provoquant, sans doute, une déstabilisation de celle-ci.
Il ne faut surtout pas en parler, car, il s'agit de la libre entreprise et la libre entreprise aux States, c'est sacré, même, si, elle risque de rayer de la carte une partie de l'humanité.
Mais, passons, cela ne s'appelle plus l'ultra-libéralisme, mais, la volonté de certaines familles qui contrôlent, et, la finance et l'industrie de rayer de la carte les démocraties.
Car, ils ne nous veulent pas du bien !
(source ; Reporterre)
Aux Etats-Unis, le maïs transgénique ne résiste plus à l’insecte qu’il ciblait
BRANDON KEIM (WIRED)
vendredi 21 mars 2014
Une étude scientifique montre que le maïs transgénique est devenu impuissant contre la chrysomèle de maïs, l’insecte contre lequel il était conçu.
Après des années à prédire que cela arriverait, et après des années de refus par les entreprises, par les agriculteurs et par les organismes de réglementation de prendre leurs avertissements au sérieux, les scientifiques ont constaté l’évolution rapide de chrysomèles des racines du maïs devenues résistantes aux maïs Bt.
Le maïs Bt a été génétiquement modifié pour être toxique pour les insectes nuisibles. La chrysomèle des racines pouvait causer des milliards de dollars de dommages aux cultures des États-Unis. Le maïs Bt, dont le nom vient duBacillus thuringiensis, un gène produisant la toxine pesticide qu’il contient, représente désormais les trois quarts des récoltes de maïs aux États-Unis. La vulnérabilité de ce maïs pourrait être désastreuse pour les agriculteurs et pour l’environnement.
« Si les pratiques de gestion ne changent pas, ça va seulement empirer », a déclaré Aaron Gassmann, un entomologiste de l’Université de l’Iowa et co-auteur d’un rapport publié le 17 mars par l’Académie nationale des sciences et décrivant la résistance à la chrysomèle des racines. « Il faut un changement fondamental dans la façon dont la technologie est utilisée. »
Planté en 1996 pour la première fois, le maïs Bt est rapidement devenu très populaire parmi les agriculteurs américains. En quelques années, les populations de chrysomèles et de la pyrale du maïs, un autre ravageur du maïs, ont chuté dans tout le Midwest. Les rendements ont augmenté et les agriculteurs ont réduit leur utilisation d’insecticides classiques qui causent plus de dommages écologiques que la toxine Bt.
Au début des années 2000, les scientifiques qui étudient l’évolution de la résistance aux insecticides ont averti de problèmes imminents. Toute chrysomèle des racines qui pourrait survivre au gène Bt aurait le champ libre pour se reproduire, et si les plantations n’étaient pas bien gérées, la résistance pourrait émerger rapidement.
La clé d’une gestion efficace, disaient les scientifiques, était de préserver des refuges plantés avec du maïs non Bt. Car dans ces zones, la chrysomèle des racines resterait sensible à la toxine Bt. Et en s’accouplant avec des vers résistants au Bt qui par hasard viendraient évoluer par là, ils pourraient empêcher la résistance de s’accumuler dans le pool génétique des chrysomèles.
Un comité consultatif convoqué en 2002 par l’EPA (Agence pour la protection de l’environnement) suggérait qu’au moins 50 % des champs de maïs soient consacrés à ces refuges non Bt. Mais les entreprises semencières ont résisté à ces recommandations - et c’est l’EPA elle-même, qui a mis la proportion de refuges entre 5 et 20 %. De nombreux agriculteurs n’ont même pas suivi ces recommandations.
On arrive en 2009, quand Gassmann reçoit des rapports de dommages importants causés par la chrysomèle des racines dans les champs de maïs Bt dans le nord de l’Iowa : elles sont devenus résistantes à l’une des trois variétés de maïs Bt. (Chaque variété produit un type de toxine Bt différente.) Il a décrit cette résistance dans une étude de 2011, et au même moment des rapports sur des récoltes détruites par la chrysomèle des racines du maïs Bt arrivaient de certaines parties de l’Illinois, du Minnesota, du Nebraska et du Dakota du Sud. Celles-ci ne représentent pas un seul foyer, mais plutôt l’émergence croissante de la résistance.
Dans sa nouvelle étude, Gassmann décrit d’autres incidents de la résistance au Bt dans d’autres régions de l’Iowa. Il a également trouvé des chrysomèles devenues résistantes à une deuxième variété de maïs Bt. De plus, le fait d’être devenue résistante à une variété augmente les chances de résistance à une autre. Cela signifie que le maïs modifié pour produire plusieurs toxines Bt - dites variétés empilées - ne sera pas vraiment efficace pour ralentir l’évolution de la résistance de la chrysomèle, comme on l’espérait initialement.
Comme l’explique Gassmann, « les agriculteurs continueront à utiliser le maïs Bt qui reste efficace contre d’autres organismes nuisibles mais, comme la chrysomèle des racines devient plus résistante, les agriculteurs ajouteront des insecticides, ce qui augmentera leurs coûts et fera perdre les avantages écologiques obtenus à l’origine par l’utilisation de maïs Bt. »
Pour l’entomologiste Bruce Tabashnik, de l’Université de l’Arizona, « la résistance au Bt est un problème de plus en plus grave, et la taille des refuges doit être considérablement et immédiatement augmentée. » Lui et d’autres scientifiques ont poussé l’EPA à doubler les exigences de refuges actuels, mais jusqu’ici sans succès.
« Les entreprises de biotechnologie ont fait pression avec succès sur l’EPA pour des réductions importantes sur les exigences de refuge », a déclaré Tabashnik .
En plus d’augmenter la taille des refuges, les agriculteurs doivent aussi varier les cultures plantées sur leurs champs, plutôt que de ne planter que du maïs saison après saison, explique Gassmann. Les ruptures dans le cycle du maïs perturbent naturellement les populations de chrysomèles, mais le prix élevé du maïs a encouragé les agriculteurs à continuer la mono culture, « qui est l’habitat idéal pour la chrysomèle des racines. »
Shields se plaint aussi des difficultés auxquelles lui et d’autres chercheurs universitaires ont dû faire face pour étudier le maïs Bt. Jusqu’en 2010, lorsque les entomologistes des grandes universités agricoles ont réussi à obliger les fabricants de semences de leur permettre d’étudier le maïs Bt, cette culture était hors-limites pour eux. Si cela n’avait pas été le cas, dit Shields, la résistance aurait été détectée plus tôt, et peut-être ralentie avant qu’elle ne devienne un problème grave.
« Une fois que nous avons eu le droit d’accès, la résistance a été étudiée en un an », a déclaré Shields. « Avant, nous constations les échecs, mais nous n’étions pas autorisés à tester la résistance. »
Il y a une leçon à tirer pour les futures caractéristiques des cultures, conclut Shields. Nous nous attendions bien, dès le départ, à ce que la chrysomèle des racines devienne résistante, mais l’industrie des semences Bt, en cherchant à maximiser les profits à court terme, a volontairement ignoré l’avis des scientifiques indépendants. La prochaine caractéristique antiparasitaire« tombera sous la même pression », pense Shields , « et l’insecte gagnera. On gagne toujours en misant sur l’insecte, si les cultures ne sont pas gérées intelligemment. »
Source et photo : Wired / Traduction pour Reporterre par Elisabeth Schneiter.
Et, quand, mes chers lecteurs, je vous dis que la terre finira par réagir au sujet des saloperies que l'on fait à sa surface !!!
(source : Le monde planète)
Séismes : le risque d'un « big one » se rapproche au Chili
Le Monde.fr | • Mis à jour le |Propos recueillis par Audrey Garric
La terre a de nouveau tremblé au Chili. Vingt-quatre heures après un précédent séisme de magnitude 8,2, qui a provoqué un début de tsunami sur les côtes chiliennes ainsi qu'au Japon, une puissante réplique de magnitude 7,6 a touché le nord du pays, à une vingtaine de kilomètres au sud de la ville d'Iquique, mercredi 2 avril. Raul Madariaga, sismologue et professeur à l'Ecole normale supérieure de la rue d'Ulm, à Paris, estime que ces secousses préparent le terrain à un très fort tremblement de terre dans le nord du pays. Entretien.
Les deux séismes qui viennent de toucher le Chili sont-ils exceptionnels ?
Raul Madariaga : Le Chili est le pays le plus sismique au monde, devant le Japon. Le séisme le plus puissant enregistré dans le monde l'a ainsi été dans le sud du pays, en 1960 – d'une magnitude de 9,5, tuant plus de 5 000 personnes. Les deux tremblements de terre qui viennent de frapper le Nord sont, eux, forts mais pas exceptionnels : en moyenne, le Chili connaît tous les dix ans un tremblement de terre de magnitude 8 et entre dix et vingt secousses de magnitude 7. Mais depuis quelques années, la sismicité du pays s'est accrue, à l'image de celle du globe – avec notamment les forts séismes de Sumatra (2004), Tohoku (2011) ou Bohol (2013).
Le nord du Chili attend avec crainte un très grand tremblement de terre, de magnitude 9 environ. Le dernier « big one » [le « big one » est le nom donné au séisme dévastateur qui devrait toucher la côte ouest des Etats-Unis dans les prochaines années] à avoir touché cette région, d'une magnitude de 8,8, a eu lieu en 1877, suivi d'un tsunami qui avait inondé toute la côte Pacifique. Les experts ne sont pas d'accord pour prévoir la date de la prochaine très grande secousse. Certains scientifiques estiment que c'est imminent, tablant sur une récurrence du phénomène tous les 150 ans. Je penche, avec des collègues chiliens, pour une fréquence moindre de ces événéments très rares : tous les 300 ans environ. Je pense qu'il faudra encore plusieurs séismes de magnitude 8 avant de « préparer le terrain » pour le « big one ».
Mais nous manquons de données historiques pour améliorer nos prévisions. Le nord du Chili est en effet resté désertique et inhabité jusqu'en 1860, quand des compagnies étrangères ont commencé à exploiter les nitrates, le cuivre et le lithium. On ne sait pas quand sont survenus les précédents grands séismes antérieurs à celui de 1877.
Les séismes de mardi et mercredi auront-ils un impact sur le « big one » attendu ?
Oui, ces séismes vont accélérer la survenue d'une secousse très importante. Les tremblements de terre qui viennent d'avoir lieu ont débloqué une partie de la zone de contact entre la plaque de Nazca et la plaque sud-américaine – la première plongeant sous la seconde selon un mouvement de subduction.
Ce déblocage a reporté les efforts de résistance sur d'autres zones de la faille. Au bout d'un moment, c'est l'ensemble de la zone qui se débloquera d'un coup, en quelques minutes, dans un grand tremblement de terre. Un séisme de magnitude 9 provoquera ainsi 400 km de rupture le long de la côte. Il sera accompagné d'un très fort tsunami, avec des vagues de 10 ou 15 mètres. Aucune construction ne pourra y résister.
Les deux tremblements de terre qui viennent de toucher le Chili ont provoqué beaucoup moins de dégâts humains et matériels (6 personnes tuées et 2 500 logements touchés) que le dernier gros séisme de 2010 (700 personnes tuées et 220 000 maisons détruites). Comment expliquer cette différence ?
Il y a deux raisons majeures. Tout d'abord, le séisme de 2010 était de magnitude 8,8, soit une puissance dix fois supérieure à celle d'une secousse de magnitude 8,2. Ensuite, en 2010, le Chili n'était pas du tout préparé à un tel tremblement de terre : les services sismologiques ont par exemple arrêté de fonctionner en raison des coupures d'électricité.
Depuis, de nombreuses stations sismologiques ont été installées sur l'ensemble du territoire et elles peuvent toutes fonctionner avec une source d'énergie secondaire. Elles ont donc pu communiquer toutes les informations importantes. Les normes de constructions para-sismiques, prévues par une loi de 1960, ont également été renforcées, notamment pour l'appui des ponts. Enfin, il y a une réelle prise de conscience de la population des risques encourus avec les tremblements de terre. C'est pourquoi les autorités ont réussi à évacuerrapidement près d'un million de personnes sur plus de 4 000 km de côte, grâce aux sirènes, à des SMS envoyés aux habitants et aux médias.
Malgré tout, il reste des risques : l'urbanisation du nord du Chili s'est faite très près des côtes, pour avoir accès à l'eau. Les villes d'Iquique, Antofagasta ou Arica sont en effet entourées de falaises très hautes (plus de 1 000 mètres) puis de déserts. Néanmoins, elles entreprennent aujourd'hui de déplacer les constructions les plus sensibles, comme des immeubles ou des hôpitaux. L'autre problème réside dans le sol : alors que le sol de Santiago, de la moraine glaciaire, est résistant, celui d'Iquique est du sable. Il y est donc difficile de renforcer les fondations.
- Audrey Garric
Journaliste au service Planète du Monde
Et, si, vous suivez tout ce que je publie, ce sont les States, les premiers visés et les autres pollueurs à la suite. A mon avis, les chinois devraient y réfléchir !
Par contre, en Chine, ils n'ont pas besoin de tremblements de terre pour faire souffrir les gens, la pollution y remédie, même, si, le gouvernements "CRIE" qu'il lutte contre.
(source :
Des manifestants antipollution auraient été tués par la police en Chine
VU DE CHINE
Des milliers d’habitants de Maoming demandaient l’arrêt de la construction d’un projet pétrochimique. Au moins quatre auraient été abattus. Les autorités ont bouclé la ville.
La police chinoise a ouvert le feu lundi soir à Maoming, dans la province du Guangdong, à 350 km au sud-ouest de Canton, sur une manifestation de quelques milliers d’habitants demandant l’arrêt de la construction d’un projet pétrochimique qu’ils estiment être polluant. Des clichés et des vidéos postées sur Internet montrent des manifestants gisant dans des flaques de sang, et des policiers casqués tirant au jugé.
Quatre personnes auraient été abattues par les forces de l’ordre selon des habitants. Ce bilan ne peut toutefois pas être confirmé de manière indépendante. Des barrages auraient été installés ce mardi soir à toutes les entrées de la ville.
Les policiers chargés de la censure d’Internet ont travaillé d’arrache-pied toute la journée de mardi pour effacer les photos et les messages en provenance de Maoming, au fur et à mesure que ces contenus apparaissaient.
Et mardi soir, l'accès à Internet a carrément été coupé aux 5 millions d'habitants de la ville. La municipalité de Maoming a accusé les manifestants d’être manipulés par «un groupe de hors-la-loi», et a assuré que «personne n’a été tué». Les autorités se sont toutefois gardées d’évoquer le nombre de personnes blessées, qui se chiffreraient par dizaines.
«LE PARAXYLÈNE EST UN PRODUIT IMPORTANT POUR VIVRE HEUREUX»
La mairie avait décrété la manifestation de lundi «illégale», et au préalable sommé la population à «ne pas donner l’opportunité aux criminels de créer le chaos». Dans le jargon politique chinois, ce genre d’avertissement est une menace.
La manifestation avait commencé paisiblement. De nombreux enfants faisaient partie du cortège qui demandait aux autorités d’arrêter un projet de construction d’une usine de paraxylène – un produit qui sert entre autres à la fabrication de textiles et de bouteilles en matière plastique. L’usine, une fois bâtie, doit être gérée par le groupe pétrolier d’Etat Sinopec. «Le paraxylène est un produit important pour vivre heureux», lisait-on mardi matin en une du journal local - qui est contrôlé par le gouvernement.
C’est loin d’être la première mobilisation populaire contre la pollution, mais c’est la première fois que la police tire sur ce type de manifestants.
Nous avions publié mardi la photo d’une victime présumée des manifestations de Maoming tirée du site Weibo, le Twitter chinois. De nouvelles informations indiquent que ce cliché n’avait en fait pas de rapport avec les événements de Maoming.
cc
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