dimanche 16 février 2014

Salut aux militants socialistes ! Vous êtes contents, Hollande a discuté de la zone de libre échange States-Europe avec Obama. Soyez-en sûrs, ce n'est pas pour la saborder !

Il serait temps, mes chers cinq lecteurs, que les américains arrêtent d'enfler leurs enfants avec des médocs fournis à la demande par les psychiatres pour des troubles du comportement provoqués le plus souvent par la mal bouffe que leur fournie leur industrie alimentaire.

(source : La Presse.ca)

Publié le 14 février 2014 à 19h10 | Mis à jour le 14 février 2014 à 19h10

Les produits chimiques nuisent au cerveau des enfants, disent des chercheurs

Des produits chimiques pourraient être à l'origine de la hausse récemment... (Photo: Photothèque La Presse)
PHOTO: PHOTOTHÈQUE LA PRESSE

La Presse Canadienne
Des produits chimiques pourraient être à l'origine de la hausse récemment constatée des troubles du développement chez l'enfant, préviennent des chercheurs américains.
Ces problèmes incluent l'autisme, le trouble d'hyperactivité avec déficit de l'attention et la dyslexie.
Les scientifiques de l'École de santé publique de l'université Harvard et de l'hôpital Mount Sinai s'inquiètent du nombre élevé d'enfants qui, en l'absence d'un diagnostic clair, souffrent de problèmes d'attention, d'un retard de leur développement et d'une piètre performance scolaire.
Lors d'une première étude, en 2006, ces mêmes chercheurs avaient identifié cinq produits chimiques susceptibles d'interférer avec le développement du cerveau. La nouvelle étude rafraîchit les données concernant ces cinq substances et en ajoute six autres: le manganèse, le fluorure, le chlorpyrifos et le DDT (des pesticides), le tétrachloroéthène (un solvant) et l'éther diphénylique polybromé (un produit ignifuge).
Le manganèse est associé à une fonction intellectuelle réduite et à des troubles moteurs, les solvants à des problèmes d'hyperactivité et d'agressivité et certains pesticides peuvent causer des retards cognitifs.
Les auteurs croient que plusieurs autres produits que ceux identifiés contribuent à une «épidémie silencieuse» de problèmes neurobehavioristes qui érodent l'intelligence, interfèrent avec le comportement et endommagent les sociétés. Ils suggèrent que les produits chimiques industriels soient systématiquement testés, notamment en ce qui concerne leur neurotoxicité développementale.
Il s'agit d'un problème d'envergure internationale qui nécessite une solution internationale, préviennent-ils.
La nouvelle étude est publiée dans les pages du journal médical Lancet Neurology.










































































Et, je Et, Et, je vous propose une opinion qui m'intéresse.

(source : comite-pour-une-nouvelle-resistance.over-blog.com)

Dimanche 16 février 2014
Jeudi 13 Février 2014

Sahra Wagenknecht, Vice-présidente de Die Linke (ex-SED) porte une proposition radicale pour sortir de la crise : " La monnaie unique européenne devrait être abolie " - traduction Nico Maury
http://www.editoweb.eu/nicolas_maury/photo/art/default/6323211-9535443.jpg?v=1392304062
Pour Sahra Wagenknecht " l'euro ne fonctionne pas, mais il divise l'Europe ", la Vice-présidente de Die Linke a déclaré qu'il fallait créer un " nouveau système de monnaie avec des taux de change stables et des contrôles de capitaux ". 

Sahra Wagenknecht a fortement critiqué l'Union européenne. Elle sert " principalement les intérêts des grandes entreprises et des banques. " Die Linke doit s'opposer à " une intégration qui réduit le bien-être de la majorité des peuples en Europe ". Des pays entiers " sombrent dans l'abîme social. " 

" Les politiciens qui les représentent ne doivent pas être appeler des amis des européens ", déclare l'ancienne députée européenne (2004 à 2009). Sahra Wagenknecht dénonce les allégation selon lesquels Die Linke serait un parti de plus en plus nationaliste. " L'alternative euro-critique pour l'Allemagne (AFD), menée par Hans Olaf Henkel, porte des valeurs néo-libérale, souhaite maintenir les bas salaires et les coupes sociales. L'AFD veut mais pas d'une Europe sociale ", a déclaré Wagenknecht. 

Opposition frontale entre Gregor Gysi et Sahra Wagenknecht
http://www.editoweb.eu/nicolas_maury/photo/art/default/6323211-9535478.jpg?v=1392304588
Les tensions se sont cristallisées entre Gregor Gysi et Sahra Wagenknecht, dans un texte controversé dans le projet de programme pour les élections européennes. Dans le préambule, il été écrit que " L'UE est une institution néolibérale, militariste et antidémocratique. " 

Ces positions avaient été initialement portés par Wagenknecht dans la direction du parti par une courte majorité, essentiellement issue de l'aile gauche de Die Linke. Mais le chef de la faction des députés Die Linke au Bundestag, Gregor Gysi avait dénoncé cette déclaration, il était soutenu par Katja Kipping (coprésidente du parti) et Bernd Riexinger (l'autre coprésident). Par conséquent, ces références à l'UE ont été retiré du programme. 

Les rapports entre Wagenknecht et Gysi sont politiquement tendus. 

« La belle communiste », étoile montante de Die Linke, est omniprésente dans les médias
http://www.editoweb.eu/nicolas_maury/photo/art/default/6323211-9535489.jpg?v=1392304777
Sahra Wagenknecht (née le 16 juillet 1969 à Jena en ex-RDA) adhérente au Parti Socialiste Unifié d'Allemagne (SED) en 1989, elle co-anime la plate forme communiste au sein du PDS (Parti du Socialisme Démocratique successeur de la SED) et aujourd'hui de Die Linke, ainsi que la plate forme de la gauche anticapitaliste. Elle met en avant les expériences positives du socialisme réel (tout en tirant les erreurs de ce dernier) afin de mettre à bas le capitalisme. Ses positions l'ont souvent opposée à Gregor Gysi et Michael Leutert l'accusant de pas rejeter l'expérience de la RDA sous couvert d'accusation d'être " stalinien ". 

La presse allemande la considère comme un faucon au sein de Die Linke et ses positions sont claires : socialisme, marxisme, pas d'alliances avec le SPD et les verts, solidarité avec Cuba et le Vénézuéla, anti-racisme, anti-fascisme, lutte contre l'anti-communisme, pacifisme.
http://www.editoweb.eu/nicolas_maury/photo/art/default/6323211-9535549.jpg?v=1392304936
http://www.pcfbassin.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=15257:sahra-wagenknecht-die-linke-appelle-a-la-dissolution-de-leuro-&catid=92:europe-2014&Itemid=9


Et, une petite nouvelle de Lybie.

(source B Business News)

Renversement du pouvoir en Libye, l'armée aurait pris le contrôle (vidéo) (MAJ)

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La Libye a connu un putsch militaire au matin du vendredi 14 février 2014. Le renversement du pouvoir s'est matérialisé par la suspension du gouvernement et du parlement. Il est conduit par l'armée libyenne sous l'égide de Khalifa Hafter, ancien général des forces terrestres libyennes.

Selon une déclaration faite à ce propos, Khalifa Hafter justifie cette démarche par la nécessité de protéger la population libyenne contre la violence des milices militaires. Il a ajouté que l'armée a été obligée d'intervenir pour éviter à la Libye de perdre ses ressources et de voir sa population décimée.

Il a tenu à préciser que ce mouvement n'est pas un putsch militaire dans le sens traditionnel du terme et que ce n'est pas une voie pour la mise en place d'un pouvoir militaire. Pour le prouver, les chefs de l'armée libyenne vont présenter une feuille de route dont les détails seront connus dans quelques jours après avoir été discuté avec les forces politiques du pays. Les premiers pas de cette feuille de route seront la mise en place d'une instance présidentielle qui devra charger une personne de constituer un gouvernement restreint et temporaire. Une instance de défense nationale, relevant de l'instance présidentielle, sera également créée. Cette instance se chargera de toutes les affaires concernant la défense du territoire libyen et la sûreté intérieure.

Il est également question d'activer les lois transitionnelles pour assurer le respect de la loi. Khalifa Hafter a ajouté que l'espoir était de mise et qu'il est temps de se consacrer au travail et à la construction de la nation libyenne. Pour conclure, la direction générale de l'armée demande au peuple de l'aider dans cette mission en ajoutant qu'ils pouvaient continuer à vivre normalement. Khalifa Hafter a également invité l'ensemble des forces de l'ordre libyennes à rejoindre leurs postes et à aider au sauvetage du pays. Il a conclu en disant que tous les engagements extérieurs et les accords bilatéraux de la Libye seront respectés et qu'il n'est pas question de les remettre en cause.

Le chef du gouvernement libyen, Ali Zeidan, a réagi à l'annonce faite par les militaires libyens. Il a déclaré qu'il était hors de question de tolérer le "vol de la révolution", selon ses dires  sur la chaîne Al Alrabiya. Il a également déclaré que les mesures nécessaires seront prises contre Khalifa Hafter en précisant que le gouvernement et le parlement poursuivaient leurs fonctions normalement. Ali Zeidan a également appelé l'armée libyenne à faire preuve de responsabilité.



Pendant ce temps, Israël continue de faire chier la planète.

(source : L'Express)

Pourquoi le boycott commence à faire peur à Israël

Par , publié le 

L'affaire Sodastream a révélé la progression de la campagne de boycottage contre les colonies israéliennes installées dans les territoires occupés. Elle inquiète les autorités, mais satisfait un certain nombre d'ONG. Voici pourquoi. 



Pourquoi le boycott commence à faire peur à Israël
Har Homa/Jabal Abu Ghneim. Pour l'ONG Human Rights Watch, "Il est impossible d'ignorer le système israélien de discrimination illégale, de confiscation de terres, de vol des ressources naturelles et de déplacement forcé des Palestiniens en Cisjordanie occupée, où SodaStream est situé".
Reuters/Baz Ratner

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/pourquoi-le-boycott-commence-a-faire-peur-a-israel_1320947.html#bwAhoDCI9t7jfbBS.99

La publicité est un instrument à double tranchant. En faisant appel à Scarlett Johansson pour promouvoir les mérites de sa machine à soda, la marque israélienne Sodastream n'avait sans doute pas imaginé la notoriété qu'elle allait offrir, bien au delà d'un petit cercle de militants, à la campagne de boycott dont elle fait l'objet. Sans la polémique née de l'incompatibilité de cette promotion avec le rôle d'ambassadrice de Scarlett Johansson pour l'ONG Oxfam, la présence de Sodastream, entreprise installée dans une colonie de Cisjordanie, comme sponsor au festival de BD d'Angoulème aurait-elle été remarquée, et dénoncée par une trentaine de dessinateurs?  
L'affaire a fait tant de bruit que le secrétaire d'Etat américain y a fait allusion ce weekend: "Il y a une campagne croissante de délégitimation d'Israël. Les gens y sont très sensibles. On entend parler de boycottages et d'autres sortes de choses" a souligné John Kerry, lors d'un discours prononcé samedi. Furieux, ses détracteurs israéliens l'ont accusé de justifier le boycott international pour arracher à l'Etat hébreu des concessions dans les négociations avec les Palestiniens, qu'il a relancées en juillet 2013. 
Scarlett Johansson, elle, a tenté de justifier son choix en expliquant que Sodastream "construit un pont pour la paix entre Israël et la Palestine en employant des salariés des deux pays". Argument vite balayé par les partisans du boycott. Au temps de l'Apartheid, déjà, les défenseurs des droits de l'Homme rejetaient les tentatives des entreprises sud-africaines d'afficher une image bienveillante, celle de pourvoyeuse d'un emploi pour les Noirs. D'autant que l'ONG israélienne B'Tselem a démontré que des centaines d'hectares ont été saisis aux Palestiniens pour construire la colonie de Maale Adoumin où est basée Sodastream. 

La campagne BDS qu'est-ce que c'est ?

L'affaire Sodastream témoigne d'une montée en puissance de la mobilisation internationale pour le boycott des produits issus des colonies israéliennes installées dans les territoires occupés. La campagne Boycott, désinvestissement, sanctions (BDS) a été lancée en 2005 par quelque 170 ONG palestiniennes. Il s'agissait, pour ses initiateurs, de choisir une voie non violente pour faire pression sur l'Etat hébreu, l'amener à respecter les droits des Palestiniens.  
L'Union européenne et la plupart des Etats dans le monde, considèrent comme illégale l'installation de citoyens israéliens au-delà de la Ligne verte. Selon la convention de Genève, "la Puissance occupante ne peut procéder à la déportation ou au transfert d'une partie de sa population civile dans le territoire occupé par elle". Or de mois en mois, le nombre de mises en chantier dans les colonies ne cesse de grandir. "La politique israélienne envers les Palestiniens a été condamnée à de nombreuses reprises par la communauté internationale; pourtant, au lieu d'être sanctionné, l'Etat hébreu est soutenu par les grandes puissances", avance Robert Kissous, de l'Association France Palestine Solidarité (AFPS). 

Un boycott économique qui s'élargit

Si la campagne BDS a eu peu d'écho jusqu'à ces derniers mois, récemment, elle engrange les succès. Jeudi dernier, le fonds souverain de la Norvège a banni deux entreprises ayant participé à la construction de colonies à Jérusalem-Est. Mi-janvier, Berlin a décidé de cesser de subventionner les sociétés high-tech israéliennes situées au-delà de la Ligne verte. Un peu plus tôt, le fonds de pension néerlandais PGGM a coupé ses liens avec cinq banques israéliennes, en raison de leurs activités dans les colonies. Et une société d'eau potable, également néerlandaise, a mis fin à sa collaboration avec la compagnie israélienne Mekorot. 
En décembre c'est Bucarest qui a exigé que les travailleurs du bâtiment roumains envoyés en Israël ne soient pas employés dans les colonies, tandis qu'un site gouvernemental britannique avertissait les investisseurs des "conséquences potentielles sur leur réputation d'une implication dans les activités économiques et financières des colonies". 
Parallèlement, le 1er janvier, est entrée en vigueur une directive de l'UE prévoyant que les accords avec l'Etat hébreu - bénéficiaire de tarifs douaniers privilégiés- ne s'appliquent pas aux territoires occupés depuis 1967: la Cisjordanie, Jérusalem-Est, la bande de Gaza et le Golan. Pour enfoncer le clou, le représentant de Bruxelles pour le processus de paix Andreas Reinicke a prévenu début décembre que si les négociations de paix échouaient, la campagne pour un étiquetage distinctif des produits des colonies, désormais soutenue par la majorité des 28, contre seulement deux il y a deux ans, continuerait à progresser. Enfin l'Etat de New York vient de retirer une loi qui pénalisait le boycott
La France, elle, ne s'incrit pas dans cette tendance. Plusieurs procès ont même visé ces dernières années des militants faisant la promotion du boycott de produits israéliens. 
Aux pressions économiques, s'ajoute le boycott d'artistes, comme Carlos SantanaElvis Costello, Vanessa Paradis, Dustin Hoffman et Meg Ryan ou d'intellectuels comme le physicien Stephen Hawking, qui ont décidé d'annuler des tournées prévues en Israël. Mais aussi celui d'associations universitaires comme l'American Studies Association (ASA), syndicat d'universitaires et de chercheurs.  

Invectives et inquiétudes en Israël

Face à cette mobilisation, l'Etat juif multiplie les contre-offensives. En 2011, le Parlement israélien a voté une loi sanctionnant le boycottage des colonies. Cette semaine, le Premier ministre Benyamin Netanyahu a demandé aux Etats-Unis de "continuer à s'opposer activement aux boycotts contre Israël".  
Mais cette pression inquiète une partie de l'establishment: le ministre des Finances Yaïr Lapid a prévenu, la semaine passée, que le pire serait à venir en cas d'échec des négociations de paix. En cas de boycottage partiel de l'UE, qui représente un tiers des échanges d'Israël, les exportations reculeraient de près de 4,2 milliards d'euros par an, selon une étude de son ministère. De quoi inquiéter les milieux d'affaires: une centaine de chefs d'entreprises israéliens ont d'ailleurs, quelques jours auparavant, pressé Benyamin Netanyahu de saisir l'occasion des efforts américains pour conclure la paix avec les Palestiniens. 

Le boycott jusqu'où ?

Pour la Palestinienne Samia Botmeh, partisane d'un boycott radical, "se limiter au boycott des colonies, c'est s'en prendre aux conséquences et non aux causes de l'occupation". En revanche, l'Américain Noam Chomski estime que viser Israël dans son ensemble "est un cadeau aux faucons israéliens et à leurs soutiens américains". En France, l'AFPS, qui rejette toute accusation de racisme, "cible la colonisation, et ce qui profite à la colonisation. Ainsi, nous demandons que Orange cesse son partenariat avec Partner Communications, dont les antennes sont implantées sur des terres pales­ti­niennes confis­quées aux Palestiniens", fait valoir Robert Kissous. 

Contre le boycott...

Hors d'Israël, nombreuses sont les voix qui dénoncent la campagne BDS. L'ONG B'nai Brith et le Congrès juif mondial accusent le mouvement d'antisémitisme. Pour Roger Cukierman, président du Crif, l'appel au boycott "crée une fois de plus une exception pour Israël", expliquant que "bien d'autres pays pourraient être concernés par de telles initiatives", dont "la Chine pour sa présence au Tibet". Plus mesuré, David Chemla, secrétaire général européen de l'association JCall, dit "comprendre la logique de ceux qui appellent au boycott des entreprises installées dans les territoires occupés, ou la demande d'étiquetage de produits issus des colonies, qui laisseraient au consommateur le choix d'acheter, ou pas, ces marchandises. Pour autant, explique-t-il à L'Express, JCall ne soutient pas le boycott. L'association, favorable à une solution négociée à deux Etats, y voit un frein à la dynamique de négociation enclenchée par John Kerry". Tout en admettant qu'un échec nuirait sérieusement à l'image d'Israël. 

... Et pour

Bon nombre d'autres juifs d'Israël et de la diaspora, en revanche, soutiennent le boycott. C'est le cas de plusieurs ONG israéliennes, dont La Paix maintenant (Peace Now), qui a même publié une liste des produits en provenance des colonies. L'ancien président de la Knesset Avraham Burg voit dans le boycottage "une tentative audacieuse et innovante pour réaliser des gains diplomatiques", il salue dans cette nouvelle forme de lutte palestinienne" quelque chose de nouveau et pas si familier pour nous - la résistance non violente." Le pacifiste relève le paradoxe de la dénonciation du boycott par les autorités israéliennes qui militent ardemment pour le maintien... de sanctions contre l'Iran et le Hamas.  
Le blocage de toute avancée des négociations de paix a aussi fait changer d'avis certains contempteurs du boycott. Ainsi l'éditorialiste de Haaretz Gideon Levi, qui le jugeait contre-productif, estime désormais que c'est une action "patriotique" pour faire bouger le gouvernement Netanyahu. 
"Une vaste majorité de l'opinion publique européenne voit le boycott comme un juste instrument de pression destiné à libérer les Palestiniens, admet l'historien 'colombe' Zeev Sternhell. Cette opinion est partagée par des gens de l'ensemble du spectre politique, y compris ceux qui méprisent l'antisémitisme. Piétiner les droits des Palestiniens au nom de notre droit exclusif à la terre, avertit ce spécialiste du fascisme en Europe, risque d'aboutir à un ostracisme international d'Israël, et si cela se produit, ce ne sera pas de l'antisémitisme".  
"La justice et l'égalité pour tous menacent-elles Israël, interroge dans le New York Times Omar Barghouti, l'un des cofondateurs de la campagne BDS. L'égalité a a-telle détruit le Sud des Etats-Unis [après la fin de la ségrégation], ou l'Afrique du Sud?" 

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/pourquoi-le-boycott-commence-a-faire-peur-a-israel_1320947.html#bwAhoDCI9t7jfbBS.99


Mais, Israël ne fait pas que faire chier la planète, il fait chier aussi les citoyens étrangers d'origine juive.

(source : CAOJPO-EuroPalestine)

Des sionistes britanniques un peu plus lucides que leurs homologues français

vendredi 14 février 2014
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Un avocat britannique condamne, sans appel, le terrorisme d’Etat pratiqué par Israël contre les enfants palestiniens.
Et c’est dans les colonnes du vénérable Jewish Chronicle que M° David Middleburgh a pu rendre compte, horrifié, de son récent voyage en Cisjordanie occupée.
Le Jewish Chronicle est la première publication destinée à la population juive de Grande-Bretagne, avec une diffusion hebdomadaire revendiquée de 30.000 exemplaires. C’est un journal radicalement pro-israélien, pas peu fier d’avoir publié en 1896 le désormais célèbre manifeste du fondateur du sionisme Théodore Herzl, sous le titre « Une solution de la question juive ».
Il n’empêche : en acceptant de publier le reportage de M° Middleburgh, la rédaction a sans doute été sensible au malaise grandissant, dans les cercles juifs « libéraux », face à la barbarie de la politique israélienne.
Voici maintenant l’article http://www.thejc.com/print/114819 (traduction de l’anglais par CAPJPO-EuroPalestine)
« Suivez le conseil d’un avocat : visitez les territoires occupés »
Par M° David Middleburgh,
« Je reviens tout juste d’une tournée de trois jours en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, organisée par l’association pro-Israël et pro-paix Yachad. Les participants étaient tous de fervents sionistes, et, s’il n’y avait eu ici et là quelques cheveux gris et quelques visages ridés, on aurait pu dire qu’on formait une bande relativement jeune. En pratique, nous étions tous cependant des avocats chevronnés ainsi que quelques autres personnes ayant un intérêt prononcé pour les questions juridiques.
« L’objet de ce déplacement était de comprendre le contexte juridique de l’occupation. Temps fort de ce déplacement, une visite exceptionnelle à ces tribunaux militaires qui sont censés dire le droit (aux seuls citoyens palestiniens) en Cisjordanie. Je parle de visite exceptionnelle car nous avons été le premier groupe de Britanniques juifs à assister à une audience de tels tribunaux. Au cours de ces trois jours, nous avons par ailleurs rencontré un vaste éventail de représentants d’ONG israéliennes, ainsi qu’un dirigeant de l’organisation des colons Yesha, et un conseiller de haut rang du ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman.
« Mes conclusions ? D’abord, qu’il n’y a pas d’autre moyen, si on veut savoir ce qui se passe, que d’aller sur le terrain et être capable de poser les questions dérangeantes. J’avais pas mal d’idées préconçues, puisées dans des médias tant juifs que non juifs, qui se sont tout simplement révélées fausses.
« En second lieu, ceux qui considèrent que les accusations sur les violations systématiques des droits humains par l’Occupation ne sont que des mensonges d’anti-Israéliens, ne font que se tromper eux-mêmes. « Nous avons passé une matinée dans un tribunal militaire israélien, observant des garçons palestiniens âgés de 13 à 17 ans qui y comparaissaient, en présence de leurs mères, avec lesquelles ils parlaient. Il est clair que les enfants sont invariablement arrêtés de nuit, par des soldats pointant leurs armes sur eux ; et qu’ils sont ensuite enchaînés, les yeux recouverts d’un bandeau, et maintenant dans cette situation pendant des heures, sans manger ni boire, ni être autorisés à aller aux toilettes. Ils sont ensuite interrogés sans que leurs droits leur soient signifiés, hors la présence d’un avocat, et sans accès à leurs parents.

« L’ONG israélienne Military Court Watch a réalisé une enquête médico-légale détaillée, d’où il ressort que la moitié des enfants de l’échantillon avaient été arrêtés de nuit, et que 83% d’entre eux avaient reçu un bandeau sur les yeux. Tous les enfants que nous avons vu dans la salle du tribunal avaient les jambes entravées par des chaînes.
« Nous avons été surpris de l’apparente passivité des Palestiniens que nous avons vus dans cette salle. Les parents des enfants détenus étaient souriants et blaguaient entre eux, et nous n’avons pas décelé le moindre signe de colère. Cela ne veut évidemment pas dire que les parents se désintéressent du sort de leurs enfants emprisonnés.
« Mais il faut savoir que ces ‘procès’ se terminent par un taux de condamnations de 99,7%. La passivité que nous évoquons rend seulement compte de la résignation de gens face à cette implacable réalité : à quoi bon, dans un tel contexte, se battre pour obtenir des droits élémentaires ? J’ai eu le sentiment que le système judiciaire n’était que la feuille de vigne d’une justice arbitraire, où la question de l’éventuelle culpabilité de l’enfant n’était même pas un sujet de discussion. Ces tribunaux sont un des éléments d’un système qui maintient efficacement la société palestinienne dans un état constant de peur et d’incertitude.
« Alors, on peut se demander pourquoi les autorités éprouvent le besoin de maintenir une telle parodie de l’Etat de droit ? La réponse tient dans le fait que si l’on s’abstient de regarder les choses en profondeur, on peut continuer à prétendre que le système est équitable. Au tribunal, les prévenus sont légalement représentés, et les règles de la culpabilité fondée sur les preuves sont censées s’appliquer.
« Mais grattez le vernis, et la mascarade apparaît dans toute sa laideur, les condamnations étant régulièrement acquises sur le fondement d’aveux extorqués. Les prévenus en comparution immédiate savent qu’ils risquent gros s’ils plaident non coupables : en l’occurrence, des durées de détention provisoire supérieures à celles de leur condamnation immédiate s’ils plaidaient coupable. Dans cette situation kafkaïenne, aucun prévenu sain d’esprit ne plaide donc non coupable !
« Je pense donc aux juifs de la Diaspora qui sont de vrais amis d’Israël ont le devoir de se déplacer dans les territoires pour comprendre le problème, et, une fois que cela aura été fait, faire pression sur leurs propres amis en Israël, afin que ces derniers s’efforcent à leur tour de mettre fin à ce scandale.
« Si nous ne faisons rien, comment pourrons-nous nous plaindre si un jour, au réveil, nous découvrons qu’Israël, se conduisant comme un somnambule, est devenu un Etat paria ? »
Par David Middleburgh, Jewish Chronicle, 16 janvier 2014
CAPJPO-EuroPalestine


Pour finir, dans la rubrique, "Ils pourrissent la vie de la planète et de ses habitants !"

(source : Actualités des droits de l'enfant

Etats-Unis : 3 multinationales accusées de traite des enfants
Les fournisseurs et fabricants de cacao «Nestlé », « Cargill » et « Archer Daniels Midland » (AMD) sont accusés par trois Maliens d'avoir été complices de traite d'enfants. Les plantations fournissant le cacao aux trois groupes auraient incité de nombreux enfants, dans les années 1990, à passer la frontière entre le Mali et la Côte d'Ivoire pour travailler sur les plantations sans être rémunéré au final.
En décembre dernier, la justice américaine a décidé qu'elle était à même de juger les violations des droits de l'homme commises à l'étranger, ce qui n'était jusqu'à présent pas le cas. La même affaire avait été rejetée en 2010 pour cette raison.
Les entreprises concernées rejettent les accusations et affirment qu'elles respectent la réglementation internationale. « Cargill » s'est dit confiant quant à l'issue du procès, rappelant que l'entreprise n'expose pas les enfants au travail dangereux ou forcé et qu'elle s'y est notamment engagée par le biais de son initiative « Cocoa Promise ».
« Nestlé » a de son côté rappelé que les allégations n'avaient pas été prouvées, en insistant sur le fait que le travail des enfants était en désaccord avec les principes du groupe.
Les plaignants devront prouver que les entreprises ont sciemment enfreint les lois internationales et que ces infractions ont eu des conséquences importantes sur la traite des enfants.
Entre 300 000 et un million d'enfants auraient travaillé sur les plantations de cacao en Côte d'Ivoire et au Ghana entre 2007 et 2013.
JCC
(Source : Agro-média)

Bien le bonjour chez vous.
René.

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