jeudi 17 janvier 2013

Salut au 99% ! Les 1 % sont encore moins nombreux de jours en jours. Mais, ils concentrent toujours plus.

Et, les malades mentaux continuent à délirer au nom de la science !

(source : les Moutons Enragés)

Folie génétique : des scientifiques font produire des saumons par des truites


Des scientifiques japonais ont réussi à recréer une variété de saumon en transformant les cellules reproductives de truites arc-en-ciel, une technologie qui peut selon eux éventuellement aider à protéger des espèces halieutiques menacées d’extinction.
Cette méthode est complète et nous pouvons recréer des spermatozoïdes, des oeufs, et des saumons à tout moment, a expliqué le professeur Goro Yoshizaki de l’Université de Sciences et Technologies maritimes de Tokyo.
La méthode consiste à geler les testicules du saumon Yamame, un poisson d’eau douce, avant d’en extraire des cellules germinales primordiales et de les implanter dans une truite arc-en-ciel.
Ces cellules, appelées spermatogonies primitives, se combinent avec celles de la truite pour générer des spermatozoïdes chez les mâles et des ovules viables et pleinement fonctionnels chez les femelles.
Les ovules et les spermatozoïdes peuvent être fusionnés in vitro pour produire un saumon Yamame parfaitement sain, selon lui.
Et d’ajouter: nous avons aussi vérifié que cette technologie fonctionne également avec le poisson-globe, le célèbre fugu très apprécié des gourmets japonais mais dont une substance mortelle doit être extraite auparavant par un spécialiste.
Le professeur, qui a déjà lancé un projet visant à conserver les espèces de poissons menacées, dit également envisager de voir si cette méthode peut s’appliquer aux mammifères ou aux reptiles, mais l’obstacle est encore élevé parce que les ensembles de gènes sont très différents entre les mâles et femelles, souligne-t-il.
L’étude de son équipe a été publiée en ligne dans les Actes de l’Académie nationale des sciences des États-Unis.
Source: etat-du-monde-etat-d-etre.net

Eh, oui,mes chers cinq lecteurs, ils contrôlent l'alimentation (Mosanto et cohorte), ils vont couper les arbres et les remplacer par des arbres transgéniques et épuiser les ressources halieutiques et les remplacer par des ersatzs de poissons, des transgéniques en l'occurrence.
Bref, ils détruisent la nature et vont nous la remplacer par des copies qui ne sont pas fiables sur la durée. Parce que les poissons transgéniques dépériront sur la durée et la ressource disparaîtra tout simplement.
Et, nous, là-dedans ?
Vont-ils nous remplacer par des hommes et femmes transgéniques lorsque le taux de procréation de notre espèce va s'effondrer ?
Mais, en attendant, tant qu'on ne les empêchera pas de nuire, ils continueront au nom de leur profit de détruire le vivant.

(source : Sciences et Avenir)

Accueil > Nature & environnement > Abeilles: conclusions inquiétantes de l'EFSA sur l'impact des pesticides

Abeilles: conclusions inquiétantes de l'EFSA sur l'impact des pesticides

Créé le 17-01-2013 à 10h37 - Mis à jour à 12h12

Trois types de produits seraient en cause, avec un impact sur le nectar et le pollen. Le sujet sera à l'ordre du jour du comité permament de l'Union le 31 janvier.


La Commission européenne pourrait proposer d'interdire l'utilisation de certains pesticides après les conclusions "inquiétantes" rendues mercredi par l'autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) sur leur impact létal pour les abeilles.
(c) Afp
La Commission européenne pourrait proposer d'interdire l'utilisation de certains pesticides après les conclusions "inquiétantes" rendues mercredi par l'autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) sur leur impact létal pour les abeilles. (c) Afp

LA COMMISSION EUROPÉENNE pourrait proposer d'interdire l'utilisation de certains pesticides après les conclusions "inquiétantes" rendues mercredi par l'autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) sur leur impact létal pour les abeilles.
"L'EFSA a rendu mercredi des conclusions inquiétantes sur l'impact de trois types de produits sur le nectar et le pollen", a expliqué Frédéric Vincent, porte-parole de Tonio Borg, commissaire européen en charge de la Santé et des Consommateurs. Il a indiqué que cet avis avait été demandé par la Commission.
Une lettre va être adressée au groupe allemand Bayer et au suisse Syngenta, qui produisent les pesticides comportant les trois néonicotinoïdes incriminés -- clothianidin, imidacloprid et thiamethoxam --, notamment le Cruiser OSR, pour leur demander de réagir à ce rapport, a annoncé Frédéric Vincent, précisant que les deux groupes avaient "jusqu'au 25 janvier pour répondre".
D'autre part, la Commission européenne a décidé d'inscrire le sujet à l'ordre du jour de la réunion du comité permanent de l'UE en charge de ces questions prévue le 31 janvier. "La Commission, avec les Etats membres, prendra les mesures qui s'imposent", a conclu le porte-parole.
Des États membres ont déjà pris des mesures au plan national. La France a ainsi retiré le 29 juillet l'autorisation de mise sur le marché (AMM) du Cruiser OSR utilisé en traitement de semence pour le colza. Reste son usage pour le maïs qui, bien que contesté, n'a pas été à ce stade définitivement banni. L'Italie et l'Allemagne interdisent l'usage des pesticides incriminés seulement pour le maïs, les Pays-Bas pour traiter les plantes qui attirent les abeilles, et la Slovénie pour toutes les plantes.

En une quinzaine d'années, une mortalité passée de 5 à 30%

L'idée de la Commission européenne est d'arrêter une ligne de conduite au niveau de l'UE et d'aller si nécessaire vers une interdiction des produits incriminés.
Au fil des ans, les études scientifiques ont permis d'établir que les pesticides dits "systémiques" ou "néonicotinoïdes" ont bien un impact létal sur les abeilles, qu'ils désorientent, au point que certaines ne savent plus revenir à leurs ruches. En une quinzaine d'années, leur mortalité est passée de 5 à 30%.
Les apiculteurs ont déjà obtenu le retrait du Régent et du Gaucho (Bayer). Les fabricants insistent de leur côté sur l'impact économique de la suppression de leurs pesticides.
"L'entreprise est prête à coopérer avec la Commission européenne et les États membres de l'UE et à développer des solutions pragmatiques pour aborder les lacunes en termes de données évoquées par l'EFSA", a réagi le groupe allemand dans un communiqué.
Sa division d'agrochimie, Bayer CropScience, rappelle que les nombreuses données rassemblées par le groupe "ont été examinées par l'UE et les Etats membres et confirment que ses produits ne présentent aucun risque inacceptable".
"Nous sommes convaincus que les nouvelles conclusions de l'EFSA ne changent rien à la qualité et à la validité de cette évaluation des risques", a ajouté le groupe. Selon lui, la recherche a montré que plusieurs facteurs expliquent le déclin de la population des abeilles, le principal étant un acarien parasite de l'espèce Varroa. "Bayer CropScience s'engage à une utilisation responsable des néonicotinoïdes" et investit dans un programme destiné à réduire leurs effets sur les abeilles, a encore affirmé l'entreprise.
L'agrochimiste suisse Syngenta a de son côté vigoureusement contesté les conclusions de l'EFSA. "Il est clair pour nous que l'EFSA s'est trouvée sous pression politique pour produire une évaluation hâtive et insuffisante", a déclaré John Atkin, le directeur opérationnel de Syngenta.
Le rapport n'a pas tenu compte des études scientifiques exhaustives qui ont précédées le lancement des néonicotinoïdes, ni des rapports de surveillance effectués dans les champs sur plusieurs années, selon le groupe suisse. "Ce rapport n'est pas digne de l'EFSA et de ses scientifiques", a ajouté John Atkin.
Syngenta mettra tous les moyens à sa disposition pour défendre l'utilisation de ce type de produit, a précisé le groupe dans un communiqué. Une interdiction des néonicotinoïdes pourrait menacer 50.000 emplois et se traduire par un perte économique de 17 milliards d'euros à travers l'Europe sur les cinq prochaines années, selon l'agrochimiste bâlois.

AD avec AFP
Sciences et Avenir
17/01/2013

Par contre, actuellement en France, les agriculteurs, disons les GROS agriculteurs manifestent contre une directive européenne qui les oblige à réduire "fortement" leur recours au nitrate comme engrais chimiques.

(source : FR3 Haute Normandie)

Manifestation des agriculteurs contre la directive nitrates

135 tracteurs ont convergé ce mercredi 16 janvier devant la préfecture de Rouen pour protester contre le  durcissement de la réglementation européenne.
  • Par Carole Belingard
  • Publié le 16/01/2013 | 11:57, mis à jour le 16/01/2013 | 17:33
Plusieurs dizaines de tracteurs vont converger vers la préfecture de Rouen ce mercredi 16 janvier. © France 3 Haute-Normandie
© France 3 Haute-Normandie Plusieurs dizaines de tracteurs vont converger vers la préfecture de Rouen ce mercredi 16 janvier.



 La FNSEA ((Fédération National des Syndicats d'Exploitants Agricoles) et les JA (Jeunes Agriculteurs) ont lancé un appel national à manifester ce mercredi 16 janvier. Les fédérations de Seine-Maritime et de l'Eure ont répondu présentes.  La raison de leur colère: la directive nitrates. Cette directive européenne a pour but de protéger l'environnement et notamment l'eau en limitant les excès de nitrates issus de l'activité agricole.

Pour se faire, il est par exemple demandé aux agriculteurs de stocker leur fumier six mois, au lieu de trois, ce qui nécessite selon la FNSEA un investissement très coûteux pour une efficacité peu certaine. Par ailleurs, le syndicat regrette que les distinctions entre les régions et leurs spécificités disparaissent.

135 tracteurs et 500 agriculteurs se sont retrouvés devant la préfecture de Rouen ce mercredi 16 janvier. La manifestation s'est dispersé à partir de 16 heures.

Les Verts dénoncent un déni

Claude Taleb, conseiller régional de Haute-Normandie Europe-Ecologie-Les-Verts et vice-président chargé de l'agriculture, estime dans un billet publié sur Facebook que la manifestation d'aujourd'hui est un déni, alors qu'en Haute-Normandie des milliers de Haut-Normands ont été privés d'eau potable à cause d'une concentration trop importante en nitrates et pesticides."


Alors, moi, personnellement, si, je voyais "ces" agriculteurs manifester dans la ville, je leur balancerais dans la "GUEULE !" les tomates pourries de saloperies chimiques et qui nous rendent malade à petit feu, qu'ils produisent.
Ces salauds empoisonnent les gens des villes en polluant l'eau grave et ils ont le culot de défiler pour exiger le droit d'encore plus polluer.
Si, j'étais un extrémistes, je dirais, "Ils rentrent en ville, mais, leurs putains de tracteurs n'en sortira pas !"
Sauf que je ne suis pas un extrémistes, même pas en couleur.
Aussi, tout ce que je fais, c'est les regarder la colère dans les yeux.
Ces gens me dégouttent et j'espère que tous les produits chimiques qu'ils utilisent finira par les faire crever.
A bientôt.
René.

PS : Et, ce n'est pas fini !

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Les OGM, bientôt subventionnés au nom de la lutte contre le réchauffement ?

Les OGM, bientôt subventionnés au nom de la lutte contre le réchauffement ? | Nature to Share | Scoop.it
Les engrais industriels contenant de l’azote émettent un gaz à effet de serre extrêmement puissant, qui contribue au dérèglement climatique. Une firme californienne a mis au point des plantes OGM capables de limiter ces émissions de gaz. Le procédé vient d’être homologué par l’Onu. Les entreprises, telles Monsanto, qui développeront ces OGM, à grand renfort de pesticides, pourront bénéficier de financements estampillés « climat ».

L’entreprise Arcadia Biosciences, basée en Californie, a mis au point un procédé permettant, selon elle, aux plantes de mieux « fixer » l’azote, très présent dans les engrais industriels et fortement émetteur de gaz à effet de serre. Mais pour rejeter moins d’azote dans l’atmosphère, ces plantes sont modifiés génétiquement. Ce procédé, dénommé « Nitrogen Use Efficiency » (NUE), vient d’être homologué, le 19 décembre dernier, par le Conseil exécutif du mécanisme de développement propre (MDP) qui dépend de l’Onu.

Or, ce mécanisme est censé favoriser les investissements des entreprises des pays industrialisés dans des technologies moins polluantes en leur accordant en échange des « droits à polluer ». Concrètement, cela signifie que les plantations agricoles où auront été semées des plantes génétiquement modifiées par ce procédé, pourront obtenir des certificats de réduction d’émissions de gaz à effets de serre valorisables sur les marchés du carbone. Une entreprise investissant dans ces OGM pourra donc en bénéficier.

Réduire l’usage d’engrais azotés

Pour se justifier, Arcadia met en avant l’impact majeur de l’agriculture sur les émissions de gaz à effet de serre. Les engrais industriels contenant de l’azote génèrent du protoxyde d’azote lorsqu’ils sont épandus dans les champs. Le protoxyde d’azote est un gaz à effet de serre 275 fois plus puissant que le dioxyde de carbone, avec une durée de vie de 120 ans. Ce gaz, principalement émis par l’agriculture, provient « essentiellement de la transformation des produits azotés (engrais, résidus de récolte…) dans les sols agricoles » explique l’Inra, l’Institut national de recherche agricole. Les semences OGM d’Arcadia Bioscience sont donc supposées réduire l’usage d’engrais azotés.

Développées en collaboration avec l’université des sciences de la forêt et de l’agriculture de Ningxia (Chine), ces semences génétiquement modifiées ont déjà été testées en plein champs en Chine. La firme a signé des accords avec Monsanto pour une exploitation de cette technologie sur le colza (2005), avec DuPont sur le maïs (2008), avec Vilmorin sur le blé (2009), avec United State Sugar Corporation sur la canne à sucre (2012) et avec SESVanderHave sur la betterave à sucre. Les premières semences sont attendues pour 2016, annonce l’entreprise.

Une technique de greenwashing ?

Monsanto, DuPont, Vilmorin, les plus grandes firmes semencières sont sur les rangs. Et ce n’est pas un hasard selon Christophe Noisette de l’association Inf’OGMqui relève que « les variétés utilisant la technologie NUE sont des variétés hybrides génétiquement modifiées nécessitant de nombreux pesticides ». L’association Attac France dénonce de son côté une décision qui « cherche à redorer le blason et étendre l’usage des OGM sous couvert de lutte contre le changement climatique, tout en offrant de nouveaux échappatoires à des industriels et pays du Nord qui refusent de réduire leurs propres émissions ».

Les MDP semblent en effet avoir permis aux industriels d’engranger des sommes importantes pour des réductions d’émissions de gaz à effets de serre largement fictives. Ces mécanismes ont généré 215 milliards de dollars d’investissement en moins de dix ans ce qui en fait le plus grand marché de compensation carbone. Mais rares sont les communautés locales qui bénéficient de ces financements estampillés « climat », comme Basta ! avait pu le démontrer dans le domaine du recyclage notamment [1]. Pour l’association Inf’Ogm, « la solution au changement climatique passera par une modification importante et radicale des pratiques culturales et non par une technique qui n’a pour but que de donner une image plus verte à l’agriculture intensive et industrielle ».

Sophie Chapelle

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