Salut aux citoyens américains que Exxon (groupe rockefeller) empoisonne avec son gaz et pétrole de schiste, sans pratiquement aucune indemnisation.
Eh, oui, mes chers cinq lecteurs, "ILS NE NOUS LACHERONT PAS !"
En effet, l'industrie alimentaire s'emparent du BIO !
Ils vont s'arranger en mettant un pourcentage d'Ogm dans le bio pour nous resservir les mêmes merdes.
Seuls des regroupements de producteurs pourra sans doute échapper à cette tendance lourde.
Organisons-nous en mettant en place, surtout aux Etats-Unis des réseaux producteurs-consommateurs en direct.
Seul manière de nous assurer une alimentation saine.
Les trusts agro-alimentaires sont en train d’avaler le bio
THE CORNUCOPIA INSTITUTE
jeudi 27 février 2014
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Les grandes entreprises agro-alimentaires des Etats-Unis achètent de plus en plus de petits producteurs de produits d’agriculture bio, révèle une étude.
La concentration des entreprises de la chaîne alimentaire a été largement cachée aux consommateurs. Les choses changent, grâce à des outils infograhiques comme celui de Philip Howard, publié pour la première fois en 2003.
Mis à jour le 13 février, le tableau donne un aperçu de la structure de l’industrie alimentaire biologique, montrant les acquisitions et les alliances des cent plus importants fabricants de produits alimentaires en Amérique du Nord. Le tableau permet aux consommateurs de voir en un coup d’oeil quelles entreprises dominent le marché du bio aux Etats-Unis.
Les principaux changements depuis la dernière version, en mai 2013, montrent l’acquisition en décembre 2013 par WhiteWave de la firme Earthbound Farm, le plus grand fournisseur de produits biologiques de la nation, pour 600 millions de dollars. Coca-Cola a quant à lui acheté une participation de 10 % dans Green Mountain Coffee.
Le graphique montre que de nombreuses marques emblématiques organiques sont la propriété des titans de la malbouffe, vendeurs d’aliments transformés et sucrés, les mêmes qui ont dépensé des millions pour empêcher les initiatives d’étiquetage des OGM en Californie et à Washington.
General Mills, Coca-Cola, JM Smucker et de nombreuses autres sociétés propriétaires de marques bio ont dépensé de grosses sommes pour refuser aux citoyens le « droit de savoir ce qu’il y a dans leur nourriture ».
« Les consommateurs qui veulent consommer des produits alimentaires conformes à leurs idéaux d’agriculture bio doivent être informés et choisir des marques indépendantes », conseille Philip Howard qui a réalisé ce graphique pour l’institut Cornucopia.
Cet institut de recherche sur l’agriculture et l’alimentation fournit aux consommateurs et aux petits fermiers en agriculture biologique des informations qui défendent l’écologie et la sagesse économique, principes de base d’une agriculture soutenable et biologique.
Source : Article en anglais de Cornucopia, traduit par Elisabeth Schneiter pour Reporterre.
Des holdings, des fondations et des filiales dans le monde entier, enchevêtrées dans une structure complexe. Les dirigeants de la multinationale suédoise Ikea cultivent soigneusement l’opacité et la dissimulation. Et ont un faible pour les paradis fiscaux et les montages financiers qui permettent « l’optimisation » fiscale : éviter le plus possible de s’acquitter de l’impôt. Petite plongée dans les ramifications de ce labyrinthe, bien loin des idées philanthropiques affichées par ses fondateurs.
Une petite balade chez Ikea pour moderniser votre cuisine, ou meubler votre nouvel appartement ? Votre déambulation dans l’un des 29 magasins géants que compte l’Hexagone se soldera par un chèque qui grèvera peut-être votre budget vacances. Mais consolez-vous, votre argent, lui, va voyager : un aller simple pour les Pays-Bas, une halte au Luxembourg, un passage au Liechtenstein, peut-être même un séjour ensoleillé aux Antilles néerlandaises. Pour atterrir en Suisse, dans la poche de son fondateur Ingvar Kamprad, dont le groupe, aux multiples ramifications, se sera acquitté d’une fiscalité minime. Tel est le complexe circuit que décrypte un rapportpublié par Attac Allemagne sur la multinationale d’origine suédoise.
En juillet dernier, Ikea a carrément refusé d’être auditionné par la mission d’information de l’Assemblée nationale sur l’optimisation fiscale des entreprises, tout comme Apple et Facebook. Car le géant suédois du meuble cultive l’opacité. Son concept ? Tiroirs à double-fond, placards secrets et labyrinthe fiscal. Derrière la marque, se cachent en effets plusieurs holdings, des fondations, et une foule de filiales. Un organigramme très complexe, composée de branches implantées à travers toute l’Europe, au Liechtenstein ou au Luxembourg. Ce qui permet au groupe de pratiquer l’optimisation fiscale à grande échelle, estime Attac Allemagne. Un labyrinthe bien plus compliqué que la promenade fléchée imposée aux clients de ses magasins.
Une fortune installée en Suisse
Le fondateur d’Ikea, Ingvar Kamprad, utilise d’abord une astuce évidente pour payer moins d’impôts : vivre en Suisse. L’entrepreneur aujourd’hui âgé de 88 ans s’y est installé il y a plusieurs décennies. Pratique, pour l’une des plus grandes fortunes du monde (selon le classement établi par Forbes). Certes, officiellement, Ingvar Kamprad n’est plus propriétaire d’Ikea. L’octogénaire n’est plus à la tête du groupe depuis 1988 et a quitté la présidence de son conseil de surveillance en 2006. Mais, il reste « conseiller principal » du conseil de surveillance de l’un des holdings du groupe, Ingka, où il a aussi placé ses fils. « Dans les faits, il contrôle le groupe par le biais de l’une des sociétés d’Ikea, Inter Ikea, de manière indirecte mais toujours effective et autocratique », souligne le rapport d’Attac.
Inter Ikea est l’un des trois holdings qui composent le groupe. Mais celui qui se trouve en haut de la pyramide, c’est Ingka, société mère de tout le reste, qui a son siège aux Pays-Bas. Or, ce holding est détenu à 100% par une fondation, la Stichting Ingka, elle aussi de droit néerlandais. Une fondation à la tête d’un groupe qui réalise 28,5 milliards d’euros de chiffres d’affaires ? [1] Le modèle semble pour le moins original ! Il permet au fondateur d’Ikea de se prémunir contre une reprise de la société par des acheteurs extérieur. Mais il semble bien qu’il protège aussi du fisc.
Une première fondation basée aux Pays-Bas
En tant que fondation, la Stichting Ingka est considérée comme une structure à but non lucratif. « Comment la direction d’un fabricant de meubles peut-être une activité d’intérêt général, cela reste le secret de l’autorité fiscale néerlandaise », s’interroge Attac. Proposer des meubles pas chers et inciter des millions de personnes à s’initier au bricolage relèvent peut-être de l’intérêt général... La fondation Ingka affiche en tout cas un patrimoine de 36 milliards d’euros, ce qui en fait l’une des plus riches du monde.
« Aux Pays-Bas, les revenus d’une fondation de bienfaisance qui proviennent d’une activité d’entreprise sont soumis à l’impôt sur les sociétés, explique Karl-Martin Hentschel, auteur du rapport. Mais cela ne vaut pas pour les autres revenus de placements et du patrimoine de la fondation, soit vraisemblablement 17,9 milliards d’euros de liquidité et de titres pour la fondation Ingka. » Autre conséquence du modèle de la fondation, qui renforce encore un peu plus l’opacité sur les finances d’Ikea : « La fondation Ingka n’est pas obligée de publier un bilan annuel. A ce niveau là aussi, il y a dissimulation. »
Une seconde fondation au Liechtenstein
Dans les faits, c’est une autre fondation, détenue et financée par la première, la fondation Ikea, qui met en œuvre les activités philanthropique du groupe. Les fonds de la fondation mère Ingka ne sont ainsi « utilisables que de deux manières : soit ils sont réinvestis dans le groupe Ikea, soit ils sont donnés à des fins philanthropiques via la fondation Ikea », précise le site français du fabricant de meuble. Une troisième fondation, Imas, a, elle, pour fonction de gérer le patrimoine financier d’Ingka. Viennent ensuite les filiales de la holding Ingka : Ikea Industrie, Swedwood, Swedspan, Ikea Food Services pour les restaurants, Ikea Trading services…
Vous êtes déjà perdus ? Entre l’espace cuisine et le coin chambre, il reste encore à explorer la deuxième grande branche du fabricant de meubles : le groupe Inter Ikea. Il est légalement indépendant du groupe Ingka. Mais les deux opèrent sous la même marque : Ikea. Et sur le même modèle qu’Inkga, Inter Ikea est également détenu par une fondation, du nom d’Interogo. Celle ci-est basée au Liechtenstein, paradis fiscal au cœur de l’Europe. L’objectif principal de cette fondation n’est pas d’œuvrer pour l’intérêt général, mais, comme l’explique Ikea, « d’être propriétaire et de gouverner le groupe Inter Ikea, d’investir dans le groupe, et, par là, dans l’expansion du concept Ikea, dans le but de sécuriser l’indépendance et la longévité du groupe et du concept Ikea. » Manifestement, cette longévité passe par l’optimisation fiscale. Selon des recherches d’une télévision suédoise (STV) en 2011, la fondation Interego aurait permis au fondateur Ingvar Kamprad d’économiser en 20 ans entre 2,3 et 3,2 milliards d’euros d’impôts [2].
Une troisième société au Luxembourg, avec une filiale aux Antilles
Troisième branche de la pieuvre jaune et bleue : le groupe Ikano, fondé en 1988, est la propriété des trois fils d’Ingvar Kamprad. Cette société-ci, basée au Luxembourg, se compose d’un demi-douzaine de branches et de plus d’une dizaine de filiales dans le monde entier. Elle s’occupe de gestion financière, d’activités bancaires, d’assurance, de gestion immobilière… Parmi ses filiales, Ikano capital, une société de gestion du patrimoine basée en Suisse. Et une branche de la compagnie d’assurance Dutch Nordic Insurance, implantée dans le paradis fiscal de Curaçao, aux Antilles néerlandaises.
Combien d’impôt paient donc en fin de compte toutes ces branches du géant suédois du meuble ? Attac Allemagne a tenté le calcul. En 2012, le groupe Ingka, la société mère, a payé 695 millions d’euros d’impôts sur les bénéfices [3]. Ce qui correspond à un taux d’imposition de 17,8% [4]. Pour le groupe Inter Ikea, les impôts payés s’élevaient la même année à 58 millions d’euros. Ce qui correspond à un taux d’imposition de 11,6% au maximum. « Aucun chiffre n’est disponible sur les impôts payés par le groupe Ikano », précise Attac.
Selon le député socialiste Pierre-Alain Muet, rapporteur de la Mission d’information de l’Assemblée nationale sur l’optimisation fiscale des entreprises, Ikea a excusé cet été son refus d’être auditionné au prétexte « qu’elle ne disposait malheureusement pas de compétence dans ce domaine très technique. » Un argument « soit improbable soit inquiétant pour une entreprise de cette taille », réagit le député. À voir la complexité de l’organisation du groupe, le manque de visibilité semble faire partie intégrante de la stratégie d’Ikea. Au risque que les dirigeants eux-mêmes s’y perdent. Et surtout l’administration fiscale. « Pour nous, les enfants sont les personnes qui comptent le plus au monde », proclame la fondation Ikea. De là à s’acquitter pleinement de l’impôt pour financer l’éducation ou la santé publiques, il ne faut pas exagérer.
Rachel Knaebel
Photo : Le ferry de l’Ile de Wight, Red Osprey, aux couleurs d’Ikea. Source
Eh, oui, mes chers lecteurs, l'évasion fiscale qui pourrait couvrir le déficit de la sécurité sociale.
Allons, un peu de courage, monsieur le président des français, vous en avez du fric à ramasser au lieu de prévoir d'en donner encore et encore aux banques.
Un peu d'allant que diable !
Mais, non, il n'aura pas ce courage là, lui, son projet est de nous mettre la tête sous l'eau.
(source : ufal.info)
Le gouvernement prépare un plan d’austérité historique en matière de dépenses de santé
Le journal Les échos du 18 février nous annonce le projet que prépare le gouvernement Hollande/Ayrault en matière de réduction drastique des dépenses de santé. Principal poste de dépenses visées par le plan d’économies gouvernemental de 50 milliards d’euros à l’horizon 2017, les dépenses de santé – 185 milliards d’euros par an- sont une nouvelle fois dans le collimateur.
Déjà fortement affectées par 10 années de plans d’économies aveugles qui se sont traduites par une explosion du reste à charge pour les assurés sociaux et par une asphyxie de l’hôpital public, les dépenses de l’assurance maladie ne devraient pas dépasser 2 % par an entre 2015 et 2017. Bien que la progression des dépenses soit devenu systématiquement inférieure à l’ONDAM (l’objectif d’évolution des dépenses d’assurance maladie votée par le Parlement), le gouvernement estime qu’il y a lieu d’aller beaucoup plus loin et de viser un progression maximale des dépenses remboursées de 1,75%.Que l’on ne s’y trompe pas, c’est un “tour de vis historique”.
Rappelons que l’augmentation des dépenses de santé ne tient nullement à l’incurie de l’assurance maladie et encore moins au comportement irresponsable des assurés sociaux. Les facteurs d’augmentation ds dépenses de santé sont avant tout socio-démographiques : vieillissement de la population, techniques : mise sur le marché de nouveaux traitements innovants donc plus coûteux, économiques : effet prix lié au rattrapage de l’inflation ou à l’augmentation des honoraires des professionnels de santé… Précisons en outre que les 2/3 des dépenses de santé concernent une minorité des patients admis en affection longue durée, autrement dit des malades souffrant d’affections graves, durables et hautement invalidantes et qui bénéficient (encore) d’une prise en charge quasi-intégrale de leurs dépenses de soins. Enfin, les plus pauvres bénéficient de la CMU qui garantit un panier de soins a minima pour ceux qui n’ont aucune ressource.
Les mesures d’économies annoncées ne seront pas décidées avant avril et le gouvernement s’est engagé à ne pas diminuer le montant des remboursements des assurés. Comment le croire ? Certes, le gouvernement va ressortir la recette déjà usée jusqu’à la corde de restructuration des hôpitaux ou de déremboursement des médicaments dont le service médical rendu est jugé insuffisant. Autant de solutions déjà surexploitées et qui ne pourront empêcher le gouvernement de précipiter le basculement de nouveaux pans entiers de dépenses de l’assurance maladie vers l’assurance complémentaire privée. Les Echos relatent pour finir les propos -d’un rare cynisme- d’un conseiller gouvernemental : « Difficile mais pas impossible. L’avantage de la période actuelle, c’est qu’on pourra accélérer des chantiers qui n’avancent pas assez vite ». Façon assez obscène de se féliciter de la crise économique et sociale actuelle !
Les économies ne pourront être trouvées qu’à travers un nouveau déremboursement des dépenses de santé pour le plus grand nombre, ce qui touchera durement les assurés sociaux “trop pauvres pour être riches et trop riches pour être pauvres”, ne bénéficiant ni d’une complémentaire santé généreuse ni du bénéfice de la CMU. Voilà qui ne manquera pas de conforter le sentiment d’exaspération sociale actuel de la part de travailleurs pauvres qui ont le sentiment d’être les sempiternels laissés pour compte de notre système social. Déjà lourdement pénalisés par les diverses générations de déremboursement (participation forfaire, franchises, augmentation du forfait hospitalier etc…), les assurés sont déjà près de 15 %, selon l’IRDES, à renoncer aux soins. Cela ne fait que retarder les traitements et … accroît in fine le montant de la facture de santé car les assurés sociaux sont de plus en plus nombreux à consulter en dernier recours.
L’UFAL fait de l’accès à la santé pour tous l’un des points d’ancrage de sa revendication militante. Notre mouvement est bien sûr favorable à une réforme de notre système de santé. Mais nous estimons qu’elle doit passer avant tout par le renforcement de l’assurance maladie et la sanctuarisation de l’hôpital public. De même nous estimons urgent de sortir du carcan de l’exercice libéral de la médecine et de jeter les bases d’une médecine salariée de haut niveau alliant prévention et renforcement du rôle social des praticiens et qui s’exercerait dans un cadre expurgé des réflexes corporatistes et des ordres professionnels réactionnaires. Autant de réformes qui sont à l’opposé du renforcement et de l’extension d’un système de santé à plusieurs vitesses que le gouvernement socialiste prépare.
En réalité, si le gouvernement annonce 50 Milliards d’économies au détriment des services publics et des dépenses sociales, donc sur le dos des citoyens et des familles, c’est pour mieux continuer à verser des centaines de milliards de subventions au patronat (allègement de charges, crédit impôt compétitivité, pacte de responsabilité -le tout sans aucune garantie de création d’emploi), et à alimenter la finance internationale via le remboursement de la dette publique privatisée.
Néanmoins, une bonne nouvelle :
Aux Etats-Unis, Mosanto portent systématiquement plainte contre les agriculteurs dont les cultures sont contaminés par les Ogm des voisins en prétextant une utilisation illégale de ses semences.
En Australie, pour se défendre, les agriculteurs bio sont obligés de porter plainte contre leurs voisins qui contaminent leurs culture.
Le procès intenté par Steve Marsh contre son ancien ami d'enfance, Michael Baxter, a démarré cette semaine devant la cour suprême de l’Etat d'Australie occidentale. Le plaignant réclame des dommages et intérêts et une injonction visant à protéger ses cultures d'une nouvelle éventuelle contamination. Steve Marsh a perdu sa certification d'agriculture biologique pour 70% de ses terres en 2010. Des graines OGM provenant de la ferme de son voisin avaient été dispersées par de forts vents. Elles avaient contaminé deux tiers de son terrain, soit 325 hectares, causant de lourdes pertes financières.
«La pire des décisions»
Un nouvel OGM, le maïs TC1507 du groupe américain DuPont-Pioneer, va être autorisé à la culture dans l'Union européenne, malgré l'opposition de 19 pays. Ceux-ci ne totalisaient que 210 voix, alors que la majorité pour bloquer l'autorisation était de 260 voix. Les abstentions allemande, belge et portugaise ont pesé lourd. «C'est la pire des décisions au pire des moments», a regretté la ministre hongroise des Affaires européennes.
Mais le paysan n'a pas pu se retourner contre Monsanto, qui détient le brevet du colza incriminé. «La firme se protège en faisant signer un contrat à tous ceux qui achètent ses semences», explique Rachel Dujardin, de Safe Food Foundation, sur le siteBastaMag. En cas de contamination génétique, la multinationale n'est pas responsable. «Si Steve gagne, cela créera un précédent qui aidera les agriculteurs dans leur bataille pour rester exempts d’OGM», précise Rachel Dujardin. «Cette affaire va décider des droits des paysans à cultiver ce qu'ils souhaitent et de la manière dont ils le souhaitent, sur leur ferme», a déclaré l'un des avocats du plaignant.
Jim Whelan, chercheur à l'Université de La Trobe à Melbourne, estime que ce procès reflète le débat autour des OGM. Ceux-ci sont, selon lui, diabolisés dans l'opinion publique. Et leurs effets bénéfiques sont souvent ignorés. «Il est malheureux que les recherches allant dans le sens des OGM ne soient que rarement reprises par la presse», déplore-t-il.
(mag/afp)
De toute façon, mes chers lecteurs, le gouvernement préfère inonder l'atmosphère de saloperies pour diminuer l'effet du réchauffement climatique, soi-disant, parce que ses industriels veulent polluer les States comme ils l'entendent.
Des groupes industriels et des États républicains veulent invalider certaines mesures de lutte contre le réchauffement climatique jugées trop coûteuses.
"C'est un problème environnemental urgent, et il ne fera que s'aggraver avec le temps (...) nous créons une plus grande menace pour les générations futures", a plaidé, lundi 24 février, Donald Verrilli, l'avocat du gouvernement Obama, presqu'ouvertement soutenu, tout au long de l'audience, par les quatre juges progressistes de la Haute Cour.
Certains groupes industriels et États, comme le Texas (sud) et le Michigan (nord), ont fait appel à la plus haute juridiction du pays pour qu'elle invalide certaines réglementations mises en place par l'Agence fédérale de l'environnement (EPA) et qui imposent des contrôles d'émissions de gaz à effet de serre, dont le dioxyde de carbone (CO2), pour les usines les plus polluantes souhaitant s'étendre ou se moderniser.
Les contrôles les plus coûteux, les plus complexes et les plus nocifs qu'on n'ait jamais vus (...) et qui menacent notre compétitivité mondiale
Le champ des règlementations mises en cause est relativement limité : il ne vise que les centrales électriques au charbon, raffineries, aciéries ou usines chimiques émettrices statiques de gaz à effet de serre, et il est donc peu probable qu'une condamnation de l'EPA résonne comme une remise en cause des efforts environnementaux de l'administration Obama.
Pour le Groupement américain des industries manufacturières (NAM), représenté à l'audience par l'avocat Peter Keisler, l'EPA a abusé de son autorité, en vertu de la loi, en mettant en place "les contrôles les plus coûteux, les plus complexes et les plus nocifs qu'on n'ait jamais vus (...) et qui menacent leur compétitivité mondiale".
Un débat qui porte sur 3% des émissions de gaz à effet de serre
Donald Verrilli a appelé la Cour suprême à ne surtout pas donner raison aux groupes industriels car cela reviendrait à "invalider 34 ans d'interprétation par l'EPA" des émissions les plus polluantes. Mais "34 ans d'interprétation n'a pas valeur de loi, je ne pense pas que ce soit un bon argument", lui a rétorqué le juge conservateur Antonin Scalia.
En outre, "si vous gagnez, 86% des gaz à effet de serre seront régulés, si vous perdez, 83% (seront toujours couverts), c'est un combat pour à peine 3% des émissions", a argué le président conservateur John Roberts.
Mais "3% ce sont des milliers et des milliers d'entités", a renchéri la juge progressiste Sonia Sotomayor, dans des échanges marqués par la préférence politique des juges. Leur décision, attendue fin juin, dépendra certainement du vote du juge Anthony Kennedy."
Pourtant, agir, donne des résultats, même aux Etats-Unis, notamment sur l'obésité des enfants. C'est sans doute la raison pourquoi l'agro-alimentaire balance un maximum de sucre et de faux sucre dans la nourriture, car, pour le moment, ce sont les gosses européens qui sont atteint très jeune d'obésité.
Mais, en Europe ou en France, les experts passent de l'administration publique de contrôle sanitaire à des postes de responsabilités dans les multinationales sans que personne ne trouve rien à redire.
(source : idem)
INFOGRAPHIE. Baisse spectaculaire de l'obésité chez les enfants américains
Le nombre d'enfants obèses âgés de deux à cinq ans a baissé de 43% en huit ans.
L'obésité a baissé de façon spectaculaire en près d'une décennie aux États-Unis chez les très jeunes enfants, a révélé mardi 25 février une enquête nationale. En revanche, l'épidémie stagne à un niveau élevé chez les adultes.
Le nombre d'enfants obèses âgés de deux à cinq ans a baissé de 43% en huit ans, passant de 14% en 2003-2004 à un peu plus de 8% en 2011-2012, précise cette recherche, parue dans le Journal of the American Medical Association (Jama).
(Crédit : Damien Hypolite)
Ce recul est important car d'autres études montrent qu'être en surpoids à ce stade de la vie multiplie par cinq le risque d'être obèse à l'âge adulte.
Et l'obésité augmente en outre fortement les risque de diabète, de maladies cardiovasculaires ou de cancer.
En revanche le taux d'obésité s'est stabilisé sur la même période au sein des autres groupes de la population.
"Nous continuons à voir des signes d'une diminution de l'obésité chez certains enfants aux Etats-Unis", s'est félicité dans un communiqué le directeur des Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC, Centers for Disease Control and Prevention), le Dr Tom Frieden.
Baisse de la consommation de sodas
D'autres statistiques des CDC ont aussi montré une nette diminution de l'obésité chez les enfants de deux à quatre ans de familles défavorisées participant à des programmes fédéraux de nutrition, a rappelé Tom Frieden.
"Tout cela confirme, qu'au moins chez les enfants, on peut changer la situation et commencer à faire reculer l'épidémie d'obésité", juge le Dr Frieden.
Les raisons précises de ce recul chez les 2 à 5 ans ne sont pas claires mais un grand nombre de crèches ont commencé à améliorer la nutrition et à offrir davantage d'activité physique ces dernières années.
Les statistiques des CDC révèlent également une diminution chez les jeunes de la consommation de boissons sucrées, comme les sodas. Un autre facteur pourrait être un accroissement du nombre d'enfants nourris au sein aux États-Unis, ce qui réduit le risque d'obésité.
Des habitudes plus saines commencent à devenir la norme
"Super nouvelle", s'est félicité sur Twitter mardi le bureau de la Première dame des États-Unis, Michelle Obama, qui mène actuellement une campagne contre l'obésité. Citée dans le communiqué des CDC, la 1ère dame américaine s'est déclarée "ravie des progrès accomplis ces quelques dernières années pour faire baisser les taux d'obésité parmi les plus jeunes des Américains".
"Avec la participation des enfants, des parents et des communautés dans le mouvement 'Let's Move!' ces quatre dernières années, des habitudes plus saines commencent à devenir la norme", a-t-elle ajouté.
La Maison Blanche doit révéler jeudi un nouvel étiquetage indiquant la valeur nutritionnelle des produits alimentaires, et ce pour la première fois depuis deux décennies.
Cynthia Ogden, principal auteur de ces travaux, a examiné l'évolution de l'obésité et d'excès pondéral chez les jeunes et les adultes dans un groupe représentatif de 9.120 personnes en 2011-2012.
35% d'adultes obèses
La fréquence d'un poids élevé pendant une longue période était de 8,1% parmi les enfants de la naissance à deux ans en 2011/2012, avec une nette différence entre les garçons (5%) et les filles (11,4%).
Pour les deux à 19 ans, 31,8% étaient en surpoids ou obèses. Parmi les adultes, plus des deux-tiers (68,5%) souffraient soit d'un excès de poids, soit d'obésité -qui touche 34,9% de ce groupe -, avec un indice de masse corporelle ou IMC (poids divisé par le carré de la taille) de 30 ou plus. Dans ce groupe, 6,4% étaient de grands obèses, avec un IMC de 40 et plus.
Globalement, les chercheurs n'ont pas mesuré de changement notable entre 2003-2004 et 2011-2012 dans l'obésité et l'excès de poids parmi les jeunes et les adultes, à l'exception des deux à cinq ans, et des femmes de 60 ans et plus. Chez ces dernières, le taux d'obésité a augmenté de 20%, passant de 31,5% en 2003-2004 à 38% en 2011-2012.
Et, pour finir, ce que nous promet l'exploitation du gaz de schiste dans le bassin parisien.
La fracturation hydraulique, utilisée pour récupérer le gaz de schiste, entraîne le forage de nombreux puits à travers les Etats-Unis. Ces puits sont des sources inattendues d'argent pour les propriétaires du terrain. Mais ils peuvent être également des sources d'inconfort : ils font du bruit, sentent mauvais et provoquent de nombreux allers et venues et ce, 24 heures sur 24, ce n'est pas le patron d'Exxon qui dira le contraire.
En octobre 2013, le Wall Street Journal a souhaité répondre à la question : combien d'Américains vivent près d'un puits de pétrole ou de gaz et subissent ses avantages et inconvénients ? Au moins 15,3 millions habitent à moins de 1,5 kilomètre, soit autant que la population de New-York.
Utilisant la base de données du site spécialisé DrillingInfo et du Département des ressources naturelles d'Ohio, le Wall Street Journal a cartographié l'ensemble des puits dans les onze Etats produisant le plus d'énergie. Le journaliste a séparé les puits en deux catégories : ceux construits avant 2000 et ceux construits après, lors des premières utilisations des techniques de fracturation moderne. Le résultat, dans certains comtés est frappant. De la poignée de puits existant avant l'an 2000 à Johnson County, on est passé à plus de 3 900 à la fin de l'année 2012.
Avec l'aide d'un serveur SQL, le Wall Street Journal a croisé cette base de données des puits avec celles du recensement. Dessinant un cercle d'un mile autour de chaque puits sur un logiciel de système d'information géographique, l'ordinateur a retenu le pourcentage de population concernée. En additionnant les onze Etats, on arrive à 15,3 millions d'Américains.
Les données relatives à ces fuites ont été plutôt compliquées à obtenir pourEnergyWire. Si elles sont effectivement enregistrées, elles sont rarement publiées. Récupérer les enregistrements a dû être fait Etat par Etat, soit grâce à de longs tableur, soit en réclamant ces données grâce à la loi pour la liberté d'information. Quant aux compagnies, si elles diffusent quelques informations sur les puits, il s'agit plutôt de la production de ceux-ci. Et elles rendent impossible leur agrégation.
Le patron d’ExxonMobil dit non au gaz de schiste… près de chez lui !
C’est l’histoire de l’arroseur arrosé. Celle d’un château d’eau que Rex Tillerson ne veut pas voir aux portes de son ranch, situé à Bartonville, au Texas. Avec une poignée de ses concitoyens, le citoyen américain s’oppose au projet depuis des mois. L’édifice est destiné, en particulier, à alimenter en eau les puits d’extraction de gaz de schiste situés à proximité de cette petite ville prospère proche de Dallas, selon la méthode contestée de la fracturation hydraulique.
La polémique aurait dû rester locale sauf que le propriétaire mécontent, Rex Tillerson, n’est autre que le patron d’ExxonMobil, la plus grosse compagnie pétrolière privée du monde.
UN RANCH ÉVALUÉ À PLUS DE 5 MILLIONS DE DOLLARS
M. Tillerson agit en connaissance de cause dans la mesure où il a investi plus de 31 milliards de dollars (22,5 milliards d’euros) dans l’extraction de gaz de schiste depuis qu’il est à la tête de la compagnie américaine. On imagine le nombre de châteaux d’eau que cela représente. Ceux-ci peuvent pousser comme des champignons chez les autres, mais pas sous les yeux du patron d’Exxon.
Le patron d’Exxon craint, avec un certain nombre de ses concitoyens, que les nuisances du château d’eau fassent perdre de la valeur à son luxueux ranch, évalué à plus de 5 millions de dollars. Outre l’aspect esthétique, c’est surtout le va-et-vient des camions transportant l’eau vers les puits d’extraction, qui inquiètent M. Tillerson. On le comprend : depuis 2007, il s’en est déjà ouvert pas moins de neuf à moins de deux kilomètres de sa propriété. Le dernier en date appartient à XTO Energy, un spécialiste du gaz de schiste racheté par Exxon en 2009, ce qui a permis au groupe de devenir le leader américain dans le domaine.
PLAINTE EN NOM COLLECTIF
Trois autres voisins se sont associés au patron d’Exxon pour déposer une plainte en nom collectif en 2013 arguant que « chacun des propriétaires a choisi Bartonville parce que la ville a adopté des réglementations dont le but est de prévenir des constructions indésirables ne correspondant pas à la nature du voisinage », explique le document révélé le 20 février par le Wall Street Journal.
Fin 2013, M. Tillerson avait rappelé à des membres du conseil municipal que s’il avait investi dans son ranch, c’était après s’être assuré que rien ne pourrait perturber son environnement bucolique. Ce scénario digne d’une série télé tombe assez mal, au moment où Exxon s’est lancé dans une campagne pour convaincre que l’extraction du gaz de schiste ne pouvait avoir que des retombées positives pour les communautés locales.
« JE SOUTIENS REX »
Le groupe a pu jusqu’à présent être relativement convaincant au Texas où la densité de population est assez faible, mais se heurte à beaucoup plus de réticences en Pennsylvanie ou dans l’Etat de New York, dont les sous-sols sont également riches en gaz de schiste.