En ce jour, mes chers cinq lecteurs, pas trop envie d'écrire. Mais, je salue la volonté de la commission européenne d'étudier enfin sérieusement l'impact des OGM sur la santé humaine.
Heureusement, que cette étude sera menée par les mêmes membres de l'EFSA qui ont autorisé ces mêmes OGM et qui ont des accointances avec l'industrie chimique et de l'agro-alimentaire.
Donc, in fine, comme dit l'article, les résultats sont annoncés d'avance.
La Commission reconnaît la nécessité de mener des études sur la vie
entière de rats nourris avec des OGM. Elle cherche les crédits
nécessaires. Un tournant après l’étude controversée du Professeur
Séralini.
DURAND FLORENCE/SIPA
A bientôt.
René.
PS : (source : FranceTVinfo)
(ANGLICAN CHURCH OF NEW ZEALAND / AFP)
Heureusement, que cette étude sera menée par les mêmes membres de l'EFSA qui ont autorisé ces mêmes OGM et qui ont des accointances avec l'industrie chimique et de l'agro-alimentaire.
Donc, in fine, comme dit l'article, les résultats sont annoncés d'avance.
OGM: après Séralini, l’Europe va mener des études à deux ans
Créé le 18-12-2012 à 17h15 - Mis à jour le 19-12-2012 à 14h44
La Commission reconnaît la nécessité de mener des études sur la vie
entière de rats nourris avec des OGM. Elle cherche les crédits
nécessaires. Un tournant après l’étude controversée du Professeur
Séralini.
Mots-clés : MAIS, rats, poison
À Bruxelles, le patron de la DG Sanco (Direction générale de la santé
et de la protection des consommateurs) Ladislav Miko a annoncé
discrètement la semaine dernière que la Commission Européenne essayait
de réunir un budget pour mener une étude à long terme de deux ans sur
les OGM. C’est ce que révèle un article du Journal EU Food Policy en date du 17 décembre.
Cette décision fait suite à l’étude controversée sur des rats conduite par le Professeur Gilles-Eric Séralini, de l’Université de Caen. Ce dernier a été entendu le 14 décembre dernier par la Commission Européenne.
Pour le moment, Bruxelles n’a pas été plus précise sur le protocole de l’étude qu’elle chercherait à lancer. Il semblerait toutefois que la Commission envisage de tester un maïs différent de celui testé par le Pr Séralini, le Monsanto 810. Contrairement au NK 603, il n’est pas tolérant à un herbicide, mais sécrète son propre pesticide pour résister à ses prédateurs.
Cette dernière a longtemps défendu l'idée que les études d’évaluation à trois mois suffisaient pour autoriser la mise des OGM sur le marché. Et son autorité faisait foi, malgré un questionnement croissant des ONG et de la société civile… En cherchant aujourd’hui à financer une telle expérience, l’Europe reconnaît in fine la nécessité de mener des études à vie entière sur des animaux nourris aux OGM.
Pour comprendre cette petite révolution, on peut se plonger dans la dernière enquête de Sciences et Avenir (notre article "OGM et santé, ce que disent vraiment les études" dans le magazine qui sort jeudi). Elle montre que les études sur la santé humaine sont inexistantes mais aussi que les évaluations actuelles laissent à désirer. Elle précise enfin les biais qui animent chacun des acteurs de ce dossier violemment controversé.
Pour le moment, les anti-OGM savourent ce qu’ils veulent voir comme une victoire : « Je me réjouis que la Commission fasse preuve de sens des responsabilités et admette enfin la nécessité de mener des études sur deux ans pour étudier les effets à long terme des OGM », a ainsi commenté illico la députée européenne Corinne Lepage, cofondatrice du Crii-gen avec le Pr Séralini. « Une telle étude devrait cependant chercher à répéter l'étude du Pr Séralini et être menée sur le même maïs NK603 et sur l'herbicide Roundup. Le protocole de cette étude devra en tout cas être élaboré de manière transparente, ouverte, et avec participation de la société civile. » À suivre.
Rachel Mulot
Sciences et Avenir
Cette décision fait suite à l’étude controversée sur des rats conduite par le Professeur Gilles-Eric Séralini, de l’Université de Caen. Ce dernier a été entendu le 14 décembre dernier par la Commission Européenne.
Pour le moment, Bruxelles n’a pas été plus précise sur le protocole de l’étude qu’elle chercherait à lancer. Il semblerait toutefois que la Commission envisage de tester un maïs différent de celui testé par le Pr Séralini, le Monsanto 810. Contrairement au NK 603, il n’est pas tolérant à un herbicide, mais sécrète son propre pesticide pour résister à ses prédateurs.
L’Europe reconnaît in fine la nécessité de mener des études à vie entière sur des animaux nourris aux OGM
Cette décision hérissera sans doute bien des industriels mais aussi des experts actuellement chargés de l’évaluation des plantes génétiquement modifiée, notamment ceux de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa).Cette dernière a longtemps défendu l'idée que les études d’évaluation à trois mois suffisaient pour autoriser la mise des OGM sur le marché. Et son autorité faisait foi, malgré un questionnement croissant des ONG et de la société civile… En cherchant aujourd’hui à financer une telle expérience, l’Europe reconnaît in fine la nécessité de mener des études à vie entière sur des animaux nourris aux OGM.
Pour comprendre cette petite révolution, on peut se plonger dans la dernière enquête de Sciences et Avenir (notre article "OGM et santé, ce que disent vraiment les études" dans le magazine qui sort jeudi). Elle montre que les études sur la santé humaine sont inexistantes mais aussi que les évaluations actuelles laissent à désirer. Elle précise enfin les biais qui animent chacun des acteurs de ce dossier violemment controversé.
Pour le moment, les anti-OGM savourent ce qu’ils veulent voir comme une victoire : « Je me réjouis que la Commission fasse preuve de sens des responsabilités et admette enfin la nécessité de mener des études sur deux ans pour étudier les effets à long terme des OGM », a ainsi commenté illico la députée européenne Corinne Lepage, cofondatrice du Crii-gen avec le Pr Séralini. « Une telle étude devrait cependant chercher à répéter l'étude du Pr Séralini et être menée sur le même maïs NK603 et sur l'herbicide Roundup. Le protocole de cette étude devra en tout cas être élaboré de manière transparente, ouverte, et avec participation de la société civile. » À suivre.
Rachel Mulot
Sciences et Avenir
A bientôt.
René.
PS : (source : FranceTVinfo)
Après le séisme, une cathédrale en carton pour Christchurch
(ANGLICAN CHURCH OF NEW ZEALAND / AFP)
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Une église en carton
pour remplacer une cathédrale centenaire. C'est le projet choisi le 16
mars 2012 pour remplacer l'église anglicane de Christchurch
(Nouvelle-Zélande), endommagée par le tremblement de terre du 22 février 2011
et détruite par mesure de sécurité. L'idée, qui peut paraître
saugrenue, est l'oeuvre de l'architecte japonais Shigeru Ban, concepteur
du Centre Pompidou de Metz et mondialement connu pour ses constructions
en carton après d'autres catastrophes naturelles.
L'édifice nommé "cathédrale transitionnelle" sera constitué de 64 rouleaux de cartons de 83 cm de diamètre, long de 18 à 22 mètres et montés sur une structure en acier et en bois. Protégé par un matériau transparent assurant l’étanchéité, il pourra abriter environ 700 personnes. Cette cathédrale anglicane coûtera 2,5 millions d’euros et devrait être achevée en décembre 2012 pour une durée de vie de 20 ans.
"La cathédrale transitionnelle est un symbole d'espoir pour l'avenir de la ville, en plus d'être durable et abordable", selon un porte-parole du projet. Pour la Nouvelle Zélande, la reconstruction de sa deuxième ville, donc certains quartiers ont été entièrement rasés, pourrait coûter quelque 12,5 milliards de dollars.
L'édifice nommé "cathédrale transitionnelle" sera constitué de 64 rouleaux de cartons de 83 cm de diamètre, long de 18 à 22 mètres et montés sur une structure en acier et en bois. Protégé par un matériau transparent assurant l’étanchéité, il pourra abriter environ 700 personnes. Cette cathédrale anglicane coûtera 2,5 millions d’euros et devrait être achevée en décembre 2012 pour une durée de vie de 20 ans.
"La cathédrale transitionnelle est un symbole d'espoir pour l'avenir de la ville, en plus d'être durable et abordable", selon un porte-parole du projet. Pour la Nouvelle Zélande, la reconstruction de sa deuxième ville, donc certains quartiers ont été entièrement rasés, pourrait coûter quelque 12,5 milliards de dollars.