Salut à tous les oiseaux de mer qui ont les entrailles pleines de déchets en plastique. A quand, l'interdiction des sacs plastiques en France ?
Et, si, tous les pays faisaient comme le Pérou. Peut-être que les compagnies minières seraient tenues de ne plus polluer les rivières, les sources et les nappes phréatiques.
Le président péruvien Ollanta Humala a proposé
samedi une réforme constitutionnelle pour le droit à l'eau, au coeur des
conflits sociaux et environnementaux liés au développement de
l'industrie minière qui déchirent le pays.
(c) Afp
Le président péruvien Ollanta Humala a proposé samedi une réforme
constitutionnelle pour le droit à l'eau, au coeur des conflits sociaux
et environnementaux liés au développement de l'industrie minière qui
déchirent le pays.
"Je propose un projet de réforme constitutionnel afin que soit reconnu dans la Constitution le droit fondamental à l'eau", a déclaré M. Humala dans un message à la nation à l'occasion du premier anniversaire de son investiture, qui coÏncide avec la Fête Nationale du Pérou.
Il s'est engagé à "n'autoriser aucun projet d'extraction minière qui puisse exposer la population à la pénurie d'eau ou qui ne respecte pas les critères d'eau potable", a-t-il déclaré dans un discours de près de deux heures, sous les lambris du Congrès (Parlement) péruvien.
Les violentes manifestations contre les projets miniers ont fait 17 morts ces derniers mois, particulièrement dans la région de Cajamarca (nord) où se trouve le projet emblématique de mine d'or et de cuivre de Conga, le plus grand investissement minier (4,8 milliards de dollars) du Pérou." (...)
Bon, à voir parce que actuellement, partout dans le monde, c'est le contraire qui se passe.
Et, pour finir parce je suis traumatisé de naissance, des nouvelles de Tahiti où les dégâts causés par les essais nucléaires n'ont pas fini de provoquer des dégâts.
(source : les Nouvelles de Tahiti)
À l’occasion de l’anniversaire du bombardement d’Hiroshima, le
président de l’association Moruroa e tatou fait le point sur le
nucléaire en Polynésie française. Avec Bruno Barrillot et certains
membres de l’association, Moruroa e tatou a développé plusieurs sujets :
le rapport 2010 relatif à la surveillance radiologique et géométrique
des sites de Moruroa et Fangataufa rendu public récemment ; le rapport
sur l’étude des denrées alimentaires de base à Hao ; la modification de
la loi Morin et enfin les derniers jugements devant les tribunaux en mai
dernier.
Le premier point n’est pas des moindres. Il s’agit tout de même du risque d’effondrement de Moruroa. Et pas d’uniquement un petit bout de récif comme le laisser entrevoir le ministère de la Défense. En effet selon Bruno Barrillot, “avant, on nous parlait d’un glissement d’une loupe sur la pente externe océanique. Aujourd’hui, selon un nouveau rapport, on nous parle d’un probable cataclysme avec des répercussions plus considérables. Ce n’est plus du tout la même chose. Ce n’est pas juste une vaguelette qui va nous mouiller les pieds”. L’association craint une “dilution dans le milieu océanique des matières nucléaires contenues dans les cavités des 13 tirs souterrains dont huit sont de l’ordre voire plus puissants qu’Hiroshima qui ont été effectués sous les zones Camélia et Françoise. Ce serait une pollution radioactive de l’océan complètement inédite et difficilement évaluable”.
Le rapport 2010 de surveillance de l’évolution géomécanique de l’atoll de Moruroa, daté du 29 mars 2012, a été communiqué, le 11 juin dernier, aux autorités locales.
Le rapport indique à la page 28 : “Les valeurs des vitesses déduites des mesures de déplacement des câbles (dont les profondeurs d’ancrage sont comprises entre 129 et 319 mètres), ne présentent pas d’évolution notable en 2010. Elles restent, en moyenne, inférieures à 0,5 mm/mois pour l’ensemble des mesures issues des FIL. Elles étaient de l’ordre de 2 mm/mois en 1996. En zone Françoise, les mesures, issues du câble à 45° implanté dans le forage incliné au PK 10, ne sont plus utilisables depuis fin 2004. Les dernières données mesurables indiquaient une vitesse de 2 mm/mois. Les mesures des capteurs de la zone Camélia (FIL 8.30 et 8.40) indiquent des vitesses très faibles (<0 8.30="8.30" 8.40="8.40" alors="alors" ancrage="ancrage" apparemment="apparemment" autres="autres" avec="avec" bles="bles" c="c" caution.="caution." cependant="cependant" ces="ces" cette="cette" corps="corps" d="d" dans="dans" de="de" des="des" diff="diff" du="du" elle="elle" elles="elles" embarquant="embarquant" en="en" entre="entre" et="et" expliquer="expliquer" faibles="faibles" fait="fait" fil="fil" instrumentation="instrumentation" l="l" le="le" les="les" leur="leur" mesures="mesures" mm="mm" mois="mois" mouvement="mouvement" p="p" par="par" partie="partie" placement="placement" platier="platier" plus="plus" pourraient="pourraient" puits="puits" que="que" rentielles="rentielles" repr="repr" rigide="rigide" s="s" sentent="sentent" serait="serait" sujettes="sujettes" t="t" tes="tes" toute="toute" tre="tre" un="un" vitesses="vitesses" zones="zones">En clair, comme Moruroa e tatou l’explique, cela signifie qu’une catastrophe, naturelle et écologique, pourrait survenir. L’association parle même de risque sismique qui pourrait toucher durement les atolls avoisinants comme Tureia.
Aussi, Moruroa e tatou n’en démord pas : “Il serait temps d’exiger que des scientifiques indépendants soient autorisés à faire une expertise complète sur les risques environnementaux causés par les expériences nucléaires de Moruroa et de Fangataufa”. Elle explique au passage que le fameux rapport est trop “discret” à son goût."
Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
A bientôt.
René.0>
Et, si, tous les pays faisaient comme le Pérou. Peut-être que les compagnies minières seraient tenues de ne plus polluer les rivières, les sources et les nappes phréatiques.
Pérou: Humala propose une réforme constitutionnelle pour le droit à l'eau
Créé le 28-07-2012 à 22h35 - Mis à jour à 23h21
Nouvel Observateur
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"Je propose un projet de réforme constitutionnel afin que soit reconnu dans la Constitution le droit fondamental à l'eau", a déclaré M. Humala dans un message à la nation à l'occasion du premier anniversaire de son investiture, qui coÏncide avec la Fête Nationale du Pérou.
Il s'est engagé à "n'autoriser aucun projet d'extraction minière qui puisse exposer la population à la pénurie d'eau ou qui ne respecte pas les critères d'eau potable", a-t-il déclaré dans un discours de près de deux heures, sous les lambris du Congrès (Parlement) péruvien.
Les violentes manifestations contre les projets miniers ont fait 17 morts ces derniers mois, particulièrement dans la région de Cajamarca (nord) où se trouve le projet emblématique de mine d'or et de cuivre de Conga, le plus grand investissement minier (4,8 milliards de dollars) du Pérou." (...)
Bon, à voir parce que actuellement, partout dans le monde, c'est le contraire qui se passe.
Et, pour finir parce je suis traumatisé de naissance, des nouvelles de Tahiti où les dégâts causés par les essais nucléaires n'ont pas fini de provoquer des dégâts.
(source : les Nouvelles de Tahiti)
Moruroa risque l’effondrement
Publié le mardi 07 août 2012 à 01H00
L’association
Moruroa e tatou s’inquiète du risque d’effondrement de l’atoll de
Moruroa. Un rapport du ministère de la Défense vient de paraître et
l’association parle de “cataclysme” et de possible “pollution
radioactive de l’océan”.
Dans un rapport de la Défense qui vient d’être communiqué aux
autorités locales, le risque d’effondrement de Moruroa est mis en
exergue
“On nous parle d’un probable cataclysme avec des répercussions plus considérables”, rapporte Moruroa e tatou
“On nous parle d’un probable cataclysme avec des répercussions plus considérables”, rapporte Moruroa e tatou
“Avant on nous parlait d’un glissement d’une loupe
sur la pente externe océanique. Aujourd’hui, selon un nouveau rapport,
on nous parle d’un probable cataclysme avec des répercussions plus
considérables. Ce n’est plus du tout la même chose. Ce n’est pas juste
une vaguelette qui va nous mouiller les pieds”, s’inquiète l’association
Moruroa e tatou à propos des failles de l’atoll de Moruroa.
Jenny Hunter
Le premier point n’est pas des moindres. Il s’agit tout de même du risque d’effondrement de Moruroa. Et pas d’uniquement un petit bout de récif comme le laisser entrevoir le ministère de la Défense. En effet selon Bruno Barrillot, “avant, on nous parlait d’un glissement d’une loupe sur la pente externe océanique. Aujourd’hui, selon un nouveau rapport, on nous parle d’un probable cataclysme avec des répercussions plus considérables. Ce n’est plus du tout la même chose. Ce n’est pas juste une vaguelette qui va nous mouiller les pieds”. L’association craint une “dilution dans le milieu océanique des matières nucléaires contenues dans les cavités des 13 tirs souterrains dont huit sont de l’ordre voire plus puissants qu’Hiroshima qui ont été effectués sous les zones Camélia et Françoise. Ce serait une pollution radioactive de l’océan complètement inédite et difficilement évaluable”.
Le rapport 2010 de surveillance de l’évolution géomécanique de l’atoll de Moruroa, daté du 29 mars 2012, a été communiqué, le 11 juin dernier, aux autorités locales.
Le rapport indique à la page 28 : “Les valeurs des vitesses déduites des mesures de déplacement des câbles (dont les profondeurs d’ancrage sont comprises entre 129 et 319 mètres), ne présentent pas d’évolution notable en 2010. Elles restent, en moyenne, inférieures à 0,5 mm/mois pour l’ensemble des mesures issues des FIL. Elles étaient de l’ordre de 2 mm/mois en 1996. En zone Françoise, les mesures, issues du câble à 45° implanté dans le forage incliné au PK 10, ne sont plus utilisables depuis fin 2004. Les dernières données mesurables indiquaient une vitesse de 2 mm/mois. Les mesures des capteurs de la zone Camélia (FIL 8.30 et 8.40) indiquent des vitesses très faibles (<0 8.30="8.30" 8.40="8.40" alors="alors" ancrage="ancrage" apparemment="apparemment" autres="autres" avec="avec" bles="bles" c="c" caution.="caution." cependant="cependant" ces="ces" cette="cette" corps="corps" d="d" dans="dans" de="de" des="des" diff="diff" du="du" elle="elle" elles="elles" embarquant="embarquant" en="en" entre="entre" et="et" expliquer="expliquer" faibles="faibles" fait="fait" fil="fil" instrumentation="instrumentation" l="l" le="le" les="les" leur="leur" mesures="mesures" mm="mm" mois="mois" mouvement="mouvement" p="p" par="par" partie="partie" placement="placement" platier="platier" plus="plus" pourraient="pourraient" puits="puits" que="que" rentielles="rentielles" repr="repr" rigide="rigide" s="s" sentent="sentent" serait="serait" sujettes="sujettes" t="t" tes="tes" toute="toute" tre="tre" un="un" vitesses="vitesses" zones="zones">En clair, comme Moruroa e tatou l’explique, cela signifie qu’une catastrophe, naturelle et écologique, pourrait survenir. L’association parle même de risque sismique qui pourrait toucher durement les atolls avoisinants comme Tureia.
Aussi, Moruroa e tatou n’en démord pas : “Il serait temps d’exiger que des scientifiques indépendants soient autorisés à faire une expertise complète sur les risques environnementaux causés par les expériences nucléaires de Moruroa et de Fangataufa”. Elle explique au passage que le fameux rapport est trop “discret” à son goût."
Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
A bientôt.
René.0>
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