(blog à finir et à corriger)
Et, dans la rubrique, "Il faudrait tous les pendre !", l'accord de zone de libre échange entre les Etats-Unis et l'Europe.
(source : green-efa.eu)
Et, en attendant, les multinationales américaines marquent des points en Europe pour empoisonner les citoyens. Merci l'Allemagne de merkel.
(source : Libération économie)
Alors que d'autres font ça :
(source : le Monde Economie)
Et, encore d'autres subissent cela :
(source : LerrybeRitfr.over-blog.com)
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Et, dans la rubrique, "Il faudrait tous les pendre !", l'accord de zone de libre échange entre les Etats-Unis et l'Europe.
(source : green-efa.eu)
Traité de libre-échange Europe-Etats-Unis
Sous la pression des critiques, la Commission européenne commence à redéfinir l'agenda de négociation sur l'investissement
A mesure que l'information circule sur l'agenda de négociation commerciale transatlantique, la Commission européenne et les gouvernements qui la soutiennent commencent à opérer des "replis stratégiques" sur certains sujets hautement conflictuels et dangereux pour notre souveraineté et notre démocratie. C'est le cas sur le fameux "tribunal arbitral investisseur-État" qui vise à renforcer de manière inacceptable les pouvoirs des investisseurs en leur offrant la capacité d'exiger des compensations financières si l'Union européenne, les Etats-membres ou les collectivités locales prennent par exemple des décisions en matière de protection de la santé, de l'environnement ou des travailleurs qui qui remettent en cause leurs perspectives de profit.
Commentant la toute dernière position de la Commission européenne sur le traité de libre-échange Europe-Etats-Unis, Yannick Jadot, Vice-Président de la commission du commerce international et coordinateur du groupe des Verts/ALE sur le TAFTA (TTIP) a estimé que:
"Ce recul de la Commission sur l'un des sujets les plus dangereux du traité transatlantique est une bonne nouvelle. Malgré l'opacité orchestrée par les gouvernements et la Commission sur cette négociation, le groupe des Verts/ALE et les organisations de la société civile n'ont cessé d'alerter leurs collègues au Parlement européen et les Etats sur les risques liés au chapitre sur l'investissement. Un tel mécanisme permet aujourd'hui à une multinationale comme Lone Pine d'exiger 250 millions de dollars de dédommagement au gouvernement québécois pour le moratoire qu'il a mis en place sur l'exploitation du gaz de schiste par la fracturation hydraulique. On peut s'étonner de la naïveté, de la paresse ou de l'incompétence des Etats-membres qui découvrent progressivement les dangers et l'absurdité de la négociation transatlantique engagée sous la pression du trio libéral atlantiste : Merkel, Cameron et Barroso. Le Commissaire de Gucht promet un débat public sur l'investissement: qu'il commence par rendre accessible aux citoyens son mandat de négociation et l'accord sur l'investissement signé avec la Canada. Il est encore temps de stopper la machine d'une négociation dont le seul objectif est de donner toujours plus de pouvoirs aux firmes multinationales, au détriment des citoyens, de l'intérêt général, du social, de l'environnement et de la capacité de l'Union européenne à construire un modèle de développement durable."
Et, en attendant, les multinationales américaines marquent des points en Europe pour empoisonner les citoyens. Merci l'Allemagne de merkel.
(source : Libération économie)
UE: l’Allemagne lâche la France et va permettre la culture d’un nouvel OGM
(MIS À JOUR : )
Un nouvel OGM, le maïs TC1507 du groupe américain Pionneer, devrait être autorisé à la culture dans l’UE la semaine prochaine grâce à l’abstention de l’Allemagne, car cette position équivaut à un accord, ont indiqué mercredi à l’AFP plusieurs sources européennes.
«L’Allemagne est en train de passer du contre (l’autorisation de culture) à l’abstention», ont confié deux sources proches du dossier.
Les ministres de l’UE chargés des Affaires européennes doivent se prononcer sur la mise en culture de cet OGM lors d’une réunion à Bruxelles mardi prochain.
Si le gouvernement allemand s’abstient lors de ce vote cela équivaudra à donner un accord à la demande d’autorisation de culture. «Si aucune majorité qualifiée n’est réunie contre la demande, parce qu’un Etat s’abstient, alors elle sera automatiquement approuvée», a expliqué Tonio Borg dans un entretien diffusé par Vieuws, un média internet spécialisé dans les affaires européennes.
La France hostile à une autorisation de culture de cet OGM comptait sur le soutien de Berlin.
Selon un négociateur européen, l’Allemagne s’était ralliée dans un premier temps au camp français, laissant pour la première fois entrevoir la possibilité d’un rejet d’autorisation.
Mais la grande coalition dirigée par Angela Merkel est divisée sur la question et faute d’accord, la consigne donnée à son représentant mardi prochain sera l’abstention, a-t-on expliqué.
La Commission européenne avait relancé cet épineux dossier en novembre, après avoir été condamnée par la Cour de Justice de l’UE pour les retards pris dans la procédure d’autorisation, lancée en 2001 et bloquée depuis 2009 par les dissensions entre Etats. A l’époque, six pays avaient voté pour l’autorisation (Royaume-Uni, Espagne, Finlande, Suède, Roumanie et Estonie), douze contre, dont la France, et neuf, dont l’Allemagne, s’étaient abstenus.
Le ministre français de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, a réaffirmé la détermination de la France à fermer les champs de l’UE à cette culture, et à réformer le cadre juridique européen. Paris refuse d’autoriser ce maïs «pour des questions de fond» et parce que l’entreprise n’a toujours pas répondu à la demande de l’Efsa (Autorité européenne de sécurité des aliments) «de préciser un certain nombre de règles (...) sur les impacts environnementaux».
Le Parlement européen a aussi appelé au rejet de la demande d’autorisation, par 385 voix contre 201 et 35 abstentions. Quatre OGM ont obtenu une autorisation de culture dans l’UE, mais un seul est encore cultivé dans quelques Etats, le maïs MON810 du groupe américain Monsanto, qui a demandé le renouvellement de cette autorisation. Les autres, deux maïs (BT176 et T25) et la pomme de terre Amflora, ont été abandonnés.
(source : le Monde Economie)
Entre 2010 et 2014, la surface du vignoble français « bio » aura triplé
Le Monde.fr | • Mis à jour le |Par Laurence Girard
Pour la première fois en 2014, la cuvée du domaine Le Clos des Jarres portera sur l'étiquette le label « Agriculture biologique ». Vivien Hemelsdael, son propriétaire, a donc choisi, comme 750 autres viticulteurs, de la faire déguster à Millésime Bio. Ce salon, qui s'est tenu du lundi 27 au mercredi 29 janvier, àMontpellier, a réuni producteurs et acheteurs du monde entier.
M. Hemelsdael a repris les vignes familiales en 2010. « J'ai fait un BTS de viticulture en Alsace et, pendant mon stage, j'ai découvert la biodynamie[valorisation de la plante dans son milieu naturel] », explique-t-il. Il a ensuite fait son expérience dans le Sud-Ouest, mais aussi en Nouvelle-Zélande. De quoi sefamiliariser avec de nouveaux cépages, mais aussi amasser un pécule de départ.
« PLUS DE DIVERSITÉ, PLUS DE GOÛT »
Ses parents pratiquaient déjà l'agriculture raisonnée, en se passant d'engrais chimiques, et vendaient leur vin à la coopérative. M. Hemelsdael a choisi de créerson domaine avec une mise en bouteille sur la propriété de 12 hectares. Il a aussi décidé de franchir le pas du « bio ». « En accompagnant la vigne, en la laissantvivre, elle va donner plus de diversité, plus de goût », explique-t-il.
Mais le jeune viticulteur a été confronté aux difficultés de l'entreprise. Trois années de « purgatoire » avant d'obtenir la certification. La première année, il a été rattrapé par les maladies, mildiou et oïdium, bêtes noires de la profession. Des vignes ont également souffert de la concurrence des bandes enherbées laissées sous les ceps et ont pâti du manque d'eau.
Résultat : en 2011, les rendements ont baissé de 25 % à 30 %. Depuis, une vigilance renouvelée comme l'investissement dans une « décavaillonneuse », qui retourne le sol sous les rangs de vignes, ont fait remonter les rendements à des niveaux comparables à ceux obtenus avant le passage en bio.
« LE BIO NÉCESSITE PLUS DE MAIN-D'ŒUVRE »
Autre difficulté : le viticulteur « fonctionne quasiment en autofinancement ». « Or, quand vous débutez, il faut attendre près de deux ans avant d'engranger les premières recettes », explique M. Hemelsdael. Sans compter les heures de travail : « Le bio nécessite plus de main-d'œuvre. » D'autant qu'il a opté pour la vendange manuelle, même si ce n'est pas dans le cahier des charges du bio.
Mais la démarche du Clos des Jarres et les dégustations de ses vins du Minervois et des côteaux de Peyriac ont déjà conquis des cavistes et des restaurateurs. Une clientèle recherchée par le viticulteur qui n'imagine pas sesvins dans les supermarchés. Il exporte également ses bouteilles vendues entre 7 et 10 euros, en Suisse, en Belgique et en Suède.
Est-ce facile de commercialiser du vin bio aujourd'hui ? « Si j'étiquette seulement Minervois bio, cela ne suffit pas », reconnaît M. Hemelsdael. Il est vrai que sa région, le Languedoc-Roussillon, est aujourd'hui, avec ses 1245 viticulteurs et 20 000 hectares cultivés selon les normes du label, la première région viticole bio de France. Elle devance Provence-Alpes-Côte d'Azur et l'Aquitaine.
« UNE FAÇON DE REVALORISER LEUR TRAVAIL »
La viticulture est la filière agricole qui a le plus vite embrassé le bio. « En 2014, nous devrions atteindre en France les 60 000 hectares certifiés bio, contre 20 000 en 2010, soit plus de 8 % de la surface totale du vignoble. Nous avions besoin de ce volume pour nous développer », affirme Patrick Guiraud, vigneron au Domaine de la Fourmi, certifié bio en 1997, et président de Sudvinbio, l'interprofession des vignerons bio du Languedoc-Roussillon.
Les coopératives, les marques, la grande distribution ont emboîté le pas aux précurseurs. « Nous vendons 300 000 bouteilles de clairette de die bio. Près de 20 % de la surface du vignoble a été convertie. C'était une façon pour les viticulteurs de revaloriser leur travail », dit Jean-Louis Bergès, directeur général de la coopérative Jaillance.
Selon l'interprofession, le chiffre d'affaires de vente des vins bio en France a encore progressé de 15 % en 2012, pour atteindre 413 millions d'euros. Mais le nombre de consommateurs, estimé à un Français sur trois, stagne. Risque-t-on l'engorgement ? « Nous avons créé un léger déséquilibre. Maintenant, il nous fauttrouver de nouveaux consommateurs », reconnaît M. Guiraud, qui souhaiterait « un soutien pour communiquer auprès du grand public. Il faut sensibiliser le consommateur à l'intérêt de la viticulture bio, en terme environnemental mais aussisocial, car une exploitation bio emploie deux fois plus de personnel. »
M. Guiraud note aussi un ralentissement des conversions au bio, qui devrait limiterle déséquilibre. Le nombre d'hectares en conversion en bio est passé de 32 000 à 20 000 entre 2011 et 2012.
« C'est plus la conjoncture économique qui m'inquiète que l'évolution du marché du bio. Par rapport à des caves coopératives ou des négociants qui font du vin bio en gros volume, nous, petits vignerons avons une histoire à raconter. Et notre vin plaît », conclut M. Hemelsdael.
- Laurence Girard
Journaliste au MondeSuivre Aller sur la page de ce journaliste
(source : LerrybeRitfr.over-blog.com)
Chateaumeillant : Emile fume au cul d'une vache et prend feu
Emile Boudin, agriculteur dans le Saint-Amandois, n'est pourtant pas un perdreau de six semaines. Aguerri au travail des champs et au travail des bêtes depuis son plus jeune âge (il a 64 ans), Emile avait su prendre des précautions élémentaires tout au long de sa vie professionnelle. Mais que s'est-il passé ce lundi après-midi ? Pourquoi a-t-il fumé au cul de sa vache préférée ?
"J'étais sur mon tracteur, explique Marius, le voisin de parcelle d'Emile. Quand j'ai vu une gerbe de feu là, à quoi, vingt mètres. Et j'ai entendu Emile crier. Quand je suis arrivé, ses vêtements avaient pris feu. Avec la longue qui trainait par terre, je l'ai tiré dans l'abreuvoir. Emile s'est éteint." Eteint au figuré car au propre, la victime est toujours en vie. Sans la sagacité de son voisin de champ, Emile aurait pu souffrir de blessures beaucoup plus graves. Mais l'épaisseur de ses vêtements et leur solidité, ont empêché Emile de rôtir comme une pièce de boeuf.
C'est un accident unique
"C'est la première fois de ma vie que je vois ça" ajoute Marius, encore sous le choc."Emile sait qu'il ne faut pas fumer dans l'étable, ni même au cul des bêtes. Quand elles pètent, cela peut se terminer très mal. Et c'est ce qui s'est passé". Emile allait rentrer ses bêtes pour la traite. Arrivé derrière Menthol, une vache dont le lait sentirait un peu la menthe, Emile se roule une cigarette avec son fidèle tabac brun. Et c'est au moment de l'allumer avec son briquet que le drame se produit.
"J'ai pouirtant vu la queue de la vache se relever légèrement. Ce devait être un signe qui ne trompe pas" raconte Emile sur son lit d'hôpîtal. Il a suffit d'un dixième de seconde, il a suffi que le pêt de la vache, chargé de méthane se déclenche au moment où Emile a allumé son briquet pour que tout explose. Marius en reste hébété, debout, près de l'herbe brûlée. Sans son voisin et sans l'abreuvoir tout proche, la vache faisait un mort. Menthol accuse le coup. Prise en charge par une cellule psychologique, la vache devrait retrouver très bientôt le chemin d'un pâturage. Emile l'a confirmé à Marius : à partir de maintenant, je vapote.
Antoine Salers
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