vendredi 3 août 2012

Salut à tous ceux qui s'accrochent à leur liberté. Défendez-là !

Et, quand les japonais vont chercher de la viande de boucher à l'étranger !

(source : Médiapart)

Article d'édition

A Fukushima, TEPCO recrute des "liquidateurs" brésiliens pour 300 €/jour

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A Fukushima, TEPCO fait passer des petites annonces dans les journaux lus par la population brésilienne locale (source ici). Il s'agit de proposer des "super" contrats de travail. Jugez en :
-30.000 Yens/jour (pour 2h de travail par jour) dans la "zone des 20 kms", soit environ 150 €/h.
-10.000 à 12.000 Yens/jour dans une "zone sûre" avec "logement et 3 repas gratuits, libre le dimanche", soit environ 113 €/jour.
Si vous êtes Brésiliens et si vous habitez au Japon, un bon job, c'est sûr !
Les travailleurs sous traitants appelés dans le milieu "viande à Rem" doivent être renouvelés quand ils ont atteint un niveau de radiation mettant leur santé en danger , et à Fukushima ce seuil est vite atteint !

Et, quand, les écologistes reprennent les mauvaises manière de la république bananière de sarkozy.

(source : le Monde en ligne)

Cécile Duflot a décerné la Légion d'honneur à plusieurs membres de son parti

LE MONDE | • Mis à jour le



Cécile Duflot, le 23 juin à Paris, lors du conseil fédéral d'Europe Ecologie-Les Verts.

C'est un assistant parlementaire de droite, blogueur sous le pseudonyme d'Autheuil, qui l'avait noté dès le 14 juillet, mais l'observation était restée confidentielle, avant d'être relayée par le site Internet du Point, jeudi 2 août – sans mention d'ailleurs de l'auteur d'origine.

La ministre du logement et de l'égalité des territoires, Cécile Duflot, a largement récompensé ses camarades écologistes lors de la promotion du 14 juillet de la Légion d'honneur. Sont ainsi élevés au rang de chevaliers l'ancienne ministre de l'environnement et maire de Montreuil, Dominique Voynet, ou Catherine Calmet-Rebérioux, la secrétaire générale du groupe EELV au conseil régional d'Ile-de-France, groupe dans lequel siégeait Cécile Duflot depuis 2010.
Sont également récompensés :
  • Le maire EELV de Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais), Jean-François Caron, figure écologiste dans le bassin minier ;
  • Jean Malet, conseiller régional Vert d'Ile-de-France, et maire de Mezy-sur-Seine ;
  • Maryse Oudjaoudi, secrétaire régionale d'EELV en Rhône-Alpes et candidate dans l'Isère aux législatives ;
  • Michèle Rivet, vice-présidente écologiste du conseil régional du Centre,
  • Le maire et conseiller général EELV d'Arcueil (Val-de-Marne), Daniel Breuiller."
Finalement, les écologistes se conduisent vraiment comme des bouffons qui veulent des places et se distribuer les honneurs.

En attendant, une nouvelle conséquence collatéral de la guerre civile en Syrie, des réfugiés veulent retourner chez eux.

(source :  la Russie d'Aujourd'hui en ligne)

Les Ossètes de Syrie veulent retrouver leur terre ancestrale

La communauté ossète installée en Syrie s'est adressée au gouvernement de Russie et d'Ossétie du Nord : des descendants de réfugiés qui avaient quitté la Russie il y a 50 ans voudraient quitter le pays en guerre.

Et, pour finir ce petit tour de la planète, deux pays différents, les Etats-Unis et le Brésil, deux constats au sujet des biocarburants qui s'avèrent au final une affaire catastrophique humainement, environnementalement et financièrement.

 Un rapport inédit aborde la question du monopole de la production d’éthanol au Brésil
par Herivelto Quaresma


Le rapport intitulé « Monopole de la Production d’éthanol au Brésil : la fusion Cosan-Shell » a été publié le 13/10/2011 par le Réseau Social de la Justice et des Droits de l’Homme.


Par Herivelto Quaresma - Consciência.net - 13 octobre 2011
Traduction : Véronique Phelut et Roger Guilloux pour Autres Brésils
L’étude, qui se concentre sur la fusion Cosan-Shell, fait le point sur les tendances les plus récentes dans le secteur de la canne à sucre et analyse le rôle de la production d’éthanol au Brésil. Ce document permet de vérifier l’existence d’un « processus croissant de formation de monopoles dans le secteur » et notamment avec la participation d’entreprises pétrolifères. Outre la société Shell, les groupes BP (British Petroleum) et Petrobrás ont commencé à contrôler une part significative de la production d’agro-combustibles dans le pays.
La plus grande concentration de capitaux est accompagnée d’une augmentation de l’expansion territoriale de la monoculture de canne à sucre, principalement dans les zones ayant accès aux infrastructures, telle que la région sud-est et les autres régions possédant des bassins hydrographiques étendus, comme le Cerrado. « Ce mouvement montre que la soi-disant ‘compétitivité’ de l’éthanol brésilien sur le marché international est basée sur la nécessité de s’approprier plus largement les ressources naturelles, la terre et l’eau par exemple », estime le rapport.
La pression exercée par le Partido Ruralista [1] au Congrès National pour modifier le code régissant l’exploitation forestière fait partie de ce contexte, expliquent les auteurs du rapport. « Ainsi, l’efficacité tant vantée de ce secteur est-elle prise en défaut dans la mesure où l’on constate une baisse du niveau de productivité et qu’au même moment augmentent les pressions de l’agro-business visant à faire reculer les zones de préservation de l’environnement ».
Le Mythe de ‘l’efficacité et la compétitivité’ de l’éthanol brésilien
Les formes d’acquisition des terres pour l’expansion de la monoculture de la canne à sucre se font via l’affermage, c’est-à-dire, « via la substitution de la production d’aliments, ou de l’avancée de la frontière agricole ». Ce processus, conclut le rapport, « est lié à la crise économique internationale et à un mouvement de capitaux financiers qui gèrent une bulle spéculative, ce qui provoque une forte augmentation du prix de la terre et des aliments ».
Le discours sur la ‘modernisation’ de la production d’éthanol sert également à couvrir la recrudescence de l’exploitation du travail, concluent les auteurs du rapport. Tout au long de l’étude, ils ont démontré que le ‘retard’ du secteur n’était pas la cause des cas de non respect droits du travail. « Au contraire, nous avons constaté que la mécanisation prépondérante de la coupe de la canne aggrave l’exploitation des travailleurs. Autrement dit, la logique de ce modèle de production est basée sur la surexploitation du travail, ce qui nous permet de démasquer le mythe de la supposée ‘efficacité et compétitivité’ de l’éthanol brésilien ».
Les auteurs font ressortir le taux élevé d’endettement et l’insolvabilité de l’industrie de la canne à sucre – un fait dont la preuve est la dépendance des emprunts à taux subventionnés que la Banque Nationale de Développement Economique et Social (BDNES) a octroyé au secteur de production d’alcool et de sucre. Année après année, les entreprises du secteur de la canne à sucre demandent la remise et l’étalement de leurs dettes auprès des banques d’états, outre les diverses formes de subventions et d’aides fiscales.
« Ces données nous amènent à la conclusion suivante : le véritable ‘produit’ de ce secteur n’est pas la canne à sucre, le sucre ou l’éthanol, mais une énorme dette financière, sociale et environnementale. Cette constatation nous aide à expliquer le maintien des mécanismes de surexploitation du travail et d’un modèle agricole basé sur la monoculture et les grandes propriétés rurales (latifúndio), qui nécessite d’augmenter l’appropriation de biens naturels. Par conséquent, seule une transformation de ce modèle serait capable de surmonter les crises simultanées des secteurs économique, social et environnemental », conclut l’étude.
Le rapport complet est disponible en pdf et en portugais : http://www.social.org.br/revistacosanshel.pdf

 En ce qui concerne les Etats-Unis, un article du Monde du vendredi 3 août 2012, p12 Economie.

Aux Etats-Unis, l'utilisation de maïs pour l'éthanol fait polémique.
Les éleveurs protestent, car, 40% de la céréale, dont les prix flambent, vont aux agrocarburants.
(...) Selon, cette pétition déposée par l'Association national des producteurs de porcs (National Pork Producers Council) et dix huit association d'éleveurs de poulets, de boeufs de dindes et de producteurs de lait, "l'utilisation obligatoire de maïs pour les combustibles renouvelables réduit l'approvisionnement de maïs et accroît son prix, si bien que les producteurs de bétail et de volailles devront diminuer la taille de leurs troupeaux, provoquant l'arrêt de l'activité pour certains et le chômage ".
Les éleveurs ont gagné mercredi, un allié de poids avec le groupe de commerce de céréales, Cargill (...)"

Et, cela tout pour aujourd'hui, en se remémorant que les biocarburants, c'est une bonne idée des écologistes.
A bientôt.
René.

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