Salut à l'Ukraine, un conseil, ne laissez pas l'extrême droite entrer dans le gouvernement. Parce qu'ils vous baiseront comme le précédent gouvernement.
Hélas, mes cinq chers lecteurs, ils nous racontent et nous racontent toujours les mêmes bobards, nous disent qu'ils agissent et de fait nous font passer le minimum qu'ils acceptent de faire pour de grandes avancées.
Désolant, comme le dit l'auteur de ce texte.
Et, ayons une pensée, mes chers lecteurs, pour ces viticulteurs de quelques nationalité qu'ils soient, qui nous empoisonnent !
(source :
Eh, oui, mes chers lecteurs, ils savent qu'ils nous empoisonnent et veulent continuer.
Alors, sachez-le, le vin bio devient très abordable et mieux vaut payer un peu plus et rester en bonne santé qu'avaler du poison liquide avec un peu d'alcool en sus.
En attendant, les SDF de nos fières nation européennes continuent à se peler de froid dehors, alors que..........
(source : Actuwiki)
Et, pour finir un médicament contre l'hépatite C qui coûte la peau du cul alors qu'il ne devrait pas.
Ceci est l'éternelle histoire des profits de l'industrie pharmaceutique qui nous prend pour des moutons.
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Bien le bonjour chez vous.
René.
Hélas, mes cinq chers lecteurs, ils nous racontent et nous racontent toujours les mêmes bobards, nous disent qu'ils agissent et de fait nous font passer le minimum qu'ils acceptent de faire pour de grandes avancées.
Désolant, comme le dit l'auteur de ce texte.
Thierry Denoel
Fraude fiscale : l'incroyable absence des députés
jeudi 12 décembre 2013 à 12h00
22 milliards de fraude fiscale détectés pour seulement 1 milliard d’amende pénale en fin de course. Le patron de la cellule anti-blanchiment est venu pousser un cri d’alarme, ce mercredi, à la Chambre devant… trois députés. Désolant.
L’avantage avec le patron d’une administration qui est à deux pas de la retraite, c’est qu’il n’a plus rien à perdre. Jean-Claude Delepière, qui dirige la Cellule de Traitement des Informations Financières (CTIF), a, en outre, le verbe franc. Après avoir lancé plusieurs cris d’alarme dans la presse à propos de la lutte contre la fraude fiscale, la commission des Finances de la Chambre l’avait invité, ce mercredi, à venir s’expliquer. L’homme s’est déplacé et s’est retrouvé face à… trois députés. Trois sur 17 membres effectifs de la commission, sans compter les suppléants théoriquement deux fois plus nombreux.
Pour bien comprendre l’enjeu de tout cela, il faut savoir que la CTIF joue, depuis vingt ans, le rôle essentiel de centraliser et de filtrer les informations en matière de blanchiment d’argent, l’opération par laquelle tous les grands fraudeurs sont obligés de passer s’ils veulent profiter de leur butin. En pratique, certaines professions (banquiers, agents de change, avocats, notaires, comptables…) sont contraintes par la loi de dénoncer à la CTIF les pratiques douteuses dont ils sont les témoins. Ainsi, une banque, lorsqu’un client y fait un dépôt important, le signalera à la cellule. La CTIF fait ensuite le tri dans tous ces dossiers et transmet ceux qui en valent la peine aux parquets.
Résultat : en 20 ans, la CTIF a transmis aux autorités judiciaires des dossiers pour un montant de 22,2 milliards d’euros, dont 7 milliards concernaient des affaires de fraude fiscale grave et organisée. Or, avec tous ces dossiers, les cours et tribunaux ont prononcé des condamnations pour seulement 1,1 milliard d’euros… Cherchez l’erreur ! Bien sûr, des enquêtes (et en matière financière, elles sont longues) sont toujours en cours, mais cela n’explique pas un écart aussi important. « On se pose la question de l’efficience du suivi judiciaire », a commenté Jean-Claude Delepière, qui a surtout pointé le parquet de Bruxelles, avant d’ajouter : « Il y a une démotivation de gens qui veulent encore essayer de faire quelque chose. »
Ce cri d’alarme du patron de la CTIF, lui-même ancien magistrat, n’est pas anodin, surtout à l’heure où le gouvernement a fait de la lutte contre la fraude une priorité. Delepière a notamment expliqué que le service de régularisation fiscale (qui s’occupe de la DLU) ne pouvait pas lui certifier que certains demandeurs de régularisation n’étaient pas des gros trafiquants de drogues… C’est comme si l’Etat les avait aidés à blanchir l’argent de leur trafic ! Et tout cela a été expliqué devant trois députés (le président de la commission, Georges Gilkinet (Ecolo), un membre effectif, Veerle Wouters (N-VA) et un membre suppléant, Dirk Van der Maelen (SP.A). Le vice-président de la commission, Luk Van Biesen (Open VLD) n’a, lui, fait qu’une courte apparition.
Manquaient donc lors de cette séance – en ne retenant que les effectifs : Peter Dedecker , Jan Jambon , Steven Vandeput (pour la N-VA),Olivier Henry, Christophe Lacroix, Alain Mathot, Christiane Vienne (pour le PS), Carl Devlies, Kristof Waterschoot (pour le CD&V), Olivier Destrebecq et Philippe Goffin (pour le MR), Karin Temmerman (SP.A), Benoît Drèze (CDH), Hagen Goyvaerts (VB). Ils ont tous certainement une bonne excuse.
Et, ayons une pensée, mes chers lecteurs, pour ces viticulteurs de quelques nationalité qu'ils soient, qui nous empoisonnent !
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L’épandage de pesticides obligatoire crée la polémique
C’est une histoire édifiante ! Celle d’un préfet qui décide que les viticulteurs doivent épandre un pesticide pour une hypothétique épidémie de cicadelle, celle d’un viticulteur bio qui refuse de le faire et celle d’un tribunal correctionnel qui doit juger celui-ci pour complaire à celui-là. Une affaire édifiante qui risque d’instaurer un fâcheux précédent.
Épandage obligatoire … même sur les cultures bio
Emmanuel Giboulot, viticulteur qui va comparaître le 24 février devant le tribunal correctionnel de Dijon (il risque jusqu’à 6 mois d’emprisonnement et 30 000 € d’amende) est à l’origine d’une pétition visant à le soutenir qui tourne un peu partout. Un collectif de soutien d’une vingtaine d’organismes a été créé fin janvier pour mobiliser la toile. Ce viticulteur a refusé de traiter ses vignes dans le cadre de la lutte obligatoire contre la flavescence dorée. Des fonctionnaires qui l’ont contrôlé l’ont donc assigné en justice.
- Les vignes d’Emmanuel Giboulot ne sont pas traités avec des pesticides comme exigé par l’arrêté préfectoral visant à lutter contre la flavescence dorée.
Emmanuel Giboulot explique sa position : « Je ne suis pas un frondeur mais un lanceur d’alerte. Je souhaite assumer mes actes en conscience. Je n’ai jamais dit qu’il ne fallait rien faire concernant la flavescence dorée. Mais il faut raison garder. On ne va pas sortir la bombe nucléaire parce qu’on a trouvé trois cicadelles dans le vignoble« .
Selon la préfecture de Bourgogne, « une seule parcelle de 0,20 hectare a été fortement touchée » par la flavescence dorée en 2013 et a du être arrachée. En 2012, la flavescence dorée a ravagé 11,3 hectares de vignes.
L’enjeu ? La destruction de la faune auxiliaire engendrée par le traitement insecticide imposé par le préfet.
Les épandages de pesticides sont bien interdits depuis 2009. Mais ils se poursuivent grâce à des dérogations préfectorales, notamment dans les Antilles, en Aquitaine et en Champagne. 800 opérations d’épandage aérien en France en 2012 (2).
Rappelons qu’en octobre 2013, une enquête deQue Choisir révèle des taux de pesticides dans les vins jusqu’à 3 500 fois supérieurs à la norme de potabilité de l’eau : Vin bio et pesticides : sommes-nous protégés ?
E. Giboulot explique qu’il a toujours lutté contre les maladies des vignes, notamment la cicadelle, par une culture en biodynamie. Il refuse « catégoriquement l’épandage préventif de pesticides (…) très dangereux pour l’environnement et dont l’efficacité n’est pas avérée« . Il réclame un changement de la réglementation actuelle car elle est, selon lui contradictoire avec l’engagement de la France à réduire sa consommation de pesticides de 50 % en 2018 ».
La cicadelle, fléau des vignobles
Différentes cicadelles sont nuisibles à la viticulture. Trois sont particulièrement néfastes : la cicadelle de la flavescence dorée, la cicadelle des grillures et la cicadelle pruineuse.
Les représentants officiels des viticulteurs ont pris la parole pour démentir certaines affirmation du viticulteur poursuivi par la justice. En l’occurrence, le Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB), la Confédération des appellations et des vignerons de Bourgogne (CAVB) et le Service d’éco-développement agrobiologique et rural de Bourgogne (Sedarb) ont donné une conférence de presse, très remontée !
Les représentants officiels : « il faut traiter ! »
« Non la Bourgogne ne pollue ! Il n’y a pas de choix, il faut traiter. » telle est la position des officiels de la viticulture.
« Il y a tout et n’importe quoi qui circule en ce moment avec de véritables aberrations », a affirmé Claude Chevalier, président du BIVB qui trouve l’attitude du viticulteur rebelle, irresponsable.
« Nous n’avons pas souhaité nous porter partie civile dans cette affaire pour ne pas en faire un exemple ni un martyr. Mais rappelons que ce n’est pour personne une gaieté de coeur d’appliquer ces traitements. La flavescence dorée est un véritable fléau. La CAVB a décidé de travailler avec la plus grande concertation, prendre le temps des débats pour élaborer une stratégie de lutte contre cette maladie pour 2014 et grâce à la photographie du vignoble qui a été effectuée par une large prospection, nous aurons une meilleure visibilité » a ajouté le président de la CAVB, Jean-Michel Aubinel.
Très remontés, ils ont accusé Emmanuel Giboulot de montrer une voie potentiellement dangereuse – la liberté de choix – pour les exploitations viticoles de la région et de « jeter le discrédit sur la Bourgogne ». Ils espèrent que la justice fera respecter la loi et qu’elle condamnera Emmanuel Giboulot.
A lire : Le vin bio devient plus exigeant
Cet épisode met en évidence le scandale persistant des épandages aériens qui continuent en France malgré leur nuisance. Pour tant, un épandage intelligent de fertilisants organiques et plus respectueux de l’environnement dans les champs est possible. C’est d’ailleurs pourquoi a été crée la certification éco-épandage que nous allons détailler prochainement. C’est aussi l’efficacité des pesticides bio qui est questionnée par cette affaire.
Alors, sachez-le, le vin bio devient très abordable et mieux vaut payer un peu plus et rester en bonne santé qu'avaler du poison liquide avec un peu d'alcool en sus.
En attendant, les SDF de nos fières nation européennes continuent à se peler de froid dehors, alors que..........
(source : Actuwiki)
Il y a presque trois fois plus de logements vides que de SDF en Europe
Avec 11 millions de logements vacants, il y aurait largement de quoi loger l’ensemble des 4,1 millions de sans-abris d’Europe, selon des données rassemblées par The Guardian.
L’Union européenne estime à 4,1 millions le nombre de sans-abris en Europe. Mais la faute n’incombe pas au manque de logements: plus de 11 millions seraient vides sur notre continent, estime The Guardian dans un article publié dimanche soir. Soit près de trois fois le nombre de SDF.
L’Espagne (3,4 millions de logements vacants), la France (2,4 millions), l’Italie (entre 2 et 2,7 millions), l’Allemagne(1,8 million), le Royaume-Uni (700 000), le Portugal (735 000)… Aucun pays n’est épargné pas ces « logements fantômes ».
Nombre de ces habitations vides ont été achetées par des gens qui n’ont jamais vraiment eu l’intention d’y vivre, note le quotidien.
Les militants pour le droit au logement s’indignent de ces « incroyables chiffres » et dénoncent « un gaspillage choquant ». « Les maisons sont faites pour que les gens y vivent. Si elles ne sont pas occupées c’est que le marché du logement est dans l’erreur », indique notamment au quotidien britannique David Ireland, directeur de l’association Empty Homes.
Source : http://www.lexpress.fr/
Ceci est l'éternelle histoire des profits de l'industrie pharmaceutique qui nous prend pour des moutons.
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HÉPATITE C : LE SOFOSBUVIR (SOVALDI) APPROUVÉ EN EUROPE
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Voilà qu’enfin s’ouvre l’ère du traitement de l’hépatite C sans interféron. Attendu par de nombreuses personnes vivant avec le VHC, le sofosbuvir (Sovaldi) a obtenu son autorisation européenne de mise sur le marché (AMM) le 17 janvier. Quel est le contenu de cette AMM ? Quand le médicament sera-t-il effectivement disponible ? Quels sont les schémas d’utilisation, leur durée, leur efficacité, leurs effets indésirables ? Et quel sera le prix de ce nouveau médicament ? Seronet vous dit tout.
Cette AMM fait suite à une évaluation accélérée par l'Agence européenne des médicaments (EMA), réservée aux nouveaux médicaments qui présentent un intérêt majeur en matière de santé publique. Elle vaut pour les 28 pays de l’Union européenne.
UN AGENT ANTI-VIRAL DIRECT
Le sofosbuvir est un agent anti-viral direct (AVD), c’est-à-dire qu’il agit directement sur le VHC, en bloquant une étape de son cycle de réplication. Plus précisément, il inhibe une enzyme, la polymérase (techniquement, c’est un inhibiteur nucléotidique de la polymérase du VHC). Il est commercialisé par la firme Gilead.
Sa posologie est d’un comprimé (400 mg) par jour. Soit, beaucoup plus simple que les actuels télaprévir (Incivo, 3 comprimés 2 fois par jour) et bocéprévir (Victrelis, 4 gélules 2 fois par jour).
Le sofosbuvir ne s’utilise pas seul, mais en association avec d’autres médicaments anti-VHC. Pour l’heure, il s’agit essentiellement de la ribavirine. A laquelle, mauvaise nouvelle, il faut ajouter dans certains cas, de l’interféron. Assez rapidement cependant, il devrait être possible de se passer de la ribavirine et (surtout) de l’interféron, en combinant le sofosbuvir avec un autre AVD : le siméprévir, le daclatasvir (qui sont en cours d’évaluation par les autorités de santé) ou le lédispavir (que le laboratoire va soumettre aux autorités dans les prochaines semaines).
EFFICACE CONTRE TOUS LES GÉNOTYPES
L’utilisation du sofosbuvir a été étudiée pour les génotypes de 1 à 6. L’efficacité du sofosbuvir a été établie pour les génotypes 1 (personnes naïves de traitement uniquement), 2, 3 et 4, y compris les personnes en attente d’une greffe de foie ainsi que celles co-infectées par le VIH. Génotypes qui concernent la majorité des personnes vivant avec le VHC. En revanche, les données cliniques sur les génotypes 5 et 6 (plus rares) sont limitées.
QUELS SCHÉMAS D’UTILISATION ?
Même si le sofosbuvir suscite de nombreux - et légitimes - espoirs, il n’a rien de magique. Le tableau ci-dessous résume les schémas d’utilisations recommandés selon l’AMM. En fonction du génotype du VHC, la durée de traitement est de 3 ou 6 mois (précisément, 12 ou 24 semaines).
Or ce n’est que pour le génotype 2 qu’un traitement de 3 mois sans interféron est possible. Pour le génotype 3, on a le choix : soit 3 mois avec ribavirine et interféron, soit 6 mois avec la ribavirine seule (l’efficacité est similaire). Pour les autres (1, 4, 5, 6), un traitement de 3 mois n’est possible qu’en ajoutant l’interféron. Si on est inéligible ou intolérant à l’interféron, un traitement de 6 mois s’impose, mais il est moins efficace.
Ces schémas ne sont pas différents qu’on soit co-infecté par le VIH ou non.
Lorsqu’il est utilisé avant une greffe du foie, le traitement sofosbuvir + ribavirine se fait jusqu’à la transplantation hépatique.
NB : dans le tableau, le sigle HCC signifie hépatite C chronique.
L’arrivée de nouveaux AVD permettra de concevoir de nouveaux schémas. Pour ne donner qu’un exemple, 3 mois de siméprévir + sofosbuvir donnent plus de 90 % d’efficacité pour le génotype 1 (sans qu’allonger la durée de traitement ou ajouter de la ribavirine ne permettent d’améliorer ce résultat).
PAS DE RÉSISTANCES ET UNE BONNE TOLÉRANCE (SEMBLE-T-IL)
Le laboratoire fabriquant indique qu’environ 3 000 personnes ont reçu du sofosbuvir dans des essais de phase 2 et 3. Dans ces essais, il n’y a pas eu de résistances observées, et le sofosbuvir a été bien toléré. Cela devra être vérifié dans la vraie vie.
Dans le cadre des essais avec bithérapie interféron + ribavirine, les effets relevés chez au moins 10 % des personnes sont cohérents avec ceux qu’on connait avec la bithérapie : fatigue, maux de tête, nausées, insomnies, vertiges, prurit (démangeaisons sévères) et anémie (baisse des globules rouges).
Des retours d’utilisation des hépatologues, il ressort que l’effet principal du sofosbuvir est la fatigue, et que lorsqu’on l’utilise avec la ribavirine seule, l’anémie est moins forte qu’avec l’interféron, et nécessite moins souvent une prise en charge spécifique.
PEU D’INTERACTIONS
Un des points forts du sofosbuvir est qu’il comporte peu d’interactions avec les médicaments anti-VIH, ce qui va faciliter le traitement des personnes co-infectées. Selon le résumé des caractéristiques du produit (RCP) inclus dans le protocole temporaire d’utilisation, on sait que le sofosbuvir peut notamment s’utiliser sans ajustements de dose avec :
- les médicaments immuno-suppresseurs suivants : ciclosporine (avec précaution) et tacrolimus ;
- la méthadone (traitement de substitution aux opiacés) ;
- les médicaments anti-VIH suivants : efavirenz (Sustiva), emtricitabine et ténofovir (Truvada), rilpivirine (Edurant, Eviplera), darunavir/ritonavir (Prezista/Norvir), raltégravir (Isentress).
En revanche, il ne doit pas être utilisé avec les produits à base de millepertuis, une plante parfois utilisée dans le traitement de dépressions légères à modérées et de troubles de l'humeur.
QUAND SERA-T-IL DISPONIBLE ?
Depuis plusieurs mois, Sovaldi est déjà disponible en ATU (autorisation temporaire d’utilisation) pour des personnes ne disposant pas d’alternatives thérapeutiques appropriées et répondant aux critères suivants :
- fibrose avancée ou cirrhose ;
- sur liste d’attente de greffe du foie ;
- après une greffe du foie mais avec une récurrence du VHC agressive, et espérance de vie inférieure à 12 mois sans traitement.
La disponibilité du produit après l’AMM a fait l’objet d’un combat des associations à l’automne 2013. En effet, le projet de loi de financement de la sécurité sociale, tel que préparé par le gouvernement, restreignait l’accès rapide aux médicaments innovants ayant fait l’objet d’ATU. Au final, le texte adopté par le parlement est plus souple.
Il prévoit que dans les jours qui viennent, le produit sera accessible et remboursé pour toutes les personnes entrant dans les critères de l’ATU. De plus, la Haute autorité de santé (HAS) doit déterminer au plus tard un mois après l’AMM (d’ici au 17 février 2014) quels groupes patients doivent bénéficier d’un accès immédiat au médicament et de son remboursement. Trois conditions sont prévues par la loi : 1- être sans ; 2- ou en échec, 3- ou avec contre-indication aux alternatives thérapeutiques remboursées. L’avis sera publié sur le site de la HAS et suffira pour donner accès au remboursement.
Pour les autres personnes, il faudra attendre le circuit classique de fixation du prix, qui devrait prendre environ 1 an.
PRIX FOUS OU PRIX RAISONNABLES ?
Au niveau mondial, le prix accordé aux Etats-Unis (84 000 dollars pour 12 semaines) fait beaucoup parler. D’autant plus que le coût de production est très bas (certains l’estiment entre 50 et 100 euros pour trois mois de traitement).
En France, le coût qui prévaut actuellement est celui exigé par le laboratoire dans le cadre de l’ATU. Soit 56 000 euros pour 12 semaines de traitement (666 euros par comprimé). Sachant qu’il en faut 24 dans de fréquentes situations (112 000 euros) et jusqu’à 48 semaines en pré-transplantation (soit 224 000 euros). Des sommes considérables, que Gilead justifie notamment par de potentielles économies ultérieures en termes de suivi et de gestion des effets indésirables (diminution du nombre de consultations, moindre recours aux injections d’EPO et aux transfusions).
C’est ce prix qui restera valable le temps que le prix de remboursement définitif soit négocié avec le CEPS, le comité économique des produits de santé - où les patients ne sont pas représentés, et n’ont pas aujourd’hui leur mot à dire ! Cela prend généralement un an. Le laboratoire devra reverser aux pouvoirs publics la différence entre le prix ATU et le prix de remboursement.
Il faut espérer que Gilead sera plus raisonnable dans la négociation du prix final, faute de quoi la question de la soutenabilité du traitement des personnes vivant avec le VHC se posera avec une acuité particulière.
Car rien qu’en France, 235 000 personnes vivent avec le VHC. Pour toutes les traiter, la dépense liée au seul sofosbuvir sur une durée de 3 mois (dont on a dit qu’elle sera le plus souvent insuffisante) serait (au tarif actuel) de plus de… 13 milliards d’euros !
En Europe, ce sont 9 millions de personnes qui vivent avec le VHC. Et 150 millions à l’échelle mondiale. Qu’en est-il de l’accès dans les pays à ressources limitées ou pays à revenus intermédiaires (sans parler de pays européens confrontés aux effets de la crise comme l’Espagne, le Portugal ou la Grèce ? La question reste entière.
Pays :
Bien le bonjour chez vous.
René.
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