mercredi 26 février 2014

Salut aux électeurs français. Si, vous ne voulez pas de la zone de libre échange States-Europe qui fait la part belle aux multinationales, si, vous ne voulez pas des Ogm, ni du gaz de schiste et vous ne voulez pas bouffer de la viande gonflé aux hormones et j'en passe, faites vos listes et ne votez pas socialistes aux prochaines élections municipales !

L'histoire de l'Ukraine continue à être houleuse, mes chers cinq lecteurs, la Russie garde un pouvoir de nuisance sur les régions de l'est.

(source : Wikistrike)
MARDI 25 FÉVRIER 2014
Des navires de débarquement russes s'approchent de la Crimée, en Ukraine


60373-4.jpg4 navires de débarquement russes ont appareillé d'Anapa, en Russie. Sa destination: Sébastopol, en Ukraine. Le scénario d'une récupération de la Crimée par la Russie se précise. L'aide aux séparatistes se met en place. En Crimée, les drapeaux russes flottent sur les bâtiments officiels, cette région, poumon éonomique de l'Ukraine, a toujours été pro-russe et russophone.

Alexander Doyle pour WikiStrike

Source russe:


Photo d'un char russe sur la place centrale de Sébastopol, Crimée:

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La Russie envoie des troupes en Crimée


Navire russe 
La marine russe a confirmé le déploiement de marines à Sébastopol, en Crimée. Le déploiement des troupes en Ukraine a débuté le 23 Février.

La Russie a également confirmé qu’un grand navire de débarquement, le Nikolay Filchenkov, de la flotte de la mer Noire de la Fédération de Russie basés à Temryuk (Russie), a envoyé plusieurs centaines d’hommes. Le Filchenkov a également livré dix BTR-80 et 80 véhicules blindésselon le site internet de la Marine.

Quatre "Iliouchine Il-76", ont assuré les transports aériens de ce week-end depuis une base aérienne près de Moscou, dont notamment le transport de forces spéciales aéroportées pour la ville d’Anapa, au bord de la Mer Noire. Six hélicoptères de transport Mil MI-8 ont également été envoyés.
Selon le journal russe Izvestia, quatre navires de la ville russe de Kubinkaavec à leur bord un régiment detroupes spéciales, se dirigent actuellement vers la ville de Sébastopol.

La vidéo ci-dessous montre des mouvements de troupes russes dans la région de Novorossisk en direction de l’Ukraine dimanche 23 Février 2014. 

Au cours du soulèvement de Kiev la semaine dernière, la Russie a discrètement envoyé l’un des principaux conseillers de Poutine, Vladislav Sourkov, pour rencontrer le dirigeant de Crimée Anatoly Mogilev, le Président législatif de Crimée Vladimir Konstantinov, et le gouverneur de Sébastopol Vladimir Yatsuboi. Des réunions ont également eu lieu à Moscou avec Sergueï Narychkine, président de la Douma d’Etat de Russie.
Le 20 Février, un fonctionnaire non identifié du gouvernement russe a déclaré au Financial Times que la Russie est prête à aller jusqu’à la guerre pour la Crimée.
"Si l’Ukraine se brise, cela déclenchera une guerre", aurait-il déclaré. "Ils vont tout d’abord perdre la Crimée, parce que nous nous y rendrons et nous la protégerons, comme nous l’avons fait en Géorgie."
Sources : Flot.com / Financial Times / Izvestia / Youtube / Le JDS

N'oublions pas que la Russie a joué le séparatisme concernant une partie du territoire de Moldavie, ancienne province roumaine récupéré par l'ex-Urss.

(source : Moldavie.fr)

La Moldavie et la Transnistrie. Géopolitique du voisinage euro-russe.

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PAR FLORENT PARMENTIER / AVEC LA PERMISSION DE WWW.DIPLOWEB.COM
La Moldavie est, à bien des égards, un résumé vivant de l’Europe Centrale et Orientale. Ce pays, dont la capitale est Chisinau, anciennement connue sous son nom russe de Kichinev, s’affirme comme le reflet de ses évolutions et de son histoire. Il occupe une superficie équivalente à la Belgique pour une population comparable à celle de la Croatie (4 millions d’habitants environ).
La Moldavie peut s’enorgueillir de quelques particularités culturelles. C’est le pays de langue latine le plus à l’Est en Europe, et le seul orthodoxe avec la Roumanie (dont elle partage la langue). Championne de la francophonie dans cette région, avec deux tiers des lycéens qui apprennent le français, elle partage avec la France une culture viticole, qui assure la renommée du pays.
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Transnistrie
La Transnistrie, entité sécessionniste à l’est du Dniestr, abrite quant à elle la XIVe armée russe. Elle est surtout réputée pour ses réseaux de criminalité et son potentiel de déstabilisation pour le reste du pays. Si la Moldavie fait partie de l’« étranger proche » de Moscou, l’UE s’avère néanmoins de plus en plus présente dans la région avec la politique européenne de voisinage.

Donc, mes chers lecteurs, nous dirons que les cartes sont pour le moment dans les mains de Poutine. A savoir, jusqu'où, il est prêt à aller.
Bon, passons, maintenant au front de la Marijuana aux Etats-Unis.

(source : Talkingdrugs)

LE GOUVERNEUR DU COLORADO MET EN GARDE D'AUTRES ÉTATS CONCERNANT LA LÉGALISATION DU CANNABIS.





Traduction de Georges Lachaze.

Le gouverneur du Colorado John Hickenlooper a déclaré à un groupe de journalistes à la réunion de l'Association nationale des gouverneurs la semaine dernière à Washington, DC, qu'il avait été approché par une demi-douzaine d'autres gouverneurs sur la légalisation du cannabis.
Le journaliste politique Dan Balz du Washington Post rapporte que Hickenlooper, dont l'administration a annoncé la semaine dernière qu’elle s'attend à une manne de taxes et de profits financiers provenant du cannabis dans l'année à venir, a mis en garde ses collègues gouverneurs de ne s’intéresser au cannabis que comme une source de revenus.
Arguant que la guerre contre la drogue a été un échec majeur, « une catastrophe », a déclaré Hickenlooper à propos de la légalisation du cannabis, « Cela va être l'une des grandes expériences sociales du 21e siècle. Mais sortir de ce système pour obtenir des recettes fiscales est assurément la mauvaise raison pour penser à légaliser le cannabis récréatif. »
Le cannabis, dit-il, « ne rend pas les gens plus intelligents, ne rend pas les gens plus sains », et fait prendre des risques aux jeunes particulièrement. Il a déclaré que l'état utiliserait les 40 premiers millions de dollars de recettes provenant de la vente de la drogue pour la construction d'écoles, mais que l'argent sera utilisé par la suite pour étudier les effets et protéger les jeunes qui peuvent être lésés par la consommation de cannabis.
« Nous n’allons pas utiliser cela comme une source de revenus pour aider à l'éducation ou le développement des soins de santé », a-t-il déclaré. « Nous allons l'utiliser pour les soins de santé liés aux problématiques du cannabis... Je ne pense pas que les gouverneurs devraient être en position de promouvoir des choses qui ne sont intrinsèquement pas bonne pour les gens. »
Un dispensaire de cannabis thérapeutique californien est dans une épreuve de force avec l'IRS (NDT Fisc américain) concernant une pénalité fiscale conçue pour cibler les trafiquants de drogue. Un dispensaire de Sacramento, Canna Care, conteste 873 167 $ d’impôts, rapporte Peter Hecht du Sacramento Bee.
Le 24 février, le tribunal fiscal des États-Unis à San Francisco doit entendre la contestation de Canna Care pour savoir si l'IRS peut imposer la demande de lourdes taxes en vertu d'une loi de 1982 destinée à combler une lacune qui avait permis à un revendeur de cocaïne et de méthamphétamine de Minneapolis d'obtenir des déductions fiscales pour une échelle, son loyer et ses frais de téléphone.
Dans le cas de Canna Care, l'IRS a refusé d'accepter 2,6 millions de dollars de déductions de frais professionnels pour les salaires des employés, le loyer et d’autres coûts après la vérification des déclarations de revenus fédérales de 2006, 2007 et 2008 du dispensaire du nord de Sacramento. Cependant, l'IRS permet au dispensaire, qui gère environ 2 millions de dollars en transactions de cannabis thérapeutique à l’année, de déduire les coûts du cannabis.
L'IRS a utilisé le code des impôts de l'ère Reagan, connu sous le nom de 280E, pour demander des sanctions fiscales contre de nombreux dispensaires en Californie avec l'argument que leurs dépenses d'entreprise constituent un appui aux opérations de trafic de drogue.
Et en fin de semaine dernière, l'Epilepsy Foundation a approuvé le cannabis thérapeutique comme une option de traitement. Le Seattle Post-Intelligencer rapporte que les dirigeants de la fondation ont qualifié ce choix d'utiliser le cannabis thérapeutique « une décision très importante, difficile et personnelle qui doit être prise par un patient, sa famille et travaillée avec l’équipe médicale. »
« L'Epilepsy Foundation soutient le droit des patients vivant avec des crises et leurs familles à accéder à des soins encadrés par un médecin, y compris le cannabis thérapeutique », a indiqué le groupe. « Rien ne devrait faire obstacle à des patients d'accéder à un traitement potentiellement salvateur si un patient et leur professionnel de la santé estiment que les avantages potentiels du cannabis thérapeutique pour l'épilepsie incontrôlée prévalent sur les risques. »

Et, une petite information sur les nanotechnologies et la SANTE retransmis par le site RDR reflets du réel qui est documenté (très bien) sur la réduction des risques en milieu toxicomane.
Je vous le recommande, si, le sujet vous intéresse.

(source : VIH.org)

Nanotechnologies, une révolution dans la délivrance des antirétroviraux

Les nanotransporteurs correspondent à des systèmes variés de nanoparticules dont la taille varie généralement entre 10 et 1000 nm que l'on associe à des molécules de médicament.  Cette petite taille leur confère la propriété de délivrer le médicament qu'ils transportent, selon les cas, vers des cibles spécifiques et favorisent son franchissement des barrières biologiques car ils sont polyvalents.
> Taille des différents types de nanoparticules.
Leur pénétration cellulaire peut se faire par des mécanismes actifs (nécessitant un apport d'énergie) ou bien passifs (sans énergie) tels que l'endocytose et la pinocytose, ou encore en utilisant un mécanisme de transport facilité (utilisation de gradients ioniques). L'endocytose et la fixation sur des récepteurs de transporteurs transmembranaires sont les mécanismes physiologiques les plus utilisés par les nanotransporteurs pour atteindre le milieu intracellulaire.
On peut classer les nanotransporteurs en fonction des constituants utilisés pour leur fabrication (liposomes, dendrimères nanoparticules polymériques, nanoparticules à partir de lipides sous forme solide, ou encore nanoparticules métalliques). Une classification plus "pharmaceutique" les classe en nanosphères, nanocapsules ou il est encore possible de se baser sur les modalités de dispersion du médicament au sein du nanotransporteur.
Même si l'association d'antirétroviraux à mécanisme d'action différent au sein des HAART donne aujourd'hui des résultats remarquables sur le ralentissement de l'évolution de l'infection, l'éradication du VIH n'est toujours pas d'actualité. Les facteurs essentiels qui contribuent à cet échec sont de trois sortes, en grande partie liés les uns aux autres ; (i) la trop faible pénétration des antirétroviraux dans les cellules et ganglions du système immunitaire, (ii) l'incapacité de ces médicaments à pénétrer dans les sites « protégés » (système nerveux central, testicules) et qui sont aussi des réservoirs viraux et (iii) enfin, la tolérance médiocre vis à vis de nombreux antirétroviraux qui conduit immanquablement à une mauvaise observance. Dans ce contexte, l'apparition de virus résistants n'est pas étonnante et au même titre que l'existence de virus latents non répliquant vont être des obstacles majeurs à l'éradication virale.  
L'utilisation de systèmes de nanotechnologies vise à répondre à ces problèmes aujourd'hui non encore résolues.
En effet, d'une manière générale les nanotransporteurs présentent plusieurs avantages tel que:
- Protection du principe actif contre une possible dégradation dans l'organisme;
- Ciblage du médicament vers sa (ces) cible(s) pharmacologique(s);
- La possibilité de véhiculer et libérer des molécules biologiques (protéines, peptides, et oligonucléotides);
- Enfin la possibilité de conservation des médicaments au sein de divers nanosystèmes semble satisfaisante dans la plupart des cas.
L'engouement actuel de la recherche galénique pour ce type de vecteurs touche différents domaines thérapeutiques pour lesquels on veut surmonter les problèmes habituels de pharmacocinétique et toxicocinétique d'un médicament dans l'organisme. Ainsi, cette approche est envisagée pour améliorer:
- la stabilité physico-chimique et/ou conformationelle des molécules,
- permettre l'administration orale de principes actifs non absorbables par le tractus digestif,
- une distribution inadaptée dans l'organisme notamment en terme de pénétration intracellulaire d'une molécule à diffusion insuffisante,
- la réduction de la clairance cellulaire et tissulaire du principe actif et enfin,
- pour la prévenir ou même la réduire une réaction immuno-allergique trop puissante.

Moduler la pharmacocinétique

Le concept de base à l'origine de la tentative d'utilisation des systèmes de nanoparticules dans le traitement de l'infection par le VIH est d'abord d'ordre pharmacologique avec la possibilité de moduler la pharmacocinétique des molécules qui leur sont associées. Dans ces conditions en effet, les propriétés qui vont influencer l'absorption, la distribution et l'élimination du médicament dans l'organisme du patient seront celle des nanoparticules vectrices (notamment molécules de surface exposées, charge électrique et taille) et non celles du principe actif lui-même.  
> Améliorations attendues da la pharmacocinétique des ARVs grâce aux nanoparticules dans les structures lymphoïdes digestives.
Il est alors possible d'orienter le principe actif vers les cellules et organes directement impliqués dans le développement de l'infection et favoriser, selon le type de nanotransporteur utilisé, sa pénétration dans les couches sub-épithéliales d'épithélium muqueux, le ciblage des virus intra-cellulaires, le passage au travers des barrières physiologiques les plus hermétiques telles que la barrière hémato-méningée donnant accès au système nerveux central. Avec ces systèmes il est donc possible de véhiculer un principe actif vers les sites sanctuaires en quantité suffisante et de prolonger sa présence au contact des cibles virales.
Les propriétés des systèmes de nanoparticules chargées en principe actif vont contribuer à favoriser tel ou tel site de délivrance. En cas de ciblage passif de différentes cibles dans l'organisme, ce sont la taille, la forme et la charge électrique des nanosystèmes qui vont moduler leur biodisponibilité et leur biodistribution vers les cellules cibles. De même, la modification de la surface des nanosystèmes à l'aide de ligands spécifiques favorisera le ciblage de cellules (ou de sites) capables de reconnaître ce(s) ligand(s) de surface et s'y attacher, dans certains cette approche contribue aussi retarder les processus d'élimination. Par ailleurs, il est possible qu'une cible pharmacologique possède plusieurs constituants capables d'être reconnus par les ligands attachés à la surface des nanosystèmes.  Ainsi, des ligands comme la transferrine, la thiamine ou encore les peptides capable de pénétrer les cellules, sont parmi les fragments biologiques les plus souvent testés pour surmonter la difficulté de pénétration de certains antirétroviraux dans le SNC. De plus, l'utilisation d'un nanotransporteurs comprenant plusieurs fragments de ciblage moléculaire devrait théoriquement augmenter la spécificité de la distribution du médicament dans l'organisme.

Effet protecteur

Parmi les nombreux avantages potentiels de ces systèmes de délivrance des médicaments on compte aussi l'effet protecteur qu'ils exercent vis à vis de la dégradation des molécules qu'ils transportent, la possibilité de les utiliser pour véhiculer des molécules biologiques telles que protéines, peptides ou oligonucléotides. N'étant pas substrats des pompes d'efflux (notamment la Pgp), ils sont aussi capables de contourner un des mécanismes qui conduit à l'existence de sites sanctuaires et à l'apparition de mutations de résistance. C'est ainsi qu'en facilitant l'apport d'une quantité plus importante de principes actifs dans des sites difficiles d'accès pour eux, en prolongeant le temps de résidence dans les tissus cibles, les système de nanoparticules peuvent conduire à réduire la dose administrée, augmenter l'intervalle entre deux administrations favorisant ainsi l'observance et l'apparition de mutations de résistance. Enfin, les nanosystèmes pourraient réduire la toxicité des médicaments qu'ils transportent car, bien que favorisant la pénétration cellulaire du principe actif encapsulé, ils favorisent généralement son relargage progressif. Il est donc essentiel de sélectionner des nanosystèmes permettant cette libération prolongée. On sait, par exemple, que lors de l'utilisation de nanosystèmes de très petite taille il y a le risque d'une libération rapide et excessive du contenu médicamenteux avec une toxicité aiguë et l'impossibilité d'obtenir une libération prolongée dans le temps. Ce problème peut-être supprimé en utilisant des systèmes de taille plus importante qui permettent à la fois d'incorporer plus de principe actif et d'obtenir une libération progressive du principe actif.
Malgré ces nombreux aspects prometteurs, tout n'est cependant pas réglé dans l'utilisation des nanotransporteurs en thérapeutique humaine. Par exemple, le risque d'accumulation des éléments constituant les biosystèmes pourrait poser un problème à long terme. La qualité de la stabilité de ces préparations doit également être acquise, il faut en effet s'assurer que des changements de nature physicochimique qui conduiraient à des modifications de l'efficacité et/ou de la toxicité de ces nanosystèmes, ne puissent pas survenir durant leur conservation. Les essais effectués à ce jour ne concernent que l'inclusion d'un seul antirétroviral dans un nanotransporteur donné, la prise en charge thérapeutique de l'infection à VIH faisant appel à des associations de plusieurs principes actif, il faut s'assurer que cela est techniquement possible, sinon cela réduirait en partie l'utilisation de ce type de formulation.
Enfin, la production d'un nanosystème multi-cibles pour augmenter la spécificité de sa distribution va probablement augmenter la complexité de sa formulation et augmenter son coût de production.

Mais, méfions-nous des nanosparticule, mes chers lecteurs. Pour tout, il y le revers de la médaille, surtout, lorsqu'il s'agit de notre santé, vu, que la spécialité de nos scientifiques est de l'abîmer en nous surinant que c'est, justement, pour son bien.

(source : Inform'Action)

Après les OGM, une mention « nanoparticules » sur les étiquettes des aliments ?

Portrait de Renaud Schira

Date: 
21/02/2014
Les nanoparticules – structures d’atomes de quelques nanomètres – sont déjà dans nos assiettes, sans contrôle ni étiquetage (lire notre enquête : Tous cobayes de la nano-bouffe ?). Un règlement européen adopté en 2011, le « règlement INCO », vise à remédier à cette situation : à partir de décembre 2014, le consommateur pourra voir figurer la mention [nano] sur la liste des ingrédients de ses denrées alimentaires. Mais alors que le règlement de base prévoit que « tous les ingrédients qui se présentent sous forme de nanomatériaux manufacturés [soient] indiqués clairement dans la liste des ingrédients », une proposition de règlement délégué de la Commission européenne marque un recul inquiétant.

Ce projet de règlement, daté du 12 décembre 2013, prévoit que la mention [nano] ne soit pas obligatoire pour les additifs déjà utilisés dans l’alimentation. Motif invoqué ? Cette indication risquerait de « jeter la confusion parmi les consommateurs », en laissant entendre que ces additifs seraient nouveaux. En clair, si cette proposition est adoptée, la nano-silice (E 551), un anti-agglomérant utilisé dans les aliments en poudre comme le sel, sera exemptée de la mention [nano], par exemple.

Recul de la Commission européenne

Pour l’association de consommateurs CLCV, cette demande de dérogation est « en totale contradiction avec le règlement INCO qui prévoit justement d’informer les consommateurs en toute transparence sur la présence d’ingrédients issus des nanotechnologies, qu’ils soient récents ou plus anciens ». La CLCV a adressé au ministre délégué à la Consommation, Benoît Hamon, un courrier rappelant que le gouvernement français s’était engagé à « se positionner au niveau européen en faveur de l’étiquetage des produits mis à la disposition du grand public et contenant des substances à l’état de nanoparticules ». Les lobbys industriels comme la fédération de l’industrie alimentaire ELC (Federation of European Specialty Food Ingredients Industries) soutiennent quant à eux la position de la Commission européenne, au nom de la confiance des consommateurs, qui pourrait être altérée par la mention [nano] sur la liste des ingrédients.

La Commission européenne a également proposé de qualifier un ingrédient de « nanomatériau facturé » à partir du moment où il contient 50 % de nanoparticules. Une proposition qui va à l’encontre d’un avis de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) plaidant en faveur d’un seuil de 10 %, en raison de l’incertitude actuelle sur les risques sanitaires des nanotechnologies (voir notre dossier Nanotechnologies). Le 5 février 2014, les députés européens de la commission environnement, santé publique et sécurité alimentaire du Parlement européen ont voté une motion de résolution rejetant la proposition de la Commission et garantissant le droit à l’information des consommateurs. Les eurodéputés devront se prononcer sur cette motion de résolution lors d’une session plénière à Strasbourg fin février.

 

P.-S.

Plus d’informations :
- le site de l’AVICENN en cliquant ici (Association de Veille et d’Information Civique sur les Enjeux des Nanosciences et des Nanotechnologies)

Source: 
Bastamag.net
Types de contenu: 

Et, une information dans la rubrique, "Comment, nos élus nous mentent" au sujet du grand marché transatlantique qui se fait au détriment des intérêts des citoyens et des Etats des deux côtés de l'Atlantique.

(source : la-bas.org)

Le Grand Marché Transatlantique contre les peuples
Le mardi 25 février 2014

(dessin : "Stop au « Grand marché transatlantique »" sur www.chaos-controle.com) 

Déjà entre 1995 et 1997, l’Accord Multilatéral sur l’Investissement (AMI) avait été négocié en secret entre les vingt-neuf pays de l’OCDE : cet accord cherchait entre autres à permettre aux multinationales de traîner en justice les États dont la politique n’irait pas dans le sens de leurs profits... Mais révélées au grand jour, ces négociations secrètes avaient échoué, comme meurt Dracula quand il est exposé à la lumière. 

Mais Dracula n’est pas mort ! C’est donc toujours dans l’ombre que ce projet vampirique refait surface, sous la forme d’un « partenariat transatlantique de commerce et d’investissement ». Destruction des normes sociales et environnementales, justice arbitrale pour contraindre les politiques publiques, le menu de ces négociations fait craindre le triomphe de la phrase de David Rockefeller : « Quelque chose doit remplacer les gouvernements et le pouvoir privé me semble l’entité adéquate pour le faire »

Raoul Marc Jennar, membre du Conseil scientifique d’Attac, nous explique les détails de ces négociations secrètes. 

Entretien : Daniel Mermet



Sauf, que les peuples d'Europe se réveillent.
Il était temps, entre-nous, mes chers lecteurs, car hollande, le président des français a été voir Obama pour lui jurer allégeance sur ce point.
Toujours, aussi, menteur, notre président !
Finalement, il ne nous fait pas du sarko, il fait pire.

(source : Reporterre)

La mobilisation contre le Traité transatlantique monte en puissance

ELISABETH SCHNEITER (REPORTERRE)
jeudi 20 février 2014
Alors que les présidents Hollande et Obama ont réaffirmé leur volonté de conclure rapidement le Traité de libre-échange transatlantique, la résistance citoyenne s’organise en France, en Europe et aux États-Unis. Elle s’oppose à ce texte qui se négocie dans le secret, et qui donnerait encore plus de pouvoir aux multinationales. La mobilisation se prépare pour le 10 mars.

Une centaine de mouvements citoyens se sont unis en France et dans les autres pays d’Europe. Ils appellent à une grande mobilisation européenne à Bruxelles pendant le 4ème cycle de négociations du 10 au 14 mars prochain, nouvelle session de discussions entre les États-Unis et l’Europe en vue de la conclusion de cet accord commercial de plus en plus contesté.
Yann Spicher, chargé des campagnes et de la communication de la Quadrature du Net, une association de défense des droits et libertés des citoyens sur Internet, explique qu’on « retrouve dans TAFTA des dispositions similaires à celles que nous avions combattues dans ACTA et qui sont aussi dans le CETA, un traité semblable en cours de signature avec le Canada. »
Forts d’avoir réussi à mettre en échec l’Accord multilatéral sur l’investissement (AMI) en 1997, puis l’Accord commercial anti-contrefaçon (ACTA) en 2012, les organisations de la société civile se mobilisent en un front le plus large et le plus divers possible, en liaison avec les autres mouvements européens et états-uniens, pour contraindre le gouvernement français et l’Union européenne à stopper ces négociations.
Les hostilités ont été ouvertes en juin 2013 par une déclaration commune des Verts et du Parti de gauche->4393]. En novembre,une lettre ouverte a été envoyée à la ministre française en charge de la négociation, Nicole Bricq, par la porte-parole d’Attac France, Geneviève Azam, et par Amélie Canonne, présidente de l’AITEC-IPAM (Association internationale de techniciens, experts et chercheurs et IPAM Initiatives pour un autre monde). La ministre a répondu, sans rien dire de concret.
Associations nationales ou locales, ONG, partis politiques, syndicats… La mayonnaise semble prendre puisque une centaine ont créé, en France, le collectif : Stop TAFTA ! et signé l’Appel contre le traité.
« Comme cela implique les États-Unis et que ça touche des problèmes de choix de société forts et symboliques comme l’alimentation, la santé et le travail, les Français sont très réactifs », explique Amélie Canonne, présidente de l’AITEC.
« Le traité va faire sauter les derniers verrous qui protègent la nature », estime Alain Dordé, secrétaire fédéral des Amis de la Terre France, qui ont signé l’appel. Les normes européennes, plus strictes que les normes internationales et américaines (sur les niveaux de pesticides, les OGM, le boeuf aux hormones, etc.), les politiques de protection sociale et le droit du travail pourraient être considérées comme des ’barrières non-tarifaires’ au commerce et attaqués. La fracturation hydraulique, jusqu’ici interdite en France du fait de ses dangers pour l’environnement, deviendrait un ’droit’ pour des sociétés pétrolières qui pourraient exiger des dommages et intérêts des Etats en cas de refus d’exploitation. »
« On sent une grande peur, surtout face au peu d’informations qui filtrent du contenu des négociations. Alors, on a dans le collectif des organisations qui ne viennent pas d’habitude, comme le Parti de gauche ou la Quadrature du net », dit Aurélie Trouvé, membre du Conseil scientifique d’ATTAC.
« Dans un premier temps il faut, en liaison avec le réseau qui se constitue en Europe, dénoncer l’opacité des négociations », dit Benjamin Sourice, ducollectif des Engraineurs, constitué en mai 2013, par quinze personnes venues du combat contre Monsanto.
Il faut aussi dénoncer le processus de décision, exactement semblable au« fast track » que, pour l’instant, les Américains refusent pour le TPP avec la zone pacifique. Le Président Obama voudrait en effet que le Congrès lui abandonne l’autorité de négocier des accords internationaux de commerce et celui-ci ne pourrait plus ensuite qu’approuver ou désapprouver, sans aucun pouvoir de les modifier.
C’est exactement ce qui se passe en Europe, où les États ont déjà abandonné leur pouvoir de négociation aux technocrates européens, qui négocient un mandat rédigé avec les représentants des multinationales et sans la participation de représentants de la société civile.
L’indignation s’amplifie face à ce que l’on sait, par des fuites, du contenu du mandat qui reste secret, à l’opacité des négociations et à la placidité des parlementaires européens. Déjà indifférent aux révélations d’espionnage des négociateurs par la NSA en juin 2013, le Parlement européen semble s’accommoder aussi d’être peu tenu au courant des négociations.
En plus il faut décrypter la novlangue européenne volontairement complexe.
Une difficulté est que ce traité se présente sous plusieurs noms qui désignent tous le même traité :
- TAFTA (Trans-Atlantic Free Trade Agreement) le nom d’origine en anglais, vite traduit par la Commission pour atténuer la ressemblance avec ACTA, en :
- TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership). Traduit en français, cela donne :
- PTCI (Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement). Mais on parle aussi du :
- Grand marché transatlantique (GMT) alors qu’il s’agit, précisément, d’un Traité de libre-échange transatlantique.
Dans un entretien avec Inside US Trade, Vital Moreira président de la commission du Commerce international au Parlement européen connu pour ses positions pro business, a déclaré début décembre 2013, à propos du TAFTA, qu’il « n’est pas actuellement urgent que la Commission européenne fournisse aux membres du Parlement un accès à aux propositions des États-Unis dans la négociation en cours, mais que cela pourrait changer si les États-Unis autorisent la commission à partager ces propositions avec les États membres. »
Prenant acte de l’opposition croissante, en Europe et aux États-Unis, le commissaire chargé du Commerce, Karel De Gucht, a annoncé fin janvier qu’il suspendait les pourparlers pendant trois mois mais seulement sur la question du règlement des différends, le « Tribunal arbitral » permettant aux entreprises de poursuivre les États (ISDS).
Les négociateurs ont aussi décidé d’entreprendre une consultation auprès du public sur les volets de la négociation les plus critiqués, notamment en Allemagne, « investissements » et « panel d’arbitrage », et une campagne de communication.
Mais cette consultation semble n’être organisée qu’en langue anglaise, au motif « qu’une consultation multilingue serait beaucoup trop lourde à gérer », et il n’est donné aucune garantie sur l’objectivité de la synthèse. On peut en effet se demander si les citoyens auront accès aux réponses (au moins celles de leur pays), et sous quel contrôle ces réponses seront traitées par la DG Trade.
Et de surcroit, les documents "partiellement" publiés ont été caviardés de nombreuses informations.
Contestation aussi aux Etats-Unis
La colère monte aussi aux Etats-Unis où, en ce moment-même, un traité semblable entre les USA et la zone Pacifique est en cours de négociation, le Traité TransPacifique (TPP). La principale opposition américaine vient de la gauche organisée, qui craint ce qu’ils ont appelé un « ALENA boosté aux stéroïdes ».
Le projet de loi « fast track », qui court-circuiterait le Congrès, a été présenté aux élus du Congrès. Fin janvier, c’est le leader de la majorité au Sénat, Harry Reid, qui s’est prononcé contre ce projet de loi accélérée, et le 12 février Nancy Pelosi, la plus importante Démocrate au Congrès s’est déclarée, elle aussi, opposée à ce projet de loi, …dans sa forme actuelle.
À cette opposition s’ajoute celle de 151 représentants démocrates du Congrès et une coalition de plus de 550 syndicats, groupes environnementaux et organismes de défense des consommateurs qui ont condamné cette procédure accélérée dans une lettre au Congrès.
Du côté républicain, 23 représentants ont rejoint la fronde et l’ultra droite aussi se mobilise. Des groupes pro-business mais inquiets de l’impact du commerce mondial sur les intérêts américains se sont regroupés avec le Tea Party Nation et les socialistes conservateurs du Eagle Forum.
Cette opposition est valable aussi pour les négociations en cours sur le Traité de libre échange transatlantique avec la zone Europe. Elle ne signifie pas la fin des négociations, mais rend plus improbable qu’il puisse être signé rapidement.
Depuis les années 60, toutes les initiatives de libre-échange entre l’Europe et les États-Unis ont échoué. Mais cela n’a pas empêché les deux présidents de se montrer optimistes !
« Dès lors que les principes sont fixés, que les mandats sont donnés, que les intérêts sont connus, aller vite n’est pas un problème, c’est une solution", ont déclaré ensemble Barack Obama et François Hollande, lors d’une conférence de presse commune lors de la visite de ce dernier le 11 février à Washington.
Le Big business n’a pas dit son dernier mot.
Liens utiles :
Un portail contre le transatlantisme http://www.no-transat.be/
Un collectif de veille sur les accords commerciauxhttp://www.s2bnetwork.org/
Le dossier de la Quadrature du net :
Celui d’ATTAC http://france.attac.org/se-mobiliser/le-grand-marche-transatlantique/

Source : Elisabeth Schneiter pour Reporterre.
Photos : Stop Tafta

Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
Bien le bonjour chez vous.
René.

PS : Hollande nous fait "chier" avec sa zone de libre échange avec les Etats-Unis. Bientôt, il ne restera plus que la révolte populaire, si, on ne veut pas finir comme les abeilles.
Hollande et Mosanto, même combat !

(source : terreacres.org)

Cette actualité a été publiée le 25/02/2014 à 15h14 par Exo007.

ETATS UNIS : MONSANTO SAISIT ET DÉTRUIT ILLÉGALEMENT DES ABEILLES REINES RÉSISTANTES AU ROUNDUP

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Etats unis : Monsanto saisit et détruit illégalement des abeilles reines résistantes au Roundup

L'Illinois saisit illégalement les abeilles résistantes au Roundup de Monsanto, et tue les reines restantes...
La récente loi passée au sénat des états unis à donné des droits sans limites à monsanto, il n'a pas fallu attendre bien longtemps avant d'en constater les premiers effets.
A coté de cela, l'accord de libre échange entre la zone européenne et les états unis est en marche, combien de temps va s'écouler avant que les usa n'imposent la vision mondialiste et suicidaire de monsanto à Bruxelles ? (Le veilleur)
L'Ag Departement de l'Illinois a saisi illégalement les abeilles privées du célèbre naturaliste, Terrence Ingram, sans lui donner un mandat de perquisition et avant que le tribunal ne soit mis au courant de l'affaire, rapporte « Prairie Advocate News ».

Derrière les violations flagrantes de ces droits constitutionnels se trouve Monsanto

Ingram faisait des recherches sur les effets du Roundup sur les abeilles qu'il élève depuis 58 ans.
« Ils ont détruit 15 ans de ma recherche », a déclaré l'avocat de « Prairie », en volant la plupart de son élevage.

 

Dans une lettre certifiée du superviseur de l'inspection des ruchers de l'Ag Departement, Steven D. Chard a déclaré :
« Au cours d'une inspection de routine de vos colonies d'abeilles par les inspecteurs ... Susan Kivikko et Eleanor Balson le 23 Octobre 2011, la maladie bactérienne « loque américaine » a été détecté dans un certain nombre de colonies situées derrière votre maison... La présence de la maladie dans certaines de vos colonies a été confirmée par les résultats des tests du Laboratoire de recherches apicoles USDA à Beltsville, Maryland, qui ont analysé les échantillons prélevés sur votre rucher... »
Ingram peut prouver que ses abeilles n'ont pas la « loque », et prévoyait de le faire lors d'une audience prévue en Avril, mais l'Etat a saisi ses abeilles à la fin de Mars. Ils ne les ont pas retournées et personne à l'Ag Dept ne semble savoir où sont ses abeilles.
Les abeilles auraient été détruites, ou elles auraient pu être remises à Monsanto pour déterminer pourquoi certaines de ses abeilles sont résistantes au Roundup. Sans les abeilles comme preuve, Ingram ne peut tout simplement pas se défendre contre les fausses accusations de « loque ».
Pire encore, toutes ses reines sont mortes après que Kivikko et Balson aient
« inspecté » sa propriété, en dehors de sa présence et sans mandat.
Fait à noter, les apiculteurs Illinois vont dans la clandestinité après l'expérience de Ingram et refusent d'enregistrer leurs ruches, au cas où l'Etat essaie de voler leur propriété privée sur de fausses allégations.
(...)

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