Enfin, mes chers cinq lecteurs, l'Europe commence à s'occuper des conflits d'intérêts qui pullulent dans son administration. Nous n'en sommes pas encore aux élus, mais, peut-être une réglementation se mettra un jour en place pour empêcher les candidats d'être .es représentants des lobby.
Même, si cela ne préjuge pas de la décision finale concernant le président d'un groupe de ses experts (Autorité européenne de sécurité des aliments 'AESA).
Mais, au moins, c'est un début.
Cependant, il faudrait accélérer le processus, tellement les cadres de l'Union Européenne son corrompus. En tout cas, à mon avis personnel.
(source : InfoOGM en ligne)
UE - OGM : l’AESA, objet d’une plainte pour conflit d’intérêts
par , août 2012
Le médiateur européen a accepté, en avril 2012, d’instruire une enquête ciblant l’Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA) [1]. Selon le site internet du médiateur, l’enquête dénonce « un échec de l’AESA à résoudre un cas de conflit d’intérêts concernant le président d’un de ses groupes d’experts ». Le nom de la personne concernée reste confidentiel sur le site du médiateur afin de permettre de mener une enquête dans des conditions sereines, comme cela nous a été expliqué par les services du médiateur. Inf’OGM, qui connaît le nom de la personne concernée, respectera provisoirement cette confidentialité, pour permettre au dossier d’avancer. Mais l’affaire sera suivie avec vigilance et le nom révélé si le dossier stagne dans les mois qui viennent... |
Dans le cas présent de plainte contre l’AESA, si le travail du médiateur se concluait effectivement sur une incapacité de l’AESA à résoudre une situation de conflits d’intérêts, ce cas s’ajouterait à une polémique croissante sur l’indépendance de l’AESA [4] et aux cas connus de Mmes Renckens et Banati qui ont défrayé la chronique ces dernières années [5]. L’enquête du médiateur européen est donc en cours, sans que d’échéance précise ne soit donnée, comme nous l’ont précisé les services du médiateur.
[1] http://www.ombudsman.europa.eu/case...
[2] http://www.ombudsman.europa.eu/fr/h...
[3] cf. note
Et, pour finir, cet article d'Actualutte concernant Acta.
L’Accord commercial anti-contrefaçon compte ses opposants
par Philippe Rivière, vendredi 10 février 2012
On
en sait désormais plus sur le projet d’Accord commercial
anti-contrefaçon (ACAC, en anglais Anti-Counterfeiting Trade Agreement,
ACTA). Et ce qu’on sait provoque des réactions houleuses. La méthode de
négociation de cet accord, déjà, avait de quoi scandaliser : ficelé en
secret par les lobbies de la propriété intellectuelle et une poignée de
grands pays industrialisés, discuté hors de tout cadre international —
il n’en manque pourtant pas qui soient compétents sur les domaines du
commerce international, de la lutte contre les trafics et de la
propriété intellectuelle : Organisation mondiale du commerce (OMC),
Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), etc. —, ce
traité serait adopté par un « noyau dur »
comportant les Etats-Unis, l’Union européenne et neuf autres pays,
puis, au fur et à mesure des amicales pressions exercées par les nations
les plus « avancées »,
s’étendrait progressivement à l’ensemble des pays du monde —
c’est-à-dire à tous ceux qui souhaitent faire partie du club mondial du
commerce (1).
L’ACTA
ouvrirait aux ayants droit (détenteurs du copyright d’un film, par
exemple) des facilités exceptionnelles pour faire censurer un site
Internet (2).
Les fabricants de sacs à main, les firmes pharmaceutiques et autres
détenteurs de marques ou de brevets pourraient solliciter les services
de douane pour obtenir la saisie ou la suspension de produits en
transit (3).
La
mobilisation initiale des défenseurs d’un Internet libre, mais aussi
des militants de l’accès aux médicaments, qui craignaient les
conséquences sur le commerce des génériques destinés aux malades du Sud,
s’est renforcée de façon impressionnante ces dernières semaines. Une
pétition européenne a déjà dépassé les deux millions de signatures (4) ! Et une journée mondiale de manifestations est organisée le 11 février.
« Plus cet accord est connu, remarque la députée européenne Françoise Castex, plus il y a d’opposants. Ça a commencé par quelques internautes ; maintenant, ce sont des Etats membres qui retirent leur signature (5). »
Rapporteur
du traité au Parlement européen, le socialiste Kader Arif a démissionné
après son adoption par plusieurs Etats membres, dont la France,
dénonçant une « mascarade (6) ».
Après d’importantes manifestations de rue (7),
Varsovie a suspendu sa participation à l’accord. La semaine suivante,
la République tchèque lui emboîtait le pas, le premier ministre estimant
inacceptable « une situation dans laquelle les libertés fondamentales et l’accès libre aux informations seraient menacées ».
L’image
la plus spectaculaire de ce débat est celle des députés polonais qui
revêtent, sur les bancs de l’Assemblée, le fameux masque de V pour Vendetta, emblème des Anonymous (8). Mais qui est vraiment « anonyme »,
si ce n’est les lobbies qui ont préparé ce texte et qui, le préservant
de toute mise en débat démocratique, le font signer par des coalitions
choisies d’élus partisans et de fonctionnaires non élus ?
C’est
ainsi que l’ambassadrice de Slovénie au Japon, signataire de l’ACTA au
nom de son gouvernement, a finalement démissionné et demandé pardon au
peuple. « J’ai
signé l’ACTA par négligence civique, parce que je n’ai pas fait
suffisamment attention. Tout simplement, je n’ai pas fait le lien entre
ce qu’on m’a demandé de signer et cet accord qui, selon ma propre
conviction de citoyenne, limite et enclot la liberté de participer au
plus grand et plus important réseau de l’histoire humaine, et appauvrit
ainsi gravement l’avenir de nos enfants. »
Posted 24th February by JAB
A bientôt.
René.
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