jeudi 10 avril 2014

(blog à finir et à corriger)

Désolé, pour hier, mes chers cinq lecteurs, problème de santé.
Bon, commençons par cette bonne nouvelle qui me réchauffe le coeur.

(source : le Point)

Le Point.fr - Publié le  - Modifié le 

L'ONG à l'origine de ce rapport a, en parallèle, exhorté le FMI et la Banque mondiale à agir au plus vite pour tenter de réduire le fossé des inégalités.


Photo d'illustration.
Photo d'illustration. © AFP


Les 67 personnes les plus fortunées sur le globe possèdent autant de richesses que la moitié la plus pauvre de la population mondiale, a estimé mercredi l'ONG Oxfam, appelant le FMI et la Banque mondiale à agir. "Les inégalités extrêmes se sont aggravées", a affirmé l'organisation de lutte contre la pauvreté dans un communiqué, rappelant que le club des plus riches comptait jusque-là 85 membres. Selon Oxfam, le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, qui tiennent leur assemblée générale cette semaine à Washington, doivent passer de la "rhétorique" aux actes pour tenter de réduire ce fossé.
"Le président de la Banque Jim Yong Kim et la directrice générale du FMI Christine Lagarde ont abondamment parlé des dangers posés par l'explosion des inégalités. Cette semaine, nous devons voir des actions concrètes pour appuyer cette rhétorique", a plaidé Raymond Offenheiser, président d'Oxfam America, cité dans le communiqué. Le FMI a récemment publié deux rapports soulignant les méfaits des inégalités sur l'économie. La Banque mondiale s'est, elle, fixé l'objectif de doper les revenus des 40 % plus pauvres partout sur le globe.
Mais, selon Oxfam, ces deux institutions doivent désormais "changer" leurs recommandations et leur politique de prêts à leurs États membres en plaidant pour davantage d'investissements dans la santé et l'éducation. Gardien de l'orthodoxie budgétaire, le FMI défend traditionnellement les coupes dans les dépenses publiques et la réduction des déficits. "L'austérité aggrave les inégalités et le FMI et la Banque mondiale le savent bien", assure Oxfam, qui appelle également le Fonds à admettre que les stratégies d'évitement fiscal des multinationales sont un des "moteurs" des inégalités."
Et, à part cela, que l'on ne nous dise pas que les experts de l'Europe travaillent pour les citoyens !
Tout le monde le sait et les élus européens corrompus ne font rien !

(source : les Moutons enragés)

Comment le lobby financier a acheté les technocrates de Bruxelles

Le Corporate Europe Observatory a publié mercredi un rapport édifiant sur les coulisses du lobbying de la finance auprès des institutions européennes. Le secteur de la finance dépense ainsi 120 millions d’euros chaque année pour acheter influencer les fonctionnaires européens… On comprend mieux pourquoi réguler le secteur bancaire semble impossible
120 millions d’euros : il s’agit du montant, en euros, dépensé chaque année par l’industrie financière en actions de lobbying à Bruxelles, auprès des institutions européennes. C’est ce que révèle le think tank européen Corporate Europe Observatory (CEO), mercredi 9 avril. Selon ce dernier, la finance emploie 1 700 lobbyistes dans la capitale belge, soit bien plus que tous les autres secteurs.
Le rapport de CEO, intitulé « The Fire Power of the Financial Lobby », est publié à la veille des élections européennes et alors que nombre de régulations, comme celle visant à instaurer une taxe sur les transactions financières, sont encore en négociation à Bruxelles.
Pour obtenir ces estimations, les experts de CEO ont passé au crible le « registre de transparence » instauré en 2008 sous la pression des eurodéputés, et où toutes les organisations exerçant du lobbying sont censées s’enregistrer.
« Comme l’enregistrement est volontaire, le véritable nombre de lobbies est sans doute plus élevé », remarque le rapport.
Les chercheurs ont également épluché des dizaines d’autres documents, comme les « Lobbying contact reports », ou « rapports des contacts avec les lobbies », des Conservateurs Britanniques.
On y découvre que sur les six premiers mois de 2013, les 25 députés européens Conservateurs du Royaume-Uni ont rencontré 74 représentants de l’industrie financière ou assimilés.
« Les régulations en cours, comme celle des produits dérivés, ont été discutées lors de ces réunions, explique le rapport. Parmi les organisations actives, JP Morgan, Citigroup et Goldman Sachs étaient également présentes ».
AGENDA EUROPÉEN SOUS INFLUENCE
Dans le « registre de transparence », CEO a identifié 208 organismes déclarant officiellement s’adonner à du lobbying relatif aux « services financiers », et 700 au total en ajoutant ceux non enregistrés. Ils exercent leur influence essentiellement auprès du Parlement européen et de la Commission européenne.
« C’est le jeu démocratique : tout le monde fait cela », remarque un banquier parisien, soulignant que des associations œuvrant pour faire contrepoids à la finance, comme l’ONG Finance Watch, sont également présentes dans la capitale belge. C’est vrai, mais elles restent minoritaires, souligne toutefois le rapport.
Ainsi, sur les 906 organisations consultées par Bruxelles pour réfléchir aux régulations à mettre en place après la crise, 55 % représentaient la finance, contre 12 % pour les autres secteurs et 13 % pour les ONG, syndicats et associations de consommateurs.
De plus, sur les 700 lobbies recensés, 140 sont originaires du Royaume-Uni, ce qui en fait le pays le plus présent.
« Il est évident qu’en déployant de tels moyens, ces organisations ont largement réussi à influencer l’agenda européen sur les réformes financières, conclut CEO. Nous estimons qu’il est dangereux qu’un secteur qui a provoqué autant de dégâts puisse avoir une telle influence sur les législations qui le concerne. »
Source : Le Monde

vv

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