Salut à tous les dingue de la gâchette aux Etats-Unis. Vous avez encore de l'avenir !
En fait, dans cet histoire de déforestation massive que connaît la planète, il y a toujours des vainqueurs et dans ce cas, ce sont les nuisibles.
(source : notre-planete.info)
"Même une faible diminution de la superficie des massifs forestiers augmente sérieusement le nombre de moustiques transmettant le paludisme. Ce facteur ne tarde pas à faire croître le risque de contamination de personnes", constate la chef du groupe Sarah Olson.
Pour illustrer cette thèse, elle cite le fait suivant: suite à la diminution de 4% de la superficie des forêts au Brésil, le nombre de cas a augmenté de 48%.
Selon les chercheurs, la dégradation du milieu naturel amène les agents de la maladie à se déplacer plus près des habitations humaines.
L'étude portant sur l'interdépendance entre la déforestation et la prolifération du paludisme dans les régions tropicales a été préparée par des scientifiques de l'Université du Wisconsin (USA) et du consortium énergétique brésilien Santo Antonio Energia. Après avoir examiné des photos de 54 régions brésiliennes frontalières du Pérou, faites depuis des satellites entre 1996 et 2006, ils les ont comparées avec les statistiques de la morbidité paludéenne."
Et, oui, c'est comme cela mes chers cinq lecteurs, il y a toujours des interactions dans la nature et elles ne sont pas favorables forcément à l'espèce humaine. Dans, ce cas, les forestiers s'enrichissent et tous les autres paient l'addition.
Alors, je ne vous dis pas aux Etats-Unis où l'exploitation de gaz de schiste détruit des régions entières en les transformant en régions maudites où l'eau s'est transformée en poison.
Mais, en d'autres lieux, des tentatives d'amélioration des dégâts provoqués par les biocarburants voient le jour.
ENFIN !
(source : idem)
Le projet DIBANET («The production of sustainable diesel-miscible-biofuels from the residues and wastes of Europe and Latin America») a reçu un soutien de 3,73 millions d'euros au titre du thème «Énergie» du septième programme-cadre (7e PC). Mené par l'université de Limerick en Irlande, le consortium DIBANET est composé de partenaires originaires d'Argentine, du Brésil, du Chili, du Danemark, de Grèce, de Hongrie et du Royaume-Uni.
Le partenaire britannique, Bioenergy Research Group (BERG) de l'université d'Aston, est chargé de la transformation des résidus organiques provenant des processus de production de biocarburants en un biocarburant renouvelable qui réduira la dépendance des pays aux importations de diesel fossile.
«Nous souhaitons créer un biocarburant durable conforme aux régulations industrielles, qui pourra être mélangé au diesel fossile et utilisé dans un moteur diesel normal», explique le professeur Tony Bridgewater, coordinateur du projet à l'université d'Aston.
«Les biocarburants de première génération provenant de produits alimentaires tels que le sucre, le maïs et la farine affichent de faibles rendements et provoquent une vive polémique quant à la production de produits alimentaires traditionnels», ajoute-il. «Ce projet est basé sur les produits de deuxième génération issus de la biomasse complète, qui génèrent de meilleurs rendements et ne font pas concurrence aux produits alimentaires. Notamment, nous transformerons les résidus provenant de ces procédés, ce qui nous permettra d'améliorer la performance et de réduire l'élimination des déchets.»
L'équipe est déterminée à forger un partenariat international entre les experts et les chercheurs souhaitant renforcer les technologies de biocarburants actuelles.
«Cette démarche ouvrira la voie à une production à grande échelle d'ici 2020 qui n'aura aucun impact sur l'utilisation des terres et permettra de résoudre les problèmes liés à l'élimination des quantités croissantes de déchets organiques», explique le professeur Bridgewater.
Les résultats du projet, qui aboutiront sur des processus améliorés d'utilisation des résidus solides provenant du traitement de l'acide aminolévulinique (un composé organique important qui, utilisé en association avec l'éthanol, permet d'obtenir un combustible diesel), permettront à l'Europe de produire et d'utiliser des biocarburants dans les dix années à venir.
Dans le cadre de sa politique énergétique, la Commission européenne s'était fixée pour objectif d'utiliser 10% de biocarburants dans sa consommation énergétique totale d'ici 2020. En outre, l'UE tente de réduire de 20% ses émissions de gaz à effet de serre, et d'augmenter de 20% la part des énergies renouvelables dans sa consommation énergétique d'ici 2020.
A bientôt.
René.
En fait, dans cet histoire de déforestation massive que connaît la planète, il y a toujours des vainqueurs et dans ce cas, ce sont les nuisibles.
(source : notre-planete.info)
Amérique du Sud : la déforestation facteur de recrudescence de paludisme
4658 lectures / 2 commentaires06 juillet 2010, 10 h 46
© wikipedia
La
destruction des forêts tropicales d'Amérique du Sud entraîne une
augmentation rapide des cas de paludisme, selon un groupe de chercheurs
brésiliens et américains."Même une faible diminution de la superficie des massifs forestiers augmente sérieusement le nombre de moustiques transmettant le paludisme. Ce facteur ne tarde pas à faire croître le risque de contamination de personnes", constate la chef du groupe Sarah Olson.
Pour illustrer cette thèse, elle cite le fait suivant: suite à la diminution de 4% de la superficie des forêts au Brésil, le nombre de cas a augmenté de 48%.
Selon les chercheurs, la dégradation du milieu naturel amène les agents de la maladie à se déplacer plus près des habitations humaines.
L'étude portant sur l'interdépendance entre la déforestation et la prolifération du paludisme dans les régions tropicales a été préparée par des scientifiques de l'Université du Wisconsin (USA) et du consortium énergétique brésilien Santo Antonio Energia. Après avoir examiné des photos de 54 régions brésiliennes frontalières du Pérou, faites depuis des satellites entre 1996 et 2006, ils les ont comparées avec les statistiques de la morbidité paludéenne."
Et, oui, c'est comme cela mes chers cinq lecteurs, il y a toujours des interactions dans la nature et elles ne sont pas favorables forcément à l'espèce humaine. Dans, ce cas, les forestiers s'enrichissent et tous les autres paient l'addition.
Alors, je ne vous dis pas aux Etats-Unis où l'exploitation de gaz de schiste détruit des régions entières en les transformant en régions maudites où l'eau s'est transformée en poison.
Mais, en d'autres lieux, des tentatives d'amélioration des dégâts provoqués par les biocarburants voient le jour.
ENFIN !
(source : idem)
L'Europe et l'Amérique latine ciblent la production de biodiesel durable grâce aux déchets
4682 lectures / 2 commentaires05 novembre 2009, 11 h 50
Le biodiesel sera t-il enfin un peu plus "vert" ?
crédit : © C. Magdelaine - notre-planete.info
Une
équipe de chercheurs financée par l'UE s'est attaquée au problème de
l'épuisement des ressources en combustibles fossiles en développant de
nouvelles technologies qui permettront de produire du biodiesel miscible
(DMB, de l'anglais Diesel Miscible Biofuels) à partir de résidus en
Europe et en Amérique du Sud. Les partenaires du projet ont l'intention
d'utiliser des résidus ne nécessitant pas de terres spécifiques, et ce
afin d'éviter toute confrontation concernant l'utilisation des terres
cultivables pour la production de carburant.crédit : © C. Magdelaine - notre-planete.info
Le projet DIBANET («The production of sustainable diesel-miscible-biofuels from the residues and wastes of Europe and Latin America») a reçu un soutien de 3,73 millions d'euros au titre du thème «Énergie» du septième programme-cadre (7e PC). Mené par l'université de Limerick en Irlande, le consortium DIBANET est composé de partenaires originaires d'Argentine, du Brésil, du Chili, du Danemark, de Grèce, de Hongrie et du Royaume-Uni.
Le partenaire britannique, Bioenergy Research Group (BERG) de l'université d'Aston, est chargé de la transformation des résidus organiques provenant des processus de production de biocarburants en un biocarburant renouvelable qui réduira la dépendance des pays aux importations de diesel fossile.
«Nous souhaitons créer un biocarburant durable conforme aux régulations industrielles, qui pourra être mélangé au diesel fossile et utilisé dans un moteur diesel normal», explique le professeur Tony Bridgewater, coordinateur du projet à l'université d'Aston.
«Les biocarburants de première génération provenant de produits alimentaires tels que le sucre, le maïs et la farine affichent de faibles rendements et provoquent une vive polémique quant à la production de produits alimentaires traditionnels», ajoute-il. «Ce projet est basé sur les produits de deuxième génération issus de la biomasse complète, qui génèrent de meilleurs rendements et ne font pas concurrence aux produits alimentaires. Notamment, nous transformerons les résidus provenant de ces procédés, ce qui nous permettra d'améliorer la performance et de réduire l'élimination des déchets.»
L'équipe est déterminée à forger un partenariat international entre les experts et les chercheurs souhaitant renforcer les technologies de biocarburants actuelles.
«Cette démarche ouvrira la voie à une production à grande échelle d'ici 2020 qui n'aura aucun impact sur l'utilisation des terres et permettra de résoudre les problèmes liés à l'élimination des quantités croissantes de déchets organiques», explique le professeur Bridgewater.
Les résultats du projet, qui aboutiront sur des processus améliorés d'utilisation des résidus solides provenant du traitement de l'acide aminolévulinique (un composé organique important qui, utilisé en association avec l'éthanol, permet d'obtenir un combustible diesel), permettront à l'Europe de produire et d'utiliser des biocarburants dans les dix années à venir.
Dans le cadre de sa politique énergétique, la Commission européenne s'était fixée pour objectif d'utiliser 10% de biocarburants dans sa consommation énergétique totale d'ici 2020. En outre, l'UE tente de réduire de 20% ses émissions de gaz à effet de serre, et d'augmenter de 20% la part des énergies renouvelables dans sa consommation énergétique d'ici 2020.
A bientôt.
René.
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