Salut, à tous ceux qui n'acceptent pas. Il leur suffit de produire une petite résistance à leur niveau, comme ne plus accepter les plats à 12 euros des restaurants qui les achètent tout préparé et congelé. Un jour les petites résistances génèreront le fleuve qui changera les comportements et la morale des grossiums.
Et, comme tous les ans, les Etats-Unis nous refont le même plan.
(source : le Quotidien du Peuple)
"La dette du gouvernement fédéral américain va atteindre
le plafond de 16 400 milliards de dollars le 31 décembre, un montant
limite que le gouvernement fédéral américain a le droit d'emprunter, a
déclaré mercredi le secrétaire américain au Trésor Timothy Geithner.
Dans une lettre adressée aux dirigeants du Congrès mercredi au milieu des efforts ultimes des législateurs américains pour éviter la menace de "falaise fiscale", M. Geithner a indiqué que le département du Trésor "va bientôt prendre des mesures extraordinaires autorisées par la loi sans lesquelles les Etats-Unis seraient contraints de faire défaut sur leurs obligations légales".
Ces mesures exceptionnelles, portant sur 200 milliards de dollars sous le plafond de la dette, donneraient "en temps normal" une marge de manoeuvre de deux mois à l'administration, a précisé M. Geithner.
Toutefois, étant donné l'incertitude significative qui existe en raison des politiques de taxe et de dépenses non résolues pour 2013, situation qualifiée de "falaise fiscale", il n'est pas possible de prévoir la durée effective de ces mesures, a-t-il ajouté.
A moins que le Congrès américain n'agisse d'ici la fin de l'année, une combinaison des hausses d'impôts et des réductions de dépenses d'environ 600 milliards de dollars se mettra en marche, dont les effets pourraient conduire l'économie en récession.
Le département du Trésor a pris des mesures extraordinaires dont la vente d'actifs par le passé pour éviter le défaut sur les obligations juridiques américaines lors des négociations depuis quelques semaines entre démocrates et républicains".
Et, pendant ce temps, le ministre allemand de l'économie nous raconte des salades.
(source : idem)
Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schaeuble, a
déclaré que le pire de la crise de la dette européenne semblait être
derrière, montrant ainsi son optimisme pour l'économie allemande pour
l'année à venir.
"Je pense que le pire est derrière nous", a déclaré M. Schaeuble, cité jeudi par le journal allemand Bild.
Dans une interview accordée au journal, M. Schaeuble a déclaré qu'il était convaincu que les pays comme la Grèce avaient compris qu'ils ne pouvaient sortir de la crise qu'en entreprenant des réformes strictes.
"Le gouvernement à Athènes sait qu'il ne peut pas surcharger financièrement les autres pays européens. C'est pourquoi, ils poursuivront les réformes", a déclaré l'homme politique du CDU âgé de 70 ans.
Malgré les inquiétudes de son pays concernant le chômage élevé et l'économie stagnante en France, le ministre allemand s'est dit convaincu des efforts de réformes de Paris.
"Je suis sûr que la France remplit ses obligations", a-t-il déclaré, ajoutant: "Le gouvernement sait très bien que chaque pays doit constamment mener des réformes afin de rester compétitif".
M. Schaeuble a prédit que l'économie allemande en 2013 connaîtra une croissance "correcte" malgré l'environnement difficile du marché.
"La situation est meilleure que prévu, parce que notamment, les affaires avec les Etats-Unis et l'Asie se renforcent davantage", a ajouté le ministre."
Et, pour finir, dans la joie et la bonne humeur, cette lettre adressée au premier ministre français.
(source : Libération)
A bientôt.
René.
Et, comme tous les ans, les Etats-Unis nous refont le même plan.
(source : le Quotidien du Peuple)
Les Etats-Unis: le plafond de la dette de 16 400 milliards de dollars sera atteint le 31 décembre
28.12.2012 à 08h17
Dans une lettre adressée aux dirigeants du Congrès mercredi au milieu des efforts ultimes des législateurs américains pour éviter la menace de "falaise fiscale", M. Geithner a indiqué que le département du Trésor "va bientôt prendre des mesures extraordinaires autorisées par la loi sans lesquelles les Etats-Unis seraient contraints de faire défaut sur leurs obligations légales".
Ces mesures exceptionnelles, portant sur 200 milliards de dollars sous le plafond de la dette, donneraient "en temps normal" une marge de manoeuvre de deux mois à l'administration, a précisé M. Geithner.
Toutefois, étant donné l'incertitude significative qui existe en raison des politiques de taxe et de dépenses non résolues pour 2013, situation qualifiée de "falaise fiscale", il n'est pas possible de prévoir la durée effective de ces mesures, a-t-il ajouté.
A moins que le Congrès américain n'agisse d'ici la fin de l'année, une combinaison des hausses d'impôts et des réductions de dépenses d'environ 600 milliards de dollars se mettra en marche, dont les effets pourraient conduire l'économie en récession.
Le département du Trésor a pris des mesures extraordinaires dont la vente d'actifs par le passé pour éviter le défaut sur les obligations juridiques américaines lors des négociations depuis quelques semaines entre démocrates et républicains".
Et, pendant ce temps, le ministre allemand de l'économie nous raconte des salades.
(source : idem)
Ministre allemand des Finances: le pire de la crise est "derrière nous"
28.12.2012 à 13h22
"Je pense que le pire est derrière nous", a déclaré M. Schaeuble, cité jeudi par le journal allemand Bild.
Dans une interview accordée au journal, M. Schaeuble a déclaré qu'il était convaincu que les pays comme la Grèce avaient compris qu'ils ne pouvaient sortir de la crise qu'en entreprenant des réformes strictes.
"Le gouvernement à Athènes sait qu'il ne peut pas surcharger financièrement les autres pays européens. C'est pourquoi, ils poursuivront les réformes", a déclaré l'homme politique du CDU âgé de 70 ans.
Malgré les inquiétudes de son pays concernant le chômage élevé et l'économie stagnante en France, le ministre allemand s'est dit convaincu des efforts de réformes de Paris.
"Je suis sûr que la France remplit ses obligations", a-t-il déclaré, ajoutant: "Le gouvernement sait très bien que chaque pays doit constamment mener des réformes afin de rester compétitif".
M. Schaeuble a prédit que l'économie allemande en 2013 connaîtra une croissance "correcte" malgré l'environnement difficile du marché.
"La situation est meilleure que prévu, parce que notamment, les affaires avec les Etats-Unis et l'Asie se renforcent davantage", a ajouté le ministre."
Et, pour finir, dans la joie et la bonne humeur, cette lettre adressée au premier ministre français.
(source : Libération)
Lettre à Jean-Marc Ayrault, membre du collectif Roosevelt
Peu d’associations civiles peuvent s’honorer
d’avoir dans leurs pétitionnaires un Premier ministre. Si surprenant que
cela puisse paraître, Monsieur le Premier ministre, vous êtes cet
homme, et nous, collectif Roosevelt, nous sommes cette heureuse
association. Un bonheur n’arrivant jamais seul, Monsieur Arnaud
Montebourg, ministre du Redressement productif de la France, vous a
également emboîté le pas en rejoignant Roosevelt.
Le propos de cette lettre ouverte est simple : avez-vous seulement lu ce que vous avez signé ? Et si oui, pourquoi ne vous en inspirez-vous pas pour conduire votre politique ?
Le collectif Roosevelt compte plus de 87 000 signataires et son diagnostic de la crise que nous traversons depuis 2008 stipule que celle-ci n’est pas une crise de l’Etat-providence et de la dépense publique, mais une crise du capitalisme dérégulé et de l’effondrement organisé des ressources publiques depuis les années Reagan. En trente ans, ce sont des sommes considérables qui sont parties vers les marchés financiers, au lieu d’aller aux salariés, donc aussi à l’Etat via la TVA. L’Europe risque d’éclater en nouveaux Balkans depuis des mois, précisément parce qu’elle s’épuise à trouver quelques centaines de milliards d’euros pour sauver la Grèce, alors que la fortune cumulée des 0,2 % les plus riches de la planète est estimée à 39 000 milliards d’euros. Inutile de modifier les traités européens pour cela, la Banque centrale européenne (BCE) peut prêter sans limites aux organismes publics de crédit (article 21.3 du statut du système européen des Banques centrales) et aux organisations internationales (article 23 du même statut). Elle peut donc prêter à 0,01 % à la Banque européenne d’investissement (BEI), à la Caisse des dépôts ou à telle ou telle banque publique nationale, qui, elles, peuvent prêter à 0,02 % aux Etats, qui s’endettent pour rembourser leurs vieilles dettes.
Faut-il le rappeler encore, la Réserve fédérale américaine (Fed) a prêté aux banques en difficulté la somme de 1 200 milliards de dollars au taux de 0,01 %, alors qu’au même moment, les mêmes banques prêtaient aux Etats en difficulté à des taux de 6 %, 7 % ou 11 %. «Etre gouverné par l’argent organisé est aussi dangereux que par le crime organisé», affirmait Roosevelt. Lorsqu’il arrive au pouvoir, il y a 14 millions de chômeurs, une production industrielle qui a diminué de 45 %, un désarroi immense de l’Amérique. Il va alors séparer les banques de dépôt et celles d’affaires, créer un impôt fédéral sur les bénéfices, augmenter le taux d’impôt applicable aux citoyens les plus riches en le faisant passer de 25 % à 63 % puis à 79 %, et faire voter quinze réformes structurelles. Autre temps, autres solutions, penserez-vous. Et pourtant, dans un contexte où la dette des Etats-Unis dépasse désormais les 350 % du PIB, où la bulle immobilière de la Chine est inéluctable, où les banques chinoises titrisent leurs mauvaises dettes, où l’investissement militaire chinois a augmenté de 189 % en dix ans, tout est en place pour que les leçons de l’Histoire redeviennent amères.
En France, le gouvernement vient de présenter en Conseil des ministres un projet de loi a minima de séparation des activités bancaires, qui sera à l’agenda parlementaire en février 2013. A l’occasion de sa réforme bancaire en 1936, Franklin Roosevelt déclarait sur Madison Square : «Nous avons dû lutter contre les vieux ennemis de la paix, le monopole industriel et financier, la spéculation, la banque véreuse […]. Ils sont unanimes dans leur haine contre moi. Et leur haine me réjouit.» A l’inverse, Pierre Moscovici, le ministre de l’Economie, soutenait : «Partout je privilégierai le consensus. Mon rôle n’est pas de déstabiliser le secteur dont j’ai la charge.» Privilégier le consensus bancaire sauvera-t-il seulement le compromis social et démocratique ?
L’Alter Summit à Florence, célébrant les 10 ans du premier forum social européen (2002), n’a eu de cesse de rappeler qu’en Allemagne, le recul social imposé aux salariés a été sans précédent depuis dix ans : le premier décile ne gagne que 259 euros par mois, tandis que le second décile ne dépasse pas les 620 euros. Il ne s’agit donc pas, pour nous, d’obtempérer à l’illusoire compétitivité qui s’appuie sur la baisse du coût du travail. On relance le débat sur les 35 heures, mais faut-il rappeler que la réforme «Hartz IV» a conduit à une telle multiplication des petits boulots que la durée moyenne du travail est tombée à moins de 31 heures. Pour la première fois, les Européens sont descendus dans la rue, en France, en Italie, en Espagne, en Grèce, au Portugal, en Allemagne et au Danemark, à l’appel de la Confédération européenne des syndicats pour dénoncer l’austérité et lui opposer des solutions non délétères pour l’Etat de droit social. En France, le bilan social de fin 2012, est terrible : 5 millions d’individus inscrits au chômage, et près de 10 millions de pauvres.
L’Union européenne n’a pas été nobélisée pour avoir créé un espace social hyperconcurrentiel, mais à l’inverse pour avoir inventé une conscience éthique commune par-delà les territorialités qui la composent. A ce sujet, le collectif Roosevelt rappelle la nécessité de créer un impôt européen sur les dividendes pour mettre fin au dumping fiscal européen, boycotter les entreprises ayant des filiales dans les paradis fiscaux, séparer les activités bancaires, mettre en place une taxe Tobin en affrontant une crise clarificatrice avec les pays européens qui refuseraient de le faire, s’inspirer du modèle de démocratie européenne pensé par Joschka Fischer, etc. La bataille intellectuelle doit enfin avoir lieu. Elle augurera l’avènement d’un nouveau destin politique pour la France. L’émergence ne peut être le monopole des seuls pays au modèle social discriminé.
Monsieur le Premier ministre, sachez que nous vous libérons sans souci de la tyrannie de devoir nous faire plaisir en ayant signé. Peut-être faut-il vous offrir, comme tout citoyen consommateur indécis, la possibilité de vous rétracter ou à l’inverse, de signer en pleine compréhension et connaissance de cause ? Vous nous trouverez à vos côtés si la seconde hypothèse est choisie.
Le propos de cette lettre ouverte est simple : avez-vous seulement lu ce que vous avez signé ? Et si oui, pourquoi ne vous en inspirez-vous pas pour conduire votre politique ?
Le collectif Roosevelt compte plus de 87 000 signataires et son diagnostic de la crise que nous traversons depuis 2008 stipule que celle-ci n’est pas une crise de l’Etat-providence et de la dépense publique, mais une crise du capitalisme dérégulé et de l’effondrement organisé des ressources publiques depuis les années Reagan. En trente ans, ce sont des sommes considérables qui sont parties vers les marchés financiers, au lieu d’aller aux salariés, donc aussi à l’Etat via la TVA. L’Europe risque d’éclater en nouveaux Balkans depuis des mois, précisément parce qu’elle s’épuise à trouver quelques centaines de milliards d’euros pour sauver la Grèce, alors que la fortune cumulée des 0,2 % les plus riches de la planète est estimée à 39 000 milliards d’euros. Inutile de modifier les traités européens pour cela, la Banque centrale européenne (BCE) peut prêter sans limites aux organismes publics de crédit (article 21.3 du statut du système européen des Banques centrales) et aux organisations internationales (article 23 du même statut). Elle peut donc prêter à 0,01 % à la Banque européenne d’investissement (BEI), à la Caisse des dépôts ou à telle ou telle banque publique nationale, qui, elles, peuvent prêter à 0,02 % aux Etats, qui s’endettent pour rembourser leurs vieilles dettes.
Faut-il le rappeler encore, la Réserve fédérale américaine (Fed) a prêté aux banques en difficulté la somme de 1 200 milliards de dollars au taux de 0,01 %, alors qu’au même moment, les mêmes banques prêtaient aux Etats en difficulté à des taux de 6 %, 7 % ou 11 %. «Etre gouverné par l’argent organisé est aussi dangereux que par le crime organisé», affirmait Roosevelt. Lorsqu’il arrive au pouvoir, il y a 14 millions de chômeurs, une production industrielle qui a diminué de 45 %, un désarroi immense de l’Amérique. Il va alors séparer les banques de dépôt et celles d’affaires, créer un impôt fédéral sur les bénéfices, augmenter le taux d’impôt applicable aux citoyens les plus riches en le faisant passer de 25 % à 63 % puis à 79 %, et faire voter quinze réformes structurelles. Autre temps, autres solutions, penserez-vous. Et pourtant, dans un contexte où la dette des Etats-Unis dépasse désormais les 350 % du PIB, où la bulle immobilière de la Chine est inéluctable, où les banques chinoises titrisent leurs mauvaises dettes, où l’investissement militaire chinois a augmenté de 189 % en dix ans, tout est en place pour que les leçons de l’Histoire redeviennent amères.
En France, le gouvernement vient de présenter en Conseil des ministres un projet de loi a minima de séparation des activités bancaires, qui sera à l’agenda parlementaire en février 2013. A l’occasion de sa réforme bancaire en 1936, Franklin Roosevelt déclarait sur Madison Square : «Nous avons dû lutter contre les vieux ennemis de la paix, le monopole industriel et financier, la spéculation, la banque véreuse […]. Ils sont unanimes dans leur haine contre moi. Et leur haine me réjouit.» A l’inverse, Pierre Moscovici, le ministre de l’Economie, soutenait : «Partout je privilégierai le consensus. Mon rôle n’est pas de déstabiliser le secteur dont j’ai la charge.» Privilégier le consensus bancaire sauvera-t-il seulement le compromis social et démocratique ?
L’Alter Summit à Florence, célébrant les 10 ans du premier forum social européen (2002), n’a eu de cesse de rappeler qu’en Allemagne, le recul social imposé aux salariés a été sans précédent depuis dix ans : le premier décile ne gagne que 259 euros par mois, tandis que le second décile ne dépasse pas les 620 euros. Il ne s’agit donc pas, pour nous, d’obtempérer à l’illusoire compétitivité qui s’appuie sur la baisse du coût du travail. On relance le débat sur les 35 heures, mais faut-il rappeler que la réforme «Hartz IV» a conduit à une telle multiplication des petits boulots que la durée moyenne du travail est tombée à moins de 31 heures. Pour la première fois, les Européens sont descendus dans la rue, en France, en Italie, en Espagne, en Grèce, au Portugal, en Allemagne et au Danemark, à l’appel de la Confédération européenne des syndicats pour dénoncer l’austérité et lui opposer des solutions non délétères pour l’Etat de droit social. En France, le bilan social de fin 2012, est terrible : 5 millions d’individus inscrits au chômage, et près de 10 millions de pauvres.
L’Union européenne n’a pas été nobélisée pour avoir créé un espace social hyperconcurrentiel, mais à l’inverse pour avoir inventé une conscience éthique commune par-delà les territorialités qui la composent. A ce sujet, le collectif Roosevelt rappelle la nécessité de créer un impôt européen sur les dividendes pour mettre fin au dumping fiscal européen, boycotter les entreprises ayant des filiales dans les paradis fiscaux, séparer les activités bancaires, mettre en place une taxe Tobin en affrontant une crise clarificatrice avec les pays européens qui refuseraient de le faire, s’inspirer du modèle de démocratie européenne pensé par Joschka Fischer, etc. La bataille intellectuelle doit enfin avoir lieu. Elle augurera l’avènement d’un nouveau destin politique pour la France. L’émergence ne peut être le monopole des seuls pays au modèle social discriminé.
Monsieur le Premier ministre, sachez que nous vous libérons sans souci de la tyrannie de devoir nous faire plaisir en ayant signé. Peut-être faut-il vous offrir, comme tout citoyen consommateur indécis, la possibilité de vous rétracter ou à l’inverse, de signer en pleine compréhension et connaissance de cause ? Vous nous trouverez à vos côtés si la seconde hypothèse est choisie.
A bientôt.
René.
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