mardi 28 août 2012

Salut à mes pôtes de Longo Maî. Il paraît qu'en Grèce, il y affluence dans les structures qui se veulent en autonomie alimentaire, de gens qui veulent vivre autrement. Courage, vous n'êtes pas les seuls !

Bon, mes chers cinq lecteurs, la planète se réchauffe, l'accès à l'eau potable est et va devenir problématique pour des centaines de millions de personne.
Cela est un fait.
Si, nous rajoutons que l'eau disponible est de plus en plus pollué, on peut se demander si, l'exploitation de gaz et huile de schiste est vraiment une solution.
Pourquoi, je dis cela ?
Parce que le premier ministre de notre douce France, Jean Marc Ayrault a déclaré que la question de ce type d'exploitation n'était pas tranchée en France.
Donc, nous devons nous méfier de ce gouvernement dont l'un des membres, le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg a fait le panégyrique du nucléaire et vanté Areva comme un fleuron de l'industrie française. Ce qui signifie, on ne réfléchit pas à une alternative, on continue dans la même voie.
Mais, que se passe-t-il pour ce type d'exploitation lorsque l'eau vient à manquer ?
Eh, bien, il arrive ce qui suit :

(source : Reporterre, le site de l'écologie en ligne)

Ecologie

La sécheresse aux Etats-Unis gêne l’exploitation du gaz de schiste



Au Kansas, aux Etats-Unis, les compagnies pétrolières recherchent désespérément de l’eau pour la fracturation. La sécheresse réduit les ressources.CNN Money - 15 août 2012


NEW YORK (CNNMoney) - D’énormes quantités d’eau sont nécessaires pour extraire l’huile, en effet les entreprises utilisent la fracturation hydraulique, "fracking", ce qui nécessite des millions de gallons d’eau , injecté à haute pression pour fissurer la roche de schiste et amener l’huile à la surface. Mais actuellement l’Etat prend des mesures de restriction d’eau, ce sont seulement 1,19 pouces de pluie qui sont tombés le mois dernier. Ces pénuries d’eau sans précédent rendent difficile le travail des des foreurs , ils peinent à obtenir l’eau dont ils ont besoin.
Certaines entreprises paient les agriculteurs pour pomper l’eau de leurs étangs, d’autres compagnies n’hésitent pas à creuser des puits d’eau , creuser des bassins à côté de cours d’eau ou s’approvisionnent même via une noria de camions , en eau provenant d’aussi loin que la Pennsylvanie - Ce qui leur occasionnent des frais considérable et une perte de temps considérable.
"Cela a été le défi le plus unique que j’ai rencontré ", a déclaré Ruben Alba, associé chez Petro River Oil, l’une des compagnies pétrolières qui exploite du pétrole de schiste ( shale oil ) au Kansas.
Petro River Oil a débuté ses activités de fracturation et a foré son premier puits de pétrole le mois dernier, mais une grande partie de l’approvisionnement en eau de la compagnie a été coupée en raison de l’accès limité imposé par l’État en raison de la sécheresse.
La Société Alba a embauché une entreprise pour acheminer l’eau par camions jusqu’aux plateformes de forages et de fracturation, ce qui retarde le travail d’environ six semaines. La Compagnie voit son coût d’exploitation triplé par rapport au montant budgété au départ.
Pour résoudre ce problème, Alba s’est tournée vers les agriculteurs locaux et les éleveurs, en leur demandant de lui vendre des eaux de leurs bassins ou de la laisser forer des puits d’eau sur leurs terres. Mais l’ensemble du processus prenant tellement de temps , Alba a embauché une société pour négocier directement auprès des agriculteurs : la société Select Energy.
La vente de l’eau de sources privées peut rapporter à certains propriétaires fonciers entre $ 70.000 et $ 85.000 sur une année. Les revenus sont intéressants également pour les agriculteurs qui vendent l’eau de leurs étangs aux compagnies, déclare Mike Wilson, gestionnaire du Select Energy.
Mais de nombreux propriétaires ne sont pas prêts à renoncer à leur eau, maintenant que les approvisionnements sont devenus si rares.
« Les agriculteurs eux aussi doivent gérer leur approvisionnement en eau, pour les cultures et pour le bétail ", dit Jeff Gordon, chef de la direction du Texas Coastal Energy Co., une petite compagnie pétrolière qui a commencé à explorer dans le Kansas l’année dernière.
Avec le forage prévu de deux puits de pétrole dans le mois à venir, au Texas, Coastal Energy Co. envisage le forage de son propre puit d’eau à un coût compris entre $ 10.000 et $ 25.000.
Sinon, la Compagnie aurait à payer trop cher de l’eau achetée à l’extérieur. Cette solution de dépannage peut ajouter 3% à 4% du coût global de forage d’un puits de pétrole. Selon la taille du puits et la quantité d’eau nécessaire, cela pourrait ajouter entre $ 20.000 et $ 200.000.
Pour les compagnies pétrolières, ces coûts peuvent être malgré tout supportés. Avec des prix du pétrole qui oscillent autour de 90 $ le baril et le coût pour produire un baril de pétrole autour de 15 $ seulement, les bénéfices restent énormes, estime Gordon.
Si la sécheresse s’aggrave ou persiste pendant trop longtemps, cependant, elle pourrait menacer le boom pétrolier, en particulier parmi les petites entreprises de forage qui ne peuvent pas se permettre les coûts supplémentaires et des retards, at-il dit. "Le manque d’eau peut paralyser une entreprise de forage, en suspendre les opérations".
Alba a déclaré que la sécheresse n’affecterait pas ses plans de forage actuels, mais la compagnie va soigneusement évaluer la disponibilité de l’eau avant de s’étendre à d’autres domaines du Kansas.
Mike Lanie, le directeur du développement économique dans le comté de Harper, qui est au centre du boom pétrolier, est déterminé à aider les compagnies pétrolières à se maintenir dans leur activités.
Lanie et quelques autres entrepreneurs locaux dans la région ont même été jusqu’à creuser des étangs à côté de cours d’eau. Mike Lanie a lancé l’opération qui consiste à creuser un puits de 300 pieds de large sur 15 pieds de profondeur sur la zone marécageuse d’un lac pour fournir de l’eau à Select Energy qui à son tour la revend à des compagnies pétrolières.
Faire venir des camions d’eau de Pennsylvanie est une solution trop coûteuse en raison du carburant et de la main-d’œuvre nécessaire. En définitive, selon M. Lanie, les compagnies pétrolières font tous ce qu’elles peuvent et déploient les grands moyens pour faire ce pourquoi elles sont venues : forer. "Ils n’ont pas l’intention de s’arrêter", dit M. Lanie. "Ils utiliseront même des eaux d’égout... ils veulent de l’eau ils sauront la trouver !"
Traduction : No Fracking France


Source et photo : No fracking France
Original : CNN Money
Lire aussi : Mobilisation dans le nord de la France contre le gaz de schiste



Eh, oui, mes chers cinq lecteurs, ainsi va le monde. L'exploitation de gaz de schiste est comme le carburant  vert, elle est carrément destructrice de l'environnement et des communautés humaines.
Mais, qu'à Dieu ne plaise, nos gouvernements ont tellement envie de faire la part belle aux industries qu'ils sont prêts à supprimer les réglementations qui protègent la santé de leurs citoyens.
Comme l'a d'ailleurs fait, il n'y a pas si longtemps le gouvernement Fillon avec le chef de bande sarkozy comme président de la France qui a offert un créneau aux compagnies des eaux pour qu'elles puissent mieux nous empoisonner en réduisant leurs coût, améliorant par la même leur chiffre d'affaires et la redistribution aux actionnaires.
Espérons que le gouvernement socialiste remette la réglementation en place. Sauf, qu'il ne faut pas trop rêver !

(source : Les Mots ont un sens (Mais, finalement, on s'en fout) en ligne)

Cinq fois plus de pesticides autorisés dans l'eau du robinet depuis février 2011 ! En toute discrétion...

Ne le lisez pas trop fort, ça risquerait de s'ébruiter : En catimini, en février 2011, le ministère de la Santé a décidé de multiplier par 5 la concentration maximale autorisée pour les pesticides dans l'eau du robinet. Désormais à consommer avec modération...
Pesticides dans l'eau du robinet
C'est l'association Générations Futures, ONG spécialisée dans la question des pesticides, qui a levé le lièvre le 7 février 2012, dans une indifférence médiatique totale.
Depuis 1998, un avis du Conseil Supérieur d'Hygiène Publique de France (CSHPF) tenait lieu de réglementation. Dans une transposition quelque peu olé-olé de la directive européenne 98/83, le CSHPF avait en effet décidé que l'eau ne devait "pas être utilisée, ni pour la boisson, ni pour la préparation des aliments" si un pesticide s'y trouvait à une quantité supérieure à 20% d'une valeur répondant au doux nom de "valeur sanitaire maximale" (VMax, définie par divers organismes : OMS, EFSA, AFSSA...). Une interprétation qui dépassait déjà largement les normes européennes.
Les pesticides, c'est bon... buvez-en !
La "nouveauté", c'est qu'en février 2011, une instruction de la Direction Générale de la Santé (DGS, dépendant du ministère de la Santé), passée totalement inaperçue jusque là, a tout chamboulé. Sans tambour ni trompette, le ministère s'est donc jeté à l'eau et a décidé de porter les "seuils de potabilité" à 100% de la VMax. Soit une multiplication par 5 des seuils en vigueur ! Défoliant Décoiffant !
"Autrement dit : on va tolérer dans de très nombreuses localités des quantités de pesticides dans l'eau 5 fois plus importantes qu'avant décembre 2010 !" déclare François Veillerette, porte-parole de Générations Futures. "Ainsi pour un pesticide comme le folpet, pourtant classé cancérigène probable aux Etats-Unis, on va maintenant tolérer jusqu'à 300 μg/l pendant plus d'un mois alors qu'auparavant on ne pouvait dépasser les 60 μg/l pendant la même durée !" fulmine-t-il.
Le ministère de la Santé en eaux troubles...
Autre conséquence de cette nouvelle mesure sanitaire : la baisse artificielle du nombre de personnes concernées par une présence excessive de pesticides nécessitant une restriction d'utilisation de l'eau. On est ainsi passé de 34 300 personnes touchées par ces restrictions en 2009 à une estimation de 8 939, selon les chiffres du ministère ! De la belle ouvrage...
"Cette amélioration en trompe l'oeil n'est due qu'à une manipulation des valeurs de pesticides acceptées dans l'eau et pas à une véritable amélioration de la situation" proteste François Veillerette qui voit là "la preuve que les autorités publiques ont renoncé à améliorer la situation en changeant les pratiques agricoles en profondeur mais préfèrent changer les graduations du thermomètre que de faire vraiment baisser la fièvre !"...
Et bientôt, au fil de l'eau, il suffira d'arroser son jardin pour le désherber ? On n'arrête pas le progrès...
[Remarque, ajoutée à 22h30 : la décision date du 9 décembre 2010, elle n'a été publiée au Bulletin Officiel que le 15 février 2011]
(Article publié sur le site "Les mots ont un sens")




Ah, ce sarkozy et ses sarko'boys, finalemant, il aura fait beaucoup de mal à notre petite santé !
En fait, il vaut bien le président Obama des Etats-Unis qui a blanchie la banque Goldman Sachs et lui a évité une lourde condamnation en justice à cause, à mon humble avis, des gros sous que ladite banque a versé pour sa campagne électorale.
Après, cela, ils ne nous prennent pas pour des "GROS CONNARDS" dans les pays du monde dits développés dans le joyeux lien de la mondialisation.

(source : les Moutons Enragés)


Obama innocente la Goldman Sachs

Une véritable honte! Cette banque responsable (même si ce n’est qu’en partie) de la crise mondiale, impliquée dans des affaires de blanchiment d’argent des cartels de drogue ou de prostitution de mineures, entre autres saloperies dont ils sont capables, vient d’être blanchie par Obama lui-même!!! La mafia a une odeur de sainteté pour le gouvernement américain, c’en est à regretter la balle magique de JFK! Comment voulez-vous que le monde change vraiment si le monde se montre autant corrompu!
Goldman Sachs a été injustement critiquée alors que cette banque est mue par les idéaux du Resto du Cœur, et c’est le gentil Obama qui le dit. Il vient d’ordonner l’abandon des poursuites pénales contre Goldman Sachs. En période de campagne électorale, le garant des valeurs morales US sait reconnaître les mérites des banques.
us,obama,banque
En avril 2010, le gendarme de la Bourse US, la Securities and Exchange Commission (SEC) avait déposé une plainte pénale pour fraude. Ces affaires de gros sous se traitent d’habitude au civil, avec d’importantes compensations financières, mais les crapuleries de Goldman Sachs avaient été telles que la SEC, qui a pourtant tout vu passer, avait choisi le pénal.
Je précise que la très indépendante SEC était présidée par Mary Shapiro, nommée par Obama. A l’époque de la tempête médiatique, et à quelques mois des élections de la mi-mandat, Obama avait besoin de faire le mastard pour annoncer qu’il voulait réguler le marché de la finance. Ce qui a presque été fait.  
Les griefs formés contre Goldman Sachs sont parfaitement connus. La banque avait créé des produits dénommés « subprimes » présentés aux braves gens comme le nirvana lié à des financements immobiliers. En réalité, le marché immobilier était pourri et les subprimes étaient des poubelles financières. Goldman Sachs incitait ses clients – les dindons – à acheter ces produits en leur expliquant que l’immobilier était à la hausse,… pendant qu’avec d’autres clients – ceux plein de fric – la banque jouait à la baisse sur les mêmes valeurs. Le plus célèbre de ces produits était l’Abacus. Parmi les bons clients de la banque, le milliardaire John Paulson, qui vendait à découvert de l’Abacus, s’est gavé d’un milliard de dollars.
La Goldman Sachs, avec sa puissance, a réussi : les subprimes se sont écroulées, ruinant les emprunteurs, pendant que les vendeurs de vent avaient décuplé leur fortune. D’où la plainte de la SEC.
us,obama,banque
Le mécanisme avait été mis à jour, chiffres à l’appui, et chacun a pu apprécier les ravages, bien au-delà de la banque.
De nombreux documents internes confirment la volonté de truander. Le Sénat avait publié une série de mails croustillants, les produits en cause étant qualifiés de « contrats de merde » et un mail s’amusant « des pauvres petits emprunteurs peu solvables qui ne vont pas se faire de vieux os ». D’autres traitaient les clients des subprimes de « pantins ».
Mais nous sommes en août 2012, à trois mois de la présidentielle, et Obama a besoin d’un climat serein avec les banques.
Ce qui donne ce communiqué publié hier par le ministère de la Justice : « Après un examen attentif des informations fournies et après plus d’un an d’enquête fouillée, le ministère de la Justice et plusieurs autres agences gouvernementales dont le FBI ont déterminé qu’il  n’y a pas de base viable pour engager des poursuites pénales contre Goldman Sachs ou l’un de ses employés ».
Aucune base pour le moindre reproche,… mais Goldman Sachs, en juillet 2010, a quand même versé 550 millions de dollars – une broutille au regard de ses profits – pour marquer sa volonté de transiger. C’était donc un don de charité.
us,obama,banque
Ce qui est parfaitement choquant, c’est que le ministère de la Justice abandonne les poursuites sans même tenter de défendre son argumentaire devant le juge. Il faut dire que le juge aurait été capable de condamner Goldman Sachs, et çà, vraiment, c’est pas possible.
Un sénateur influent du parti démocrate, Carl Levin a dénoncé cette renonciation : « Que la décision du Ministère de la Justice soit le résultat de lois ou d’autorités d’application de lois faibles, il reste que les actions de Goldman Sachs étaient trompeuses et immorales et ont contribué à la crise financière qui nous a presque plongé dans une deuxième grande dépression ».
Godman Sachs a été laconique : « Nous sommes heureux que ce problème soit derrière nous ».
La banque avait versé un million de dollars à la campagne d’Obama de 2008. Pas de doute qu’elle fera un effort complémentaire cette année,… pour un Prix Nobel de la Paix, ça le vaut bien.
Moi, je ne peux pas remettre en cause la décision du gouvernement du pays des valeurs. Donc, notez bien : tout ce que vous avez lu, entendu ou vu sur le scandale des subprimes et la déferlante financière mondiale qui a suivi, eh bien tout cela n’a jamais existé. Parole d’Obama.

Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
A bientôt.
René.

PS : (source : le Monde-Amérique en ligne)


La Cour suprême brésilienne autorise la reprise des travaux du barrage géant de Belo Monte

Le Monde.fr avec AFP |  • Mis à jour le 
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Manifestation à Sao Paulo, en août 2011,  contre la construction du barrage de Belo Monte.

La Cour suprême du Brésil a annoncé, lundi 28 août, avoir autorisé la reprise des travaux du barrage de Belo Monte, le troisième plus grand ouvrage de ce type en construction dans le monde, au cœur de l'Amazonie brésilienne. Dans une décision préliminaire, le président du Tribunal suprême fédéral a suspendu la décision du tribunal régional fédéral de la première région (TRF1), qui avait ordonné le 14 août l'arrêt du chantier au motif que les Indiens habitant dans la région de construction du barrage n'avaient pas été consultés avant le début des travaux




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